7 au Front

Le régime des laïcards français partage l’obsession du voile avec son rival islamiste

Par Khider Mesloub.

De nos jours, si l’islamisme sert d’alibi à la France laïcarde pour maintenir et pérenniser sa politique de stigmatisation et d’excommunication des musulmans, le dogme laïque sert également de repoussoir aux régimes islamistes, pour maintenir et pérenniser leur incendiaire politique d’aliénation religieuse.

L’islamisme et le laïcisme français ont des intérêts convergents, pour ne pas dire identiques, dans la mesure où ils justifient, garantissent et pérennisent l’existence l’un de l’autre. Leur prétexte  commun est la femme musulmane, que la France laïcarde contraint à ôter son voile, et les islamistes à porter le voile. La France laïcarde comme les islamistes sont obsédés par le prétexte du voile…afin de diviser le peuple et le prolétariat.


Voir nos articles sur l’Islam et l’islamisme : Résultats de recherche pour « islam » – les 7 du quebec  et sur la religion : https://les7duquebec.net/?s=religion

Au-delà de ces convergences d’intérêts, il existe également des homologies culturelles et sociétales entre les régimes islamistes et le régime laïcard fanatique français. Les deux régimes sont fondés sur l’apartheid sexuel. La ségrégation. La stigmatisation d’une partie de la population. Dans le cas des islamistes, il s’agit de la population féminine autochtone. Dans le cas de la France des laïcards, de la population féminine allogène musulmane. Les deux respectives populations féminines musulmanes sont soumises à la même oppression. Aux mêmes dispositions discriminatoires, fondées sur l’apartheid sexuel symbolisé par le voile, érigé en étendard gouvernemental d’imposition dans le cas des islamistes, et d’interdiction dans le cas de la France des laïcards.

Le slogan misogyne des islamistes est «portez ce voile que je souhaiterais voir !» Le slogan misogyne des laïcards français est «cachez ce voile que je ne saurais voir !»

Les deux régimes participent de la même logique religieuse fondée sur l’intolérance et la misogynie à l’égard de la femme musulmane.

L’islamisme  est l’autre face du laïcisme, un laïcisme fondé sur l’apartheid sexuel, le dogmatisme laïque revendicatif et vindicatif, la violence sexuée étatique, la militarisation de la société. En un mot, le fascisme religieux et la religion du fascisme. Deux modes de gouvernance réactionnaires inhérents aux Etats théocratiques et laïcards fondés sur l’apartheid sexuel, portés par la même mentalité religieuse. Ces Etats sont régis par la même pensée irrationnelle. Par des tabous, notamment le tabou vestimentaire féminin.

Les fous de Dieu ont trouvé en face d’eux, en France, des fous du laïcisme dogmatique, cette religion sécularisée de la bourgeoisie décadente française.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la France est demeurée un pays profondément religieux, imprégné par une logique hiératique.

La France n’est pas laïque. C’est un pays religieux réactionnaire et fasciste. La France, fille aînée de l’Église, n’est jamais parvenue à s’extraire de la religion de ses aïeux. La France a sombré dans ce que je nomme «l’esprit religieux réactionnel». La France est un reptile religieux qui se mord la queue religieuse. Pour rappel, certains serpents, sous l’effet du stress et de la panique, se mettent à se mordre la queue et à s’enrouler sur eux-mêmes, dans une boucle infinie. Autrement dit, dans le cas de la France, son «inconscient collectif historique» lui joue des mauvais tours au point de l’entraîner à tourner en rond en l’enfermant dans un cycle de ruminations obsessionnelles religieuses, incarnées par sa monomanie sur le voile, longtemps symbole de la chrétienté. Une obsession religieuse dont elle ne parvient jamais à s’arracher. Et pour cause.

