7 au Front

Tôt ou tard, le développement capitaliste mène à la guerre

par Andrea Zhok.  Sur https://reseauinternational.net/tot-ou-tard-le-capitalisme-a-besoin-de-la-guerre/

Pour survivre, le capitalisme a besoin d’une croissance continue (ce que l’on appel l’accumulation. NDÉ). Quand la croissance s’arrête, le système entre en crise (économique et commerciale d’abord puis industrielle, diplomatique, juridique, et enfin militaire. NDÉ) et les solutions traditionnelles ne sont plus suffisantes.

Le professeur de philosophie morale de l’université de Milan entre dans le débat sur la guerre et le réarmement avec une lecture très critique du capitalisme. Selon l’analyse d’Andrea Zhok, le libre marché, pour survivre, a besoin d’une croissance continue. Quand la croissance s’arrête, le système entre en crise et les solutions traditionnelles – innovation technologique, exploitation de la force de travail, expansion des marchés – ne sont plus suffisantes. Dans cette perspective, la guerre devient le dernier recours en offrant au système économique un mécanisme de destruction, de reconstruction et de contrôle social.  (De fait, la guerre inter-impérialiste est permanente sous ses formes économique, politique, idéologique, et juridique, et diplomatique, ultimement la guerre inter-capitaliste prend la forme de guerres militaires comme en Ukraine, au Moyen-Orient, en Afrique, dans le Caucase, dans les Balkan et bientôt dans le monde.  NDÉ).

L’essence du capitalisme

La relation entre capitalisme et guerre n’est pas accidentelle mais structurelle et étroite. Bien que la littérature auto-promotionnelle du libéralisme ait toujours tenté d’expliquer que le capitalisme, traduit comme «commerce doux», est une voie préférentielle vers la pacification internationale, en réalité, cela a toujours été un mensonge flagrant. Et non parce que le capitalisme ne peut pas être un moyen de paix – il peut l’être – (sic. NDÉ) mais parce que l’essence du capitalisme n’est pas le commerce, qui est seulement l’un de ses aspects possibles.

L’essence du capitalisme consiste en un seul point. C’est un système social acéphale, c’est-à-dire, dans l’idéal, sans direction politique, mais guidé par un seul impératif catégorique : l’augmentation du capital dans chaque cycle de production. Le cœur idéal du capitalisme, c’est la nécessité que le capital profite, c’est-à-dire, d’augmenter le capital lui-même. La direction de ce processus n’est pas dans les mains de la politique – et encore moins de la politique démocratique – mais dans les mains de ceux qui possèdent le capital, des sujets qui incarnent les besoins de la finance. (C’est exact Andréa. NDÉ)

Il faut comprendre que le point crucial pour le système n’est pas «qu’il y ait toujours plus de capital» dans un sens objectif, c’est-à-dire que la quantité d’argent augmente de plus en plus. (Attention ici l’auteur confond Argent et Capital. NDÉ). Elle peut même se contracter temporairement. Ce qui importe, c’est qu’il doit toujours exister la perspective générale d’une augmentation du capital disponible. (Nouvel erreur de l’auteur. Il serait plus juste de dire que le système doit assurer la valorisation = la reproduction élargie = du capital. Bref, la production de la plus value par le capital productif. NDÉ).  En l’absence de cette perspective – par exemple, dans une condition persistante «d’état stationnaire», de l’économie – le capitalisme cesse d’exister en tant que système social (erreur évidente de l’auteur. NDÉ)  parce que «le pilote automatique» représenté par la recherche d’issues pour l’investissement (pour la valorisation-accumulation du Capital. NDÉ)  fait défaut.

Cela doit se comprendre purement en termes de Pouvoir. (Erreur Andréa. Le pouvoir est une résultante du processus et non pas un sine qua non. NDÉ) Dans le capitalisme, une certaine classe détient le pouvoir et l’arbore comme la personne chargée de la gestion du capital vers la croissance. Révolutionnaire, dans le sens particulier, que la classe qui détient le pouvoir doit le céder à d’autres – par exemple à une direction politique, stimulée par des principes ou des idées directrices, comme ça a été plus ou moins toujours le cas, tout au long de l’histoire (perspectives religieuses, perspectives nationales, visions historiques). Le capitalisme est le premier et le seul système de vie dans l’histoire de l’humanité qui ne cherche à incarner aucun idéal  (A bon! Les mystiques chrétienne, démocratique, libérale, laïc, « wokiste », « égalitariste » ne sont-ils pas des « idéaux » bourgeois dont on nous rabat les oreilles futilement ? NDÉ)  et ne tend à aller dans aucune direction particulière. Ainsi, on pourrait ouvrir une discussion intéressante sur la connexion entre capitalisme et nihilisme nous voulons nous concentrer sur un autre point.

La tendance à la baisse du taux de bénéfice (de profit. NDÉ)

Dans la nature du système, une tendance que Karl Marx a examiné pour la première fois sous le nom de «tendance du taux de bénéfices à baisser» est implicite. C’est un processus intuitif (!!??…). D’une part, comme nous l’avons vu, le système exige que nous cherchions constamment la croissance en transformant le capital en investissement qui génère plus de capital. D’autres part, la concurrence interne au système tend à saturer toutes les options de croissance du capital en les réalisant. Plus la concurrence est efficace, plus rapide sera la saturation des lieux dans lesquels on peut obtenir des bénéfices. Cela signifie qu’avec le temps, le système capitaliste génère structurellement un problème de survie du système lui-même. (Excellent Andrea. NDÉ)

Le capital disponible augmente constamment et cherche des usages «productifs», c’est-à-dire capables de générer des intérêts (de la plus value Andrea. NDÉ). La croissance du capital est liée à la croissance des perspectives de l’augmentation future du capital dans un mécanisme d’auto-renforcement (??? NDÉ).

