France: Identité nationale
RENÉ NABA — Ce texte est publié en partenariat avec www.madaniya.info.
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Le premier ministre français, François Bayrou, veut un débat « plus large » incluant le droit du sol et l’identité française dans une démarche qui s’apparente à une course à l’opinion, en prévision des prochaines consultations électorales françaises.
Retour sur cette martingale électorale, instrumentalisée auparavant par bon nombre de ses prédécesseurs.
Cet article a initialement été publié le 14 janvier 2010 : https://www.renenaba.com/france-identite-nationale/
Rappel à l’ordre de la part d’un Français par choix
En prologue à ce texte, son auteur dédie à ses lecteurs, pour sa portée pédagogique, la chanson de Michel Sardou «Ils ont du pétrole» (1), reproduction miniature des poncifs et stéréotypes de la mentalité française, berceuse politique de la pensée contemporaine de la classe politique française de Jean Marie Le Pen à Nicolas Sarkozy en passant par le «sous homme» socialiste Georges Frêche de Montpellier, le socialiste «blancos» d’Evry, Manuel Valls ou le bulldozer destructeur d’immeubles de Marocains du maire communiste de Montfermeil Robert Hue. Le lien de cette chanson est reproduit en fin de texte.
«Rabattre l’orgueil dément de l’Europe qui prétend faire la loi au Monde». François Maspero (2)
«Allons, camarades, il vaut mieux décider de changer de bord… Quittons cette Europe qui n’en finit pas de parler de l’homme tout en le massacrant partout où elle le rencontre… Voilà des siècles… qu’au nom d’une prétendue aventure spirituelle, elle étouffe la quasi-totalité de l’humanité. Regardez-la aujourd’hui basculer entre la désintégration atomique et la désintégration spirituelle». Frantz Fanon (3)
Pour la grandeur de la France et non sa mégalomanie ou son nanisme politique.
Paris. Le débat est cyclique, comme une fuite en avant, comme pour détourner l’attention sur les graves problèmes structurels de la France, le déficit abyssal de ses finances publiques (4), la faillite et l’impunité de ses élites, la délitescence de son tissu social, la docilité de sa presse, l’inconsistance du débat public inter partisan, la nécrose de ses circuits de décision, comme en témoigne le dernier avatar nucléaire français à Abou Dhabi où la France s’est vue rafler, fin décembre, un marché de 40 milliards de dollars par un consortium américano sud coréen, malgré le tapage médiatique de Nicolas Sarkozy.
Le débat est cyclique sur une thématique unique dans ses diverses déclinaisons, le voile, la burqua, les minarets, le rôle positif de la colonisation, comme une fuite en avant, comme pour occulter l’essentiel, la dette d’honneur de la France à l’égard de ses immigrés, tant pour la défense de son indépendance, –à deux reprises au cours d’un même siècle, durant les deux guerres mondiales, fait rarissime dans l’histoire–, que pour leur contribution au rayonnement de la France à travers le Monde.
L’œuvre salutaire qu’il est prioritaire d’initier est non un travail d’exaltation chauvine propice à tous les débordements, mais un travail de «déconstruction» des mythes fondateurs de la grandeur française, une lecture fractale de l’histoire de France, afin de fonder l’identité nationale sur une connaissance concrète et non sublimée de l’histoire de France et de cimenter l’unité nationale par la prise en compte des diverses composantes de la population nationale et non sur la stigmatisation du métèque.
Sauf à abdiquer devant les tenants de l’anglosphère, sauf à se draper dans un splendide isolement, sauf à se voiler la face dans un splendide aveuglement, le débat ne saurait se réduire à un duel narcissique entre la France et elle-même s’offrant en spectacle au reste du monde, au nom de l’exception française, mais à un débat sur le positionnement de la France au sein de son bassin naturel de déploiement, la Francophonie, gage de son rayonnement et justificatif de son statut de grande puissance, membre permanent du conseil de sécurité. Un statut dont elle n’aurait jamais rêvé au vu de ses piètres performances durant la Deuxième guerre mondiale (1939-1945), mais dont elle est redevable à sa possession d’un empire d’outre mer et à la logique des blocs au paroxysme de la guerre froide.
Le ressentiment est fort, à la mesure de l’usurpation. Il est à espérer que la célébration en 2010 de l’Année de l’Afrique en France par la participation des troupes africaines au défilé du 14 juillet, donnera l’occasion d’une réhabilitation de l’image du «Bougnoule» dans l’imaginaire français et la réhabilitation de la contribution de la «piétaille de la république» à la grandeur de la France.
N’en déplaise aux intellectuels de cour, l’exception française est une singularité qui se vit comme une impunité, une spécificité qui se vit comme une spéciosité. Premier pays à avoir institutionnalisé la terreur comme mode de gouvernement, avec Maximilien de Robespierre, sous la Révolution française (1794), la France est aussi le premier pays à inaugurer la piraterie aérienne, en 1955, avec le déroutement de l’avion des chefs historiques du mouvement indépendantiste algérien (Ahmad Ben Bella, Mohamad Khider, Mohamad Boudiaf et Krim Belkacem), donnant ainsi l’exemple aux militants du tiers-monde en lutte pour leur indépendance.
La récidive dans la singularité est aussi un trait de l’exception française: ce pays jacobin, égalisateur et égalitariste se singularisera, aussi, en étant le seul pays au monde à avoir officialisé le «gobino-darwinisme juridique», en codifiant en Droit «la théorie de l’inégalité des races», une codification opérée sans discernement, pour promouvoir non l’égalité, mais la ségrégation.
