J'ai trouvé l'âme soeur (4)
CAROLLE ANNE DESSUREAULT
Dire Je t’aime est facile ; cependant ces deux mots signifient parfois plutôt une attraction physique et émotionelle qu’un véritable sentiment. L’amour s’épanouit dans le temps, la connaissance de soi et de l’autre, l’accompagnement. C’est aussi prendre soin du coeur de l’autre.
Finalement, on découvre que l’âme soeur est d’abord en soi. Voici le dernier article de J’ai trouvé l’âme soeur de Yvan Gingras à ce sujet.
*****
4 – L’INTÉGRATION DE LA RELATION DE COUPLE
Notion de deux individus en voie de croissance
Lorsqu’un nouveau-né se réincarne dans le monde physique, il se comporte plus depuis l’état de l’Âme que l’état physique. Les sens sont à développer et la personnalité n’existe pas à toute fin pratique. Cette prédominance de l’Âme sur la personnalité dure jusqu’à la fin de la très jeune enfance, soit environ trois (3) ans. Jusque-là, le jeune enfant vit plus selon ses perceptions intérieures même si ses sens physiques se développent à grand rythme. Par la suite, la nouvelle personnalité, incluant le bagage des vies antérieures, se forge petit à petit. Ce développement passe progressivement par les ressources des deux modes de pensée créatif-réalisateur et analytique-collaborateur.
Pourquoi en est-il ainsi ? Nous avons tous besoin à la fois de réceptivité et d’assurance, d’imagination et de logique, d’individualité et d’association, de rêves et d’actions. Nous devons apprendre à être autosuffisants autant qu’interdépendants avec les autres pour la survie. Contrairement à la première impression que nous pouvons avoir, ces aspects de la dualité ne sont pas des qualités opposées, mais plutôt complémentaires ; ces différentes qualités sont fragmentaires par elles-mêmes. La réalisation de notre plein potentiel dépend du développement optimal des deux modes de pensée, ce qui représente une tâche ardue. Malheureusement, la plupart des gens ont tendance à choisir ce qui, pour eux, leur semble le plus aisé au lieu de ce qui pourrait les faire progresser. Ils ont ainsi tendance à favoriser certaines qualités reliées à un mode de pensée et à ignorer celles reliées à l’autre mode de pensée.
Notion de spiritualité
Pourquoi parler de spiritualité ? Le but de la croissance spirituelle n’est pas de fuir la vie, bien au contraire, c’est de la vivre pleinement, d’en profiter et de l’apprécier. Nous avons mentionné, plus tôt, que l’ordre naturel de la vie consiste en la croissance et la progression tant au plan de la personnalité que spirituel, car je suis un Être spirituel (Âme) d’abord et avant tout, mais vivant dans deux corps – psychique et physique. Par conséquent, ma première responsabilité est ma propre croissance spirituelle pour me libérer de l’attirance vers le négatif.
Quoique cette direction puisse sembler égoïste et égocentrique, il n’en est rien, puisque la croissance spirituelle touche tout le monde et ne favorise que l’harmonie. La croissance spirituelle est la raison d’être de nos séjours sur terre, qu’on y croit ou pas.
L’attachement émotionnel aux gens, surtout les proches comme le conjoint, les enfants, les parents, les frères et sœurs, les bons amis, est un grand obstacle à l’apprentissage spirituel. Il en est de même pour l’attachement aux croyances et les concepts mentaux, bien ancrés en soi. Se détacher ne veut pas dire un manque d’intérêt ou de sentiment envers les autres ni une froideur d’esprit, mais bien la capacité de rester en équilibre face aux événements et aux conditions extérieures, de ne pas se laisser déstabiliser intérieurement par les opinions, les croyances et les convictions des autres. Je n’abandonne donc pas le bon sens, ni mes responsabilités. Par contre, j’abandonne tout ce qui m’empêche d’élever la conscience, de manifester ma divinité. L’abandon me procure la liberté et, ainsi, la capacité d’exercer le pouvoir harmonieux, expression du bien pour l’ensemble.
En ce qui concerne le couple, être détaché est souvent interprété comme « ne pas s’engager ». C’est inexact. Cela signifie, plutôt, de ne pas imposer mon idée au conjoint sur la façon dont les choses devraient se dérouler dans notre relation. Dicter ma conduite veut dire exiger que mon partenaire fasse ce que je crois correct. Il faut toujours se souvenir qu’entrer dans la conscience d’une autre personne et tenter de la changer contre sa volonté est un acte de violence. Il faut voir quelqu’un de grand à travers les yeux de l’autre, une Âme, qui apporte l’Amour universel dans ma vie. Et de fait, c’est ce qui se passe à moins de résister.
