La grande illusion…du nucléaire
OLIVIER CABANEL — Le nucléaire peut-il lutter contre le réchauffement climatique?
Ce texte est disponible en anglais, en italien et en espagnol ici: Articles du 13 fevrier[23673] et ici Articles du 13 fevrier
En le mélangeant astucieusement avec les énergies douces, éolien, solaire, biomasse, les défenseurs de l’énergie nucléaire font preuve d’une contestable manipulation médiatique.
D’après le chercheur Benjamin Sovacool « si l’on tient compte de l’ensemble du cycle de vie de l’atome. C’est-à-dire depuis l’extraction de l’uranium jusqu’au démantèlement des centrales le nucléaire produit du CO2 » (rapport scientifique évoqué le 26 novembre dernier dans le journal belge « le soir »).
Il déclare :
« Si les centrales au charbon, au pétrole et au gaz émettent jusqu’à quinze fois plus de CO2 que les centrales nucléaires, le cycle de vie du combustible nucléaire peut produire dans certains cas près de deux tiers des émissions du cycle de vie des centrales gaz-vapeur ultraperformantes ».
Le chercheur met aussi en évidence le fait que les émissions de CO2 du cycle de vie des énergies renouvelables sont beaucoup moindres que dans la filière nucléaire.
Fermez le ban…
Le nucléaire permet-il l’indépendance énergétique ?
Rien n’est moins sur.
Notre uranium vient pour près de 70 % du Niger, provoquant au passage une guerre dont personne, ou presque, ne parle.
Un journaliste d’ARTE s’est vu privé de liberté pour avoir osé tenter un reportage sur le sujet.
Nucléaire rime-t-il avec électricité pas chère ?
C’est contestable.
Les futurs EPR, voient le coût de leur construction s’envoler, du aux retards consécutifs, aux erreurs de conception et en conséquence le prix du kilowatt s’envole aussi.
D’après le réseau sortir du nucléaire, dans un communiqué de presse du 3 décembre 08, le prix du kw nucléaire passe de 43 € (promis par EDF lors du débat public officiel du 3 novembre 2005) à 55 euros par mégawattheure.
Les actions nucléaires ne se portent pas mieux et on assiste à une dégringolade de 84 à 39 €. On ne peut pas en imputer la cause à la crise mondiale, car EDF et AREVA avaient déjà beaucoup baissé avant le déclenchement de la crise économique.
Même sans accident, le nucléaire est-il polluant ?
On apprend sous la plume d’isabelle Chevallier, présidente d’écologie libérale :
« Il est de bon ton aujourd’hui de prétendre que l’énergie nucléaire est une énergie propre. Mais c’est oublier un peu vite comment on enrichit l’uranium.
Prenons le Niger, qui compte deux mines d’uranium : l’une à ciel ouvert et l’autre souterraine. Les mineurs qui y travaillent n’ont aucune idée de ce qu’est l’uranium et encore moins de sa dangerosité. Par exemple, lorsqu’il faut transporter l’uranium jusqu’à la capitale, il était, jusqu’à l’année passée, déposé simplement à l’air libre sur le pont des camions…Les dirigeants de la mine avaient aussi pour habitude d’offrir les vieilles ferrailles de la mine à leurs ouvriers. Ces derniers les revendaient aux ferrailleurs de la ville d’Arlit. Puis la transformation de ces vieilles ferrailles pouvait commencer, notamment en casseroles, cadres de fenêtre, etc. Un rapport de la CRIIRAD a récemment montré que ces objets étaient contaminés et avaient été vendus dans tout le pays…Par ailleurs, pour enrichir l’uranium, il faut beaucoup d’eau. Comme les mines se trouvent en plein désert, on a puisé toute l’eau des nappes phréatiques et on s’attaque maintenant aux nappes fossiles (il faut 500 ans pour les régénérer). La région ne comporte pratiquement plus d’arbres, puisque ces derniers ne peuvent aller chercher l’eau dont ils ont besoin.
Lorsque l’on extrait de l’uranium, une part inférieure à 1% est constituée d’uranium fissile. L’enrichissement génère donc de grandes quantités de déchets, qui sont stockées à l’air libre. Ces poussières, qui contiennent encore 80% de la radioactivité, sont soumises aux vents violents coutumiers dans le désert et, du même coup, contaminent toute la région.
Comme si cela ne suffisait pas, le traitement de l’uranium nécessite de grandes quantités d’acide sulfurique. Celui-ci est produit directement sur place dans des conditions lamentables. Cette fabrication génère des pluies acides, qui ont détruit toute la flore locale »
En résumé, le nucléaire est cher, ne permet pas une indépendance énergétique, génère des conflits, et pollue pour longtemps l’environnement, même sans accident.
Comme disait un vieil ami africain :
« Tout à une fin, sauf la banane qui en a deux ».
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2023/02/a-grande-ilusao.html
Commenter ce genre d’article devient presque une perte de temps…. Le problème de fond est LE COMPORTEMENT HUMAIN qui doit changer. Il faut avoir la volonté de s’harmoniser avec la Nature et les bananes…………..
NUCLÉAIRE = PUBLIC = PEUPLE = ÉTAT
ÉOLIEN + PHOTOVOLTAÏQUE = PRIVÉ = CAPITALISTES SANS FRONTIERE
Écolo = négriers serviles du Capital, lécheurs de cul de l’OTAN, privatisation de l’énergie = spéculateurs SPOT, faux producteurs qui achètent à bas prix à EDF et revendent plus cher, supression des contrats à long terme.
LE BOURGE DÉFEND SON MAÎTRE, LE CAPITAL ET SON « OPEN-SOCIETY ».
«Il faut favoriser une culture du dissensus œuvrant à approfondissement des positions particulières [pédé, femme, noir, gouine, trans où barbu] et une ressingularisation des individus et des groupes humains [ghettos multiakulti, ghettos consuméristes, ghettos d’intérêts particuliers, diviser pour régner, fin d’un peuple cohérent qui s’incarne dans un état fort, tuer le « holisme autoritaire du blanc » (conférences de Macy)]»
Felix Guattari et Cohn Le Tripoté, revue du Purinement Sexialiste Universel (PSU)
books%2Egoogle%2Efr/books?id=NMMGxzzDxj8C&pg=PA131&lpg=PA131
«L’IMMIGRATION fait baisser ainsi les salaires, et dégrade la condition morale et matérielle de la classe ouvrière […] une classe ouvrière divisée en deux camps hostiles, les prolétaires anglais et les prolétaires irlandais [imaginez avec musulmans/chrétiens] Le SECRET de l’impuissance de la classe ouvrière anglaise [souchienne], en dépit de son organisation […] grâce auquel la classe CAPITALISTE maintient son pouvoir. Et cette classe [Soros] en est parfaitement consciente »
MARX, lettre à Meyer et Vogt, 1870