Du point de vue de la psychanalyse, «une formation réactionnelle correspond à une attitude ou habitus psychologique s’opposant à un désir refoulé dans l’inconscient et en réaction à celui-ci». La «personnalité réactionnelle» (ou entité réactionnelle), par mécanisme de défense, développe un comportement opposé à ce qu’elle ressent au plus profond de son être (sa matrice). Le comportement réactionnel est une «attitude qui substitue un comportement acceptable à des pulsions inacceptables en s’opposant à un désir (religieux) refoulé». Du point de vue clinique, «c’est un contre-investissement d’un élément conscient dont la force apparaît équivalente et capable d’agir dans la direction opposée à l’investissement inconscient. Les formations réactionnelles peuvent être symptomatiques du fait de la rigidité ou de la fixation de ces comportements substitutifs, ceux-ci étant à la fois compulsifs et exagérés. C’est un mécanisme précoce mais fragile qui se développe avec prédilection pendant la période de latence au profit des valeurs mises en avant par les contextes historiques, sociaux et culturels, et au détriment des besoins pulsionnels frustes, agressifs ou sexuels directs, tout en cherchant à les drainer de façon indirecte».

Cette autre définition formulée par un psychanalyste s’applique, à juste titre, à la France laïcarde : «Il parle pour boucher, recouvrir, habiller ce trou, et le langage n’est, d’une certaine manière, qu’une formation réactionnelle au trauma.» La France laïcarde s’agite pour colmater la béance laissée par le traumatisme de sa violente Révolution de 1789, marquée par la politique terrorisante de déchristianisation menée par les Jacobins.

Jusqu’en 1789, date de la Révolution française, le christianisme était alors une composante essentielle de la société. En pleine période de la terreur, l’année 1793 débute par la décapitation du roi Louis XVI (le 21 janvier), et poursuit son œuvre d’anéantissement de l’ancien monde par la liquidation de l’Église.

Dès le mois d’août 1792, au lendemain de l’abdication du roi Louis XVI, la Commune de Paris prend des mesures restrictives contre le clergé catholique, matérialisées notamment par la prohibition du port du costume ecclésiastique en dehors des célébrations cultuelles, l’interdiction des processions et manifestations religieuses (on voit ici l’origine de cette politique de bannissement pathologique de tout signe religieux, de toute manifestation confessionnelle publique).

Pour soutenir l’effort de guerre, les ornements de bronze des églises sont réquisitionnés pour être fondus afin de fabriquer des canons, des objets précieux servant au culte sont également confisqués. Aujourd’hui, Macron, pour financer le réarmement de la France, réquisitionne l’argent du peuple, par l’inflation, la baisse des salaires et allocations sociales, la captation du livret d’épargne.


Voir nos articles sur la confiscation de l’épargne populaire pour la guerre : Résultats de recherche pour « livret » – les 7 du quebec

Cependant, la campagne de déchristianisation débute concrètement en l’an II du calendrier républicain, c’est-à-dire en 1793.

C’est au cours des années 1793-1794, sous la terreur, à l’instigation des clubs et sociétés jacobines, que l’incisive ablation chirurgicale de déchristianisation est entreprise pour extirper le christianisme de la société française.

Parmi les principales mesures déchristianisatrices, on peut citer:

en premier lieu, la «déprêtisation». Cette mesure radicale a pour dessein de démanteler le pouvoir de l’Eglise. Pour ce faire, les révolutionnaires recourent à plusieurs méthodes drastiques : abdication des fonctions sacerdotales (parfois apostasie), déportation des prêtres réfractaires, obligation de mariage (interdiction pour les prêtres de demeurer célibataires).

En second lieu, la laïcisation. Cette mesure vise la sécularisation de la société par l’éradication des référentiels chrétiens, matérialisée notamment par le remplacement du calendrier grégorien par le calendrier républicain (le comptage des années ne se fera plus en référence à la naissance de Jésus mais l’an I commencera avec la proclamation de la République le 22 septembre 1792. La nouvelle organisation des mois fait disparaître le dimanche traditionnellement consacré à la prière collective catholique, le repos est désormais fixé tous les dix jours – décadi. Les noms des saints, jusqu’alors attribués aux jours de l’année, sont remplacés par des noms de légumes, d’outils agricoles ou de vertus) ; l’instauration de l’état civil régi par les maires et non par les curés ; la substitution des prénoms à connotations religieuses par des prénoms révolutionnaires, la fondation d’une éducation laïque totalement soustraite à l’influence de l’Église.