Par conséquent, vivre une vie spirituelle, c’est continuellement agir pour la « recherche du plus » dans tout ce que je fais. Simplement avoir de bonnes intentions n’est pas suffisant. Pour avancer et grandir, je dois modifier mes habitudes et mes croyances. Idéalement, le changement doit être graduel et progressif. Je dois éviter les changements soudains et rapides. Ce rythme progressif respecte et aide à maintenir un meilleur équilibre chez moi et, par conséquent, dans le couple. Lorsque les changements sont graduels et exécutés soigneusement, ma conscience et celle de mon partenaire sont modifiées pièce par pièce et tous deux conservons le sens inné de notre Être total. De cette manière, ni l’un ni l’autre n’a l’impression qu’il lui est demandé d’être quelqu’un d’autre. La structure globale des personnalités de chacun est demeurée intacte.
Pour réaliser l’Être véritable en moi, je peux pratiquer la méditation, un exercice très simple, quelques minutes quotidiennement ; je repasse en revue les bénéfices que peuvent procurer les qualités des deux modes de pensée pour moi et mon couple (voir Tableau 2). C’est un exercice qui permet de me retrouver dans l’union des pôles réalisateur et collaborateur, plutôt que dans la séparation de ces derniers. C’est également une façon très simple et très efficace de me retrouver en tant qu’Être libre par le détachement sur tous les plans.
S’accomplir par l’utilisation adéquate des deux modes de pensée
« À moins que vous ne deveniez comme des petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. »[1] Cette affirmation signifie que les jeunes enfants (1 à 7-8 ans) se comportent comme des « Êtres entiers » en exprimant, bien sûr inconsciemment, leurs aspects créatif-réalisateur et analytique-collaborateur ; ces deux aspects sont en équilibre avant la période de puberté. Les jeunes enfants sont toujours disposés à créer et à collaborer. Toutefois, ce sentiment d’Être total se perd progressivement au cours de la préadolescence et l’adolescence, encore plus à l’âge adulte, en raison de la prédominance accordée à un mode de pensée et un manque d’intérêt pour l’autre qui conduit à l’isolement d’un des modes de pensée lors des prises de décision.
Un exemple très évident est la nature de la relation entre garçons et filles, qui diffère de beaucoup avant et après la période de puberté. Parce que les jeunes enfants sont davantage liés à leurs sens intérieurs, ils ne s’arrêtent pas à la différence de sexe ou de polarisation garçon/fille. Puis, au fur et à mesure qu’ils s’approchent de l’adolescence, ils prêtent de plus en plus d’attention aux sens extérieurs et au monde objectif, et c’est ce qui leur fait voir les différences de genre, en plus de considérer ces différences comme des oppositions et même des obstacles.
L’existence des deux aspects soit de réalisation et de collaboration permet l’équilibre et procure à chaque personne le potentiel pour atteindre son aspect divin. Pour parvenir à vivre pleinement, je dois donc unir les deux modes de pensée en moi, en les utilisant tous deux dans mes décisions et conséquemment dans mes actions. C’est la condition pour acquérir le pouvoir spirituel, celui de l’Âme. Dans le cas contraire, j’évolue avec plus de difficultés et je suis ainsi soumis aux aléas de la vie, selon les limites de l’ego. Pratiquement, unir les deux aspects de réalisation et collaboration permet à l’Âme de s’exprimer en suivant les messages intuitifs concernant mes préférences et mes capacités.
Pour unir ces deux aspects en moi, je dois tenir compte du principe universel de l’équilibre qui stipule, en essence, que tous mes efforts depuis l’ego ne font que diminuer mon pouvoir spirituel, puisque je me vois comme séparé de l’Univers, le Tout. Cependant, en m’appliquant à servir la vie pour le plus grand bien du Tout, je me rends service également puisque j’en suis partie intégrante. En servant le Tout, j’adopte une attitude universelle. Ce principe universel d’équilibre fonctionne de la même façon pour tous, adultes comme enfants, qu’on en soit conscient ou non.
Des sentiments ambivalents
Il arrive que je puisse me sentir à la fois joyeux et triste. Comment expliquer cet étrange sentiment ? C’est la joie de l’Âme en moi qui réalise et savoure sa liberté et, en même temps, c’est le sentiment de solitude parce que la liberté implique l’absence d’illusions, ces dernières procurant le confort et la sécurité à tant de gens. C’est le paradoxe, en fait, de l’étincelle divine qui dans l’expression de sa liberté totale découvre aussi l’immensité de ses responsabilités.
Pour qu’une Âme devienne consciente des contradictions de la vie mondaine, il lui faut du temps. Néanmoins, il n’y a pas de vitesse à respecter dans la croissance spirituelle ; la liberté signifie aussi se développer à son propre rythme. Donc, chaque Âme, étant vêtue d’un corps physique muni des deux modes de pensée, peut espérer progresser plus vite après quelques existences terrestres. Ayant vécu avec des identités de sexes différents, elle est en mesure d’exploiter les deux modes de pensée. Comprendre que la source et la finalité de ces deux éléments créatif-réalisateur et analytique-collaborateur est essentiel chez chaque individu, homme comme femme, pour sa réalisation en tant qu’Âme.
