Actualite économique

Le capitalisme industriel en Chine et en Russie (Michael Hudson)

Michael Hudson présente ici le développement de l’économie politique de la Chine et celui de la Russie, de la fin du XXe siècle  jusqu’à aujourd’hui. Au cours de cette période de trente quatre années (1991 – 2025) la Chine et la Russie ont réorienté leur développement économique du capitalisme industriel classique (autarcique) au capitalisme industriel mercantile (marchand et conquérant)  suivant le modèle impérialiste américain, ce qui a entraîné la concurrence irréconciliable entre eux et les vieilles puissances impérialistes occidentales que Hudson appelle « les économies néolibérales à l’Américaine« .  Michael Hudson souligne que l’économie politique soviétique du temps de Staline n’était pas conforme aux principes de l’économie-politique marxiste ce qui entraîna son effondrement. Que penser d’une telle assertion ?


Robert Bibeau

Auteur et éditeur

3 réflexions sur “Le capitalisme industriel en Chine et en Russie (Michael Hudson)

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  • Normand Bibeau

    Le prof. Hudson dit des choses qu’il est très agréable d’entendre pour quiconque est pourvu d’une conscience sociale mais au-delà de ce caractère agréable pour tout le monde «gauchiste-woke», il n’est pas économiquement convaincant.

    Hudson occulte que l’économie chinoise est constituée d’entreprises occidentales installées en Chine pour y exploiter sa main d’œuvre à bon marché par la «citadinisation» de sa paysannerie.
    Il est avéré que 80% des exportations chinoises proviennent de compagnies occidentales qui opèrent en Chine en étroite collaboration avec la bourgeoisie chinoise et ses «bureaucrates» du Parti «communiste» chinois, une preuve irréfutable et absolue du caractère mondial du capitalisme qui par nature est apatride et dont la bourgeoisie mondial extrait la plus value du prolétariat, tout aussi mondial:«l’argent n’a pas d’odeur» d’où quelle vienne.

    La République populaire de Chine n’a jamais mis en œuvre une économie marxiste.Dès 1958, le gouvernement chinois a adopté la politique économique «que cent fleurs fleurissent, que cent écoles rivalisent» comme leitmotiv du «grand bon en avant», en somme, il s’agissait de l’adoption d’une économie de marché qui partirait des campagnes pour accumuler le capital nécessaire à l’industrialisation ultérieure de l’économie.

    Les économistes bourgeois sont obnubilés par l’aspect financier du capital, son aspect monétaire, occultant qu’il est d’abord constitué de marchandises valorisées et que ce sont ces marchandises valorisées dont les esclaves salariés, tant ouvriers qu’intellectuels, se nourrissent pour créer d’autres marchandises, biens oubservices, à être valorisées dans le processus continu de la production.

    Le Parti «communiste» chinois, à la tête d’un État féodal-compradore composé à 95% de paysans, a confié à la «bourgeoisie nationale» chinoise la mission de développer l’économie et d’accumuler le capital pour l’industrialisation de son économie selon le modèle occidental classique.

    Ce modèle a été le même que celui de l’URSS, une société aussi féodale-compradore, aussi composée à 85% de paysans et qui dès 1921, a adopté la politique de la NEP qui consistait à libéraliser l’économie de guerre en vigueur jusque là par l’adoption d’une économie de marché dominée par la bourgeoisie nationale «russe».

    Les mêmes causes ont engendré les mêmes effets: la pomme «bourgeoise» pourrie a contaminé tout le corps de pommes et en a pris l’entier contrôle en corrompant au passage la bureaucratie étatique organisée au sein de Parti «communiste» bidon.

    Les économies chinoises et russes contemporaines ne sont que l’aboutissement moderne de ces économies capitalistes d’origine qui se sont intégrées au capitalisme mondial sous le contrôle de l’impérialisme mondial, d’abord britannique, puis américain.

    Le capitalisme a un besoin insatiable en capitaux pour soutenir sa «révolution permanente» des moyens de production pour produire de la plus value face à la tendance naturelle de la baisse tendancielle du taux de profit.

    À suivre.

    Les dévastations de la nature imposées par l’exploitation anarchique capitaliste ont créé de tels ravages à la nature que le capital requis pour y remédier est quasi infini, ne laissant presqu’aucune ressource pour tout le reste de l’économie.

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