Qu'est-ce que l'impérialisme?
Par Recocom.
Le webmagazine Les7duquebec.com n’adhère pas à cette définition-description du concept d’impérialisme sous le mode de production capitaliste, mais nous publions ce texte car il permet de mettre le doigt sur l’erreur fondamentale de la gauche réformiste à propos de l’impérialisme contemporain. Le lecteur pourra lire notre critique de cet article dans les commentaires à la fin du texte. Robert Bibeau. Éditeur www.les7duquebec.com
Quand on parle de l’impérialisme il y a très souvent 2 contre-vérités :
1- On associe l’impérialisme à la guerre
2- On considère que seul les USA sont LE pays de l’impérialisme : le Front de Gauche parle même de « l’Empire » (surement une référence à Star War)
En fait l’impérialisme est un stade du capitalisme et il concerne à ce jour une soixantaine de pays.
L’impérialisme est : – Le stade le plus élevé du capitalisme (Lénine parle du « stade suprême », c’est à dire le dernier stade d’évolution du capitalisme)
– La phase de regroupement et de concentration des entreprises en grands monopoles
– L’imbrication étroite des monopoles industriels et de la finance (banques, assurances…) avec une fusion du rôle des banques et de la finance
– L’implication des monopoles dans différents secteurs et non plus un seul comme au début du capitalisme
– La phase d’internationalisation des monopoles (les grands groupes multinationaux)
– L’étroite interdépendance entre l’appareil d’État et les monopoles : Les chefs d’états et tout l’appareil d’état sont non seulement au service des monopoles, mais sont tenus par des représentants directs des monopoles (voir l’articles précédents « Qui sont ces capitalistes méconnus »)
La guerre est inhérente au capitalisme. Lénine dit « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage« .
La guerre existait bien avant le stade impérialiste, mais sous l’impérialisme, elle devient « l’outil » principal de domination, sous différentes formes :
– Assassinat de syndicalistes, de révolutionnaires, de chefs d’état qui osent garder leur pays indépendant, – Espionnage, sabotage, – Déstabilisation, fomentation de troubles et contre-révolution fasciste (exemple de l’Ukraine), – Intervention « humanitaire », – Intervention « préventive », – Intervention « chirurgicale », – Soumission et pillage de pays asservis, – Et bien sûr guerre directe « classique ». Ces guerres impérialiste, directes ou indirectes, servent à conquérir de nouveaux marchés et de nouvelles zones d’influence et de domination.
Les secteurs les plus bellicistes sont les conglomérats du pétrole et des banques et bien entendu du secteur militaro-industriel.
Les USA ne sont pas le seul pays impérialiste
Les socio-démocrates étant profondément liés à la gestion capitaliste de leur pays ne veulent surtout pas que la vérité éclate au grand jour. En mettant les USA sous les projecteurs, ils tentent de faire oublier que la France, pour ne citer qu’elle, est un grand pays impérialiste.
Certains pays impérialistes sont sur le déclins (mais n’en restent pas moins puissants et dangereux) : – USA (Un déclin pour le moment assez doux, car les USA restent encore la plus grande puissance impérialiste) – Pays-bas – Grande Bretagne – Allemagne – Japon – France – Israel – Italie – Belgique – Suisse – Corée du sud – Canada – Taïwan – Espagne – Portugal
D’autres sont en pleine ascension : – Chine – Pays du golfe (Qatar, Arabie saoudite, etc.) – Singapour – Hong-kong – Inde – Brésil – Russie (bien loin derrière la Chine, car la Russie est plutôt au niveau de l’Espagne) – Mexique
Les pays impérialistes se sont dotés d’organisations internationales afin de tenter de réguler leurs crises systémiques et de planifier le partage du monde : – G20 – FMI (Fond monétaire international) – Banque Mondiale – OMC (Organisation mondiale du commerce). Ils s’organisent en zones d’influence : – OTAN et Pacte atlantique – Union Européenne – ALBA etc.
En résumé
Nous sommes dirigés et exploités par des cartels internationaux, qui ont placé leurs hommes dans tous les appareils d’état et dont le but est la domination économique et politique, à caractère de plus en plus autoritaire, de zones sous contrôle (comme l’Union Européenne).
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Question: monsieur Bibeau, où situez-vous le concept de néo-colonialisme utilisé par un courant de la gauche pour décrire la situation qui prévaut dans le monde?