C’est sur la base de ce mécanisme que nous nous trouvons dans des situations comme celle qui a précédé la crise des hypothèques subprimes, quand la capitalisation dans le marché financier représentait 14 fois le PIB mondial. Ce mécanisme produit la tendance constante vers les «bulles spéculatives». Et ce même mécanisme produit la tendance à ce qu’on appelle les «crises de surproduction», une expression commune mais impropre car elle donne l’impression qu’il y a un excès de produits disponibles alors que le problème est qu’il y a trop de produits seulement par rapport à la capacité moyenne de les acheter… (L’affaire est un peu plus complexe Andrea. Par exemple, la présente crise économique mondiale s’actualise – se matérialise – par le fait que la capacité de production des marchandises se trouve en Chine et en Asie de l’Est alors que les marchés « solvables » se trouvent en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest surendettés d’ou les tentatives de Trump et de sa faction d’obliger ses concurrents à renoncer aux avantages de leur capital…jusqu’à la guerre! NDÉ).

Constamment, inévitablement, le système capitaliste affronte des crises créées par cette tendance : des masses croissantes de capital font pression pour être utilisées dans un processus exponentiel alors que la capacité de croissance est toujours limitée. Pour qu’une crise soit ressentie, il n’est pas nécessaire que la croissance s’arrête, il suffit qu’elle ne soit pas à la hauteur de la croissante demande de marges. Quand cela arrive, le capital – c’est-à-dire les possesseurs du capital ou leurs administrateurs – commencent à s’agiter de plus en plus parce que leur propre survie en tant que possesseurs du pouvoir est en danger.

La recherche frénétique de solutions

À mesure que se rapproche la compression des marges, une recherche frénétique de solutions commence. Dans la version auto-promotionnelle du capitalisme, la solution principale serait «la révolution technologique», c’est-à-dire la création d’une nouvelle perspective prometteuse pour générer des bénéfices à travers l’innovation technologique. (En fait Andrea, la technologie, l’IA, l’innovation, augmente la productivité de la force de travail et donc la production de plus value et donc les profits – les marchandises s’accumulent – accessibles à vil prix alors que la demande solvable stagne avec les salaires désindexés – conclusion = crise de surproduction. NDÉ).   La technologie est réellement un facteur qui augmente la production et la productivité. Si les marges de bénéfice augmentent aussi est une question plus complexe parce qu’il ne suffit pas qu’il y ait plus de produits pour que le capital augmente, il faut qu’il y ait plus de produits achetés.

Cela signifie que l’émarge peuvent augmenter réellement en présence d’une révolution technologique. Seulement si l’augmentation de la productivité se reflète aussi dans une augmentation générale du pouvoir d’achat (salaires), ce qui n’est pas si évident. Mais même lorsque cela arrive, les «révolutions technologiques» capables d’augmenter la productivité et les marges ne sont pas si communes. Souvent, ce qu’on présente comme une «révolution technologique» est énormément surestimé dans sa capacité à produire de la richesse et fini par être seulement une réorientation des investissements que génère une bulle spéculative.

En attendant que les révolutions technologiques qui ouvre la sphère de production  se produise, la seconde direction dans laquelle on cherche une solution pour récupérer démarche de bénéfices est la pression sur la force de travail. Ces pressions peuvent se manifester dans la compression salariale et de beaucoup d’autres façons qui augmentent le niveau d’exploitation du travail. La réduction directe des salaires nominaux est une façon qu’on adopte seulement dans des cas exceptionnels. La non-reprise de l’inflation, la «flexibilisation» du travail pour réduire les «temps morts», le «durcissement» des conditions de travail, les licenciements de personnel, etc. sont plus facile à gérer.

Cet horizon de pressions présente deux problèmes. D’une part, il provoque le mécontentement avec la possibilité que celui-ci dérive en protestations, troubles, etc.. D’autre part, les pressions sur la force de travail, en particulier dans la dimension salariale, réduisent le pouvoir d’achat moyen, et alors, on court le risque d’entrer dans une spirale de récession (moins de ventes, moins de bénéfices, plus de pressions sur la masse salariale pour récupérer des marges, une réduction des ventes de produits conséquente, etc.).

Une façon collatérale de gagner des marges est de «rationaliser» le système de production qui, théoriquement, est à mi-chemin entre l’innovation technologique et l’exploitation de la force de travail. Les «rationalisations» sont des réorganisations qui, pour ainsi dire, liment les «inefficacités» relative du système. Cette dimension de réorganisation produit de fait presque toujours une aggravation des conditions de travail qui deviennent de plus en plus dépendantes des besoins impersonnels des mécanismes du capital.

Un horizon final de solution se présente quand la sphère du commerce extérieur entre dans l’équation. Bien qu’en principe, les points précédents épuisent les endroits dans lesquelles les marges de bénéfices peuvent croître, en réalité, si on prend en considération le domaine extérieur, les mêmes opportunités de bénéfices se multiplient à cause des différences entre les pays. Au lieu d’une augmentation technologique interne, on peut accéder à une augmentation technologique externe grâce au commerce. Au lieu de comprimer la force de travail nationale, on peut avoir accès à une main-d’œuvre étrangère bon marché, etc..

La diminution des bénéfices

La phase actuelle de la courte et sanglante, histoire du capitalisme, que nous sommes en train de vivre, se caractérise par l’évanouissement progressif de toutes les perspectives importantes de bénéfices.

Il y aura toujours un lieu pour «des révolutions technologiques» mais pas avec une fréquence qui puisse suivre le rythme des masses de capitaux initialement croissantes qui font pression pour devenir des bénéfices. Il y aura toujours un espace pour une compression plus importante de la force de travail mais le risque de créer des conditions pour une révolte ou de réduire le pouvoir d’achat général fixe des limites claires. En ce qui concerne le processus de mondialisation, il a atteint ses limites et un processus de régression relative a déjà débuté. La possibilité de trouver des opportunités externes différentes et meilleures que les opportunités nationales s’est réduite de façon drastique (il faut considérer que plus les chaînes de production s’étendent, plus elles sont fragiles et plus les coûts de transactions supplémentaires peuvent apparaître).

