7 au Front

De Kazan à Damas, en passant par Idlib et Ankara

Par Normand Bibeau.

Le géopoliticologue  Thierry Meyssan nous présente souvent une chronologie exhaustive, fort savante et bien documentée des complots, des tractations et des événements tragiques récents de l’histoire onirique cauchemardesque du martyr sans fin des arabes de l’occident oriental, coupables d’habiter des déserts stériles recelant de l’or noir et de se situer sur les routes de la civilisation inhumaine du commerce capitaliste et de la lutte des classes.

Là où pêche toutefois l’«expert» de Damas, c’est de nous exposer une multitude d’arbres et de nous cacher la forêt qui expliquerait son inextricable enchevêtrement.

Ainsi, en faisant débuter sa chronologie: «il y a quelques jours», soit au moment de la prise de l’asile Syrien par la libération des «fous d’Allah» sunnites par leurs gardes-chiourme turques des «Frères musulmans» sunnites Erdoganistes, tous aussi «fous d’Allah», avec la complicité manifeste des «fous de l’orthodoxie russe» poutiniens et le tout, sous le regard médusé des «fous de Yahvé talmudique» Sionazis et leurs sponsors U$, les «fous du pétrole» de Washington et du «Christ occidental», Meyssan OCCULTE que cette opération de changement de la garde des anciens «fous d’Allah» renégats iraniens et de leur «axe bourgeois de la résistance» chiites, au prix du sacrifice de l’ancien premier-ministre iranien, de son ministre des affaires étrangères pros-russe, des chefs historiques du Hamas et du Hezbollah, leurs proxys de service et du déclenchement de l’opération kamikaze «Déluge d’al Aqsa», a réellement débuté à KAZAN les 22-24 octobre 2024 alors que toute la «MAFIA» capitaliste des apprentis-aspirants à l’hégémonie mondiale orientaux était réunie sous la présidence de la Russie et en présence de leur maître à tous: le Président Xi.

Qui peut rationnellement ignorer que lors de cette conférence des BRICS tenu à l’abri des importuns occidentaux, tout ce que compte de politiciens bourgeois à la solde du capitalisme oriental «challenger», depuis l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), en passant par ceux de la coopération militaire et de sécurité sino-russe, se sont réunis derrière des portes closes, tantôt en plénière, tantôt en privé, 1 par 1, 2 par 2 et vogue la galère, afin de comploter à leur profit et contre leurs ennemis capitalistes occidentaux, le tout au frais des peuples du monde en général et du peuple arabe en particulier, sacrifiés sans pitié sur l’autel du profit, de l’hégémonie et du repartage des marchés, des matières premières et des esclaves salariés.

Lors de ce Congrès à Kazan, la Turquie représenté par nul autre qu’Erdogan lui-même, fraîchement élu à la présidence de son pays contre la volonté démentielle des U$A et de ses va$$aux européens, a sollicité officiellement l’adhésion de son pays aux BRICS quoi de mieux que d’y apporter des offrandes: 15,000 à 25,000 «fous d’Allah» près à en découdre avec leurs anciens patrons qui après s’en être servi s’est employé à massacrer leurs chefs et tous les mercenaires djihadistes en les chassant de leur califat et leur volant au passage leur trésor de guerre: les champs pétrolifères et gaziers iraqiens, syriens et libyens et les millions d’esclaves prisonniers de cet enfer «islamiste» sur terre.

Qui d’objectif, voire de simplement honnête, peut ignorer qu’Erdogan est celui-là même que les U$A ont voulu faire assassiner par le coup d’État de couleur des Güllen (2017); puis de le faire battre aux élections législatives de 2024 en finançant ses adversaires «laïcs», anti-Islam et ennemis jurés des Frères musulmans avec l’intention ferme de l’emprisonner comme ils l’ont fait pour son frère musulman Morsi qu’ils ont fini par assassiner pour éviter une révolution en Égypte;  après que de l’avoir refusé dans le plus profond mépris à l’Union européenne;  avoir confier les champs pétrolifères irakiens de Mossoul à ses ennemis historiques kurdes;  avoir volé les champs pétrolifères et gaziers syriens à leur profit et à celui des kurdes dont ils veulent créer un pays d’un «peuple réactionnaire tout entier», le Kurdistan, l’équivalent à ses frontières de l’État suprémaciste, raciste et génocidaire des mercenaires sionazis déguisés en «juifs» de service en Palestine;  lui avoir confié la garde des «fous d’Allah» djîhadistes chassés Manu militari d’Irak, de Libye, du Xinjiang et de Syrie sans le moindre pétrole pour assumer les frais de ces mercenaires apatrides déchaînés à la recherche d’un gîte et d’un couvert où exploiter des esclaves et s’enrichir par le pillage des hydrocarbures;  le tout au mépris des prétentions historiques de l’empire ottoman soumis à un démembrement inique par les «alliés» Franco-britanniques au sortir de la Première Guerre Mondiale?

Erdogan en sa qualité de chef des gardiens des portes de l’enfer où étaient emprisonnés les survivants des purges américaines, européennes et sionazis des anciens mercenaires «djihâdistes» d’Al Quaïda, de Daesh, du califat au Levant à la solde de l’Occident afin de chasser du Levant les russes, les chinois et tous leurs gouvernements «laïcs» et qui furent trahis et massacrés après usage par leurs anciens patrons, s’est rappelé pertinemment du sort des Hussein, Kadhafi, Ben Laden et tous les anciens agents des occidentaux, revoyant le discours prémonitoire de Kadhafi demandant aux laquais arabes de la Ligue arabe des renégats:«[D]emandez-vous quand votre tour d’être assassiné viendra-t-il ?».