La «Patrie des Droits de L’Homme» et des compilations juridiques modernes -le code civil et le code pénal- est en effet le pays de la législation discriminatoire, le pays de la codification de l’abomination, le pays du «Code Noir» de l’esclavage, sous la Monarchie, du «Code de l’indigénat» en Algérie, sous la République, qu’il mettra en pratique avec les «expositions ethnologiques», ces «zoos humains» dressés pour ancrer dans l’imaginaire collectif des peuples du tiers monde l’idée d’une infériorité durable des «peuples de couleur», et, par contrecoup, la supériorité de la race blanche…. comme si le blanc n’était pas une couleur, même si ses tenants la vivent comme immaculée, ce qui est loin d’être le cas, à en juger par les turpitudes de son Histoire.
Pour mémoire, mais faut-il le rappeler?, les trois grandes figures tutélaires du XX me siècle pour leur contribution à la morale universelle auront été trois personnalités du tiers monde colonisé, le Mahatma Gandhi (Inde), Nelson Mandela (Afrique du Sud), et, pour l’espace francophone, le Martiniquais Aimé Césaire, trois apôtres de la non-violence, une consécration qui retentit comme un camouflet pour les pays occidentaux avec leur cortège de nazisme, de fascisme, de totalitarisme et d’esclavagisme. Et, pour douloureuse qu’elle puisse être pour notre amour propre national, force nous est de relever que la France, en contrechamps, aura été le seul grand pays européen à l’articulation majeure des deux grands fléaux de l’Occident de l’époque contemporaine, «les penchants criminels de l’Europe démocratique», la traite négrière et l’extermination des Juifs, contrairement à la Grande Bretagne qui a pratiqué la traite négrière exclusivement, sans aucunement participé à l’extermination des Juifs, contrairement même à l’Allemagne qui a conçu et réalisé, elle, la solution finale de la question juive, mais sans participation significative à la traite négrière.
Le devoir de vérité ne constitue donc pas, selon une analyse chauvine, une pantalonnade assimilable «aux sanglots de l’homme blanc», mais un acte de courage moral de salubrité publique.
L’erreur est humaine mais sa répétition est diabolique. Pour la prévenir, il importe de se remémorer que l’identité française était vichyste sous Pétain et l’écrasante majorité de Français se reconnaissait en elle, alors qu’elle était farouchement combattue par les métèques de la République.
L’identité française, son honneur et sa grandeur se vivent et se revendiquent dans le «rôle positif» de la colonisation avec le Docteur Albert Schweitzer de Lambaréné (Gabon), et, dans les 955.491 soldats coloniaux de l’outre mer qui ont combattu pour la France durant les deux guerres mondiales (1914-1918, 1939-1945), dont 113.000 «indigènes de la République» tombés sur le champ d’honneur, abreuvant durablement les sillons de France de leur «sang impur». 113.000 indigènes morts pour la France, soit autant que la population conjuguée des villes de Dreux, de Vitrolles et d’Orange, les trois anciens fiefs du Front National, sans qu’il ait été question alors de «seuil de tolérance», encore moins de test ADN, ou de charters de la honte, mais de sang à verser à profusion.
L’identité française se vit et se revendique dans «le privilège de la terre de France», qui affranchissait tout esclave dès l’instant qu’il foulait le sol de France, la France terre d’asile et non dans la France de la «Venus Hottentote» et des «zoos humains». Dans la France de Valmy et du Pont d’Arcole et non dans celle du sabordage de la flotte française de Toulon ou de l’expédition punitive de Suez. Dans la «France Libre» et non dans la France de Sétif (Algérie) et de Thiaroye (Sénégal).
Dans la France des convictions républicaines et non dans celle des transfuges cosmopolites qui déconsidèrent l’engagement politique. Dans le Préfet Jean Moulin et non le Préfet Maurice Papon, dans les métèques du groupe Manouchian, ces parias de l’Affiche rouge, et non dans la France vichyste, complice du nazisme, dans Guy Moquet et non dans son dénonciateur, le ministre de l’intérieur de l’époque, et ses sbires de la police française, pourvoyeurs de ses bourreaux allemands.
Dans le général Jacques Pâris de la Bollardière, la conscience de l’armée française durant la guerre d’Algérie (1956-1962) et non dans le général Paul Aussarresses, le tortionnaire des maquisards algériens. Dans le mathématicien Maurice Audin et le porteur de valise Francis Jeanson, et, non dans le porteur de sac de farine médiatique, Bernard Kouchner, le soutien affairiste des dictateurs africains.
Dans la France du discours de Pnom Penh (Charles de Gaulle) et de Cancun (François Mitterrand) et non dans la France du discours de Dakar sur l’homme africain (Nicolas Sarkozy) et du discours de Tunis sur la division raciale du travail entre Français et arabes sur le pourtour méditerranéen (Nicolas Sarkozy ibidem).
Dans la France de la belle langue révolutionnaire française de Voltaire, d’Aimé Césaire, de Franz Fanon, de Léopold Sedar Senghor et de Kateb Yacine qui portent en eux le rayonnement de la France et non dans celle du «Casse toi pauv’con», ce verlan argotique si détesté de la si détestable Nadine Morano pour ses excès de langage et de comportement.
Dans la France de l’Abbé Pierre et non dans celle d’Eric Besson et de Brice Hortefeux, celle d’ «un auvergnat ça va, mais quand il y en trop, bonjour les dégâts», un Brice Hortefeux, nouveau champion de la lutte contre l’antisémitisme, un prix décerné par l’organisation irrédentiste pro israélienne Union des Patrons Juifs de France (UPJF), illustration pathétiquement caricaturale d’une grave inversion des valeurs, indice patent d’une grave confusion mentale.
Dans la France de Yannick Noah (Roland Garros 1982) et de Zinedine Zidane (Mundial 1998) et de «l’équipe de foot black, black, black, risée de l’Europe» (Alain Finkielkraut), mais fierté de la France, et non dans la France des cités «pure white, blancos» du Maire socialiste d’Evry Manuel Valls.