La crise des hypothèques subprimes (2007-2008) a marqué un premier point d’inflexion en amenant tout le système financier mondial au bord de l’effondrement. Pour sortir de cette crise, on a utilisé deux leviers. D’un côté, il existe une forte pression sur le domaine du travail avec une perte de pouvoir d’achat et une aggravation des conditions de travail au niveau mondial. D’autre part, une augmentation des dettes publiques qui constituent une restriction indirecte imposée aux citoyens et aux travailleurs et se présentent comme une charge qui doit être compensée se produit.

La crise du Covid (2020-2021) a marqué un second point d’inflexion avec des caractéristiques pas très différentes de celles de la crise des subprimes. Dans ce cas, les résultats de la crise ont été également une perte moyenne du pouvoir économique des classes ouvrières et une augmentation de la dette publique.

Aussi bien dans la crise des subprimes que dans celle du Covid, le système a accepté une réduction générale temporaire des capitalisations mondiale pour ouvrir de nouvelles zones de bénéfices. En général, le système financier est sorti de ces deux crises dans une position plus forte par rapport à la population qui vit de son propre travail. L’augmentation de la dette publique est en réalité un transfert d’argent depuis les disponibilités du citoyen moyen vers les coupons des possesseurs du capital.

Il faut signaler que, pour désactiver les espaces de conflits et d’opposition entre travail et capital, le capitalisme contemporain a fait pression de toutes ces forces pour créer une co responsabilité dans certains certaines couches de la population, riches, mais loin de compter pour rien en termes de pouvoir capitaliste. En forçant les gens à acheter des pensions privées, des polices d’assurance portant intérêt et en les poussant à utiliser leur épargne dans une forme ou une autre d’obligations d’État, ils essaient (et réussissent) à créer une couche de la population qui se sent «impliquée» dans le destin du grand capital. Ces couches de la population agissent comme des «zones tampons», réduisant la volonté moyenne de se rebeller contre les mécanismes du capital.

La situation actuelle, surtout dans le monde occidental, est la suivante. Le grand capital a besoin d’accéder à des domaines de bénéfices plus larges et plus continus pour survivre. La population des pays occidentaux a vu ses conditions de vie s’éroder, aussi bien en terme strict de pouvoir d’achat, qu’en terme de capacité d’autodétermination, elles sont de plus en plus attachées à une multitude de limites financières, législatives et dans le domaine du travail, toutes motivées par la nécessité de «rationaliser» le système.

Les possibilités de trouver de nouveaux domaines de bénéfices à l’étranger se sont réduites de façon drastique à mesure que le processus de mondialisation a atteint ses limites. C’est la situation qu’affrontent aujourd’hui les grands actionnaires. À leur avis, il est urgent de trouver une solution. Mais laquelle ?

Un mot effroyable et fascinant : guerre !

Lorsque dans le canon occidental « apparaissent »  les guerres mondiales, c’est-à-dire les deux plus grands événements de destruction guerrière de l’histoire de l’humanité, ils apparaissent généralement sous la bannière de quelques coupables bien définis : les «nationalismes» (surtout l’allemand et les autres) pour la Première Guerre mondiale, les «dictatures» pour la Seconde. On réfléchit rarement au fait que ces événements ont pour épicentre le point le plus avancé de développement du capitalisme mondial et que la Première Guerre mondiale s’est produite à l’apogée du premier processus de «mondialisation capitaliste» de l’histoire.

Sans faire une exégèse des origines de la Première Guerre mondiale, il est pourtant utile de rappeler comment la phase qui l’a précédée et l’a préparée peut se situer parfaitement dans un cadre que nous pouvons reconnaître. À partir de 1872 environ, a débuté une phase de stagnation de l’économie européenne. Cette phase a donné une impulsion décisive à la recherche de ressources et de main-d’œuvre à l’étranger, en particulier, sous les formes de l’impérialisme et du colonialisme.


Voir notre article sur les cycles des crises de surproduction et de guerres capitalistes de destructionhttps://les7duquebec.net/archives/298965 et Crise économique, guerre commerciale, droits de douane, convulsions sociales! Les conditions de l’insurrection? – les 7 du quebec

Tous les grands moments de crise internationale qui ont préparé la Première Guerre mondiale, comme l’incident de Fachoda (1898) sont des moments de tension dans l’affrontement international à cause de l’accaparement de domaines d’exploitation. La première grande impulsion pour le réarmement de l’Allemagne de Guillaume a été de créer une flotte capable de défier la domination anglaise des mers (qui est une domination commerciale).

Mais pourquoi la guerre devrait-elle être un horizon pour la résolution des crises provoquée par le capital ? La réponse, sur ce point, est assez simple. La guerre représente la solution idéale des crises de «baisse des taux de bénéfices» dans quatre aspects principaux.

La guerre se présente comme une impulsion non négociable, pour obtenir des investissements massif, qui puisse revitaliser une industrie sans vie. Les grands contrats publics au nom du «devoir sacré de la défense» peuvent réussir à faire sortir les dernières ressources publiquement disponibles pour les investir dans des contrats privés.

La guerre représente une grande destruction de ressources matérielles, d’infrastructures et d’êtres humains. Tout ceci, qui, du point de vue de l’esprit humain commun est un malheur, du point de vue de l’horizon d’investissement, est une perspective magnifique. En effet, il s’agit d’un évènement qui «retarde l’horloge de l’histoire économique» en éliminant cette saturation de perspective d’investissement, qui menace l’existence même du capitalisme. Après une grande destruction, s’ouvrent des espaces pour les investissements faciles qui ne requièrent aucune innovation technologique : des routes, des voies ferrées, des aqueducs, des maisons, et tous les services connexes. Ce n’est pas un hasard, si, depuis quelques temps, alors qu’une guerre, étant en cours, de l’Irak, à l’Ukraine, nous Assistons à une course préliminaire pour obtenir des contrats pour la reconstruction à venir.

