États-Unis ou Chine ? Trump force l’Europe à faire un choix économique difficile
par Pierre Duval. Sur https://reseauinternational.net/etats-unis-ou-chine-trump-force-leurope-a-faire-un-choix-difficile/
L’arrivée de Donald Trump, comme successeur de Biden, finalise la chute politique, commerciale, de l’UE sur la scène internationale, la rendant insignifiante face à la Chine et aux États-Unis. Les responsables politiques européens, qui sont encore en poste et qui dominent le parquet des institutions officielles, sont en train de sentir un vent froid sur leur nuque. L’avenir des pays européens se trouve gelé sur sa trajectoire actuelle. La mauvaise. Cela annonce l’explosion du système de l’EU et le début de la débandade de cette élite mondialiste qui gravite autour d’Ursula von der Leyen.
L’ordre international de longue date, qui existait depuis trois décennies, s’est estompé. «Trump pousse l’Europe vers un choix perdant-perdant entre les États-Unis et la Chine», titre Politico, continuant : «Alors qu’ils se dirigent vers les Alpes suisses pour le Forum économique mondial de cette année [du 20 au 24 janvier], les dirigeants européens s’inquiètent des menaces commerciales de Trump et de la dépendance de leurs économies à la Chine».
Le président et directeur général du Forum économique mondial (FEM), ancien ministre norvégien du Commerce extérieur et de l’Industrie et de l’Environnement, Børge Brende, traduisant l’inquiétude glaciale de l’élite de Davos, a déclaré : «Nous sommes aujourd’hui à un tournant. 2025 sera une année de conséquences. Elle affectera le cours des événements, peut-être même au niveau que nous avons connu dans l’histoire, comme en 1918-1945-1989. Car nous sommes confrontés à des avancées technologiques rapides qui remodèlent les économies, à des changements dans la dynamique du pouvoir qui refaçonnent les relations mondiales et à de nouvelles politiques commerciales qui redessinent le commerce». «L’ordre international de longue date qui existait depuis trois décennies s’est estompé. Nous sommes désormais entre deux ordres et le prochain n’a pas encore pris forme», a-t-il regretté. «À ce moment critique, nous devons veiller à ce que la jungle de la géopolitique ne repousse pas. La force ne peut pas remplacer le discours. La non-coopération ne peut pas devenir la nouvelle norme. Nous venons de sortir de l’année la plus chaude jamais enregistrée, le nombre et l’intensité des conflits dans le monde ont fortement augmenté et la possibilité d’une nouvelle crise sanitaire mondiale se profile à l’horizon», termine-t-il.
Cette inquiétude traverse, aussi, les paroles de l’actuelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen qui avoue l’échec de sa politique et de ses mesures. «Les règles du jeu entre les puissances mondiales sont en train de changer. Rien ne doit être tenu pour acquis. Et même si certains en Europe n’apprécient pas cette nouvelle réalité, nous sommes prêts à y faire face. Nos valeurs ne changent pas. Mais pour défendre ces valeurs dans un monde en mutation. Nous devons changer notre façon d’agir. Nous devons rechercher de nouvelles opportunités partout où elles se présentent. C’est le moment de s’engager au-delà des blocages et des tabous. Et l’Europe est prête pour le changement», a-t-elle fait savoir à Davos.
Elle martèle : «De la mer Baltique au détroit de Taiwan. L’ordre mondial coopératif que nous imaginions il y a 25 ans n’est pas devenu réalité. Au contraire. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère de concurrence géostratégique acharnée. Les principales économies mondiales se disputent l’accès aux matières premières, aux nouvelles technologies et aux routes commerciales mondiales. De l’IA aux technologies propres. Du quantique à l’espace. De l’Arctique à la mer de Chine méridionale, la course est lancée».
L’UE est dans l’impasse. Politico envisage deux options. «Option 1 : se plier à sa volonté et se découpler totalement des produits chinois, ce qui mettra à l’épreuve l’unité des 27 pays de l’Union européenne et des institutions de Bruxelles, déclenchera probablement des représailles de la part de Pékin et freinera encore davantage leurs économies chancelantes. Option 2 : laisser Trump faire cavalier seul avec la Chine, ce qui mettra à l’épreuve l’unité des 27 pays de l’UE, pourrait inciter les États-Unis à imposer des droits de douane sur les produits européens et, vous l’avez deviné, freiner encore davantage leurs économies chancelantes». Face à la Chine et aux États-Unis, l’UE est coincée et avec elle la France qui – comme un fou – continue de suivre les directives de la Commission européenne.