@ Hélène
1) Qu’est-ce que le colonialisme ???
Le colonialisme est le nom que les intellectuels occidentaux d’abord puis de la gauche mondiale ensuite a donné à l’expansion impérialiste du capital européen vers l’Amérique -sud et nord, vers l’Afrique, vers l’Asie, vers l’Océanie. À cette époque XVIIe – XVIIIe – XIXe siècles les forces productives & les moyens techniques de production du mode de production capitaliste était encore faible – les moyens de transport encore rudimentaire et le mode de production capitaliste (qui ne deviendra INDUSTRIEL QU’AU XIX ET XXe siècle) était encore contaminé par les moyens de production féodaux pas encore totalement éliminés. Pensez à l’INDE immense COLONIE d’occupation de l’Angleterre ou aux États-Unis – colonie de peuplement de l’Angleterre jusqu’en 1776.
Le COLONIALISME de peuplement ou d’occupation-exploitation reposait sur l’occupation physique – militaire – administratif – d’un territoire (colonie) afin d’y planifier – organiser – l’exploitation de la force de travail (main-d’oeuvre) qui produisait les marchandises (textiles, céréales, minerais, nourriture, énergie, etc.) pour le bénéfice du capital métropolitain.
Le NÉO-COLONIALISME est le nom que les intellectuels bourgeois de droite comme de gauche ont donné à la transformation organisationnel, administrative, financière, diplomatique et militaire de l’IMPÉRIALISME sous le mode de production capitaliste moderne – contemporain.
En effet, le colonialisme – IMPÉRIALISME PRÉ-INDUSTRIEL ET DÉBUT INDUSTRIEL – amena le développement économique dans les colonies où une couche de laquais locaux assurait la gestion – l’administration – et les services de proximités aux prolétariats locaux. Cette couche de compradore – de bourgeois nationaux – de petits entrepreneurs vernaculaires – d’intellectuels (pensez à Ho Chi Minh, à Kim Il Sung, à Chou En Lai etc. etc.) nationaux cherchaient à garantir leur emprise et leur mainmise sur l’économie et donc sur la politique locale.
Le grand capital impérialiste international qui d’abord résista à ce mouvement que les intellectuels bourgeois de gauche appela ÉMANCIPATION – LUTTE DE LIBÉRATION NATIONALE (notez qu’ils ne disaient pas : lutte de libération prolétarienne car ce n’était pas de cela qu’il s’agissait). Ce fut l’époque des guerres de répression des impérialistes occidentaux – asiatiques (Japon – Russie contre ses colonies intérieures) – américain (USA en Amérique centrale et du Sud et aux Philippines, etc)
Puis, le grand capital international compris qu’il n’en finirait jamais et que ces soulèvements nationaux n’en finiraient jamais puisqu’ils s’inscrivaient dans le développement « naturel », « normal » du capitalisme en expansion dans ces nouveaux MARCHÉS DU TIERS-MONDE.
Le Néo-colonialisme est simplement l’enfant naturel du colonialisme – son prolongement mais sous de nouvelles conditions économiques – financières – politiques – diplomatiques – militaires. Le néo-colonialisme c’est l’impérialisme capitaliste = la phase ultime du développement du capital – MOMENT où l’économie mondiale est totalement mondialisée – globalisée – intégrée – financiarisée et où chaque pays = est intégrée d’une façon ou d’une autre – chacun dans son rôle spécifique – à l’économie mondiale.
Ainsi, la France pour donner un exemple est intégrée totalement à l’Union européenne – ce qui n’en fait pas une néo-colonie de l’Union car le grand capital français siège aux conseils d’administration des autres conglomérats financiers européens et vice-versa. La France VIA son contrôle sur la monnaie FRANC CFA utilisée par 16 pays africains ordonne (dans tous les sens du terme) le développement de ces 16 pays africains… dans lesquels elle possède des bases militaires (BIMA) ou elle ne possède pas de bases militaires puisque cela n’est plus nécessaire comme au temps du colonialisme. La Russie a démontré qu’elle peut lancer un missile de la Mer Noire vers un camp de réfugiés à IDLIB. La France a pu aéroporté un détachement armée de la Cote d’Ivoire vers le Mali ou le Tchad et elle soutien les terroristes en Libye sans y avoir elle-même des soldats du contingent.