La plus importante d’instruction de ressources de tous les temps – la deuxième guerre mondiale – a été suivie du plus grand essor économique depuis la Révolution Industrielle.

Les grands possesseurs du capital, c’est-à-dire du capital financier, renforcent leur pouvoir sur le reste de la société. L’argent, virtuel par nature, reste intact face à toute destruction matérielle importante (Ce qui est faux Andrea. NDÉ)  (à condition qu’il ne s’agisse pas de l’anéantissement de la planète).

Et enfin, la guerre gèle et arrête tous les processus de révolte potentiels, toutes les manifestations de mécontentement de la base. La guerre est le mécanisme définitif, le plus puissant de tous, pour «discipliner les masses», en les plaçant dans une condition de subordination dont elles ne peuvent s’échapper, sous peine d’être identifiées comme complices de «l’ennemi». (La Grande Révolution d’Octobre 1917 en Russie et la Révolution chinoise conséquence de la guerre de 1945-1949 en Chine, contredisent ton assertion Andréa. NDÉ).

Pour toutes ces raisons, l’horizon de la guerre, bien que pour le moment qu’il soit loin de l’esprit qui prédomine parmi la population européenne (ce n’est pas un appétit de guerre qui prédomine parmi  la population qui provoque les guerres récurrentes Andrea, mais la volonté = la nécessité du système = de la classe capitaliste dominante. NDÉ), et une perspective qui doit être prise extrêmement au sérieux.

Quand, aujourd’hui, certains disent –avec raison– que la société européenne ne dispose pas des bases culturelles et anthropologiques nécessaires pour se préparer sérieusement à la guerre, j’aime à rappeler qu’en quelques années, Benito Mussolini –flairant le sentiment des masses (flairant les besoins des classes dominantes.  NDÉ) – est passé du pacifisme socialiste à la fameuse conclusion de son article dans le Peuple d’Italie du 15 novembre 1914 : «Ce cri est un mot que je n’aurais jamais prononcé en temps normal et que je lance au contraire aujourd’hui à pleine voix, sans hypocrisie, avec une foi sûre : un mot effrayant et fascinant : la guerre !». (La classe prolétarienne ne trouve rien de « fascinant » dans la guerre qui l’émascule…la guerre  fascine plutôt la petite et la grande bourgeoisie que nous devons renversées.  NDÉ).

 

source : Resumen Latinoamericano via Bolivar Infos

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

7 réflexions sur “Tôt ou tard, le développement capitaliste mène à la guerre

  • Normand Bibeau

    Andrea Zhock, à l’instar de nombre d’analystes «progressistes» du système capitaliste, entre dans l’histoire «derrière par devant», les yeux rivés sur le rétroviseur et par conséquent en obtient une lecture inversée, passéiste et négativisme de l’avènement des guerres c’est-à-dire quelles seraient la conséquence d’une crise de surproduction et l’ultime moyen pour le capitalisme d’en disposer or, cette analyse qui conclue au caractère exclusivement contre-productif de la guerre n’explique pas l’engouement des capitalistes à s’y livrer et l’appui massif qui apportent spontanément les «masses populaires» pour s’y sacrifier.

    Ceux qui m’objecteront que «les masses populaires» sont subjuguées et totalement abruties par la propagande bellisciste et militariste au point d’en oublier que ce sont-elles qui de «chair à patrons se feront chair à canons» et pour infiniment d’entre eux y laisseront sinon leur vie, pour sûr leur santé physique et mentale et pour presque tous, le confort de leur existence, occultent trop facilement ce que nos yeux ont vus et nos oreilles entendent des ralliements «massifs» aux pires partis militariste «nationaliste-patriotique».

    Qui niera sérieusement qu’à l’aurée de la Seconde guerre mondiale 18 millions d’allemands, autant de français, d’anglais et encore plus de soviétiques et d’américains étaient enrôlés dans leur armée respective, tous prêts à en découdre avec des parfaits inconnus habitant des contrées qu’ils n’avaient jamais vu et à qui ils juraient qu’ils infligeraient une défaite cinglante par la mort et la destruction.

    Les 6,6 millions d’allemands, d’autrichiens et leurs alliés qui se faisaient «chair à canons» en participant à l’invasion de l’URSS lors dé l’opération Barbarossa en juin 1941, avaient-ils tous perdus la raison?

    Les millions de soldats soviétiques qui les y attendaient de pieds fermes sous le regard complice, tantôt «passif» des «alliés britanniques et U$ occidentaux» planqués sur les îles britanniques ou américaines ou tantôt, pire encore, enrôlés dans l’industrie de guerre allemande comme ces «résistants» français et européens continentaux, avaient-ils tous perdus la raison?Rien ne saurait être plus contraire aux faits objectifs et subjectifs observables.Ces futurs kamikazes servaient l’idéal capitaliste ultime: s’enrichir en s’appropriant par la violence ultime les richesses de leur ennemi, réaliser le LEBENSRAUM NAZI.

    Les soviétiques qui devaient être vaincus, exterminés et au mieux dépossédés de leurs terres, de leurs innombrables richesses naturelles et réduit à l’esclavage par les hordes nazis-fascistes-collaborationnistes pétainistes-bandéristes et autres venus les envahir, s’étaient eux aussi convaincus que s’ils combattaient adéquatement, ce sont eux qui vaincraient et renversant l’équation réussiraient leur LEBENSRAUM «stalinien» sur leurs envahisseurs.