Dans ce contexte, la lecture publique de la lettre du jeune résistant communiste fusillé Guy Mocquet aurait pu avoir valeur pédagogique et thérapeutique si cet exercice s’était accompagné de la dénonciation des ses bourreaux, en l’occurrence la police française, la police, c’est à dire, le socle du pouvoir sécuritaire de l’actuel président de la République. Une telle dénonciation aurait été perçue comme un acte de courage et de responsabilité et non telle qu’elle s’est déroulée, comme une opération de falsification de l’histoire, un exercice de récupération démagogique, un acte de détournement mémoriel.
La notion d’identité nationale apparaît dans cette perspective comme une notion relative. Pour sa pérennité, l’identité nationale doit se fonder sur des valeurs universelles, immuables et non variables en fonction des considérations électoralistes.
Le débat gagnerait d’ailleurs en clarté si la confusion n’était entretenue au plus haut niveau de l’Etat par le premier magistrat de France, en nommant un réserviste de l’armée israélienne, Arno Klarsfeld, au poste de conseiller en pleine guerre de destruction israélienne du Liban (Juillet 2006) ou en confiant à un dirigeant de l’American Jewsih Committee, Valérie Hoffenberg, la charge de suivre, pour le compte de la France, les négociations israélo-palestiniennes.
Un président qui fantasme sur «les moutons que l’on égorge dans les baignoires» qui quête néanmoins régulièrement l’hospitalité des baignoires des palais royaux arabes, de Doha à Rabat, prenant l’initiative de stigmatiser une composante de la population pour des motifs inavoués bassement électoralistes.
A ce titre “les moutons que l’on égorge dans les baignoires” (Nicolas Sarkozy), tout comme «les bruits et les odeurs des familles immigrées» génésiquement prolifiques (Jacques Chirac) demeureront une tâche indélébile du discours politique français et déshonorent leurs auteurs. A n’y prendre garde, elles ouvriraient la voie à des dérives fascisantes du comportement politique français.
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Les basanés pour la grandeur de la France et non sa mégalomanie ou son nanisme politique
Que l’on se détrompe, n’en déplaise une fois de plus aux scribouillards salonnards, les basanés de France sont là et bien là, durablement ancrés dans le paysage politique et social français, eux dont «le rôle positif» n’a jamais été célébré avec solennité, sinon que d’une manière incidente quand il n’a pas été plus simplement nié ou controversé.
En France, non pas leur pays d’accueil, mais leur pays d’élection. Déterminés à défendre la haute idée qu’ils ont de la France et que la France veut donner d’elle-même au Monde, déterminés à défendre la grandeur de la France et non sa mégalomanie, sa grandeur et non son nanisme politique.
A combattre tous ceux qui fragilisent l’économie par une gestion hasardeuse, tous ceux qui discréditent la politique par une connivence sulfureuse.
Tous ceux qui polluent l’image de la France, à coups d’emplois fictifs et de responsabilité fictive, d’ «évaporations de recettes», de rétro commissions et de frais de bouche, de délits d’initiés et d’abus de biens sociaux. Ces messieurs des frégates de Taiwan, de Clearstream et d‘Angolagate. Du Crédit Lyonnais et de la Compagnie Générale des Eaux. D’Elf Aquitaine et d’EADS, d’Executive Life et de Pechiney American-Can. Des marchés d’Ile de France et de HLM de Paris, de la MNEF et d’Urba-Gracco,
Ceux qui dévalorisent leur justice à coups d’affaires d’Outreau, d’écoutes téléphoniques illégales, de tri sélectif et de «charters de la honte». Qui dévalorisent leurs nationaux à coups de bougnoule et de ratonnades, de racaille et de Karcher.
Contre la «France d’en bas» qui gouverne le pays, la France des basses manoeuvres et des bas calculs, des «zones de non droit et de passe-droits», des nominations de complaisance et des appartements de fonction. La France qui refuse de donner un coup de pouce au SMIC, mais qui exacerbe l’antagonisme social en confortant dans leurs richesses les plus nantis les dotant d’un «bouclier fiscal» en pleine tourmente bancaire.
La France qui «cristallise» et fige à sa portion congrue, les retraites des anciens combattants «basanés» de l’armée française mais qui relève de 70 pour cent le salaire des ministres nantis.
La France qui gorge de «stock options et de parachutes dorés» les gérants en déconfiture, tels ceux de Vinci et de Carrefour, qui recycle la forfaiture dans l’honorabilité, propulsant au Conseil d’Etat, le temple de la vertu républicaine, en guise de rétribution pour services rendus dans la diversion de la justice, tel ministre de la justice, passé dans l’histoire comme le plus célèbre intercepteur d’hélicoptères des annales judiciaires internationales (Jacques Toubon).
En un mot contre cette posture du mépris et de l’irresponsabilité, la singulière théorie du «fusible à la française» qui exonère le responsable de toute responsabilité par une sorte de privilège anti-démocratique tirant sa justification dans une idéologie proto fasciste inhérente à un pan de la culture française.
Contre la criminalisation du politique, cet état de fait symptomatique de la France contemporaine, comme en témoigne «Le casier judiciaire de la République» au bilan édifiant où l’on dénombre rien que pour la décennie 1990, neuf cent (900) élus mis en examen soit pour délinquance financière, soit pour atteintes aux biens et aux personnes y compris les crimes sexuels, alors que la «tolérance zéro» à l’égard de la criminalité en col blanc se devrait d’être pourtant un impératif catégorique de l’ordre républicain en vertu du principe de l’exemplarité de l’Etat.