Le milliardaire Boloré, de France, décroche tous les contrats de construction du port d’Abidjan en Côte d’Ivoire, (après avoir graissé la patte des bourgeois locaux) et que les chinois convoitent eux-aussi (ce n’est qu’une question de temps) alors que le Président ivoirien Ouatara joue la carte de l’indépendance nationale contre l’épouvantail « néo-colonial » de la go-gauche bébête.
Comme tu vois, le néo-colonialisme a aujourd’hui pris de nouvelles formes – et par le contrôle monétaire – financier – des marchés – l’emprise du capital international est plus solide – plus ferme sur les bourgeoisies – et l’économie de ces pays EX-COLONIES – à qui l’on chante les chansons de la libération.
Aujourd’hui les intellectuels bourgeois ne parlent plus de néo-colonialisme ni de post-colonialisme – ils parlent plutôt de NÉOLIBÉRALISME = d’altermondialisme = de démondialisation… Nous y reviendrons.
Souviens-toi SEUL LE PROLÉTARIAT possède les clés de la geôle impériale et ils nous faut tenir les petits-bourgeois de gauche comme de droite loin de nous.
Robert Bibeau Éditeur http://www.les7duquebec.com
@ Recocom
Nous adhérons pleinement à cette définition : « En fait l’impérialisme est un stade du capitalisme » et donc nous réfutons complètement la deuxième partie de votre phrase : » et il concerne à ce jour une soixantaine de pays. » = FAUX
Le mode de production capitaliste a aujourd’hui conquis la Terre toute entière. En effet, contrairement à 1916 – et au livre de LÉNINE « L’impérialisme stade suprême du capitalisme » où de nombreux pays – à commencer par la RUSSIE tsariste – vivaient sous le mode de production féodal en décrépitude sous les coups de boutoir du capitalisme en pleine expansion mondiale –
AUJOURD’HUI il ne reste plus un seul État – secteur – zone – région du globe qui soit sous l’exploitation féodale sans partage. Même le Népal, le Boutan, l’Afghanistan, La Nouvelle-Guinée, sont intégrés au mode de production capitaliste ne serait-ce que par le tourisme, l’hôtellerie, le marketing de babioles fabriquées en Chine et de t-shirts produit au Bengladesh, l’import de gazoil du Golfe Persique et de camions du Japon, les liaisons informatiques, etc. etc.
OU,I le mode de production capitaliste est omniprésent – mondialisé – financiarisé – intégré complètement et il ne forme plus qu’un seul et unique mode de production mondial (et non pas deux l’un impérialiste et l’autre capitaliste).
C’est ce mode de production capitaliste mondialisé qui a atteint le stade global – la phase finale – IMPÉRIALISTE. LÉNINE SE TROMPAIT en 1916 en annonçant prématurément que le capitalisme dominait la Terre entière. En ce temps-là le capitalisme avait encore des régions à conquérir – à désarticuler à détruire leur ancien mode de production – féodal et parfois même esclavagiste – en Mauritanie par exemple ou même de chasseur-cueilleur en Namibie et en Nouvelle-Guinée et dans l’Amazonie, à cette époque, etc.
Puisque le mode de production capitaliste a conquis la planète entière et que ce mode de production hégémonique universel a atteint la phase impérialiste = il découle que comme le disait LUXEMBURG = toutes les parties du grand TOUT MONDIAL (tous les pays ou entités y compris la Palestine et Israël) sont dans la phase impérialiste du mode de production capitaliste.
Ce qui ne signifie pas que chacune des parties du TOUT mondialisé joue exactement le même rôle dans la répartition internationale du travail salarié et du capital financiarisé.
Ainsi plusieurs des pays parmi les 65 identifiés par RECOCOM ont un rôle central – ordonnateur – structurant – alors que bien des pays non identifiés parmi la liste ci-haut (Haïti, Jordanie, Moldavie, Honduras, Madagascar, etc – il y a environ deux cent pays-entités politiques – sur Terre) joue un rôle différent comme fournisseur de matières premières – qui n’ont de valeur monétaire sous le capitalisme que lorsque les travailleurs salariés – ( agriculteurs, mineurs, débardeurs, camionneurs, manoeuvre, marins, chauffeurs de locomotives, etc.) l’ont travailler-extrait-transformer- lequel salaire monétarisé intègre ces travailleurs- au grand marché mondialisé en tant que prolétaire-producteur-exploité- citoyen-taxer-et-consommateur-spolié.