Rappelons à nouveau que bien qu’en général les hommes mettent l’accent en eux sur l’élément créatif-réalisateur et les femmes sur l’élément analytique-collaborateur, cette perspective ne devrait jamais contribuer à briser le lien d’amour entre les conjoints, s’ils savent voir correctement à travers l’un et l’autre le reflet de leur aspect le moins développé, et que cela les incite à équilibrer les qualités appropriées à travers l’exemple de l’autre. Nous sommes perfectibles, avec nos qualités et nos défauts, tout en désirant être entier et complet. Donc, aimer son partenaire, c’est l’aider à sculpter et à former sa vie intérieure, pour qu’il devienne conscient de lui-même en tant qu’individu spirituel. Le mariage peut donc être une très belle occasion pour la croissance mutuelle, tout en étant utile à tout notre entourage par notre façon d’être. C’est la façon simple et efficace de servir l’univers, de servir DIEU.
Toutefois, la plupart des gens ont de la difficulté avec les qualités en eux qui relèvent du mode de pensée non développé. Ils préfèrent agir depuis leur côté dominant et trouver des conjoints qui se comportent selon des traits de caractère qu’eux-mêmes n’ont pas développé à toute fin pratique. Par ce manque de complémentarité intérieure, ils attirent à eux des gens incomplets, donc des partenaires incomplets. C’est l’aspect malsain de ces genres d’union, car les gens incomplets ont tendance, tôt ou tard, à être insatisfaits entre eux puisque chacun reflète ce qui manque à l’autre à l’intérieur de lui-même. Qui désire vraiment se faire montrer ses déficiences par quelqu’un qu’il considère, souvent inconsciemment, comme faible ? De plus, en agissant ainsi, ils s’empêchent de manifester leur plein potentiel spirituel.
Une fois que je me comprends mieux moi-même, mes relations interpersonnelles deviennent plus simples et harmonieuses. Il est donc essentiel que les deux conjoints puissent comprendre mutuellement comment ils se perçoivent l’un à travers l’autre et agir en conséquence.
Respect mutuel
Les niveaux de conscience étant souvent différents, il se peut que chacun des deux conjoints puisse voir l’autre comme n’étant pas à la hauteur recherchée. La solution n’est pas alors de changer l’autre. Il est inutile de tenter de changer l’autre, car le peu de résultats possibles ne dure jamais longtemps. Les vieilles habitudes refont surface tôt ou tard et ne rendent la situation que plus difficile. Le seul véritable pouvoir que je possède en tant qu’Âme est le droit et la capacité de me changer moi-même. C’est justement ce pouvoir que tous recherchent. Si je ne le trouve pas chez moi, j’ai tendance à exercer ce pouvoir chez les autres et c’est à ce moment que les différends surgissent. Plutôt que de tenter de changer qui que ce soit, je dois me changer moi-même. Les résultats sont non seulement plus probants, mais aussi réels et durables, car c’est la bonne volonté, donc l’amour, qui prédomine.
En général, on peut constater que le choix que je fais d’un partenaire reflète toujours le point où j’en suis présentement dans mon équilibre intérieur. Si mon partenaire ne me traite pas gentiment ou me traite sans considération, c’est que probablement j’adopte la même attitude en moi quant à la relation entre mes deux modes de pensée créatif et analytique. Par exemple, si le partenaire ne communique pas avec moi, il y a de grandes chances que cela reflète un manque de collaboration entre les deux modes de pensée chez moi. Autrement dit, mon conjoint ne fait que miroiter ce qui fait défaut en moi. Être malheureux en mariage est le reflet de mon malaise intérieur, que cela plaise ou non.
En conclusion, si le mari voit en sa femme un Être radieux et que l’épouse voit la même chose de son mari, alors les deux se reflètent mutuellement ce que les yeux voient et aucun des deux ne trahira l’amour et la confiance de l’autre. Un grand cadeau que je puisse faire à quelqu’un, c’est de croire en lui. L’amour constitue un bouclier de force spirituelle qui repousse le négatif de ma vie, un peu à la manière d’un système immunitaire. En agissant ainsi, les conjoints manifestent leur plein potentiel spirituel.
S’élever au-delà de la conscience de masse
Il y a une raison pour la nécessité de s’aimer. L’ego est souvent un reflet de la conscience humaine où l’Âme se sent isolée. D’où l’importance de développer un ego sain pour que l’Âme puisse trouver sa voie de réalisation. Un ego sain signifie que ce dernier répond aux désirs de l’Âme en collaborant à la réalisation de ses désirs.