Jamais pays n’a paru plus soucieux de magnifier son passé. Toutes les déclinaisons du calendrier défilent en commémoration: Bimillénaire du baptême de Clovis (1996), qui marque le ralliement de la France à la Chrétienté, 1500 me anniversaire de la proclamation de l’Édit de Nantes (1598), qui a mis fin à la guerre religieuse entre Catholiques et Protestants, Bicentenaire de la Révolution Française (1989), cent cinquantième anniversaire de l’abolition de l’esclavage (Mai 1998), Centenaire du manifeste accusateur d’Émile Zola contre la ségrégation politico religieuse («J’accuse», Janvier 1998), soixantième anniversaire de la libération de la France, cinquantenaire anniversaire de la Vme République, enfin quarantième anniversaire de la révolte étudiante de Mai 1968……comme si la France voulait compenser son repli frileux sur elle même en puisant dans sa gloire passée l’espérance de son avenir.
Loin de participer d’une hypermnésie culpabilisante, le débat s’impose tant sur la contribution des «peuples basanés» à la libération du sol français, que sur leur apport au rayonnement de leur pays d’accueil, en guise de mesure de prophylaxie sociale sur les malfaisances coloniales et postcoloniales dont l’occultation pourrait éclairer les dérives répétitives de la France, telles que -simple hypothèse d’école ?- la correspondance entre la trop longue amnésie sur les «crimes de bureau» de 1940-1944 et l’impunité régalienne de la classe politico administrative sur les scandales financiers de la fin du XX me siècle, ou la corrélation entre la déroute de l’élite bureaucratique de 1940 et la déconfiture de l’énarchie contemporaine.
«Si une France de 45 millions d’habitants s’ouvrait largement, sur la base de l’égalité des droits, pour admettre 25 millions de citoyens musulmans, même en grande proportion illettrés, elle n’entreprendrait pas une démarche plus audacieuse que celle à quoi l’Amérique dut de ne pas rester une petite province du monde anglo-saxon», prophétisait, déjà, en 1955, Claude Lévi-Strauss en un saisissant résumé de la problématique post-coloniale dans laquelle se débat la société française depuis un demi-siècle (5).
La rationalité cartésienne, transcendance symbiotique de l’intelligence athénienne et de l’ordre romain, quintessence de l’esprit critique, aura ainsi engendré des monstruosités dans ses moments d’assoupissement. Nul pays n’est à l’abri de telles dérives devant les grands bouleversements de l’histoire et l’ingratitude passe pour être une loi cardinale des peuples pour leur survie. Mais l’exception française si hautement revendiquée d’une nation qui se réclame de la grandeur est toutefois antinomique d’une culture de l’impunité et de l’amnésie, une culture érigée en un dogme de gouvernement et, à ce titre, incompatible avec la déontologie du commandement et les impératifs de l’exemplarité.
N’y voyez aucune interférence partisane ou électoraliste, mais quiconque soucieux du rang de la France, -Français de souche ou Français de choix-, se doit de se livrer à une telle introspection, une mesure de salubrité publique, tant il est vrai que l’histoire d’aujourd’hui est la mémoire de demain et qu’il importe d’être vigoureux dans la dénonciation des dérives contemporaines pour prévenir de douloureuses réminiscences de la mémoire future.
Références
- Le lien de la chanson de Michel Sardou «Ils ont du pétrole», une chanson typique de la mentalité française: https://www.youtube.com/watch?v=3fN1Bsa7t5M
- Fils de l’historien Henri Maspero, mort en déportation, François Maspero, membre fondateur du tribunal Russel sur la Palestine, a crée, en 1959 en pleine guerre d’Algérie, une maison d’édition militante engagée en faveur des combats de libération du tiers monde, les Editions Maspero, afin de «Rabattre l’orgueil dément de l’Europe qui prétend faire la loi au Monde. François Maspero cédera sa maison d’édition en 1982, victime de l’acharnement policier. Selon l’historien Jean Yves Mollier François Maspero a fait l’objet de dix-sept condamnations. Il démissionne sans indemnités et cède ses parts pour un franc symbolique aux nouveaux acquéreurs. Ces textes sur la Palestine, Gaza, les territoires occupés et Israël, sont consignés dans un ouvrage intitulé Transit & Cie. Dernier ouvrage paru «Des Saisons au Bord de la Mer» Seuil 2009 collection «La Librairie du XXI me siècle».
- Frantz Fanon, in «Les damnés de la Terre» Editions La Découverte 2002 – La Découverte poche 134 collections essais—préface de Jean Paul Sartre 1961, Préface de Alice Cherki et postface de Mohammad Harbi 2002.
- Ancien des forces françaises libres, il démissionnera de l’armée française pour rallier la révolution algérienne. Psychiatre martiniquais, Il est l’un des fondateurs du courant de pensée tiers-mondiste. Penseur très engagé, il a cherché à analyser les conséquences psychologiques de la colonisation à la fois sur le colon et le sur le colonisé. Il rejoint le FLN à Tunis, où il collabore à l’organe central de presse du FLN, EL Moujahid. En 1959, il fait partie de la délégation algérienne au congrès panafricain d’Accra. Se sachant atteint d’une leucémie, il se retire à Washington pour écrire son dernier ouvrage Les Damnés de la Terre. Il décède le 6 décembre 1961 à l’âge de 36 ans, quelques mois avant l’indépendance algérienne.
- La dette publique, au sens des critères du Traité européen de Maastricht, a été évaluée pour la fin du troisième trimestre 2009 à 1 457 milliards d’euros, soit environ 75,8 % du PIB.
- Claude Lévi-Strauss «Tristes Tropiques». L’ouvrage de l’ethnologue français est paru en 1955.
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http://ti1ca.com/j8hu751x-Le-Verbe-triomphant-s-avance-Le-Verbe-triomphant-s-avance.mp3.html
(pas de problème, je suis l’auteur du texte)
Juste histoire d’illustrer le débat.
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2025/03/franca-identidade-nacional.html
De qui et de quoi parle-t-on quand on évoque la France d’aujourd’hui.
De Bayrou, ce pseudo premier ministre qui, en 2009, se faisait renvoyer dans les cordes par un Cohn Bendit méprisant au plus haut point à son égard et qui lui prédisait déjà pourquoi il ne serait jamais président?
