EN COMMENTAIRE J’INVITE LES LECTEURS à lire le volume « De l’insurrection populaire à la Révolution prolétarienne » ou nous développons les thèses matérialistes scientifiques dialectiques relatives à l’étape de l’insurrection populaire (que nous vivons présentement) vers l’étape de la Révolution prolétarienne à venir… à quelles conditions sont-elles à venir ? La question de la conscience de classe et celle du Parti de classe prolétarien…les conditions objectives et subjectives de cette insurrection qu’il nous faudra transformer (muter) en Révolution Prolétarienne et non pas en Révolution « socialiste », de Parti, ou même « communiste » à la mode chinoise, soviétique ou autre.
Camarade Robert, j’ai lu avec le plus grand intérêt «De l’insurrection populaire à la révolution prolétarienne» que le camarade Mesloud et toi-même avez écrit, je vous en félicite et vous en remercie.
Dans votre livre, en référence à l’ouvrage de Lénine:«L’impérialisme, stade du capitalisme» (1916) que vous actualisez scientifiquement, vous écrivez en référence au mode de production, d’échange et de communication capitaliste, au paragraphe 56, page 78:«Une formation sociale ne peut survivre après qu’elle a développé toutes ses capacités productives».
Vous faites suivre ce principe marxiste de la thèse d’Emmanuel Todd sur «La défaite de l’Occident» qui ferait passé «la communauté internationale d’un monde unipolaire à un monde multipolaire» tout aussi capitaliste.
Je m’interroge à savoir: l’humanité a subi 2 Guerres mondiales mortifères au cours du seul XXième siècle; le XXIième siècle débute:
-sur la guerre en Ukraine;
-le génocide inhumain et révoltant du peuple arabe palestinien martyr;
-le saccage barbare de tout le Moyen-Orient;
-des capitalistes U$, Russes,Chinois,leurs va$$aux capitalistes et leurs aristocraties à tout crin sont résolus à mettre le monde à feu et à sang pour perpétuer leurs privilèges et leur mode de vie bourgeois décadent,
dans des conditions aussi «perdantes» comment espérer une révolution prolétarienne victorieuse?
1) Tu énumères une multitude de désastres du capitalisme contemporain – que tu qualifies de « Conditions perdantes », mais conditions perdantes pour qui ? pour quelle classe en lutte ???
Pour ma part ces guerres, famines, génocides, misères, crises sociales et morales qui ébranlent la dictature des riches sur le prolétariat sont les conditions primaires de L’INSURRECTION POPULAIRE – ÉTAPE SOCIALE ET POLITIQUE qui précèdera l’étape de la RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE INTERNATIONALE… ce mouvement internationale s’échelonnant sur des dizaines d’années.
2) Je t’invite à relire le POINT 5, page 17-18 du volume « DE L’INSURRECTION POPULAIRE À LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE…que voici…
5. L’insurrection populaire
Ce ne sont pas les potiches politiques ni leurs organisations populistes (ONG et syndicats) via les réseaux sociaux qui déclencheront les insurrections populaires, et encore moins les révolutions prolétariennes.
Une insurrection populaire sera déclenchée par les masses populaires dans un mouvement spontané et anarchique de révolte contre leurs misérables conditions de vie et de travail. Ces insurrections populaires à répétition ébranleront l’ensemble de la superstructure sociale. Si la classe ouvrière – fer de lance de la classe prolétarienne internationaliste – parvient à s’emparer de la direction du mouvement spontané, elle le transformera en un soulèvement prolétarien révolutionnaire conscient et organisé via ses organisations de masse prolétariennes.
L’avant-garde prolétarienne révolutionnaire organisée accompagnera, éclairera et radicalisera la classe prolétarienne afin de l’éloigner des compromis réformistes et opportunistes (voir le volume « Manifeste du parti ouvrier » Manifeste du Parti Ouvrier (réédition-2020) – les 7 du quebec et https://les7duquebec.net/archives/258677).
« Aux yeux de Rosa Luxembourg comme de tous les marxistes, c’est la masse organisée, éclairée et se disciplinant elle-même dans son organisation politique, qui est la force motrice de la lutte révolutionnaire de masse.
Rosa Luxembourg se méfiait à juste titre de la grande masse inorganisée des suiveurs, dont l’ignorance était la base, la contrepartie, voire la justification des conceptions totalitaires professées par les léninistes et par les réformistes quant aux rapports entre la masse et les chefs. Un troupeau aveugle et ignare a évidemment besoin d’un berger et d’un chien, que celui-ci s’appelle Guépéou ou Gestapo. »
Source : Lucien Laurat – 1898-1973 – Préface à Rosa Luxembourg, Marxisme contre Dictature, Éditions Spartacus /1934 et 1977.