En troisième lieu, l’iconoclastie, objectivée par l’extirpation des symboles religieux, la démolition des édifices chrétiens, les autodafés des costumes ecclésiastiques, des ouvrages confessionnels, la confiscation des biens de l’Église. (La cathédrale Notre-Dame de Paris sera transformée en Temple de la Raison le 10 novembre 1793. On y célèbre la fête de la Liberté. Le 23 novembre toutes les églises de Paris sont fermées.)

En quatrième lieu, l’institutionnalisation de «cultes républicains» : culte de la raison, culte des martyrs de la liberté, cultes civiques, culte de l’Être suprême.

En cinquième lieu, le changement de noms des communes. En effet, le 17 octobre 1793, un décret officialise les modifications de nom de milliers de communes précédemment rebaptisées par les sans-culottes.

Pour rompre avec l’ancien régime, incarné par la féodalité et la royauté, ces derniers s’attachent à composer des noms républicains originaux expurgés de toute référence religieuse ou nobiliaire. Des centaines de communes sont rebaptisées, affublées de noms révolutionnaires. Outre ces mesures déchristianisatrices révolutionnaires, la Convention vote le 18 septembre 1794 la séparation de l’Église et de l’État. Ainsi, contrairement à l’opinion communément répandue, c’est la France révolutionnaire lancée en croisade contre l’Église qui institue, la première, la séparation des pouvoirs politique et religieux, bien avant les politiciens du début du XXe siècle, en 1905.

Le budget des cultes est supprimé, l’État ne voulant plus subventionner aucun culte. Plus tard, cette mesure sera complétée par la promulgation d’une loi instituant l’interdiction de rétribution du clergé, de fourniture de locaux pour les cultes, d’apparition en public en habit religieux, d’exhibition de tout signe cultuel dans un lieu public. Dans l’article 6, la loi stipule que tout rassemblement de citoyens pour l’exercice d’un culte quelconque est soumis à la surveillance des autorités constituées.

La France est demeurée tellement prisonnière de l’emprise traumatique de son passé chrétien violemment profané par les révolutionnaires jacobins que même devenue républicaine et laïque, elle continue à s’enfermer derrière les barreaux de la prison mentale religieuse, d’où elle profère ses professions de foi de laïcité hypocrite. Laïcité hypocrite car la France ne s’est jamais libérée de sa prison religieuse chrétienne traumatique.

Force est de constater que, dans ce pays gaulois déchristianisé par la terreur révolutionnaire, économiquement et politiquement en plein ensauvagement, dans cette sénile nation de la liberté de conscience et d’expression à géométrie variable, faute de pouvoir légalement interdire la religion musulmane, au nom de sa démocratie laïque avariée tout signe religieux islamique, à plus forte raison un voile porté par une fille, devient suspicieux, délictueux, séditieux.

Comble de l’ironie : cette France qui exige que la religion doive refluer vers la sphère privée a fait de son laïcisme militant et éructant un indécent combat permanent public et médiatique. Toute sa politique gravite autour de l’islam et du voile, ses principales occupations dévotieuses et vicieuses. Toute son étroite pensée est obnubilée par les musulmans qu’elle stigmatise et vilipende à longueur de journée.

Un authentique pays laïque, libéré de la pensée religieuse pénitentiaire, ne s’avise jamais à retourner s’enfermer dans la prison de l’aliénation dévotieuse pour ressasser les mêmes pensées doctrinales confessionnelles laïcisées, quoique expectorées de manière outrancièrement critique et violemment dépréciative. Libéré de l’aliénation religieuse, ce pays ne s’enferme pas dans une autre aliénation : la critique pathologique récurrente et écœurante de la religion islamique, qui est une forme de fanatisme, de djihadisme laïcard. Il savoure en toute quiétude sa liberté de pensée qu’il s’efforce de partager et de propager en dehors des sentiers battus religieux.

