L’orthographe, ce traumatisme culturel hautement bêtifiant

Non plausiblement sans quelque malice, l’obsession de la «langue correcte» peut être très bien vue comme une inaptitude (d’ailleurs acquise par dressage négatif) à l’originalité.

Claude Gauvreau

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C’est ma faute
C’est ma faute
C’est ma très grande faute d’orthographe
Voilà comment j’écris
Giraffe.

Jacques Prévert (poème MEA CULPA dans le recueil Histoires)

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YSENGRIMUS — L’orthographe est un artéfact inutile, un tic culturel malsain, une gangrène mentale, un cancer intellectuel. L’orthographe ne joue absolument aucun rôle dans mon évaluation de l’intelligence ou de la connerie de quelqu’un qui écrit… Quand quelqu’un, que j’estime intellectuellement, esquinte l’orthographe, mon cœur saigne intérieurement pour lui ou elle et je me dis: «Encore un ou une qu’on n’écoutera pas pour les mauvaises raisons et qui va se faire enguirlander sans fin par les con-formistes (trait d’union volontaire) franco(pas le)phones (infixe volontaire)». L’orthographe, moi, je la subit ou je la subis ou je la subi. Au choix, mon Précieux, ma Précieuse… Mais toi, Ô orthographiste bêtifiant, tu me niques, me juges, me conchies, si je colle la mauvaise lettre en embout de la formulation d’une idée pourtant tellement, si tant tellement exacte. Viens pas me dire qu’il n’y a pas là une sorte de consensus d’hystérie collective hautement malsain, aux vues des leviers fondamentaux de la ci-devant culture universelle…

L’orthographe exacte, parfaite, intégrale, intégriste, totalitaire est une idée pourtant bien peu vénérable. Moi, ici, devant toi, tel que tu me lis, je ne dispose plus de la marge de mou scriptesque dont disposaient, par exemple, Descartes, Voltaire et Madame de l’Espinasse. C’est hautement jacobin et licteur, cette ortho-affaire, en fait. Je ne suis pas pour, pas pour du tout. Pour sûr, nos bonnets cyber-phrygiens accuseront les noblaillons de jadis, dans la mise en place du chic et du ton scryptique (mot-valise!) de notre culture écrite. Et ils pointeront du doigt le souci aristo de distinction démarcative et de soumission des masses du bourg. C’est le contraire en fait! Les poudré(e)s des quelques siècles antérieurs, surtout les salonnières, écrivaient librement «mais sans excès». La faute n’existait pas pour eux, pour elles. Vous avez bien lu. Ce sont les LIBRAIRES et les IMPRIMEURS qui ont imposé l’exactitude, rigoriste, absolu et docile, à leurs typographes PEU INSTRUITS d’abord, très marginalement, puis, via l’appareil scolaire se tentacularisant au XIXe siècle, à toute la société française, poudrés inclus. Eh oui… C’est un fait qu’initialement l’orthographe exacte, inflexible, était une mesure intégralement coercitive, ciblant exclusivement les illettrés et les ignorants et épargnant les gens de lettres. C’est qu’ils ne la décodaient pas, eux, ces gueux, la ci-devant «souplesse sans excès»…

De nos jours, le dispositif oppressif implicite en cause ici s’est intégralement inversé. Ben oui! On traite les savants d’aujourd’hui comme on traitait les ignorants de jadis. Aussi, regarde-toi, juste une minute, toi qui sursaute en voyant des fôtes d’ortograf dans le cévé d’un de tes futurs séides tertiarisés. Observe-toi, une toute petite seconde. Ta position d’autorité est complètement ravaudée, taraudée, par le tout cuisant traumatisme orthographique des libraires, des imprimeurs et des instituteurs de jadis. Tu as la compulsion aux tripailles de te comporter comme un proviseur de village, simplement parce que te voici en position d’évaluer ces gens, pourtant compétents, qui postulent dans ta boite de sous-merdes. Mais tu devrais jauger leurs cheminements de carrière, pas leur conformité de scribouilles. Ceci n’est plus la petite école, ma fille, mon gars. Élève tes critères, un petit peu. Diversifie tes réflexes. Raffine tes compulsions. Un plombier peut parfaitement savoir raccorder des tuyaux même si sa lettre-parapluie a raté l’accord de deux participes parasitaires… Raccorder n’est pas accorder! Petit chef inane, cesse donc une minute de me juger sur des graffitis sans entrailles ni substance. Ton orthographe, je la tringle. C’est un implicite de soumission foutaisier et nuisible, qui discrédite l’intégralité de la culture française.