Lui, qui a avoué que depuis sa plus jeune enfance il s’y préparait.
Comment Cohn Bendit pouvait-il être aussi sûr de ce que suffrage universel allait délivrer à l’encontre de cet homme?
N’oublions pas que l’homme à l’Élysée à cette époque-là était Sarkozy, le « providentiel » le soi-disant super communiquant que les Français ont définitivement éjecté de leur paysage politique au scrutin suivant, remplacé par un mollasson dont les péripétie à scooter pour aller voir sa maîtresse n’ont pas été couvertes par un ministre de l’intérieur, Valls, qui actuellement aux yeux du citoyen de notre pays, un minimum informé, est le pire traître politique de ce siècle.
Mais ça en fait un premier ministre à l’époque, quant au mollasson il a été trahit par l’insignifiance qui président en exercice, quel romancier aurait osé écrire un tel nanar, je n’sais pas, mais en tout cas nous le vivons.
Ensuite sont apparus les deux énigmes actuellement au Château, des gens que notre peuple n’ont jamais aimés et voulus, mais dont il ne peut pas se débarrasser par la voie électorale, d’ailleurs, si, finalement à son âge Bayrou est là où il est actuellement, c’est justement parce que les usurpateurs qui sont au Château ont encore frôlé de peu un soulèvement populaire.
C’est qu’un faire-valoir pour nous calmer, lui est content parce qu’au sommet de là où il peut aller dans ce pays, nous, on la ferme parce qu’on a pas encore choppé la bonne occasion de montrer notre vraie exaspération.
On peut résumer la représentation politique de notre pays depuis Sarkozy, à un empilement de carpettes essentiellement destiné à lustrer les semelles de la communauté juive qui s’est totalement emparée de la France pour elle seule.
Dernier exemple en date, un rabbin se fait mordre l’épaule par un gamin complètement allumé et, nos ondes sont saturées des voix de la communauté féroce et pleurnicheuse qui dénoncent la dangerosité du pays pour leurs coreligionnaires, pire encore, le confetti israélien, bien qu’impliqué à génocider les Palestiniens, faisant face à une crise économique jamais vue jusqu’à là, à une autre politique, dans laquelle même les pires bananeraies ne survivent pas, trouve le moyen de se flanquer d’un communiqué ingérant pour condamner et mettre la pression sur notre pays comme si nous n’étions que l’un de ses vulgaires gouvernorat.
Extrait à ne jamais oublier:
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i10187813/accrochage-entre-daniel-cohn-bendit-et-francois-bayrou
Il est là le postulat de combat, sinon tout n’est que posture, voire, imposture.
Aucun feu ne s’allume avec l’eau!
Sardou est de ceux qui ont repris le slogan sarkozien, « La France, tu l’aimes ou tu la quittes. »
Plus critiques que les juifs en France actuellement, y’a pas, quattend-ils pour la quitter?
Encore un extrait pour remettre les bonnes choses à leur places dans les têtes:
https://www.youtube.com/watch?v=Cyou1LnO2Is
Les mots ont beaucoup trop de valeur, de signification et de précision dans notre langue pour que la confusion de ce qui est arrivé à notre société soit fait dans leur choix, nous ne sommes pas victimes de délitescence, comme si subitement un évènement quelconque brutal avait amené à la situation où nous nous trouvons, non!
Tout, absolument tout a été fait et planifier sur une très longue période de temps, donc tout est voulu et rien n’est dû au hasard, par ce fait, c’est de déliquescence dont il question ici, oui, il faut l’affirmer fort et clair, notre pays et notre peuple ont été tous les deux victimes de sournoiseries, hypocrisies et autres de la part de certains, les toujours mêmes.
Mais, qu’est-ce c’est que cet article, que viennent faite les émiriens dedans avec Sarkozy?
Une réactualisation pour contextualiser hier et aujourd’hui s’impose autrement c’est une perte de temps considérable, le temps a passé, ce texte s’est transformé en réquisitoire contre l’auteur et ses coreligionnaires depuis, en quinze ans seulement, ça montre beaucoup de choses quand même.
La centrale émirienne est construite et en fonction depuis un bon moment, si l’auteur nous informait que depuis, une entente américano-coréenne s’est faite sur le dos d’EDF pour construire des centrales nucléaires, en Pologne, l’affaire ne serait pas la même.
Là on mélange dans nos têtes 2009 et 2022, d’une part les évènements politiques n’étaient pas les mêmes, et il aurait fallu nous expliquer pourquoi ce cul-de-basse-fosse qu’était la Pologne en 2004 quand elle a intégré l’Europe n’a pas la reconnaissance du ventre envers nos populations qui l’ont fait passer avec leur argent et les innombrables pertes de toutes sortes sur leur qualité de vie, du char à bœufs aux voitures modernes et aux centrales atomiques en même pas 21ans révolus.
Honnêtement, quitte à parler d’identité, prenons surtout celle prévalente actuellement dans le discours martial et guerrier de nos dirigeants, parce que s’il y a mobilisation ou autres, les binationaux et autres vont vite se barrer, donc l’identité nationale actuelle n’a certainement pas la même pertinence pour beaucoup qu’à l’époque de l’écrit, alors, l’identité européenne si souvent mise en avant ces derniers temps, en prend un sacré coup avec des « cousins » comme ceux-là.
Quant aux Polonais, si les Russes devaient en refaire leurs chiens de garde, ma foi, que perdrions nous?