Le diable de la religion habite encore le cerveau des Français laïcards, tourmentés par la culpabilité sacrilège d’avoir déchristianisé violemment leur pays, profané leur millénaire religion.

Quoique dotée d’un régime censément républicain et laïc, la culture de la France est marquée par l’immuabilité d’une nation clivée, rivée au christianisme profané par les Jacobins, son tréfonds psychique religieux. Un tréfonds religieux qu’elle a converti en laïcisme fanatique. Son obsession laïcarde s’est fixée sur le voile, véritable monomanie pathologique.

Tout se passe comme si les Français laïcards, encore traumatisés par cette déchristianisation violente, font subir le même sort aux musulmans en voulant les «déislamiser» de force et par la force.

 

Les Français laïcards sont des «djihadistes républicains» : à l’instar de leurs aïeux jacobins, ils mènent une véritable croisade contre les musulmans pour les convertir de force à leur dogme laïc fanatique, revendicatif et vindicatif…en préparation de la guerre fasciste ourdie par les capitalistes.

 

Khider MESLOUB

 

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

10 réflexions sur “Le régime des laïcards français partage l’obsession du voile avec son rival islamiste

  • Normand Bibeau

    Avec égard pour votre opinion M. Mesloub, ce qui a débuté par une analyse marxiste, à savoir: que la campagne de propagande menée contre le «port du voile islamique» par de pseudos “laïcars» qui sont essentiellement des «cathos-fascistes» déguisés dans toutes les sociétés occidentales «chrétiennes» n’est qu’un subterfuge de la bourgeoisie pour diviser le peuple en opposant: «laïcité» et «islamisme» afin de le détourner de la voie révolutionnaire prolétarienne et le mener dans celle des guerres de «religions», se conclue par une réthorique réactionnaire qui condamne la révolution française et justifie la dictature impitoyable de l’obscurantisme moyenâgeux intrinsèque à TOUTES LES RELIGIONS.

    D’abord, procédons par le début: «[L]a religion est l’opium du peuple» comme Marx l’a démontré dans l’Idéologie allemande.S’agissant d’«opium» elle est un poison pour quiconque en consomme.
    La religion repose sur une analyse anti-matérialiste, anti-dialectique, anti-marxiste, idéaliste, métaphysique et mécanique, partant, toutes les religions sont anti-scientifique, réactionnaire, anti-progrès, anti-marxiste et doivent être combattu idéologiquement par tout révolutionnaire et par tous les moyens par une société socialiste et communiste car il n’y a aucune place pour les bondieuseries et l’idéologie obscurantiste moyenâgeuse dans ces sociétés où s’exerce la dictature du prolétariat.L’histoire de l’humanité prouve que la religion a toujours été l’instrument idéologique privilégié des classes dominantes afin d’asservir les classes dominées et les soumettre à leur dictature.

    Votre procès qualifiant de «TERREUR» la Révolution bourgeoise française de 1789 est celui-là même de la contre-révolution thermidorienne des girondins et des monarchistes qui conduisit à la prise du pouvoir par l’impitoyable dictateur qui se fit empereur: Napoléon Bonaparte, celui-là même qui mis à feu et à sang l’Europe entière pour imposer la dictature de la bourgeoisie.
    Cette bourgeoisie après avoir abusé le peuple français pour s’emparer du pouvoir aux mains de la féodalité et de ses idéologues cléricaux a récupéré le clergé et la monarchie décimés et soumises et les a mis à son propre service de classe et les a réhabilité, a restauré leurs privilèges et lancer une vaste campagne de propagande pour accuser de «TERREUR» les authentiques révolutionnaires et les guillotinés comme ce fut le cas du camarade Robespierre et tous les révolutionnaires authentiques.Le peuple révolutionnaire français a été trahi par la bourgeoisie et écrasé par la contre-révolution bourgeoise-monarchiste-cléricale et n’eut été de cette contre-révolution il aurait définitivement rayé l’idéologie idéaliste et métaphysique de la France, se libérant de la toxicomanie mortifère de cet «opium du peuple».