Bon, penchons-nous un peu, brièvement, sur la chose, en exploitant quelques petits exemples bien innocents mais aussi bien lancinants. On distinguera soigneusement l’écriture (le fait, fort ancien, de représenter les sons par des lettres, selon le principe pratique UN SON – UNE LETTRE) de l’orthographe (le fait, un tout petit peu moins ancien, de représenter les sons par des lettres, en perdant justement de vue le principe pratique UN SON – UNE LETTRE, au profit de l’apparition d’ornements codés, hautement valorisés culturellement, mais parfaitement inutiles). L’écriture est une orthographe dépouillée de ses fioritures inutiles. L’orthographe est une écriture surchargée de lettres inutiles et brouillonnantes, fatales pour le sens pratique le plus élémentaire. L’orthographe, quelque part, procède plus d’une calligraphie que d’une graphie, au sens strict. Voici un exemple à la fois sublimement extrême et tristounettement banal. Dans le mot suivant:

OISEAU

pas une seule des maudites lettres ne se prononce selon la règle d’écriture ordinaire du français! C’est la foutaise orthographique pure, maximale, cardinale. Oh, haro sur ce culte maladif de la combinaison de lettres archaïque. Raymond Queneau et moi, on vote:

WAZO.

Le mot OISEAU est intégralement orthographique et, pour que le principe pratique totalement bousillé UN SON – UNE LETTRE soit restitué, il devra s’écrire WAZO. Ce cas est extrême et, en fait, la pondération écriture/orthographe fluctue et se déploie par degrés, fonction des mots. Ainsi, le mot ORTHOGRAPHE est très orthographique (il pourrait s’écrite ortograf sans la moindre perte de compréhension). Le mot ÉCRITURE l’est un peu moins (seul le e final est en trop, le reste colle parfaitement aux sons).

Il est avant tout capital de verser au caniveau, sans compensation, la soupe d’arguties, utilisée, au sein de notre chère culture française, pour noyer un fait tout simple, celui du caractère parfaitement non nécessaire et non essentiel de l’orthographe, aux fins d’écriture. L’écriture française n’est pas la langue française. L’écrit n’est pas non plus je ne sais quel «langage» fondamental, logico-transcendantal ou quoi encore. L’écrit, c’est juste un CODE, parfaitement ancillaire et subalterne, qui capte l’oral et le fait, totalement ou partiellement, circuler sur un support, initialement selon la formule implacable UN SON – UNE LETTRE. Quand cette formule est brouillée, dans l’histoire de l’écriture, l’orthographe s’installe, avec son lot de carences sociologiques et, justement, d’incohérences pratiques. Il faut alors ramener l’orthographe à une toute simple et toute soumise écriture en «réformant l’orthographe». Les anglophones et les hispanophones font cela de temps en temps, de ci de là, sans pomper, sans paniquer, tandis que c’est justement ici que les licteurs français en tous genres bloquent des quatre fers, en dégoisant et déglutissant sur la grande cohérence fondamentale de tous les «langages». Un exemple hurlant du caractère hirsutement fallacieux de ces postures de satrapes: l’accord. Celui-ci s’analyse «cognitivement» en deux mots simples: réflexe conditionné. Comparez:

Les petites filles
The little girls

On nous brame qu’il FAUT, «cognitivement» ou «langagièrement», accorder l’adjectif et l’article sur le pluriel du nom en français mais qu’il FAUT, «cognitivement» ou «langagièrement» toujours, ne pas les accorder en anglais… Vous allez me dire que les ricains, les brasseurs d’affaires du monde, savent pas compter les quantités et les marquer dans le «langage fondamental»? Que la langue française «sait» le quantitatif «cognitif» mieux que quiconque, Yankees inclus? Allons. Ce sont tout simplement deux conventions ethnoculturelles de scribouilles distinctes, pas plus «profondes» ou «langagières» l’une que l’autre… Le reste orthographique est tout en tout et pour tout à l’avenant… C’est l’orthographe qui est en faillite, pas ceux qui la «pratiquent» (la subissent)… Pan, dans les dents de la grande psycho-scriptologie cosmologique de troquet. Observons maintenant, si vous me permettez, le petit cri du cœur suivant, qui exprime si crucialement le fond de mon opinion sur la question:

Bien digne de Zazie, de Petit Gibus ou de Jean Narrache, cette sublime note est pourtant parfaitement LISIBLE. Je la comprends. Fondamentalement, c’est ce qui compte. Pourquoi devrai-je en juger sociologiquement l’auteur(e) pour quelques ND et quelques ST en saupoudre ornementales (socialement convenues), qui manquent? Il faut bien distinguer, au demeurant, sur ce petit billet, les «fautes d’orthographe» à l’ancienne du procédé calligraphe volontaire pk, en remplacement de pourquoi, effet plus innovant, dérivé de la culture du nouveau serpent de mer de nos orthographistes: le code SMS. Dans le fameux susdit code SMS (qui décline déjà un peu, au demeurant, avec la disparition de la contrainte technique courtichette qu’il comblait l’un dans l’autre au mieux), il y a un fait omniprésent, qui ne passe que fort rarement en écriture ordinaire (orthographique ou non): c’est l’abréviation… Cela fait du SMS une scribouille «argotique» pour initiés, plus identifiable à la sténographie du siècle dernier (morte ou moribonde) qu’à nos écritures ordinaires, du tout venant. Or, justement, comme la sténo, le SMS restera circonscrit à la sphère de l’écriture hyperspécialisée, soit rapide, soit contrainte en espace (et aux thuriféraires de ces contraintes, s’il en reste demain). Pas de cela entre nous donc (je le prouve souvent!)… La question du SMS, à mon sens, revient donc simplement à cette interrogation, fort gracile et simplette: favorisez vous les abréviations en écriture? Ma réponse (toute personnelle): non pas. J’écris vingt pas 20 et Parti Québécois pas P.Q. (et pas juste à cause du ridicule, dans ce second cas!). Le SMS donc, je respecte entièrement mais très peu pour moi. Je laisse cela à mes mouflets téléphoniaques, qui dominent bien mieux la chose. Par contre, si, alarmiste toujours à l’affût du dernier agneau pascal, l’orthographiste revêche début-de-siècle me brandit, sans analyse, le SMS comme nouveau scripto-croquemitaine légitimant la rigidité orthographique de grand-papa, je réponds: faux problème… Laissons donc le SMS dans la déchiqueteuse techno de l’histoire et/ou dans sa marge de culture intime de croquants urbains (crypto-promotionnnels ou non), et passons au cas suivant.

Un mot tout à fait de circonstance en matière orthographique, le mot TOTALITAIRE, est écrit ce jour là, me rapporte-t-on, par quelque élève paniqué: TAUTALITHAIRE. Ô, mon orthographiste hystéro, tu cries, une fois de plus, à l’ignominie râpeuse du déclin des écoles. Car, corolaire fétide ici, le coup de clairon fêlé du déclin scolaire, fait soixante ans qu’on nous le sert… Pourtant, monsieur, madame le savant/la savante à pédigrée, le cas TAUTALITHAIRE est le sublime produit scolaire pur sucre. Ce cas porte un joli nom bien explicite: c’est une HYPERCORRECTION. On rajoute trouillardeusement des lettres en saupoudre, parce que l’oppresseur l’exige fort souvent, férule en main, et on le fait au petit bonheur la chance, fautivement donc. Suis bien le mouvement. On te réclame hargneusement, ce matin là, le pluriel d’ANIMAL. Tu sais tout de suite comment se formule la sonorité de l’affaire, que c’est ANIMO et tu aimerais bien pouvoir l’écrire ainsi, sans malice, et passer à autres choses. Mais, c’est bien trop simple ça, bien trop pur. Il y a une astuce, une pogne, comme on dit dans mon beau pays, et tu le sens, à défaut de le savoir sans faille. Même s’il déraille plus souvent qu’à son tour, ton ortho-tic fait toc-toc. On t’a dressé sous le harnais à mépriser souverainement l’écriture «au son», à sentir cette pratique comme fautive, comme puant l’analphabétisme populacier. Alors? Alors, tu tâtonnes, tu en retartines une bonne couche corrective: ANIMOTS, ANIMEAUX, ANIMEAUS, ANIMAULTS, ANIMEAULTX. C’est chic mais ça cloche toujours. Les «règles» se bousculent et se télescopent dans ton esprit, en un vrai beau gâchis de mnémotechnie en déglingue, une émulsion mentale bien inutile, une vraie belle éclaboussure de matière grise foutue. Enfin, bon, hein, pendant que tu pioches comme ça, tu ne penses pas à autre chose, hein, bon. Tu n’envisages pas de te révolter. C’est déjà ça de pris… Dans une stricte écriture UN SON – UNE LETTRE, l’hypercorrection, cette tremblote institutionnelle de soumis peureux, disparaîtrait d’elle-même, emportant un tas d’autres «fautes» dans sa tourmente. La formule UN SON – UNE LETTRE, au fait, une culture mondiale majeure fait cela depuis des siècles: la culture hispanique. Cela ne lui a certainement pas nuit pour se répandre sur un continent entier… Pensez-y une seconde, du strict point de vue d’un non-francophone. Les apprenants francisants se forcent comme des dingues pour intégrer ces règles (calli)graphiques absurdes et insensées et, par-dessus le marché, se font regarder à cheval par les francophones. Les plus vexatoires ce sont encore ceux qui vous corrigent à tous bouts de champs, en vous coupant la chique d’un air régalien. Comme Gainsbourg, tiens: EN LISANT TA LETTRE D’AMOUR, JE CONSTATE QUE L’ORTHOGRAPHE ET TOI, ÇA FAIT DEUX… Au moins Gainsbourg avait la décence intellectuelle d’être bien conscient du mépris ostensible qu’il affichait, dans ce récitatif de rupture sentimentale…