Mais, allons plus loin,, puisque cet article, si nous n’avions aucune mémoire, pourrait nous faire prendre des vessies pour des lanternes, étant donné qu’il ne nous remémore pas l’existant d’il y a même pas quinze ans, ce sujet sur l’islam n’est pas nouveau en plus d’être récurrent dans ce que le bruit ambiant politique et soi-disant intellectuel veut faire continuellement admettre aux Français, à savoir que l’islam serait aussi inintégrable qu’inassimilable, soit dit en passant, il existe des siècles de vestiges partout sur cette planète où les israélites y ont vécu sédentaires, qui montrent bien que ce sont bien eux et uniquement eux que les populations et leurs pouvoirs ont toujours considérés ainsi.
Honnêtement, qu’est-ce qui aurait fait que cela a changé depuis?
Un exemple, j’en vois aucun.
Il y a quinze ans quand les électeurs dits européens élisaient aux responsabilités les premiers élus dits extrémistes à l’époque et, non pas populistes comme aujourd’hui, car à l’intérieur des partis de l’époque contrairement à aujourd’hui à les traits physionomiques des individus étaient nettement plus caucasiques qu’ils ne le sont aujourd’hui et pourtant, c’est seulement quand le méditerranéisme physionomique s’est imposé dans ces partis, que le racisme non dissimulé, l’islamophobie, l’antichristianisme, l’appétence pour l’homosexualisation, le sionisme et la sémitophilie, la pédophilie sont devenus des « valeurs » incombattables par quiconque n’est pas autorisé à avoir le droit d’expression.
Mais pour en arriver là, il fallait faire croire aux opinions qu’elles rejetaient prioritairement les musulmans eux-mêmes avant l’islam, d’où cette focalisation sur le vestimentaire de quelques uns par rapport au nombre.
Depuis Sarkozy, heureusement, la population française a vu que la réduction des inégalités sociales n’a fait que prendre le chemin inverse entre elle et communauté juive, responsables politiques, économiques, journalistes et artistes, intellectuels, toutes les prétendues élites l’ont abandonnée pour se réfugier en protection comme un seul corps au-devant de la communauté.
Les effets ne se sont pas faits attendre, et ils sont quasi irrémédiables, l’antijudaïsme est un must de nos jours, pas comme une mode ou un phénomène temporaire, non, là, ça s’est installé sans logiciel ni aucune amorce pour le faire, c’est donc la résurgence d’un atavisme.
D’ailleurs, qui se croit autorité pour interdire aux Français leur chauvinisme hormis celles et ceux qui les préfèrent à terre?
S’il n’existait pas chez les Groenlandais ou les Canadiens actuellement, où en seraient-ils avec les volontés de Trump?
Tout est mélange et imprécisions dans ce texte, entre la France de Louis le Pieux, qui, soit dit en passant pour l’auteur, était contemporain des Papes africains de l’Église, ce qui explique aisément pourquoi à l’époque on imposait le baptême aux esclaves, des juifs.
Ceux-ci ne pouvaient pas asservir un chrétien, entre cette et la traite négrière, des escales aménagées où l « marchandise » étant en zone transit, elle n’était pas considérée sur le territoire, quoi qu’il en soit, l’esclave a vécu même à Versailles, donc faudrait quand même faire de ses carences ou illusions des vérités pseudo historiques, le temps à fait son œuvre et, la corruption n’est pas pressée, aussi c’était déjà encore moins la même France à l’époque de Valmy, certes, les chrétiens n’étaient pas aussi impitoyablement asservis par les juifs qu’ils le sont aujourd’hui, mais les prémices étaient là, comme ils le sont aujourd’hui chez tous les peuples musulmans qui ne sont pas chiites, les « élites » de ces peuples les vendent aux juifs par peur de perdre leur prospérité, les rois marocain ou saoudien en sont les meilleurs exemples, bien qu’il ne soit pas le seul, le peuple perse et sa vision de l’islam ridiculise quasiment tous les autres…
C’est justement là que le bât blesse, il semblerait que l’auteur n’ai pas vu venir à quel point ce qu’on dit être le proche et moyen orient s’est évertué ces quinze dernières années à satisfaire les ambitions des juifs, quand, ce qui pour les opposer est dit l’Afrique noire, a travaillé à évacuer tous les encombrements qui l’entravaient et file vers son destin, là où l’on pressent déjà la réémergence du génie africain, on ne peut pas ne pas déplorer ce croupissement de ceux qui se disent arabes à rester dominés chez-eux ou en diasporas.
Ce sont avant tout des pays musulmans, donc, censés avoir une unité de foi, par conséquent des législations civiles et ecclésiastiques qui n’auraient jamais dû permettre que l’entité juive en soit là où elle est à faire ce qu’elle fait, ce qui revient à dire que certains traits de ce texte prête ses propres turpitudes aux autres, car c’est la même hostilité et le même mépris à l’égard d’une histoire africaine commune et indissociable.
Mépris qui est l’âme des aspirations suprémacistes, eh oui, quelque part le dominé singe son maître à l’égard d’autrui, triste de pouvoir en faire la preuve.
Jamais foncièrement les Français n’ont détesté les musulmans, mais ceux-ci sont tellement encore peu sûrs d’eux-mêmes, qu’ils restent majoritairement cois, comme des bêtes apeurées par l’évènement juste avant de partir en cavalcade.
Alors que s’ils étaient unis à boycotter « religieusement » tous les produits américains dès aujourd’hui, l’économie israélienne en subirait immédiatement les conséquences, celles française, européenne et occidentale ne s’en porteraient pas mieux, ce qui donnerait une force inimaginable aux communautés musulmanes en occident, mais, si ce qui incarne leurs élites est pleurnichard, où voudrions nous qu’ils aillent les autres?
C’est ce qu’il y a de détestable dans le travail académique, ça n’est absolument pas une vraie mémoire ni un bon témoin de son temps, parce que ça fait bouger personne.
Souvenir:
https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/jacques-attali-l-islam-est-un-81680
De qui et de quoi parle-t-on quand on évoque la France d’aujourd’hui.