Sur France Inter, au début de janvier, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a lancé : «Est-ce que nous sommes entrés dans une époque qui voit le retour de la loi du plus fort ? La réponse est oui. Alors faut-il se laisser intimider ? Faut-il se laisser gagner par l’inquiétude ? Évidemment que non. Il faut d’abord se réveiller, se renforcer dans un monde gagné par la loi du plus fort, dans le domaine militaire, dans le domaine de la compétition».
Pour Politico, «le problème est que même les Européens les plus forts pourraient ne pas survivre». Et, l’UE traverse une crise existentielle historique. Ses élites ont décidé – sauf certains comme Viktor Orban ou le Premier ministre slovaque, Robert Fico, qui affrontent Bruxelles notamment sur le conflit en Ukraine – de se couper des matières premières russes, laissant la Chine et les États-Unis négocier sans l’UE.
Ces élites EU réalisent la sueur froide dans le dos et le cou gelé que leur grand allié américain les laisse tomber et qu’ils se trouvent face à la colère grondante des peuples européens : les partis d’extrême droite sont en train de gagner en Europe et de reprendre le terrain.
D’après Politico, les deux pays, qui sont à l’origine de la création de l’UE, la France et l’Allemagne, sont justement «les deux principales économies de l’UE [qui] sont à l’épicentre du problème». «La France a connu quatre premiers ministres différents en seulement un an, dans un contexte d’impasse budgétaire et de déficit croissant, et se précipite vers une crise économique. L’Allemagne, confrontée à sa propre crise budgétaire, a enregistré une baisse de son produit intérieur brut pour la deuxième année consécutive (du jamais vu au cours des deux dernières décennies), entraînant avec elle le reste de l’UE. Son leader très impopulaire, le chancelier Olaf Scholz, a été contraint d’organiser des élections anticipées en février qu’il est presque certain de perdre», conclut le média anglophone.
source : Observateur Continental
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2025/01/estados-unidos-ou-china-trump-forca.html
«Le vieux monde se meurt,le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres» (Antonio Gramsci, communiste italien assassiné dans les prisons fascistes italiennes en 1937).
Gramsci lorsqu’il fonda le Parti communiste italien en 1927 fut un témoin privilégié de la féroce lutte des classes qui suivit la crise économique du capitalisme mondial initié avec le krach de la Bourse de New York en 1929: «[S]eptembre noir».
Ainsi, au cours de son combat, il assista à la naissance de ces «monstres» créés de toute pièce par la bourgeoisie et ses médias des milliardaires comme la «solution capitaliste à la crise économique de 1929»,
D’abord il y eut le fascisme italien dirigé par l’abominable menteur Mussolini, l’ordure fasciste qui jura de rendre à l’Italie sa «grandeur ancienne», de rescussiter la «Rome impériale»,sa version du «MAGA» TrOmpiste et, pour se faire instaura une dictature impitoyable sur le prolétariat, emprisonna Gramsci et tous les communistes,avant que de les faire assassiner, militarisa l’économie italienne et se lança dans une guerre de conquête en Éthiopie.
Alors qu’en Italie la bourgeoisie portait au pouvoir le fasciste Mussolini, la bourgeoisie allemande durant ce temps, après avoir fait assassiner Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht, les dirigeants du Parti communiste allemand par des nazis, elle organisa à grand renfort de propagande par ses médias des élections manipulées en 1932.
Le Parti nazi malgré cette campagne patentée n’obtint pas la majorité avec seulement 33,09% des votes, malgré cela, Hitler, «l’homme de la bourgeoisie» qui reçu 1 millions de $ d’Henri Ford et un avion pour mener sa campagne, fut nommé chancelier contre la majorité des élus au Reichstag.
De son poste de chancelier, il put organiser de nouvelles élections en 1933, totalement truquées par la menace, l’assassinat et la terreur et arracher 43% des suffrages et dès le 24 mars 1933 abolir les élections, déclarer illégaux le Parti communiste,en emprisonner tous les membres, dissoudre les syndicats et toutes formes d’opposition et instaurer la dictature nazie.Un autre «monstre» surgissait.