    Les britanniques et les américains quant à eux, planqués sur leurs îles respectives, protégés par des douves maritimes quasi infranchissables, ils observaient l’affrontement des titans en se promettant de tirer les marrons chauds du feu des mains d’un éventuel «vainqueur» qui sera tellement affaiblie et exsangue qu’une chiquenaude suffira à l’écraser et leur permettra de réaliser leur LEBENSRAUM DÉMOCRATIQUE BOURGEOIS.

    En conclusion, tous les belligérants poursuivaient chacun selon leurs intérêts capitalistes leur propre LEBENSRAUM contre leurs «adversaires» et leurs «alliés» voilà en quoi consiste le génie du capitalisme et «cette main de dieu du marché capitalisme qui gouverne le monde».

    Cette nécessité impérative pour chaque capitaliste et pour chacun de ses esclaves salariés de se livrer périodiquement à des guerres capitalistes de rapine et de repartage des marchés résulte de ce que Marx dans le Capital décrivait comme à la fois la conséquence indissociable de l’anarchie de la production propre au système capitaliste régit par la «loi insondable a priori de l’offre et de la demande» mais plus encore, par la nécessité absolue du système capitaliste de se développer par la révolution continuelle des moyens de production, révolution qui impose l’approvisionnement en nouvelles matières premières et en nouvelles sources d’énergie et qui aujourd’hui s’appelle les «terres rares».

    Les guerres de rapine, de pillage et de brigandage du temps des empires esclavagistes visaient l’appropriation étatique et privée des esclaves, des richesses et des territoires des communautés étrangères et ce, pour l’enrichissement des vainqueurs.

    Les guerres féodales visaient l’appropriation des terres et des serfs des fiefs «ennemis».

    Les guerres sous la dictature capitaliste ce sont diversifiées et intensifiées mais elles conservent encore et toujours leur unique «finalité recherchée»: l’appropriation par la violence la plus extrême du bien, voire de la vie et la liberté, d’autrui en détruisant tout ce que pareille appropriation par le vol, le pillage et le brigandage est susceptible de procurer.

    Seul les capitalistes, leurs politiciens à prébendes étatiques, les idéologues stipendiés, les professeurs d’université, les experts bidons patentés en tout genre, surtout les kapos journalistes des merdias mainstream des milliardaires et l’armée d’idiots utiles en quêtes de «job» croient ou plutôt essaie de se faire croire et de nous convaincre que les guerres sont menées pour la «démocratie», la «défense légitime», la «sauvegarde de l’intégrité territoriale», la «patrie», la «nation», la «race», la «langue», la «religion», la «culture», le «sexe», l’«orientation sexuelle» et toutes ces justifications «supérieures» qui sont tellement innombrables qu’on peine à s’y retrouver et que surtout, chaque particularité justifierais la guerre des ces guerriers de l’apocalypse.

    Tout analyste le moindrement honnête qui observe tous les champs de bataille n’est pas long à constater que chacun de ces prétextes «louables» n’est qu’un faux drapeau, une feuille de vigne insignifiante et méprisable pour cacher cet intérêt capitaliste cupide et mercantile qui motive réellement toutes les guerres: l’appât du gain.

    Les récentes déclarations de l’agent Orange U$ et «nationaliste» du capital ont démasqué froidement et disons le franchement, les motivations véritables de la guerre en Ukraine: «donnez-nous toutes vos «terres rares» et vos richesses naturelles à l’exclusion de nos idiots d’alliés européens, richesses que nous exploiterons conjointement et solidairement avec les russes à l’exclusion de leur «ami infini» chinois sinon, on vous coupent les vivres, l’armement et la logistique et vous livre pieds et poings liés à vos ennemis russes.Comme les russes ont refusé de renier les «amis infinis» chinois et que les ukronazis kiéviens ont refusé de larguer leurs sponsors et maîtres européens, le deal trOmpiste est tombé à l’eau et Tr0mp et sa clique bellisciste vont se désengager et laisser les européens idiots faire les futurs frais de la guerre.

    Ce que Tr0mp a exprimé crûment et sans égard, Biden, le génocidaire grabataire, l’exprimait en déclarant que «la guerre en Ukraine créait des emplois payants au Texas» et l’ignoble sénateur républicain Lindsey Graham l’exprimait encore plus crûement:«[L]’Ukraine va nous enrichir de 10 à 15 milles milliards de «terres rares» et de minéraux précieux sans nous coûter un seul
    ‘boy’, ce sont les ukrainiens qui les sacrifient», quelle aubaine pour les capitalistes U$.

    Le génocide monstrueux d’inhumanité en cours du peuple palestinien gazaoui martyr que les capitalistes et leurs merdias mainstream des milliardaires dans leur monstruosité démagogique inhumaine et barbare ont l’abjection de présenter comme «la légitime défense d’Israel face à l’agression du 7 octobre 2023» et ce au plus profond mépris du droit international humanitaire, de toutes les conventions internationales et de la plus élémentaire humanité n’est en réalité qu’une opération militaire qui a pour but d’exterminer et de chasser les palestiniens martyrs de leur terres ancestrales pour s’approprier en exclusivité le gaz naturel au large des côtes de Gaza et de leurs terres pour y creuser le canal Ben Gourion et y installer d’autres mercenaires SIONAZIS israéliens de ce «peuple réactionnaire tout entier» comme instruments armés de l’hégémonie occidentale, principalement U$ et allemande.

    Toutes les guerres menées au Levant occidental depuis le Liban, la Syrie,le Yémen, l’Iraq, la Lybie et bientôt l’Iran et la Turquie n’ont toutes, sans exceptions, qu’une finalité recherchée: s’approprier sans partage, ni compensation au peuple, de tous les hydrocarbures qu’il possède, elles visent à leur voler leur OR NOIR et n’en déplaise aux «gauchistes» à tout crin, avec l’aval des «masses populaires» avides de pétrole de l’aristocratie syndicale et populaire des pays occidentaux, partie prenante pour des restes de table de la curée capitaliste des richesses de ces pays exploités afin d’alimenter leur gros cylindrée énergivore.