    Ceci étant écrit sur la religion et son rôle mystificateur dans l’histoire, il est évident que la bourgeoisie n’allait pas se priver de cette idéologie réactionnaire et obscurantiste pour diviser le peuple et l’asservir.

    La campagne actuelle de persécution des islamistes n’est que la version 2.0 de la persécution des «juifs» qui a précédé la IIième guerre mondiale et un signe de l’avènement de la IIIième.Pour les idiots-utiles qui doute de la finalité de division du peuple, essayez d’expliquer le silence complice des pétromonarchies islamistes, des républiques islamistes et des pays islamiques dans ce débat religieux. Mieux encore, que le pétrole islamique coule à flot dans les États capitalistes qui persécutent, voire génocident des «frères musulmans» et des «femmes islamistes portant le voile».Ces faits et bien d’autres prouvent qu’il ne s’agit lâ que d’une supercherie et une fumisterie conçues pour abrutir et mobiliser les idiots-utiles dans la guerre pour le repartage des marchés.

    En conclusion, à mon avis, Mr. Mesloub, vous avez parfaitement raison de dénoncer la présente campagne pernicieuse de persécution par les «laïcards» des «islamistes sous le fallacieux prétexte du «port du voile islamique» qui n’est qu’un odieux mobile pour discriminer les musulmans et diviser le peuple au service de la bourgeoisie mais de manière appropriée dans une société socialiste scientifique, le «port du voile islamique» sera combattu car il traduit une croyance dans une idéologie réactionnaire obscurantiste moyenâgeuse qui ne sert que les classes dominantes exploiteuses.

    Le tout humblement soumis.

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  • Le Collen

    Il y a 35 ans je travaillais dans plusieurs pays musulmans ! Libye, Emirats, Maroc.
    En dehors des Emirats il y avait peu de voiles, très souvent seules quelques vieilles femmes en portaient systématiquement et ce n’était pas cette espèce de bâche triste et sombre.
    Pour moi qui venait de Bretagne c’était à peine plus que le foulard des paysannes.
    Dans les Émirats le port du voile était plus fréquent.
    Le port du voile a été imposé dans nos régions très récemment.
    Notre obnubilation du voile répond à votre obstination à considérer la femme comme un objet sexuel à cacher.
    Un laïcard, marque de mépris je présume.

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    • Monsieur COLLEN

      Vous ne devriez pas charger sur le dos des peuples arabes, iraniens, pakistanais, et autres peuples dit « musulmans » la pratique du port du voile et autres archaïsmes.

      Comme vous le soulignez vous-même, la pratique féodale du port du voile intégral déclinait naturellement avec l’industrialisation capitaliste des pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

      Cette pratique resurgit avec la création, l’armement, la formation, le financement des groupuscules islamistes-fascistes-terroristes par la CIA, le MI6, la DGSE française, le KGB russe, l’USAID américaine, l’ISI pakistanaise, le MOSSAD israélien, etc.

      Ces groupuscules et factions islamistes-fascistes-terroristes sont des créatures des puissances impérialistes visant à désarmer idéologiquement et matériellement ces prolétariats en cours de constitutions afin qu’ils ne se tournent pas vers le marxisme scientifique au cours de leur juste révolte populaire.

      pour ce qui est de la femme occidentale dégrader – humilier – exploiter – dénuder – droguer – aliéner nous en sommes humilier et enrager. Les « féministes » prolétariennes ont une lourde tâche sur les bras et nous prolétaires nous devons les soutenir dans ce rude combat qui n’est pas du « wokisme ».