Non, mes beaux francophones, l’orthographe, ce traumatisme culturel hautement bêtifiant, nous strangule la cervelle, nous lobotomise lentement, inexorablement. Il nous nuit mondialement (Oh!… French spelling is such a pain in the…!). Voyez l’affaire avec un regard neuf, épuré, purifié. Pensez-vous vraiment que Raymond Queneau était un idiot? Jugez-vous en conscience que son fameux roman ZAZIE DANS LE MÉTRO (1959) est «mal» écrit? Pas besoin, par dessus le tas, de nous la flatuler avec la peur du «chienglish». Nos propres auteurs francophones pavent la voie depuis un bon moment à la réforme effective et réelle de la structuration de l’orthographe française, dans une dynamique parfaitement franco-française! Qui dit structuration dit restructuration. Des réformes de l’orthographe, bien pudiques, bien minimales, bien déférentes et bien obséquieuses, ont été tentées. Il faudrait pourtant les épingler quelque part dans notre petit historique fantasmatique de la scripto-machin-chose… Elles ont été mises en échardes, par la Réaction Tonitruante, omniprésente, ces réformes. Or qui dit structure fixe dit fixation (pour pester avec Lacan)… L’internet (pour en dire un mot pudique, sans avoir besoin de vous faire un dessin) réintroduit de facto la graphie souple du poêle de Descartes et des fauteuils mollets des salonnières. Un espoir?

Finalement, l’expérience prouve aussi, et ce n’est pas rien, que les chercheux convulsionnaires de fautes d’orthographe sont souvent des objecteurs au contenu qui n’osent pas ouvertement tomber la cagoule. Crypto-astineux de toutes farines, prenez acte une bonne fois du fait que votre petite orthographe française absurde, s’il fallait la respecter intégralement, elle finirait pas parachever son rôle exclusif, qui est de bâillonner. Non, pisse-froid, je te le redis, ton orthographe, je la tringle. C’est un comédon culturel fétide, qui discrédite durablement la pensée française. Merci, si possible, lors de tes commentaires de ce billet, d’éviter d’exemplifier si généreusement le jacobinisme orthographiste crispé que justement, je t’impute ouvertement. Tu en magnifies les limites aux frontières du grotesque et c’est, ma foi, douloureusement utile, sinon agréable, aux fins de la démonstration en cours…

Des 6,000 langues et dialectes survivant encore dans le monde, il y en a, quoi, 350 avec une écriture. Effectivement, cherchez la là, l’arnaque ethnocentriste… Notre fameux colonialisme espagnol, pour en revenir à lui en point d’orgue, est celui qui a opéré la plus massive assimilation linguistique de toute l’histoire des Amériques et ce, truisme, sur des peuples initialement non hispanophones… Les autres envahisseurs européens, ni plus ni moins odieux que l’espagnol, ont procédé par comptoirs sans impact démographique (suédois, hollandais) ou par génocides sélectifs et déportations graduelles (français, anglais), plutôt que par assimilation linguistique ou ethnoculturelle. Cela s’explique par un ensemble de facteurs historiques. À sa place, ancillaire dans le tableau castillo-assimilateur, figure l’écriture non orthographique de la langue espagnole, facteur d’apprentissage hautement facilitant, aime, aime pas. Pour conclure justement, en compagnie de la langue de Sancho et de Che Guevara, observez, dans le panneau suivant, la petite lettre N, la première des deux.