    Les guerres de toutes époques du capitalisme et des sociétés divisées en classes, en furent toujours de vol, de pillage et de brigandage et l’aspect destruction des surplus de production, dite «crise de surproduction», n’en est qu’un aspect conjoncturel et secondaire, à mon avis qui était aussi celui de Lénine dans «[L]´impérialisme, stade suprême du capitalisme» (1926): les guerres impérialistes sous le capitalisme à son stade suprême de l’impérialisme en sont de «vol,de pillage et de brigandage.»

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  • MANIFS en Italie début avril :

    Enfin UNE MANIF contre la GUERRE !

    video :

    https://www.youtube.com/watch?v=YqZPKnHsQKQ

    BILLET DE BLOG 16 AVRIL 2025

    Serbie : qu’entendons-nous par « changer le système » ?

    Après la grande manifestation qui s’est déroulée à Belgrade le 15 mars, la lutte continue. En Serbie, la société s’est auto-organisée politiquement au cours des derniers mois en dehors des institutions politiques formelles. Pour les étudiants, le changement va plus loin qu’un simple changement de régime. Ils plaident pour des institutions construites à partir de la base. Par Saša Savanović.

    https://blogs.mediapart.fr/masina/blog/160425/serbie-quentendons-nous-par-changer-le-systeme

    Students Continue Blockade of Public Broadcaster Despite Police Intervention

    Students and citizens spent the last two nights blockading the public broadcaster, Radio Television of Serbia (RTS), in downtown Belgrade. Since April 14, students had blockaded several broadcasting centers in Belgrade and Novi Sad to call for a new bid by the Regulatory Authority for Electronic Media (REM) or for RTS to be shut down due to its inaccurate reporting on the current uprising in Serbia.

    https://www.masina.rs/eng/

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  • Normand Bibeau

    Bien qu’il soit historiquement exact que les guerres impérialistes mondiales ont tendance à coïncider avec des fins de cycle de crise économique de surproduction: 1870-1914;1929-1939 et 2008-202?, il faut aussi constater quelles ont aussi coïncider avec des «révolutions» dans les moyens de production et en particulier, des sources d’énergie qui les font fonctionner:
    -1 ière Guerre mondiale pour s’approprier le charbon;
    -2 iëme Guerre mondiale pour s’approprier le pétrole et,
    -3 ième qui aura pour finalité l’appropriation des «terres rares», de l’uranium, du plutonium et des autres sources énergétiques «nouvelles».

    Les maîtres du monde que sont les milliardaires et leurs KAPOS politiciens et journalistes merdiatiques s’emploient à tromper leurs «chair à patrons» dont ils veulent faire leur «chair à canons» qu’ils défendent la «démocratie», la «patrie», leur «valeurs» mais aucun de ces arguments démagogiques ne résistent à la moindre analyse.

    Ainsi, ils soutiennent le régime ukronazi zizilenskiste dont le mandat «électoral démocratique» est expiré depuis mai 2024; le génocide des mercenaires SIONAZI israélien de ce «peuple réactionnaire tout entier»; la dictature macroniste qui n’a obtenu que 16% des votes; le gouvernement britannique qui promouvoit la guerre alors qu’il fut expressément élu pour s’opposer à la guerre; Tr0mp,la dernière mouture des bonnimenteurs élus aux termes d’une mascarade électorale bourgeoise bidon élu pour «finir la guerre en Ukraine en 24 heures» et celle en Palestine dans le «respect» qui a renié totalement ses «promesses électorales» et la liste de ces malversations anti-démocratique pourraient s’allonger à l’infini, tous des faits indubitables qui prouvent à l’évidence la nature mensongère, perfide et pernicieuse du capitalisme.