Quand l’ego n’est pas assez fort, je laisse trop de gens entrer dans mon espace psychique, ce qui provoque chez moi des réactions émotionnelles. Je deviens désordonné en essayant de plaire à tout un chacun et, à la fin, j’en arrive à ne plus savoir comment plaire à moi-même. Cela est encore plus vrai pour les femmes que pour les hommes, par le fait qu’en général leur aspect analytique-collaborateur soit devenu trop dominant (voir le tableau 3, items 14-15-16-18), elles sont rarement dans le sentiment d’accomplissement. Il en résulte, à la longue, que les femmes ont tendance à être plus insatisfaites de la vie que les hommes.
La société enseigne aux femmes à plaire aux autres d’abord plutôt qu’à elles-mêmes, et tout cela au nom du don abusif de soi, une fausse interprétation de l’amour. Lorsqu’on ne sait pas comment s’aimer, comment peut-on arriver à aimer les autres correctement ? Il s’ensuit la plupart du temps une série de relations humaines déficientes, ce qui entraîne une lutte intérieure à propos de l’estime de soi et la confiance en soi. Il faut savoir que personne ne peut survivre longtemps spirituellement en étant dans un rôle passif de servitude ou de victime. Il faut donc sortir des moules de la conscience de masse. Pour vivre pleinement et être heureuses, les femmes doivent devenir, elles aussi, des chefs de file dans la société.
La société archaïque a empêché les femmes de s’exprimer, limitant ainsi l’aspect créatif-réalisateur de celles-ci. Ces limitations commencent à s’estomper progressivement en Occident, depuis les dernières années du 20e siècle. Pour faire sentir leur influence, les femmes doivent mettre en évidence les qualités de leur aspect créatif–réalisateur en outrepassant, entres autres, leur supposé exclusif rôle traditionnel de mère de famille, et en contribuant aux changements spirituels et sociaux. Mais, aussi, elles doivent cesser de croire qu’en dorlotant et maternant tout le monde, on peut tout régler.
Des changements importants prennent forme sur terre, parce que les femmes commencent à saisir leur plein potentiel d’Être spirituel. Cela cause des perturbations dans plusieurs domaines, notamment le domaine familial. La société a tendance à résister au changement, on préfère maintenir la situation actuelle en gardant tout le monde dans le rang.
Les hommes comme les femmes doivent savoir qui ils sont vraiment, connaitre les responsabilités prioritaires envers eux-mêmes, puis combler leurs besoins personnels et, ensuite, se tourner vers les autres avec bienveillance et bonne volonté, avec un esprit d’entraide.
Les qualités du mode de pensée analytique-collaborateur sont des outils indispensables pour conduire les civilisations de la terre loin des désastres écologiques, de l’anarchie sociale et de la guerre. Les forces orientées sur le sens de la famille, la sensibilité et la coopération peuvent servir à procurer une plus grande stabilité sociale. Les femmes sont en mesure d’y jouer un rôle important. S’il n’en était pas ainsi, seul l’aspect créatif-réalisateur existerait. Et, ce n’est pas le cas !
Que ce soit l’homme ou la femme, la personne qui a du succès dans son développement personnel possède une bonne dose d’énergie pour ses deux modes de pensée, même si l’un semble dominant. Si je suis un homme, en plus de mes qualités dominantes, je serai aussi sensible, émotionnel et minutieux. Si je suis une femme, je manifesterai plus de détermination, de confiance, sans négliger les bons aspects de service et bienveillance envers les autres.
Néanmoins, il faut savoir que les gens qui s’affirment, ayant développé les qualités de leurs deux modes de pensée, sont généralement différents de l’ensemble de la population et, conséquemment, souvent incompris, craints et même parfois détestés. Les grands personnages des différents domaines scientifique, médical, philosophique, qui ont contribué à l’évolution des idées et de notre niveau de vie, en sont une preuve indéniable. La société a tendance à les critiquer. Pourtant, il y aura toujours des différences. C’est dans la nature spirituelle et humaine d’être unique et différent. Le grand mensonge social est que nous devons être comme les autres. Le rôle de la conscience sociale est de faire pression pour que personne ne se distingue de la masse. Par conséquent, chaque fois que je n’adhère pas à des moules sociaux restrictifs, j’exerce ma liberté.
En tant que couple, les deux conjoints s’engagent l’un et l’autre à se concentrer chaque matin sur la nouvelle journée. Il faut surmonter en esprit les inconforts d’hier et que chaque jour soit un nouveau départ sur le sentier de la bonne volonté et de la collaboration. Les individus, en apprenant à mieux se connaître eux-mêmes, éveillent en eux un processus d’amour durable.
Les cinq étapes de l’amour en couple
À la base, c’est le destin qui provoque l’union ou cause la séparation des couples. Le destin détermine certaines conditions de vie au préalable dans le but de faire progresser l’Âme tout comme la personnalité (ego) d’une personne. La dette karmique, quant à elle, provient d’une autre vie étant le résultat de nos décisions, nos choix, bref de notre libre-arbitre. Dans la relation de couple, on peut se créer du karma autant positif que négatif qui dépend strictement de notre liberté. Lorsque deux Êtres se comportent depuis l’Amour universel, l’union ne peut que grandir et durer. Dans le cas contraire, il y a de fortes chances qu’une séparation ait lieu, d’où l’importance du discernement dans le choix de la personne que l’on convoite. L’amour évolue au cours de la relation des deux individus. Elle comporte cinq étapes : l’amour romantique, l’amour autocentré, l’amour conscientisé, l’amour d’entraide et l’amour dédié.
