Gilets Jaunes – Acte XV – Le pouvoir a provoqué la guerre à Clermont-fd ! Volontairement ! (vidéo 8’25)
http://mai68.org/spip2/spip.php?article3108
L’acte XV des Gilets jaunes a eu lieu le samedi 23 février 2019
Les badauds regardaient comme à un spectacle
Extrait du France 3 Auvergne du 23 février 2019 à 18h59
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Alors qu’à Clermont-Ferrand, tous les actes des Gilets Jaunes des samedis précédents, sans aucune exception, s’étaient déroulés pacifiquement, celui-ci a été très violent. Pourquoi ?
Les violences ont été provoquées par la flicaille qui se mit à tirer des grenades lacrymogènes dès que les manifestants se sont approchés du palais de justice. Lors des samedis précédents, ils s’étaient approchés aussi jusqu’aux grilles du palais sans qu’il y ait le moindre incident. Pourquoi cette fois-ci la police a-t-elle cherché à les en empêcher par la violence ?
C’est ce qui a tout déclenché. Naturellement, les Gilets jaunes se sont défendus. Et, comme ils avaient été préalablement très énervés par diverses provocations du pouvoir, ce fut la guerre pendant quatre heures. Comment le pouvoir s’y est-il pris pour les énerver autant ?
C’est ce que j’expliquais en commentant les infos de France 3 Auvergne du 22 février. Voir les annexes en dessous de l’article.
Le 22 février, la veille des événements, je supposais qu’il s’agissait seulement d’incompétence ; mais, au vu de ce qu’il s’est passé aujourd’hui à Clermont-Ferrand, on peut sérieusement se demander si provoquer la guerre n’était pas délibéré de la part du pouvoir.
Si c’était vraiment délibéré, c’est que le pouvoir joue un jeu très dangereux pour lui-même. En effet, cela signifie qu’il ne cèdera que si nous prenons la Bastille.
Le pouvoir veut nous montrer que si nous lui faisons la guerre, nous ne la gagnerons pas. Et il pense que n’en ayant pas la capacité, et le voyant, nous abandonnerons la partie, et rentrerons dans les rangs en continuant à crever de faim. Mais nous crevons vraiment de faim ; aussi, peut-être trouverons-nous la force de gagner cette guerre ?
Et si nous disions au pouvoir que puisqu’il le prend ainsi nous allons la prendre cette bastille ?!
Des têtes se promèneront-elles bientôt sur nos piques ?
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Annexes :
Regardez bien les dates des reportages
Gilets Jaunes – Clermont-FD ville morte (vidéo 1’34)
http://mai68.org/spip2/spip.php?article3095
Tout est fait pour dégoûter les Clermontois !
Tout est fait pour énerver les Gilets Jaunes !
Extrait du France 3 Auvergne du 22 février 2019 à 19h59
La veille de l’acte XV
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En plus de toutes les mesures débiles et coercitives, comme les fouilles au corps de tout un chacun, ce qui va énerver pas mal de gens…
Les transports en commun ont été supprimés pour empêcher la banlieue de venir à la manif en tramway. Ce qui va forcément énerver les banlieusards qui seront obligés de venir à pieds à la manif.
La gare routière a été déplacée en dehors de la ville ! Ce qui fait que les gilets Jaunes arrivant en bus devront faire 4 km à pieds pour rejoindre la manif. Ce qui va forcément pas mal les énerver.
Tout a donc été fait pour faire mal voir les Gilets Jaunes, car les gens vont dire que c’est de leur faute si Clermont-Ferrand a été ainsi « obligée » de se barricader, sans compter le prix que ça coûte. Les dégâts potentiels étaient pourtant chiffrables à bien moins que les 300 000 Euros minimum que toutes ces mesures ont coûté !
Et tout est fait pour que les gilets jaunes soient le plus énervés possible demain à la manif.
La paranoïa confine à l’incompétence.
Note du 23 février 2019 à 12h45 :
Le lendemain aux infos de midi, France 3 Auvergne a repris à raison le juste titre « Clermont ville morte » ; et, en conclusion du reportage, une personne exprime sa honte d’être Clermontois. Voici cette nouvelle vidéo :
J’ai honte pour ma ville
Extrait du France 3 Auvergne du 23 février 2019 à 11h59
Les événements de l’acte XV ont lieu dans l’après-midi qui suit
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« J’ai honte pour ma ville, c’est de la lâcheté, on renonce à toutes nos valeurs, je pense que Vercingétorix se croit plutôt à Alésia qu’à Gergovie aujourd’hui. »
Des « armes » ont été retrouvées dans des voitures ? C’est quoi des « armes » ? Des vieux opinels pour couper des tranches de saucisson ?
Note du 24 février 2019 :
D’après les chiffres du pouvoir il y avait 2500 manifestants à Clermont-Ferrand. Toujours d’après le pouvoir, il y avait au départ seulement 100 casseurs, mais ils firent des petits et se retrouvèrent 500 en arrivant au port. 500 personnes « violentes » sur 2500 manifestants, c’est beaucoup. On peut dire que la stratégie émeutière fut un succès :
La propagande du pouvoir
Extrait du France 3 Auvergne du 24 février 2019 à 18h59
Le lendemain de l’acte XV
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Note du 25 février 2019 : À Clermont-Ferrand, les « casseurs » n’étaient pas venus d’ailleurs (vidéo 4’46) :
Le mythe des « casseurs » extraterrestres
Extrait du France 3 Auvergne du 25 février 2018 à 18h59
Deux jours après l’acte XV
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Conclusion :
S’il y a eu la guerre à Clermont-Ferrand pendant 4 heures le samedi 23 février 2019 pour l’acte XV des Gilets Jaunes, c’est uniquement de la faute des autorités. Car si elles avaient fait comme d’habitude, tout se serait passé comme d’habitude. C’est-à-dire sans « violence ». Mais, comme je l’ai expliqué précédemment, elles ont cherché la guerre et elles l’ont obtenue !
À Clermont-Ferrand, cette manifestation se serait passé sans heurts si le pouvoir n’avait pas pris toutes ces mesures de barricadement de la ville, s’il n’avait pas déplacé la gare routière hors de la ville, s’il n’avait pas fouillé les gens, si la banlieue avait pu se rendre à la manif en tramway, et surtout si les flics n’avaient pas arrosé la manif de gaz lacrymogènes.
Si encore les « casseurs » étaient venus d’ailleurs, on aurait pu croire que c’étaient des « professionnels de la casse » venus spécialement pour « casser » ; mais non, les « casseurs » étaient des Clermontois et n’ont fait que répondre au provocations policières. Les « casseurs » n’étaient pas des casseurs !
Bien à vous,
do
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