Hitler, un criminel condamné, à peine sorti de prison pour son «putsch de la brasserie de Munich», perpétré avec ses sbires, version de celui du «Capitole», vociférait qu’il rendrait à l’Allemagne sa grandeur passée, sa version du «MAGA» et, accomplirait un LEBENSRAUM sur l’URSS pour assurer la sécurité de l’Allemagne, la «défense de ses intérêts», sa version d’envahir le Groenland, le canal de Panama et le Canada et, «donner aux Seigneurs germaniques teutoniques élus des Dieux» l’espace vital et les esclaves nécessaires à leur «destin exceptionnel», pour ce faire il militarisa l’économie allemande et entreprit un programme bellisciste pour annexer ses voisins avant que de les envahir par la guerre.
Durant ce temps, au Japon, afin de rendre à «l’empire du soleil levant» sa grandeur du temps des shoguns conquérants, leur version du «MAGA», la bourgeoisie japonaise porta au pouvoir des militaristes qui militarisèrent l’économie japonaise et se lancèrent dans des guerres de conquête de leurs voisins dans leur version dunLEBENSRAUM: d’abord la Chine, puis la Corée et enfin tout le sud-est asiatique où ils confrontèrent les «monstres» des lieux: les britanniques et leur fils ainé, les USA d’où surgit la Seconde guerre mondiale en Asie.
Aux USA, en URSS et ailleurs en Europe, les «monstres» surgissaient tout autant mais déguisés différemment.Ainsi, l’anticommunisme s’exprima par des lois dites du «cadenas» comme en 1937 au Québec, lesquelles lois consistaient à interdire les activités progressistes en générales et communistes en particulier sous prétexte de combattre le péril «rouge», la «juiverie internationale» et l’anti cléricalisme, le clergé étant le meilleur idéologue laquais de la bourgeoisie: la religion cet «opium du peuple» qui abrutit, endort et fait rêver d’un paradis au ciel contre un enfer sur terre, tout ce que le système capitaliste a à offrir aux prolétaires.
Les États capitalistes se lançèrent dans de vastes programmes de travaux publics mobilisant les travailleurs en bataillons de l’excavation, un excellent entraînement en préparation d’une armée d’excavants de tranchées, organisée, soumise et docile.
Les «monstres» surgissant du clair-obscur entre «le monde ancien qui se meurt et le nouveau monde qui tarde à apparaître» sont en place, l’avenir dira ce qu’il adviendra.
La Seconde guerre mondiale survint et avec ses 60 millions de morts dont 20 millions de soviétiques, Elle laissa l’Europe et l’Asie en ruine et les prolétaires dans la famine, la maladie et l’absolue misère mais l’Amérique, U$A en tête, en sortit enrichit, prospère et plus puissante que jamais, devenant maître du monde sur les ruines de ses anciennes rivales, prouvant que le capital n’a pas de patrie puisqu’il s’était transférer en Amérique et en Angleterre avant la guerre, deux forteresses entourées de douves océaniques alors infranchissables.
TrOmp, le nouveau führer 2.0, l’agent Orange du capital, malgré son ignorance cra$$e de l’histoire et ses 60 millions de morts «russes» n’a pas oublié ses cours d’histoire du secondaire: toutes les guerres et conflits auxquels les U$A ont participé depuis leur création en 1776-1783 soit directement plus d’une trentaine et surtout les 2 Guerres mondiales ont donné aux U$A l’hégémonie mondiale sans partage, alors dans l’idéologie capitaliste de «PROFIT FIRST», pourquoi changerait-il une formule gagnante en ne provoquant pas de guerres en terre étrangère? Poser la question c’est y répondre.
En un mot comme en une phrase: «MAKE AM’A’RICAN GREAT AGAIN» signifie: faire se battre les autres, s’enrichir en vendant des armes à tous les belligérants, choisir le plus faible, ne plus armer que lui, en faire son obligé et s’enrichir encore plus en pillant tout le monde et en reconstruisant ce qu’on à fait détruire, sûr que le diable ne ferait pas mieux.
Ce scénario mortifère, voire génocidaire, comment est-ce possible qu’il puisse se répéter depuis la nuit des temps, tant sous l’esclavagisme que sous le féodalisme que le capitalisme?Pour la raison très simple que les classes qui meurt ne sont jamais celles qui s’enrichissent de ce carnage inhumain.