La première étape est l’amour romantique, stade où l’amoureux idéalise l’autre, où l’attention est portée sur le fait de faire un avec lui. C’est comme l’expansion de l’ego par l’amour, acceptant de considérer l’autre comme faisant partie de soi.
La femme voit l’homme comme le héros de ses pensées et l’homme voit la femme comme la princesse de ses rêves. L’idéalisation provient d’un désir profond de s’unir avec l’autre et de devenir « un » en tant qu’Être entier. L’accroissement des émotions positives est le plus grand bénéfice de ce type d’amour. Cela procure le sentiment d’être plus connecté à la vie.
Cependant, il y a des dangers qui guettent l’amour purement romantique, à cause de cet état émotionnel qui s’accroît bien au-delà de la normale. La faille de l’amour romantique est le fait qu’on idéalise l’autre. Cependant, à un moment donné, un ou les deux partenaires retombent sur terre. Quand la magie ne fonctionne plus, on commence à voir les défauts de l’autre. Alors, on croit s’être trompé dans son choix. En réalité, les deux partenaires se croient fourvoyés.
Comme première étape, l’amour romantique nous apprend qu’on ne peut pas s’isoler dans la vie, qu’on a besoin des gens. La vulnérabilité et la passion sont les marques de commerce de l’amour romantique Il devient donc difficile de laisser aller cet amour attachant. Après tout, c’est souvent un pas au-delà de ce qu’on a pu connaître auparavant, et bien au-delà des unions organisées, basées sur des intérêts autres que l’amour. La liberté de choisir un partenaire permet d’apprendre à discerner ce qui convient le mieux pour soi afin de grandir en tant qu’Âme. L’amour doit progresser au-delà de l’amour romantique. Je reconnais mes propres forces et faiblesses au lieu d’exiger la perfection chez l’autre, ce qui me permet d’aller plus loin dans ma relation.
La deuxième étape est l’amour autocentré, stade où les amoureux retournent leur attention sur eux-mêmes individuellement. C’est une réaction naturelle à l’attitude adoptée lors de l’étape précédente, où tout était centré sur l’autre. La personne amoureuse commence à devenir plus objective à propos des bons et mauvais aspects de la personne aimée avec qui elle est en relation. Elle se demande : « Qu’est-ce que cette personne peut faire pour moi ? ». Souvent, la relation prend fin à ce stade. Un des deux, sinon les deux, reconnaît une mauvaise relation et se retire d’un engagement pas vraiment désiré. Toutefois, s’il y a vraiment un lien d’amour, la relation peut s’élever d’un cran et le couple se dirige vers l’étape suivante.
La troisième étape est l’amour conscientisé. C’est une période d’ajustement à travers laquelle deux personnes doivent passer parce qu’elles sont confrontées à la réalité de leurs différences. Les amoureux découvrent la vérité derrière l’image idéalisée qu’ils ont chérie et aimée. Chacun, après réflexion, décide de changer ses attentes pour refléter la nouvelle réalité. C’est l’amour manifesté par la bonne volonté.
Ils acceptent volontairement de modifier des comportements au nom de l’autre. Par exemple, un des deux doit changer ses attentes, lorsqu’il se rend compte que l’autre n’est pas aussi ordonné que lui. À l’étape romantique, ce genre de détails ne semblait pas important, si d’ailleurs cela avait été noté. Mais maintenant, les petites choses prennent une tout autre signification alors que l’attention se porte sur l’aspect pratique au lieu de l’aspect l’idéal. Cela demande une bonne dose de flexibilité et de stabilité intérieure, pour donner à l’autre, l’espace qui lui permet de rester lui-même ou elle-même tout en demeurant sincère face à soi-même.
Beaucoup de relations trébuchent ou pataugent à ce stade-ci, soit par manque de mises au point nécessaires ou parce que la séparation est considérée comme saine par les deux conjoints. Cependant, en présumant que les deux amoureux prennent conscience du potentiel de leur union, cette étape peut évoluer vers une étape plus élevée.
La quatrième étape est l’amour d’entraide, où l’amour est recentré sur l’autre encore une fois. Par contre, c’est radicalement différent de l’amour romantique, car il prend son épanouissement à partir du bon vouloir des deux individus d’ajuster leur attitude envers l’autre. Le questionnement est maintenant : « Comment pouvons-nous nous aider mutuellement ? Que pouvons-nous faire pour être tous les deux heureux ? ». Avec cette attitude d’abandon du moi et de solidarité envers le conjoint, le couple peut vraiment fonctionner dans l’unité où chacun fait des efforts pour des buts communs afin que leur relation dure longtemps.