Il n’y a aucune différence en vertu des lois universels du capitalisme commercial-industriel-financier entre un prolétaire haïtien et un prolétaire canadien si ce n’est de leur salaire horaire (ce qui constitue une différence QUANTITATIVE et non QUALITATIVE).
LES DEUX PAYS VIVENT EN PHASE impérialiste du capitalisme sauf que ces deux pays n’ont pas le même rôle dans la distribution international du travail et du capital (le mot capital signifiant ici les moyens de production et de commercialisation et non leur représentation monétaire).
Ainsi, il se peut parfaitement qu’une entreprise canadienne-multinationale soit propriétaire de champs pétrolifère aux USA – d’usines de textiles synthétique au Canada – et de manufactures de confection de bas de nylon à Haïti – et qu’elle contrôle une chaine de magasins de vêtement en Europe. Ses marchandises circulent – s’échangent – d’un pays à l’autre et ses finances se comptabilisent et son capital circule en passant par des paradis fiscaux d’un continent à l’autre sans jamais cesser d’être des capitaux administrés sous le CAPITALISME EN PHASE IMPÉRIALISTE (même pendant l’étape de filage des bas de nylon à Haiti l’un des pays les plus pauvres du monde mais tout aussi intégré à l’impérialisme que L’AMAZONIE DES INDIENS WAIAPI SOUS INCENDIE des compagnies forestières multinationales.
L’IMPÉRIALISME N’EST PAS UN ADJECTIF mais c’est un nom = un stade de développement du mode de production capitaliste = Si vous vivez sous le capitalisme = dans un pays pauvre ou dans un pays riche = vous vivez sous le capitalisme en phase impérialiste.
L’impérialisme sévit dans les 65 pays que vous énumérez… et dans tous les autres aussi, y compris au Groënland des chasseurs-pêcheurs INUIT, propriété du Royaume du Danemark de la firme international LEGO et le GROENLAND offre des espaces aux bases militaires impérialistes américaines et à l’OTAN en guerre contre la Russie de Poutine (:-)) et ce même si les USA se sont vu refusés l’achat du Groënland (:-))
L’impérialisme est partout et devra être détruit partout par les prolétaires de partout.
Robert Bibeau Éditeur http://www.les7duquebec.com
@ Robert bibeau
On est d’accord que l’impérialisme est présent partout sur la planète et qu’il impose sa loi et son autorité, mais je suis pas sûr que la majorité le dénonce même au sein du »prolétariat » moderne ! et c’est une illusion à mes yeux que de croire que les prolétaires se perçoivent comme égaux ou animés par la même cause, entre un prolétaire Canadien et Haïtien, il y a un océan de différences, culturelles, sociales, financière etc ! et je dirais que même chez deux voisins Haïtiens, Marocains, Congolais ou Brésiliens, qui vivent tous les deux dans un même bidonville ou une favela, avec le même revenu et les mêmes problèmes sociaux, que les deux se considèrent égaux ou forcément solidaires ! plus maintenant en tous cas ! savez-vous pourquoi ? eh bien c’est encore l’impérialisme capitalisme qui fournissent »l’espoir », le désir de s’en sortir ou peu importe, les illusions ! l’égoïsme, la cruauté et la trahison de la nature humaine font le reste pour contribuer à cet »espoir ».