      Robert Bibeau

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  • Normand Bibeau

    Avec le plus grand respect pour Mr. Mesloub, il est impensable que le prolétariat révolutionnaire ne combatte pas avec la plus grande énergie et dans le respect prolétarien l’idéologie obscurantiste moyenâgeuse au service des classes dominantes exploiteuses que sont toutes, sans exception, les religions, leurs agents et leurs maîtres ainsi que toutes leurs pratiques réactionnaires dont le «port du voile islamique», pratique réactionnaire moyenâgeuse, voire pharaonique et phallocratique qui perpétue et officialise la domination de la femme par l’homme et dont Marx écrivait avec sa justesse habituelle: «que la femme est la prolétaire de la famille» patriarcale dont l’homme est le bourgeois oppresseur, concession de toute société de classe au serviteur en échange de sa soumission.Cette réalité objective et subjective fait dire au «populo»: «esclave au travail et tyran domestique».

    D’abord, toutes les religions reposent sur la conception d’un monde idéaliste et métaphysique postulant que ce serait les «idées» et ultimement l’«idée absolue et éternelle» que serait Dieu ou des dieux ou une quelconque «énergie mystique» qui ont créé et qui domine l’univers auquel ou auxquels l’humanité doit se soumettre aveuglément pour atteindre sa plénitude.

    Cette conception du monde est l’ennemi juré, absolu et irréconciliable de la conception du monde matérialiste dialectique et historique dont l’expression scientifique la plus aboutie est le marxisme qui postule que c’est la matière éternelle qui crée par son activité physique toutes les «idées» qui ne sont que le produit de l’activité du cerveau et que ce sont «les conditions sociales qui créent la conscience» et jamais l’inverse; que «l’homme n’a ni dieu, ni maître» et que «l’histoire de l’humanité n’a été que l’histoire de la lutte des classes: esclaves et maîtres; serfs et seigneurs; prolétaires et bourgeois» et que l’avenir de l’humanité n’est pas au «paradis», ni au «nirvâna» ou autre univers post mortem débile mais sur terre, de son vivant et dans l’abolition de toutes les classes sociales et l’avènement de la dictature du prolétariat du socialisme scientifique et du communisme.

    Ce Dieu ou ces dieux qui sont représentés sur terre par des «chamans», des «prêtres», des «imans», des «papes», des «ayatollahs» et toute une légion de charlatans au service, tantôt des «chefs», des empereurs, des rois, des seigneurs, des «élus de Dieu», des «vainqueurs de la sélection naturelle», tantôt des «pseudo-libérateurs», en somme, de toute la racaille qui domine les humains et qui les asservissent pour s’en enrichir en échange d’un «paradis d’en l’au-delà» ou d’un «enfer»;d’une «réincarnation» avantageuse ou non; d’un «nirvâna»; d’un «opium du peuple» qui compenserait sa soumission sur terre à la dictature impitoyable de ses «serviteurs» de Dieu, des dieux et «du peuple» et de leurs maîtres qui les exploitent et s’en enrichissent.

    Il est tout aussi vrai comme vous l’avez écrit d’ailleurs que la guerre des «laïcards» qui ne sont que des «cathos-fascites» en costume «démocratique» qui persécutent les islamistes pour le «port du voile islamique» ne recherchent en aucun cas à combattre l’idéologie religieuse obscurantiste moyenâgeuse réactionnaire par nature mais tactiquement à diviser le peuple et à le mobiliser dans une guerre religieuse fasciste et réactionnaire au service des capitalistes dans leur guerre impérialiste pour un repartage des marchés.

    La preuve de cette conclusion incontestable réside dans leur concession que l’idéologie religieuse obscurantiste moyenâgeuse réactionnaire peut se perpétuer dans leur vie privée au sein de la famille patriarcale, là où elle ne peut être détruite efficacement et peut continuer à abrutir et asservir les prolétaires.