6. Les comités de travailleurs et les soviets de classe
Version en portugais:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2025/04/rejeitemos-todos-os-sacrificios-que-o.html
EN COMMENTAIRE J’INVITE LES LECTEURS à lire le volume « De l’insurrection populaire à la Révolution prolétarienne » ou nous développons les thèses matérialistes scientifiques dialectiques relatives à l’étape de l’insurrection populaire (que nous vivons présentement) vers l’étape de la Révolution prolétarienne à venir… à quelles conditions sont-elles à venir ? La question de la conscience de classe et celle du Parti de classe prolétarien…les conditions objectives et subjectives de cette insurrection qu’il nous faudra transformer (muter) en Révolution Prolétarienne et non pas en Révolution « socialiste », de Parti, ou même « communiste » à la mode chinoise, soviétique ou autre.
À LIRE : https://les7duquebec.net/archives/296348
ROBERT BIBEAU
Camarade Robert, j’ai lu avec le plus grand intérêt «De l’insurrection populaire à la révolution prolétarienne» que le camarade Mesloud et toi-même avez écrit, je vous en félicite et vous en remercie.
Dans votre livre, en référence à l’ouvrage de Lénine:«L’impérialisme, stade du capitalisme» (1916) que vous actualisez scientifiquement, vous écrivez en référence au mode de production, d’échange et de communication capitaliste, au paragraphe 56, page 78:«Une formation sociale ne peut survivre après qu’elle a développé toutes ses capacités productives».
Vous faites suivre ce principe marxiste de la thèse d’Emmanuel Todd sur «La défaite de l’Occident» qui ferait passé «la communauté internationale d’un monde unipolaire à un monde multipolaire» tout aussi capitaliste.
Je m’interroge à savoir: l’humanité a subi 2 Guerres mondiales mortifères au cours du seul XXième siècle; le XXIième siècle débute:
-sur la guerre en Ukraine;
-le génocide inhumain et révoltant du peuple arabe palestinien martyr;
-le saccage barbare de tout le Moyen-Orient;
-des capitalistes U$, Russes,Chinois,leurs va$$aux capitalistes et leurs aristocraties à tout crin sont résolus à mettre le monde à feu et à sang pour perpétuer leurs privilèges et leur mode de vie bourgeois décadent,
dans des conditions aussi «perdantes» comment espérer une révolution prolétarienne victorieuse?
Cher Normand
Deux remarques relatives à ton questionnement.
1) Tu énumères une multitude de désastres du capitalisme contemporain – que tu qualifies de « Conditions perdantes », mais conditions perdantes pour qui ? pour quelle classe en lutte ???
Pour ma part ces guerres, famines, génocides, misères, crises sociales et morales qui ébranlent la dictature des riches sur le prolétariat sont les conditions primaires de L’INSURRECTION POPULAIRE – ÉTAPE SOCIALE ET POLITIQUE qui précèdera l’étape de la RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE INTERNATIONALE… ce mouvement internationale s’échelonnant sur des dizaines d’années.
2) Je t’invite à relire le POINT 5, page 17-18 du volume « DE L’INSURRECTION POPULAIRE À LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE…que voici…
5. L’insurrection populaire
Ce ne sont pas les potiches politiques ni leurs organisations populistes (ONG et syndicats) via les réseaux sociaux qui déclencheront les insurrections populaires, et encore moins les révolutions prolétariennes.
Une insurrection populaire sera déclenchée par les masses populaires dans un mouvement spontané et anarchique de révolte contre leurs misérables conditions de vie et de travail. Ces insurrections populaires à répétition ébranleront l’ensemble de la superstructure sociale. Si la classe ouvrière – fer de lance de la classe prolétarienne internationaliste – parvient à s’emparer de la direction du mouvement spontané, elle le transformera en un soulèvement prolétarien révolutionnaire conscient et organisé via ses organisations de masse prolétariennes.
L’avant-garde prolétarienne révolutionnaire organisée accompagnera, éclairera et radicalisera la classe prolétarienne afin de l’éloigner des compromis réformistes et opportunistes (voir le volume « Manifeste du parti ouvrier » Manifeste du Parti Ouvrier (réédition-2020) – les 7 du quebec et https://les7duquebec.net/archives/258677).
« Aux yeux de Rosa Luxembourg comme de tous les marxistes, c’est la masse organisée, éclairée et se disciplinant elle-même dans son organisation politique, qui est la force motrice de la lutte révolutionnaire de masse.
Rosa Luxembourg se méfiait à juste titre de la grande masse inorganisée des suiveurs, dont l’ignorance était la base, la contrepartie, voire la justification des conceptions totalitaires professées par les léninistes et par les réformistes quant aux rapports entre la masse et les chefs. Un troupeau aveugle et ignare a évidemment besoin d’un berger et d’un chien, que celui-ci s’appelle Guépéou ou Gestapo. »
Source : Lucien Laurat – 1898-1973 – Préface à Rosa Luxembourg, Marxisme contre Dictature, Éditions Spartacus /1934 et 1977.
6. Les comités de travailleurs et les soviets de classe
À suivre
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