Erdogan n’eut pas à consulter un oracle ou à lire dans le fond de sa tasse de thé pour comprendre que de s’associer aux U$A et aux occidentaux du «monde gouverné par LEURS règles» le conduirait au mieux à la potence comme Saddam et au pire à être assassiné dans un fossé comme Kadhafi.

Ben Sal Man, aussi présent à Kazan, pouvait témoigner de par sa propre expérience de la nature félone et traitresse des «alliés» américains alors que pour l’équarrissage d’un journaliste à leur solde, les américains ont passé prêt de le faire condamner pour crime contre l’humanité et le faire occire par la CIA.

Poutine, Xi et tous les bourgeois présents purent témoigner de la nature félone, traîtresse et renégate de l’Occident, chacun ayant expérimenté dans sa propre vie la politique systémique des occidentaux de trahir leurs anciens agents après usage et de les assassiner.

Par voie de conséquence, ils ne furent pas long à se laisser convaincre par Erdogan d’envoyer el-Assad en réserve pour la République non pas à Colombey-les-deux-Eglises comme de Gaulle ou à Paris comme Khomeini mais à Moscou où il attendra patiemment la suite des événements au frais des syriens à qui il aura volé de quoi subvenir à ses besoins de milliardaires.

Comme tous ces politiciens bourgeois sont retords et malhonnêtes, maîtres du mensonge et de la flagornerie, les russes ne firent par une confiance aveugle à leur nouvel «ami» Erdogan et ils acceptèrent de ne pas déployer leur aviation de combat, ni leur marine de guerre contre les «fous d’Allah» relâchés de l’enfer comme le font systématiquement avec succès les sionazis israéliens  (ce qu’oublie Meyssan lorsqu’il explique que les russes n’ayant pas de fantassins ne pouvaient pas affronter les «fous d’Allah du haut des airs avec l’armée arabe syrienne d’el-Assad au sol.  M. Meyssan, votre jupon dépasse), mais ils exigèrent que leur ambassade et leurs bases militaires soient maintenues.

Le gouvernement el-Assad donnerait l’ordre à son armée aguerrie par 11 ans de guerre de déposer les armes mais enverrait des soldats se cantonner en Irak avec leur équipement près à intervenir au besoin.

Les arabes renégats présents promirent d’user de leurs «contacts» pour enfumer les occidentaux maîtres de la trahison sur la vraie nature du subterfuge, il semblait y avoir à boire et à manger pour tous les comploteurs sauf évidemment pour le pauvre peuple syrien martyr qui allait subir une iènième trahison et l’invasion sanguinaire d’une armée de mercenaires «fous d’Allah» sponsorisés en commençant par leur chef, le terroriste d’al Quaïda, passé à Daesh, puis au califat au Levant pour se métamorphoser en «rebelle modéré» djihadiste saoudien et son armée de bras cassés en savates, au volant de mobylette et de camion Toyota, kalachnikovs rouillés en bandoulière de tous les horizons depuis le Xiangjing chinois,en passant par la Tchétchénie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Géorgie, l’Ossétie du Sud, la Libye, l’Irak et l’Europe, en somme, de partout sauf de Syrie.  Quel scandale que le pauvre peuple syrien martyr soit livré en pâture à tous ces mercenaires sanguinaires par le capitalisme mondial (Occidental et Oriental) et ses sbires.

Les américains, leurs va$$aux occidentaux et leurs cerbères génocidaires sionazis israéliens ne s’y sont laissés tromper qu’en partie et espèrent toujours qu’Erdogan et ses «fous d’Allah» ont joué double-jeux et baisé les russes, les chinois et tous les comploteurs des BRICS mais puisqu’il vaut mieux prévenir que guérir, ils se sont déjà taillés la part du lion en faisant s’emparer des hauteurs d’un Golan syrien par leurs sionazis de service et eux en consolidant leur emprise sur les champs pétrolifères syriens, ne restera qu’à offrir les kurdes aux turcs pour les ramener au bercail occidental et leur faire renier leurs engagements de Kazan.

Considérant la nature essentiellement capitaliste, vicieuse, perfide, veule, retord et renégate d’Erdogan et de ses «fous d’Allah», il ne peut être exclu qu’ils trahissent à nouveau car telle est leur nature de classe mais si le passé est garant de l’avenir comme l’enseigne la sagesse populaire, ils ne peuvent oublier le sort de tous les «anciens laquais» de l’Occident collectif et Erdogan et ses «fous d’Allah» ne veulent pas finir comme Morsi, Ben Laden, Saddam Hussein, Kadhafi…, seul les mercenaires journalistes stupides, ignorants et incultes à la solde des milliardaires qui matraquent l’opinion publique de leurs idioties insignifiantes ont la mémoire assez courte pour oublier l’évidence.

 

HONTE AU CAPITALISME MONDIAL DE LIVRER LE PEUPLE SYRIEN MARTYR AUX «FOUS D’ALLAH» AFIN DE LUI VOLER SON PÉTROLE ET LE RÉDUIRE À L’ESCLAVAGE OBSCURANTISTE PHARAONIQUE ISLAMISTE

DE L’INSURRECTION POPULAIRE À LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE

PLUS QUE JAMAIS LES PROLÉTAIRES DU MONDE ENTIER DOIVENT S’UNIR ET ABATTRE LE CAPITALISME MORTIFÈRE

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

Une réflexion sur “De Kazan à Damas, en passant par Idlib et Ankara

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