    À cette preuve intérieure implacable, il doit être ajoutée la preuve extérieure que ces «laïcards» cathos-fascistes déguisées, s’ajoute celle de leur alliance avec les pires régimes théocratiques bibliques génocidaires comme l’a illustré la visite des «chefs» fascistes du Rassemblement National français, les maîtres d’œuvre de cette campagne contre le «port du voile islamique», aux gouvernements des mercenaires génocidaires SIONAZIS israéliens de «ce peuple réactionnaire tout entier»(F. Engels) féru de propagande religieuse biblique, talmudique, toranique, pharaonique et génocidaire.

    Qu’imaginer de plus probant quant au caractère réactionnaire et divisif de cette propagande faussement «anti-islamiste» des capitalistes que cette alliance fasciste-nazi-SIONAZIE entre les héritiers du pétainisme-collaborationniste-fasciste français du RN et les héritiers des kapos «juifs» des nazis du gouvernement Netanyahu?

    Il est évident que cette alliance qui n’est qu’en apparence contre nature si on l’analyse dans la perspective scientifique marxiste, débouchera sur une visite des «laïcards» cathos-fascistes aux mercenaires des capitalistes que sont les dictateurs des pétromonarchies du golfe dont l’équarrisseur, le monstre «Ben SALEMEN d’Arabie maudite» et peut-être même l’ayatollah de la théocratie iranien, rien n’est impossible avec ces agents des capitalistes, «l’argent n’a pas d’odeur» pour tous les capitalistes même si elle provient de la fosse commune de l’humanité vitrifiée par une guerre thermonucléaire apocalyptique.

    Le tout humblement soumis.

    Répondre
  • Mr Meslhoud trouve voix à l’expression, par ce journal web, dans la question épineuse et inépuisable entre « celui qui croyait au ciel et celui qui n’y croyait pas ». Mr Meslhoud est cultivé, c’est un historien des religions.
    Cependant son sophisme en la religion, musulmane ou autre, restera sans fin, quelque soit les rangs sociologiques qui en discutent. La laïcité est une forme de liberté, au service de l’expression des communautés vivant côte à côte, que l’on peut trouver inassouvissante ou inaboutie dès l’instant ou l’on est praticant dans et pour « sa chapelle ». La laïcité ne prétend en rien résoudre les problèmes de foi de chacun ni les valeurs philosophiques de chacun. Le monde (en France) est ainsi élevé par un prisme, un pacte répulicain au service de la tolérance qui ne soit pas castratrice. Le dogmatisme c’est toujours le pouvoir de »l’autre ». Et comme chacun « est l’autre » cela restera comme une asymptote en mathématique (1 divisé par X ne fera jamais zéro).
    En suite il y a les traditions, tour à tour ce sont des boulets ou des repères existentiels. Pourquoi partir « en guerre » contre l’autre? La laïcité n’est pas parfaite? soit mais la démocratie non plus. Proposez nous un système!
    Pour ce qui est de la Révolution Française les apports qui lui reviennent sont infiniment supérieurs à ses inconvénients. Il fallait quitter « l’obscurantisme » c’est ainsi que Rousseau, Voltaire, ont ouvert le champ des Lumières. Robespierre, St Just, Danton et autres ont posé la limite « du droit divin » qui prévalait depuis Clovis. L’aristocratie se réclamait de Dieu et du pouvoir de Rome dans l’existance des sociétés. La Révolution a changé les pouvoirs dans le sens du Tiers Etat, en abolissant les privilèges du Clergé et de la royauté. Personnellement cela me convient. La politique « politicienne » d’aujourd’hui n’a pas toujours à voir avec la Constitution originelle émanante de l’écriture de la table des « Droits de l’Homme et du Citoyen ». La Constitution républicaine a été saluée partout dans le Monde comme une empreinte de progrès incontestable. Le Code Civil français qui en sert de base n’est pas gravé dans le marbre pour autant. Le suffrage universel peut enrichir le champ ou corriger des inégalités perverses pour que ces dernières aboutissent plus encore positivement au sens de la matrice originelle de la pensée révolutionnaire.
    Les racines chrétiennes de la France sont un raccourci, utilisé en letmotiv pour réallumer souvent un nationalisme réactionnaire, opposant les habitants considérés comme d’origines immigrées.
    Par ailleurs vous évincez le rôle de la Charia dans les sociétés musulmanes. La Charia en pays historiquement muslmans n’est pas une question discutable en territoire n’ayant pas cette croyance. Il ne nous appartient pas de dire ce qui est bien ou pas vis à vis de tel ou tel pays arabe. La croyance musulmane ne peut être discutée ou opposée que par les peuples qui en sont issus. Si des sociétés comme l’Iran, la Turquie, l’Egypte ou l’Arabie saoudite voulaient mettre en oeuvre une « émancipation » par rapport à leur dogme religieux c’est leur problème. Et il ne nous appartient pas d’en juger. De même il n’appartient pas à un représentant des religions de nous signifier ce qui bon pour nous.
    Le peuple français à fait une révolution en 1790 pour redistribuer les cartes existancielles pour vivre en commun. Cet ancrage me semble consensuel au demeurant malgré des secousses pour les nostalgiques des communautés religieuses lesquelles doivent seulement s’intégrer pour se confondre dans l’esprit du champ républicain lequel englobe les croyants et les non croyants.
    Comme la liberté individuelle, laquelle doit trouver ses limites dès l’instant ou elle ne peut être vécue au détriment de celle d’autrui.