La cinquième étape est l’amour dédié où, à force d’efforts mutuels avec des buts mutuels durant leur vie commune, les deux amoureux vivent un amour qui peut aboutir à une véritable amitié, avec de la bonne volonté, de l’affection et l’acceptation mutuelle totale. Le temps est essentiel pour atteindre ce niveau d’amour, tout comme le temps est requis pour faire mûrir un bon vin. Les tensions et les difficultés de la vie sont toujours présentes, mais pour les deux partenaires qui sont capables d’y survivre, les récompenses d’une relation durable sont immenses. Les deux conjoints apprennent la loyauté, la persévérance et la compréhension. En retour, ils trouvent qu’ils ont aussi gagné en amitié et en intimité.
L’amitié est une manifestation d’amour privilégié
L’amitié est un baume dans les moments difficiles et une joie accrue dans les moments de célébration. Si j’ai la chance d’avoir, dans ma vie, des gens que je connais depuis longtemps, alors je réalise qu’il y a une sorte de parenté, un lien spécial, dans le fait de se connaître durant toute une vie. Si mes amis me connaissent bien, ils peuvent confirmer comment j’ai changé ou non à travers toutes ces années. Si je suis ouvert dans ma relation d’amitié, mes amis peuvent me rappeler certains talents cachés et m’encourager à faire des actions bénéfiques pour moi, dont je n’ose pas imaginer, mais aussi me suggérer des améliorations de comportement. Avoir un bon ami ou une bonne amie, c’est aussi ressentir d’être « un » et, ainsi de grandir.
Une amitié équilibrée, particulièrement en couple, est rarement basée sur un rapport de 50/50, mais plutôt sur le fait que chaque individu s’applique à donner le meilleur de lui-même. Quelquefois, une personne a un plus grand besoin de l’autre pour quelque temps, puis la situation s’inverse. On a tous nos hauts et nos bas.
Une saine amitié n’est jamais le gage d’une personne dépendante d’une autre, mais plutôt de deux forces mutuellement intensifiées, en faisant « un pas de plus », quelles que soient les circonstances. Le sentiment d’amitié peut aussi changer au fur et à mesure que la conscience se modifie. Par exemple, les gens, dont on était proche depuis un point de vue de conscience genre « victime / lutte », sont rarement les mêmes genres de personnes avec lesquelles on veut continuer une relation, lorsque nos valeurs se modifient pour le mieux, alors que celles de ces mêmes gens stagnent.
Pour l’instant, je peux me demander si je suis un bon ami. Y a-t-il moyen d’en devenir un meilleur ? Il y a une forme de liberté qu’un ami apprécie, comme celle de partager les pensées les plus profondes, de demander une faveur, de démontrer mes vrais sentiments. Bref, la liberté d’être simplement moi-même. C’est ce qu’on appelle l’intégrité de l’Âme.
Discerner si l’amour est sain et véritable
Lorsque l’amour véritable règne, l’homme et la femme ne s’attardent pas à comptabiliser les efforts de l’un et de l’autre. Leur rapport ne s’établit pas sur la base d’actions à parts égales, mais plutôt sur le soutien mutuel et le fait que chacun ressent que l’autre donne le meilleur de lui-même. Surtout, ils n’attendent aucune approbation ni de récompense en retour de leur engagement. Ils ne font qu’aimer simplement. Et pourquoi faire preuve d’amour ? Parce qu’ils aiment le faire… par amour, justement.
Si j’ai un amour sain, je fais tout mon possible pour permettre à mon conjoint de grandir sans vouloir le posséder. L’amour détaché veut dire laisser l’autre vivre sans lui imposer ma volonté. C’est ce qu’on appelle de l’amour spirituel, l’Amour universel. Par conséquent, ce qui distingue l’amour véritable, du faux, est le fait que mon amour élève mon bien-aimé, le fait évoluer en conscience.
Cette élévation de conscience se reflète nécessairement sur l’éducation des enfants. Ainsi, de bons parents responsables maintiennent l’ordre dans leur maison, tout en donnant aux enfants la liberté de faire des expériences leur permettant de progresser en conscience, ce qui leur inculque le sens des valeurs et le respect des gens. Les parents se comportent ainsi de la même manière que le Créateur gouverne les univers en ayant établi les principes universels qui orientent progressivement l’Âme vers l’amour à travers ses propres expériences et à son propre rythme.
Alors, comment savoir si une relation est basée sur l’amour et qu’il vaille la peine de la développer ? Personne ne peut catégoriser l’amour, mais je peux considérer les aspects suivants pour décider si j’aime vraiment quelqu’un :
– Est-ce que la personne fait naître de la joie dans mon cœur quand je pense à elle ?