Dans un article célèbre de »Jeune Afrique » des années 80 (publication »prestigieuse » parisienne qui a un demi siècle, »vendue » aux despotes africains qui la paient contre publicité et campagne de communication en leur faveur jusqu’à aujourd’hui), l’un des journalistes pionniers de cette publication François Soudan écrivait et marquait ainsi les esprits de cette époque : »Mais pourquoi donc ce peuple marocain ne se révolte pas face au Roi Hassan II, ce peuple vaillant et opprimé, ce peuple réduit au silence et aux geôles secretes ou l’on pratique la torture, ce peuple maintenu volontairement dans la misère, le chômage endémique et l’indigence….eh bien pour le comprendre, il n’y a qu’à survoler le littoral de ce pays qui fait des milliers de kilomètres et y constater que les villas y poussent comme des champignons, les nouvelles cités dessinées et conçues comme des jardins prolifèrent, et les »réussites » individuelles dans chaque quartier, dans chaque ruelle etc imprime »l’espoir »…c’est donc ça le secret ! »
et entre nous, il avait raison ! la lutte des classes est en réalité passée au stade de »compétition de classes » dans les années 80 ! et ce partout dans le tiers-monde et même en laissant ou en créant à chaque fois de nouveaux bidonvilles, »peu importe », le modèle à »suivre » continue d’être ceux qui ont »réussi » ! et c’est d’ailleurs ce qui motive le phénomène mondial de l’immigration vers l’occident ! que tout bon communiste qualifie »d’hérésie » et de modèle contre productif qui ne sert qu’à renforcer l’impérialisme…. cette idée est d’ailleurs largement reprise et exploitée par l’extreme droite partout en occident : »ils n’ont qu’à rester chez eux et améliorer leur sort et ne pas venir chez nous » !
Bref, je crains que l’impérialisme ne soit un phénomène beaucoup plus complexe que ce que l’on dit ou prétend connaître…, puisqu’il s’agit quasiment d’un phénomène »cérébral et psychologique » humain et pas seulement d’un quelconque ou prétendu »modèle » uniquement !
@ sam
L’IMPÉRIALISME n’est pas un être vivant, une plante endémique, un animal, une génôme ou un virus.
Ca n’a aucun sens de dire que l’impérialisme est présent partout. Pas plus que l’on écrirait que le capitalisme est présent partout comme si on parlait de l’oxygène ou de l’eau.
L’impérialisme est le nom que l’on donne à la dernière étape économique et historique du développement capitaliste. C’est le nom d’un mode de production – qui aujourd’hui s’est répandu = a conquis = toute la planète.
Tu constate que les prolétaires du monde entier = créatures de ce mode de production = sont divisés – séparés – parfois même en guerre les uns avec les autres d’un pays à un autre – et même dans un même pays. ET TU AS RAISON
Si tu n’avais pas raison et si l’unité consciente idéologique morale et physique des prolétaires étaient réalisées NOUS PROLÉTAIRES RÉVOLUTIONNAIRES N’AURIONT nul besoin de ce web magazine ni de travailler à forger l’unité de la classe.
Sais-tu les efforts immenses – les monceaux d’argent argents – les intellectuels stipendiés – les services de police – les palais de justice – les prisons – les dépenses pour les armées – les médias à la solde – ce sont des centaines de milliards de dollars que les riches dépensent chaque année pour expliquer aux travailleurs qu’il n’existe aucune solution hors du capitalisme – l’égoisme et le narcissisme – tellement que des gens comme toi finissent par le répéter et diffuser ces aneries.
TU écris : il n’y a qu’à survoler le littoral de ce pays qui fait des milliers de kilomètres et y constater que les villas y poussent comme des champignons, les nouvelles cités dessinées et conçues comme des jardins prolifèrent, et les »réussites » individuelles dans chaque quartier, dans chaque ruelle etc imprime »l’espoir »…c’est donc ça le secret ! »
QUAND CELA CHANGERA-t-IL ??? Car si rien ne change TU AS RAISON CHACUN INDIVIDUELLEMENT AVALERA CETTE SALADE …. Mais la crise économique qui s’épand nous montre et nous démontre que l’impérialisme ne pourra permettre aux milliards de pauvres – ni aux milliards de moins pauvres (les travailleurs des villes qui ont encore un emploi pour quelques temps) d’acheter leur villa même pas à crédit pas même de la conserver si elle est déjà acheté et personne pour la reprendre
La monnaie n’aura plus de valeur comme en Allemagne en 1948 quand ils ont répudié le MARK (qu’ils brulaient en public) et imposés le Deutch Mark que personne ne possédait encore… ils devaient tous travailler encore plus dur simplement pour manger. (1948 pas 1848)
Sauf que la prochaine fois ce sera le dollar US à la grandeur de la planète – et alors comme pour les GILETS JAUNES ils seront des millions – des milliards à se révolter et leur propagande sur l’égoisme des ouvriers ne convaincra plus personne.
La révolution ce n’est pas un animal, un virus, une plante ou une idée = c’est un phénomène inévitable.
Robert Bibeau