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  • mouchet

    Superbe article tout à fait logique un peu comme le phénomène guerre de Gaston Bouthoul sociologue définit bien l’aspect et la logique imbécile des guerres de notre civilisation humaine en voie d’évolution . Le comique Français décédé bizarrement, Coluche s’était résolu à une seule phrase intelligente définissant nos sociétés en dérangeant beaucoup « le capitalisme est l’exploitation de l’homme par l’homme le communisme socialisme c’est le contraire. Puis dernièrement Mr Poutine à lui aussi défini la société occidentale lors de son interview à Mr Carlson journaliste américain  » Vous aux USA et en occident, vous n’avez donc rien de mieux à faire que les guerres ou lieu de commencer à rembourser vos dettes ». Et là tout est dit sur le capitalisme occidental qui vit de dettes pour produire armes et bagages. Tout en subventionnant ses propres monnaies d’opérettes sur endettées, environ 320’000 milliards insolvables, sur imprimée en machine et en virtuel. En fait on finance notre propre système financier de faillite en une immense utopie financière appelée système Ponzi comme Madoff, une arnaque monétaire sur le dos des humains qui travaillent dur pour vivre dignement. A la fin la corde casse car 75% de l’humanité ne veut plus de ce système pernicieux, qui lorsque tout va mal on fait des guerres pour les peuples. Le comble de l’idiotie humaine, c’est que notre seule et même planète se meurt. Il faudrait une force extra terrestre leur demander de nous imposer de ne plus faire d’arme. Mais nettoyer la terre avec tous les budgets d’armements car la situation devient grave avec les micros plastiques. On montre du doigt la consommation compulsive, mais notre technicité électronique engendre des matières ou terres rares, avec encore dix fois plus de pollution. On se voile la face mais on continue à faire des armes pour 4000 à 6000 milliards par année. Ce qui pollue un maximum puisque tout part en fumée au final. La plénitude de la vie et le réalisme de l’intelligence serait en sorte préférable. Aucun humain puissant n’est donc capable d’imposer cela car la spéculation et la finance impose la richesse des uns contre les autres pauvres. On a vu l’occident vouloir faire la guerre contre la Russie via l’Ukraine avec 1 million de morts pour éviter l’effondrement financier des dettes capitalistes. Va en guerre OTAN, UE, USA démocrates, se sont heurtés à la puissance Russe qui avait anticipé cela depuis 2010 au lendemain de l’effondrement financier de 2008 . Donc, Mr Poutine à 1 million de fois raison avec la Chine son allié, l’Eurasie et le développement de la route du nord. La Russie a bien d’autres choses à faire plus intelligentes dans son immense territoire. A tel point que Mr Trump a senti la réalité et déclaré auprès d’une journaliste américaine de TV  » la Russie est très puissante et alliée avec la Chine ce bloc est indestructible. Il a donc changé et évolué car à l’impossible nul n’est tenu même pour les USA avec leurs guerres perpétuelles de 35 millions de morts depuis 1965. Aussi leurs guerres bactériologiques et virologiques pour le gain de fonction, le tout pour faire tourner le militaro business générant environ entre 25 et 35 millions d’emplois aux USA et dans le monde. Là on comprend donc bien la puissance des pays des BRICS et le discours de Messieurs Lavrov et Mr Poutine à Saint Pétersbourg et à Astana ou la logique intelligente, surpassait de loin l’effet guerrier capitaliste de l’occident en faillite. Nous sommes arrivés à un point de rupture idéologique qui fait réfléchir l’occident sur une guerre globalisée qu’il perdrait d’avance avec la loi du nombre, la perte de consommation, le surcroit de pollution et le réchauffement de notre planète dans un point de non retour. Une autre planète la plus proche viable et à 6 ou 8 années lumière sans aucunes certitudes, autant dire pour y arriver c’est impossible. L’univers est sans bornes et se renouvelle constamment en ignorant la vie physiologique et biologique qu’il a engendré, qu’elle qu’elle soit. Nous percevons et observons bien des extra terrestres qui nous évitent, et nous observent depuis 30’000 ans dans notre évolution qu’ils ont certainement programmée bien avant. Mais ils sont dans une toute autre dimension inaccessible pour le commun des humains actuels. Nous subirons donc notre propre extinction en partie ou au 3/4 comme celle des dinosaures. Les ondes de nos cerveaux pourront parcourir l’univers en se joignant avec les ondes de la matière cosmique interstellaire c’est tout.

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  • Normand Bibeau

    Mr. mouchet,
    Plutôt désespérant de croire que «le capitalisme soit l’exploitation de l’homme par l’homme et le ‘communisme socialisme soit le contraire» ( Coluche) car alors que reste-t-il au genre humain pour sortir du cycle infernal des guerres de «vol, de pillage et de brigandage» qui ont marqué l’histoire de sa vie sur terre?

    L’observation scientifique de la nature depuis l’amibe unicellulaire jusqu’à l’homme dont il est convenu qu’il s’agit de l’«espèce vivante au sommet de la chaîne alimentaire», nous apprend qu’un processus continu de d’«interphagie» c’est-à-dire que chaque maillon «supérieur» de la chaîne de la vie s’alimente du maillon qui lui est «inférieur», en termes de prédation.

    Ce processus «naturel» d’alimentation qui procède du «plus faible prédateur au plus fort» se complexifie lorsque les maillons «faibles» et «forts» évoluent tantôt pour échapper, tantôt pour améliorer, leur fatalité naturel de proie ou de prédateur.

    Lorsque les maillons se nourrissent, directement ou indirectement, du maillon «équivalent», ce que pour le maillon humain de la chaîne alimentaire est décrit tantôt comme de l’anthropophagie ou cannibalisme et de «guerre» lorsqu’il s’agit de s’approprier de ses ressources et de le réduire en esclavage.

    Ce résumé scientifique de la vie aussi irritant qu’il puisse paraître n’en est pas moins rigoureusement exact et partant, nous condamne à s’y soumettre librement car comme l’écrivait Engels:«la liberté n’est que la compréhension du règne de la nécessité».

    Considérant que s’alimenter constitue l’impératif fondamental de toute vie, reste à l’espèce humaine à s’organiser pour ce faire.

    Depuis la cime des arbres où notre espèce vivait à son origine en se nourrissant des fruits de ses hôtes, chaque individu rivalisait pour s’approprier les fruits convoités indispensables à sa survie et à sa reproduction.Étant peu nombreux et ne disposant que de moyens physiques individuels limités à leur propre force, ces «rivalités» se soldaient par le départ du plus «faible» vers d’autres fruits moins convoités.

    En descendant de l’arbre en raison des sécheresses qui transformèrent la forêt en savane, l’homme qui descendait lui-même du singe, y descendit tout son bagage et surtout son besoin insatiable de s’alimenter.
    Il passa aux tubercules, aux baies, aux poissons et aux fruits de mer.Ces nouvelles sources d’alimentation en protéines lui permirent de se multiplier et de coloniser de vastes étendus en suivant le cours de son garde-manger aqueux.

    De la ceuillette et de la chasse comme moyen de subsistance, l’humanité passa à la domestication des animaux, ce qui en fit des nomades pouvant coloniser des terres éloignés des cours d’eau.

    De la domestication des animaux, l’humanité accéda à la domestication des plantes, ce qui en fit des sédentaires se multipliant et devant «commercer» pour se procurer l’ensemble des autres biens nécessaires à sa subsistance.

    Chaque continent sélectionna «naturellement» la plante indigène qui produisait le plus de «surplus».L’Occident depuis la corne de l’Afrique sélectionna le blé; l’Asie le riz et l’Amérique le maïs. Ces «surplus» d’aliments permirent et commandèrent la formation d’armées destinées à les protéger et tant qu’à y être, pourquoi ne pas s’emparer des «surplus» des tribus voisines?