– Est-ce que je veux rendre l’autre heureux ?
– Puis-je aimer l’autre pour ce qu’il est et sans vouloir le changer, tout en discutant de nos comportements ?
– Vais-je être patient et laisser l’autre évoluer à son propre rythme et non comme je voudrais qu’il le fasse ?
– Reconnaissant ma valeur personnelle, est-ce que l’autre me traite en conséquence, soit comme un trésor ou un serviteur ?
Finalement, un dernier point qui concerne surtout les plus jeunes. Ces derniers ont tendance à tomber amoureux avec leur idéal d’amour. Cela veut dire que quelqu’un a un idéal du « prince charmant », qui est bien souvent, en réalité, celui d’un vagabond. Ce ne sont pas tous les princes charmants qui sont des vagabonds ni tous les vagabonds qui sont des princes charmants. Le discernement est une facette de l’amour autant que les sentiments.
Mariage accompli
Selon certaines études, ceux qui vivent le plus longtemps sont les gens joyeux et plus actifs au travail, dans leur vie familiale et envers les autres. On fait aussi état que les gens mariés vivent plus longtemps que les célibataires, les divorcés et les veufs demeurant seuls. On y souligne, entre autres, que l’amour y contribue pour beaucoup sans aucun doute.
Lorsqu’on est engagé dans une relation, il y a une nécessité de bâtir et d’aller vers « le plus ». Malgré la bonne volonté, il y a toutes sortes de blessures du passé qui remontent à la surface qu’il faut surmonter. L’attraction physique est intense pour quelque temps, mais ensuite la relation doit devenir beaucoup plus profonde, si on désire la maintenir saine. Alors, peut-être, la chose la plus difficile dont il faut se souvenir au moment d’une dispute est de respecter que chaque conjoint puisse expliquer son point de vue, sans interférence de l’autre. Un seul parle à la fois. Toujours penser à écouter, pendant que l’autre parle. Puis, la chose la plus difficile à faire, reconnaître le point de vue de l’autre. Pourtant, c’est sage, c’est très sage. Car, lorsque nous sommes au milieu d’une dispute, ce sont les émotions qui prennent toute la place. Il est indispensable de prendre de la distance avec les émotions, en s’attardant le plus froidement possible au point de vue du conjoint.
Il est nécessaire de se tenir au-dessus des émotions un peu comme un astronaute dans l’espace. On y observe simplement deux acteurs qui vivent un mauvais moment. Cette façon de percevoir est le regard de la conscience spirituelle, au lieu de la vision limitée de la conscience humaine.
De nombreuses relations connaissent ce genre de situations. Si on parvient à les dominer, l’amour grandit avec le temps. Alors, le moment vient où les deux conjoints ne se voient plus séparés l’un de l’autre. Ils sont « un ». Le chagrin du partenaire devient le chagrin de l’autre, et ainsi en est-il pour la joie. Ceux qui y sont parvenus savent de quoi on parle ici, et ceux qui n’y sont pas encore parvenus le savent également. Nous savons tous de quoi il s’agit.
Suis-je prêt à grandir en conscience ? Est-ce que je désire vivre dans le respect mutuel ? À quel point je recherche l’harmonie intérieure ainsi qu’autour de moi ? Suis-je prêt à lâcher prise sur les difficultés avant qu’elles ne m’étouffent ? Alors, au lieu de négocier des compromis dans ma relation de couple et ressentir de la frustration, il est plus utile et efficace de décider de combler les désirs légitimes de l’autre, parce qu’ainsi j’évolue et je sers la vie, tout en faisant mon propre chemin vers la véritable demeure.
Le lien du mariage peut être sacré seulement s’il est sacré pour les deux individus qui ont accepté de vivre ensemble. Un véritable mariage est celui de l’engagement de chaque conjoint. Les deux réalisent la responsabilité de cet engagement. Un mariage de cœur permet à chacun, dans le couple, de demeurer un individu, mais où les deux ne font « qu’un ». S’ils font « un » dans leur cœur, comment peuvent-ils être divisés ?
CONCLUSION
La réalisation en tant qu’Âme peut se manifester à la condition d’équilibrer les forces des deux modes de pensée à l’intérieur de moi. Par conséquent, c’est ma responsabilité de gérer adéquatement les courants d’énergie créatif-réalisateur et analytique-collaborateur, en utilisant leurs qualités respectives en complémentarité et non pas isolément.
La vie sociale encourage à développer davantage le petit moi. Les modes de vie, les relations familiales, le système d’éducation, la vie mondaine et d’affaires, sans compter tous les espoirs qu’on me fait miroiter, m’ont conduit à des croyances et des habitudes profondément ancrées chez moi. En suivant ces influences, je deviens sous le joug de l’ego ou de la personnalité. Je me sens pris dans un corps physique, créant ainsi un grand sentiment de solitude. Ce qui m’incite à me réfugier vers un partenaire pour trouver de la compagnie tout en croyant être dans l’amour.