De Bayrou, ce pseudo premier ministre qui, en 2009, se faisait renvoyer dans les cordes par un Cohn Bendit méprisant au plus haut point à son égard et qui lui prédisait déjà pourquoi il ne serait jamais président?
Lui, qui a avoué que depuis sa plus jeune enfance il s’y préparait.
Comment Cohn Bendit pouvait-il être aussi sûr de ce que suffrage universel allait délivrer à l’encontre de cet homme?
N’oublions pas que l’homme à l’Élysée à cette époque-là était Sarkozy, le « providentiel » le soi-disant super communiquant que les Français ont définitivement éjecté de leur paysage politique au scrutin suivant, remplacé par un mollasson dont les péripétie à scooter pour aller voir sa maîtresse n’ont pas été couvertes par un ministre de l’intérieur, Valls, qui actuellement aux yeux du citoyen de notre pays, un minimum informé, est le pire traître politique de ce siècle.
Mais ça en fait un premier ministre à l’époque, quant au mollasson il a été trahit par l’insignifiance qui président en exercice, quel romancier aurait osé écrire un tel nanar, je n’sais pas, mais en tout cas nous le vivons.
Ensuite sont apparus les deux énigmes actuellement au Château, des gens que notre peuple n’ont jamais aimés et voulus, mais dont il ne peut pas se débarrasser par la voie électorale, d’ailleurs, si, finalement à son âge Bayrou est là où il est actuellement, c’est justement parce que les usurpateurs qui sont au Château ont encore frôlé de peu un soulèvement populaire.
C’est qu’un faire-valoir pour nous calmer, lui est content parce qu’au sommet de là où il peut aller dans ce pays, nous, on la ferme parce qu’on a pas encore choppé la bonne occasion de montrer notre vraie exaspération.
On peut résumer la représentation politique de notre pays depuis Sarkozy, à un empilement de carpettes essentiellement destiné à lustrer les semelles de la communauté juive qui s’est totalement emparée de la France pour elle seule.
Dernier exemple en date, un rabbin se fait mordre l’épaule par un gamin complètement allumé et, nos ondes sont saturées des voix de la communauté féroce et pleurnicheuse qui dénoncent la dangerosité du pays pour leurs coreligionnaires, pire encore, le confetti israélien, bien qu’impliqué à génocider les Palestiniens, faisant face à une crise économique jamais vue jusqu’à là, à une autre politique, dans laquelle même les pires bananeraies ne survivent pas, trouve le moyen de se flanquer d’un communiqué ingérant pour condamner et mettre la pression sur notre pays comme si nous n’étions que l’un de ses vulgaires gouvernorat.
Extrait 1 à ne jamais oublier:
J’avais oublié de disjoindre texte et vidéo, sinon trappe.
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i10187813/accrochage-entre-daniel-cohn-bendit-et-francois-bayrou
Il est là le postulat de combat, sinon tout n’est que posture, voire, imposture.
Aucun feu ne s’allume avec l’eau!
Sardou est de ceux qui ont repris le slogan sarkozien, « La France, tu l’aimes ou tu la quittes. »
Plus critiques que les juifs en France actuellement, y’a pas, quattend-ils pour la quitter?
Encore un extrait pour remettre les bonnes choses à leur places dans les têtes:
https://www.youtube.com/watch?v=Cyou1LnO2Is
Les mots ont beaucoup trop de valeur, de signification et de précision dans notre langue pour que la confusion de ce qui est arrivé à notre société soit fait dans leur choix, nous ne sommes pas victimes de délitescence, comme si subitement un évènement quelconque brutal avait amené à la situation où nous nous trouvons, non!
Tout, absolument tout a été fait et planifier sur une très longue période de temps, donc tout est voulu et rien n’est dû au hasard, par ce fait, c’est de déliquescence dont il question ici, oui, il faut l’affirmer fort et clair, notre pays et notre peuple ont été tous les deux victimes de sournoiseries, hypocrisies et autres de la part de certains, les toujours mêmes.
Mais, qu’est-ce c’est que cet article, que viennent faite les émiriens dedans avec Sarkozy?
Une réactualisation pour contextualiser hier et aujourd’hui s’impose autrement c’est une perte de temps considérable, le temps a passé, ce texte s’est transformé en réquisitoire contre l’auteur et ses coreligionnaires depuis, en quinze ans seulement, ça montre beaucoup de choses quand même.
La centrale émirienne est construite et en fonction depuis un bon moment, si l’auteur nous informait que depuis, une entente américano-coréenne s’est faite sur le dos d’EDF pour construire des centrales nucléaires, en Pologne, l’affaire ne serait pas la même.
Là on mélange dans nos têtes 2009 et 2022, d’une part les évènements politiques n’étaient pas les mêmes, et il aurait fallu nous expliquer pourquoi ce cul-de-basse-fosse qu’était la Pologne en 2004 quand elle a intégré l’Europe n’a pas la reconnaissance du ventre envers nos populations qui l’ont fait passer avec leur argent et les innombrables pertes de toutes sortes sur leur qualité de vie, du char à bœufs aux voitures modernes et aux centrales atomiques en même pas 21ans révolus.
Honnêtement, quitte à parler d’identité, prenons surtout celle prévalente actuellement dans le discours martial et guerrier de nos dirigeants, parce que s’il y a mobilisation ou autres, les binationaux et autres vont vite se barrer, donc l’identité nationale actuelle n’a certainement pas la même pertinence pour beaucoup qu’à l’époque de l’écrit, alors, l’identité européenne si souvent mise en avant ces derniers temps, en prend un sacré coup avec des « cousins » comme ceux-là.
Quant aux Polonais, si les Russes devaient en refaire leurs chiens de garde, ma foi, que perdrions nous?