    À ces armées de «protection» des «surplus» devenues «armées» de conquête des «surplus» des autres, les «prédateurs» ajoutèrent les armées d’idéologues «religieux» promettant la «victoire» aux aventures de «vol,de rapine et de brigandage» et devant les rendre «acceptables» aux regard de dieux patentés.

    Les dirigeants des armées de «protection» ne firent ni un, ni deux et en alliance avec leurs subalternes, s’emparèrent des «surplus» qu’ils étaient censés protéger et de ceux qu’ils avaient pillés et en firent leur propriété privée: la société divisée en classes était née de l’abondance pour tous en abondance pour les dominants et en privation pour les dominés.

    L’espèce humaine qui s’était multiplié en nombre mais pas en sagesse, fit passer les «rivalités» en «guerres» et la coexistence en asservissement faisant «évoluer» la société humaine du COMMUNISME PRIMITIF alors que la propriété privée des richesses de la nature et des moyens de production n’existaient pas et que ces richesses naturelles et ces «surplus» qu’en tiraient le travail humain servaient ceux qui les avaient produits, à la société divisée en classes sociales où des dominants exploitent des dominés et pillent la nature sans vergogne, d’abord par l’esclavagisme, puis le féodalisme et aujourd’hui le capitalisme conformément au mode de production et d’appropriation des «surplus» du travail humain.

    Chacun de ces stades de l’«évolution sociétale» de la prédation humaine fut marqué par des guerres incessantes et de plus en plus mortifères, allant de pair avec l’«évolution» des moyens de destruction que le génie humain s’est employé intensément à inventer.

    L’humanité a atteint un stade d’«évolution» de ses moyens de production et de destruction où le choix qu’impose son «avenir» se résume à: destruction ou révolution.

    La quantité de ressources, tant humaines que naturelles, indispensable à la solution des problèmes «naturels» que posent l’«évolution» de l’humanité est si grand qu’il ne peut plus y avoir le gaspillage qu’engendre naturellement l’anarchie de la production capitaliste et celui engendré par les exigences des maîtres du monde capitaliste.

    Ainsi, l’addition de la rémunération des capitalistes pour l’achat de maisons, des bateaux, de voyages dans l’espace et sous la mer, de loisirs artistiques et sportifs décadents, etc. aux coûts indispensables pour subvenir aux besoins naturels de l’humanité et pour combattre la pauvreté dans le monde, la désertification de l’Afrique, la pollution de l’Europe, la fonte des glaciers, la crue des eaux, etc. commandent impérativement l’adoption d’un nouveau mode de production et de répartition des ressources de l’humanité.

    Les capitalistes offrent «leur solution»: le maintien du capitalisme pour un repartage «commercial» ou «militaire» des marchés de «terres rares» et d’esclaves salariés pour plus de «vol, de rapine et de brigandage» des «forts» et de leurs gardes prétoriennes au détriment des «faibles», la dictature des capitalistes «élus» de leur Dieu suprémaciste, raciste et génocidaire, «Jésus, Mahomet,Boudha, Yahvé et tous les autres», sur les «non élus» athés, animistes, agnostiques et tous les autres.

    Les révolutionnaires offrent «leur solution»: le renversement du capitalisme et l’instauration du socialisme scientifique où sera aboli la propriété privée des moyens de production, de communication et de répartition de toutes les richesses à travers la dictature du prolétariat c’est-à-dire que les fruits du travail humain appartiendront aux humains qui les produisent.

    N’en déplaise aux rêveurs ou pire, aux agents des dominants au sein des dominés, il n’existe aucune autre alternative au dilemme de notre époque comme le prouve toute l’évolution de l’humanité depuis l’arbre d’où nous descendons jusqu’au paradis ou l’enfer où nous nous dirigeons, à chacun de faire son choix.

    Pour mon humble part, c’est sans hésitation que je proclame: PROLÉTAIRES DU MONDE ENTIER UNISSEZ-VOUS,RENVERSEZ LE CAPITALISME ET INSTAUREZ VOTRE DICTATURE.

    PS: après avoir analysé les programmes et écouté les «chefs»,bonnet blanc et blanc bonnet, de tous les partis politiques fédéraux qui tous à l’unisson promouvoient:
    1- les ukronazis kiéviens et leurs maîtres occidentaux;
    2- les mercenaires génocidaires SIONAZIS israéliens de «ce peuple réactionnaire tout entier»;
    3- la soumission à un degré ou à un autre à la dictature impérialiste U$ et européenne;
    4- le transfert des deniers publics des programmes sociaux aux programmes militaires;
    5- la diminution des programmes sociaux sous le mensonges de «réduire la dette»;
    6- et plus que tout, le capitalisme et l’exploitation du prolétariat au service de la dictature de la bourgeoisie,
    j’ai résolu de ne pas participer à la mascarade électorale fédérale organisée pour diviser le peuple et le mobiliser en faveur d’une faction ou d’une autre des capitalistes dans les préparatifs de la 3 ième Guerre mondiale thermonucléaire apocalyptique pour le repartage des marchés pour «le vol,le rapine, le pillage et le brigandage».

    À ceux qui m’ont reproché de renoncer à mon «devoir de citoyen», j’ai répondu avec enthousiasme et détermination que: «oui, absolument et parfaitement, je ne faisais pas que renoncer à ce «devoir de choisir le kapo qui nous enverrait au four crématoire de la guerre atomique» mais que je crachais sur ce «devoir de citoyen» d’élire un bonimenteur, serviteur de mes ennemis de classe, qui nous divise et n’a pour but que de m’exploiter au service de ses maîtres capitalistes.

    L’humanité est rendu au

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