Ces apparences illusoires me font oublier la perspective de l’Âme, que je suis créateur de tout ce qui survient dans ma vie. Je ne suis pas victime d’une puissance négative supérieure et extérieure qui façonne ma vie. Ce n’est absolument pas le cas ! Je peux donc vaincre les peurs et les illusions de la vie par le pouvoir de la pensée créatrice orientée sur l’amour, puisque je suis de nature amour.
Quand, dans le couple, je réussis à passer les barrières de la conscience de masse, cela a pour effet de mieux comprendre la vie, puis d’être reconnaissant et, par le fait même, d’être heureux. Ma vie est alors transformée et je suis en contrôle de ma destinée ! La solidité du couple repose sur la bonne volonté, chacun cherchant à combler les besoins de l’autre, tout en se frayant un chemin dans l’existence. Les besoins de l’un deviennent la raison de vivre de l’autre.
Le développement de la conscience qui fait surgir l’Âme chez moi est un chemin unique et personnel. La relation de couple n’est rien d’autre qu’une occasion unique d’accélérer ce processus, tout en expérimentant l’amour véritable et sincère, qui est le facteur de croissance de la conscience.
À PROPOS DE L’AUTEUR
Yvan a complété ses études classiques au collège de l’Assomption. Puis, il a étudié à l’Université de Montréal où il a obtenu un baccalauréat en éducation physique, développant une habileté à bien expliquer les événements ou les actions. Il a enseigné dans des écoles secondaires. Il a ensuite diriger des équipes d’hockey professionnellement à tire d’entraineur. Puis, il a fait partie de différents organismes ou compagnies à titre de directeur des ventes, directeur exécutif. Toutes ces expériences de vie lui ont permis d’étudier les comportements humains. Il a constaté que l’attitude était la base de toute réussite, tant sur le plan individuel que professionnel, ce qui l’inspira à publier un livre : Je suis un leader… une question d’attitude. Le sport lui a aussi permis de se rendre compte que ce dernier n’était que le reflet de ce qui se déroule dans la société.
C’est en France, où il a vécu durant une année, qu’il s’est éveillé aux notions universelles et spirituelles, les aspects intérieurs de l’être humain. Puis, durant 25 ans, il a fait partie d’un organisme religieux international, où il a fait des conférences et des ateliers sur la spiritualité et les différents principes vibratoires universels qui guident l’évolution de l’Âme.
.***
NOTE
Au cours des chapitres précédents, il fut souvent fait allusion aux principes universels. Ces principes universels s’appliquent à chaque individu, peu importe l’âge, la race et les conditions de vie. Ils influencent donc les deux conjoints dans leur choix de cheminer ensemble ou de se séparer. Retenons que l’amour est l’énergie vibratoire constituant la base de tous les principes universels qui régissent l’Ordre cosmique et les comportements humains.
Pour avoir une version complète de l’ensemble de tous ces principes universels, vous pouvez vous procurer le livre, du même auteur, « Le code de route de mon destin, les principes de vie », en contactant l’auteur lui-même :
Site web : coachingmanagment.ca
Courriel : giny5@videotron.ca
BIBLIOGRAPHIE
Finley, Guy. Les clés pour Lâcher prise, Montréal, Le Jour, 1995, 196 pages.
Fox Dr. Emmet. Réussite et personnalité, Éditions Astra, Paris, 1967, 221 pages.
Fox Dr. Emmet. Le pouvoir par la pensée constructive, Éditions Astra, Paris, 1998, 279 pages.
Gingras, Yvan. Je suis un leader, une question d’attitude, Quebecor, 2008, 200 pages.
Hawkins, David, Power vs Force, Sedona Ariz., Veritas Publishing, 1995, 310 pages.
Katz, Ginny, Beyond the Light, Gresham, Golden Age Publishing, 1991, 381 pages.
Lenoir Frédéric. Le miracle Spinoza, Librairie Arthème Fayard, 2017, 225 pages.
Morrannier, Jeanne. La science et l’esprit, Éditions Fernand Lanore, Paris, 1983, 218 pages.
Morrannier, Jeanne. La totalité du réel, Éditions Fernand Lanore, Paris, 1986, 217 pages.
Murphy, Dr. Joseph. La puissance de votre subconscient, Éditions le Jour, Montréal, 1973, 251 pages.
Spalding Baird T. La vie des maîtres, Éditions Robert Laffont, Paris, 1946, 395 pages.
Spalding Baird T. Les treize leçons sur la vie des maîtres, Éditions Robert Laffont, Paris, 1999, 262 pages.
Tomioka, Ariel. On the Breath of the Gods and Awakening, St-Louis, Helios House, 1988, 265 pages.
Twitchell, Paul. Dialogue with the Master, Minneapolis, Eckankar, 1970, 256 pages.
[1] Citation extraite de la Bible chrétienne selon saint-Matthieu.