Mais, allons plus loin,, puisque cet article, si nous n’avions aucune mémoire, pourrait nous faire prendre des vessies pour des lanternes, étant donné qu’il ne nous remémore pas l’existant d’il y a même pas quinze ans, ce sujet sur l’islam n’est pas nouveau en plus d’être récurrent dans ce que le bruit ambiant politique et soi-disant intellectuel veut faire continuellement admettre aux Français, à savoir que l’islam serait aussi inintégrable qu’inassimilable, soit dit en passant, il existe des siècles de vestiges partout sur cette planète où les israélites y ont vécu sédentaires, qui montrent bien que ce sont bien eux et uniquement eux que les populations et leurs pouvoirs ont toujours considérés ainsi.
Honnêtement, qu’est-ce qui aurait fait que cela a changé depuis?
Un exemple, j’en vois aucun.
Il y a quinze ans quand les électeurs dits européens élisaient aux responsabilités les premiers élus dits extrémistes à l’époque et, non pas populistes comme aujourd’hui, car à l’intérieur des partis de l’époque contrairement à aujourd’hui à les traits physionomiques des individus étaient nettement plus caucasiques qu’ils ne le sont aujourd’hui et pourtant, c’est seulement quand le méditerranéisme physionomique s’est imposé dans ces partis, que le racisme non dissimulé, l’islamophobie, l’antichristianisme, l’appétence pour l’homosexualisation, le sionisme et la sémitophilie, la pédophilie sont devenus des « valeurs » incombattables par quiconque n’est pas autorisé à avoir le droit d’expression.
Mais pour en arriver là, il fallait faire croire aux opinions qu’elles rejetaient prioritairement les musulmans eux-mêmes avant l’islam, d’où cette focalisation sur le vestimentaire de quelques uns par rapport au nombre.
Depuis Sarkozy, heureusement, la population française a vu que la réduction des inégalités sociales n’a fait que prendre le chemin inverse entre elle et communauté juive, responsables politiques, économiques, journalistes et artistes, intellectuels, toutes les prétendues élites l’ont abandonnée pour se réfugier en protection comme un seul corps au-devant de la communauté.
Les effets ne se sont pas faits attendre, et ils sont quasi irrémédiables, l’antijudaïsme est un must de nos jours, pas comme une mode ou un phénomène temporaire, non, là, ça s’est installé sans logiciel ni aucune amorce pour le faire, c’est donc la résurgence d’un atavisme.
D’ailleurs, qui se croit autorité pour interdire aux Français leur chauvinisme hormis celles et ceux qui les préfèrent à terre?
S’il n’existait pas chez les Groenlandais ou les Canadiens actuellement, où en seraient-ils avec les volontés de Trump?
Tout est mélange et imprécisions dans ce texte, entre la France de Louis le Pieux, qui, soit dit en passant pour l’auteur, était contemporain des Papes africains de l’Église, ce qui explique aisément pourquoi à l’époque on imposait le baptême aux esclaves, des juifs.
Ceux-ci ne pouvaient pas asservir un chrétien, entre cette et la traite négrière, des escales aménagées où l « marchandise » étant en zone transit, elle n’était pas considérée sur le territoire, quoi qu’il en soit, l’esclave a vécu même à Versailles, donc faudrait quand même faire de ses carences ou illusions des vérités pseudo historiques, le temps à fait son œuvre et, la corruption n’est pas pressée, aussi c’était déjà encore moins la même France à l’époque de Valmy, certes, les chrétiens n’étaient pas aussi impitoyablement asservis par les juifs qu’ils le sont aujourd’hui, mais les prémices étaient là, comme ils le sont aujourd’hui chez tous les peuples musulmans qui ne sont pas chiites, les « élites » de ces peuples les vendent aux juifs par peur de perdre leur prospérité, les rois marocain ou saoudien en sont les meilleurs exemples, bien qu’il ne soit pas le seul, le peuple perse et sa vision de l’islam ridiculise quasiment tous les autres…
C’est justement là que le bât blesse, il semblerait que l’auteur n’ai pas vu venir à quel point ce qu’on dit être le proche et moyen orient s’est évertué ces quinze dernières années à satisfaire les ambitions des juifs, quand, ce qui pour les opposer est dit l’Afrique noire, a travaillé à évacuer tous les encombrements qui l’entravaient et file vers son destin, là où l’on pressent déjà la réémergence du génie africain, on ne peut pas ne pas déplorer ce croupissement de ceux qui se disent arabes à rester dominés chez-eux ou en diasporas.
Ce sont avant tout des pays musulmans, donc, censés avoir une unité de foi, par conséquent des législations civiles et ecclésiastiques qui n’auraient jamais dû permettre que l’entité juive en soit là où elle est à faire ce qu’elle fait, ce qui revient à dire que certains traits de ce texte prête ses propres turpitudes aux autres, car c’est la même hostilité et le même mépris à l’égard d’une histoire africaine commune et indissociable.
Mépris qui est l’âme des aspirations suprémacistes, eh oui, quelque part le dominé singe son maître à l’égard d’autrui, triste de pouvoir en faire la preuve.
Jamais foncièrement les Français n’ont détesté les musulmans, mais ceux-ci sont tellement encore peu sûrs d’eux-mêmes, qu’ils restent majoritairement cois, comme des bêtes apeurées par l’évènement juste avant de partir en cavalcade.
Alors que s’ils étaient unis à boycotter « religieusement » tous les produits américains dès aujourd’hui, l’économie israélienne en subirait immédiatement les conséquences, celles française, européenne et occidentale ne s’en porteraient pas mieux, ce qui donnerait une force inimaginable aux communautés musulmanes en occident, mais, si ce qui incarne leurs élites est pleurnichard, où voudrions nous qu’ils aillent les autres?
C’est ce qu’il y a de détestable dans le travail académique, ça n’est absolument pas une vraie mémoire ni un bon témoin de son temps, parce que ça fait bouger personne.
Souvenir:
https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/jacques-attali-l-islam-est-un-81680