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    • Poilagratter

      C’est bien ce que les Français se disent dans les zones de non droit .

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  • Poilagratter

    Le voile n’est pas obligatoire dans la religion musulmane. C’est un signe de soumission à l’homme. Il leur faudra des millénaires pour découvrir le tantrisme, les pauvres. De plus c’est un signe de volonté de non intégration à un pays d’accueil de base chrétienne millénaire, donc un irrespect total. Mais tout cela est voulu, les voyants disent que la France sera bientôt musulmane, trop tard, courage fuyons , cessons de travailler en France et de donner nos impôts.
    Avec l’insécurité galopante organisée de plus en plus violente cautionnée politiquement, il n’y a plus rien à espérer.

    Répondre
    • Poilagratter

      D’ailleurs sur le plan énergétique , des entités qui tirent les ficelles des illuminati, nous implantent une plaque etherique , devant dans le cerveau pour accentuer l’incompréhension entre hommes et femmes, diviser pour mieux régner.cf : soin énergétique féminin divin de Mezaelle en Suisse et YouTube.

      Répondre
  • Normand a raison, à bas toutes les religions qui sont nécessairement au service de la classe dominante – fasciste – réactionnaire.

    Mais je conseil aux camarades d’éviter de se laisser entraîner dans les marécages des débats futiles sur la RELIGION.

    Lors de la phase insurrectionnelle de la Révolution prolétarienne (qui s’étendra sur dix ou trente années) la bourgeoisie en faillite et désespérée nous lancera dans les jambes – en travers de notre route révolutionnaire – de multiples contingents de groupuscules religieux – comme ils le font en ce moment au Moyen-Orient. Tout ceci pour diviser la classe contre elle-même comme le décrit ci-haut MESLOUB.

    Pour nous révolutionnaires, ces futiles questions religieuses ne sont pas un enjeu…mais un leurre, pendant toute la période insurrectionnelle.

    En résumé, SI TU MÈNES LA GUERRE À LA BOURGEOISIE TU N’ES PAS NOTRE ENNEMI.

    Nous ne mènerons pas de guerres anti-religieuses à moins que des sectes religieuses attaquent les contingents du prolétariat. Et dans ce cas notre réplique sera une réplique de classe prolétarienne et non pas « religieuse », athée ou laïcarde.

    Bonne lecture : https://les7duquebec.net/archives/296348

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