Les esclavagistes bien planqués à Rome envoyaient leurs mercenaires asservir les populations étrangères; les féodaux dans leurs châteaux faisaient de même et je parie que TrOmp, Musk, Bezos, les milliardaires de Davos, Van der La hyène, Micron, Scholtz, Poutine, Xi et toute la racaille qui nous opprime ne revêtiront jamais l’uniforme sur le champs de bataille s’en tenant à crier qu’«ils vaut mieux mourrir debout que vivre à genoux» aux idiots-utiles qui vont mourrir couché.
L’humanité apprendra-t-elle de son histoire où se laissera-t-elle encore manipuler, enfumer, berner par la propagande belliciste des médias des milliardaires au service des vendeurs de canons, de ceux qui s’enrichissent de la guerre?
J’ose affirmer qu’il y a de l’espoir à l’horizon.Le rejet massif des médias des milliardaires comme en témoigne la diminution significative de leurs audimats et l’accroissement inversement proportionnel de l’audimat des médias alternatifs et ce à telle enseigne et dans de telle proportion que les laquais de la bourgeoisie sur le front idéologique s’emploient de manière hystérique à calomnier le net afin de le censurer et d’en prendre le contrôle.
D’ores et déjà, les révolutionnaires prolétariens doivent s’organiser pour passer au «dark» web clandestin qui n’a de «dark» que le nom pour mieux le calomnier et le contrôler.
Déjà, les masses laborieuses cherchent une voie vers l’avant en rejetant les politiciens bourgeois depuis les criminels de guerre, contre l’humanité et génocidaires: Bozo Jonhson, Sunak, Macron,Biden, le grabataire génocidaire et sa hyène de remplacement, Trudeau, bientôt Scholtz, Bearbock la «vert-brune-noire,écolo-nazie» et nombre d’autres.
Malheureusement, tous ces changements de «partis bourgeois» de «bonnets blancs du capital à blancs bonnets du capital» n’apporteront pas au prolétariat la moindre solution à la crise économique et à la IIIième Guerre mondiale thermonucléaire apocalyptique qui les menace car tous ces partis sont au service du capital contre le travail.
Une élection de ces bonnimenteurs qui le prouve à l’évidence est celle du milliardaire TrOmp et sa clique de génocidaires qui après avoir renier leur promesse électorale de «mettre un terme à la guerre capitaliste en Ukraine en 24 heures», viennent de lever l’interdiction de livraison d’armes de destruction massive dont les bombes anti-bunker à uranium appauvri radioactives à l’armée SIONAZIE israélienne et d’annuler toutes les sanctions contre les colons SIONAZIS de Cisjordanie occupée et de Jérusalem-est ayant assassinés des palestiniens martyrs.
Déjà le prolétariat a fait confiance aux «socialistes caviars», aux «sociaux-démocrates réformistes» et tous sans exception ont voté les crédits militaires pour la guerre en Ukraine et pour le génocide contre les palestiniens martyrs à même les budgets de la santé, de l’éducation, des nécessités mêmes de la vie. Toutes l’histoire de ces partis de renégats est celle d’avoir approuvé les lois pour financer les guerres et déclarer illégales les grèves et les soulèvements contre l’enrôlement obligatoire et ce lors de toutes les guerres passées. Ces parlementaires et les dirigeants de ces partis sont tous des politiciens bourgeois choisis subrepticement par la bourgeoisie par le financement de leur campagne: l’argent mène le monde et ceux qui ont l’argent sont les capitalistes tout simplement.
Pour ceux qui en doute il vous suffit de constater l’absolue unanimité des TOUS ces parlementaires bourgeois pour voter en faveur des budgets militaires pour financer la guerre en Ukraine au mépris de la vie des russophones ukrainiens persécutés et pire encore, pour armer les SIONAZIS israéliens de ce «peuple réactionnaire tout entier» alors que leur peuple s’y oppose.
La «démocratie élective bourgeoise» contrôlée par l’argent des capitalistes qui élit des dictateurs pour la durée de leur mandat électif est un de ces «monstres» parmi les plus sournois qui surgit dans le clair-obscur de la mort de l’ancien monde et de la naissance du nouveau pour empêcher son avènement et perpétuer l’ancien monde par la guerre, les larmes, les souffrances, le sang et la mort.
PROLÉTAIRES DU MONDE ENTIER UNISSEZ-VOUS ET BÂTISSEZ VOS PROPOS PARTIS RÉVOLUTIONNAIRES PROLÉTARIENS.
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