LIBERTAD CON DIGNIDAD. Si le N se prononce ici, nous sommes dans un mot espagnol (qui signifie avec), si elle ne se prononce pas… eh bien… nous sommes, indubitablement dans un mot (orthographique: deux lettre pour un son, ça s’appelle un digramme) français, ah… si français. Cela dit tellement, tellement tout…

Bazardons l’orthographe, libérons l’écriture!

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12 réflexions sur “L’orthographe, ce traumatisme culturel hautement bêtifiant

  • Ping : L’orthographe, ce traumatisme culturel hautement bêtifiant « Le Carnet d'Ysengrimus

  • 26 mars 2021 à 15 h 08 min
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    @ Ysengrimus,

    Au fond, ce sujet hautement polémique, sensible, et surtout politique, relève carrément de celui de l’utilisation de la culture, et de la langue comme moyen de domination ou de résistance à travers la culture des peuples justement ! point barre…. et j’ose espérer que vous me corrigerez si je me trompe ! je doute d’ailleurs que la langue Française soit la seule qui connaît ces problématiques, car l’orthographe française n’étant au fond que le vecteur qui exemplifie ces problématiques…. il existe d’ailleurs un peu de tout ceci dans la langue arabe à travers le monde arabe, comme cela existe moins intensément certes un peu chez les anglophones aussi sous d’autres formes et pas nécessairement d’une orthographe pointilleuse comme en Français ! et je dis tout ceci dans le sens qu’avec une orthographe impeccable vous pouvez être aussi bien dominant que dominé !:)))

    Votre billet Ysengrimus, célèbre, fameux, hautement polémique et dérangeant pour beaucoup et passé à l’histoire, à la postérité il faut dire… se défend bien je vous l’accorde ! de A a Z en plus… mais encore, laissez-moi vous faire une démo que tout ceci peut s’effondrer sur nos têtes si on le place dans son véritable contexte : l’instrumentalisation de la culture et de la langue pour s’assurer la domination, voir la marginalisation et l’exclusion… tout dépend où l’on se trouve ! Vous aurez remarqué d’ailleurs que moi-même je ne me formalise pas du tout lorsque j’écris en premier jet un commentaire, et je peste contre les accents surtout avec un clavier QWERTY ! :)))

    Bref, étant tout sauf un Ayatollah de l’orthographe française, je me suis fait à l’idée tout jeune que cette langue française étant ce qu’elle est, elle exige un minimum syndical a ce sujet, et il faudra faire avec ! Pire encore, je suis passé par des stages et des apprentissages où l’on hésitait pas de me traiter de cancre ou de  »nul » tellement de fois, et sur le ton de la terreur et de la menace a cause de la moindre erreur sur un rapport commercial en français, cela m’a tellement marqué et humilié que le fait de me forcer a me corriger et finir par  »maîtriser » cet aspect (merci a windows aussi :))) a fini par faire naître chez moi un sentiment de victoire enfin et de  »réussite » ! :))) mais bon, il n’y avait pas que l’orthographe, mes des technicités aussi genre  »un tarif net de commission » et une avalanche de termes et de conneries selon la culture qui règne dans l’industrie en fait et les correspondances commerciales !

    Maintenant, tout ceci se retournera contre moi du jour au lendemain de la manière la plus sérieuse et la plus indigne lorsque je vais débarquer au Québec ! il m’a fallu quelques années pour comprendre que mes directeurs ou directrices, en plus d’un certain nombre de mes collègues me vouaient le plus grand mépris à cause de ça !! exclusion, ragots dans le dos, guerre frontale, mépris, interdiction de promotion interne… et pardessus tout, on me dira le plus sincèrement du monde cette fois et dans le visage lorsque je protestais des années après  »Mais qu’est-tu venu faire ici ?! comment peux tu laisser une carrière plutôt réussie selon ton CV et venir ici dans ce trou de merde ! ici il n’y a rien, il n’y a pas de jobs, il n’y a pas d’argent, il n’y a pas de promotion interne, crois-tu que si je gagne $5000 de plus que toi en tant que directeur je m’en sors mieux ? ma mère a été comptable toute sa vie et a 60 ans elle s’est faite mettre dehors et ca fait un an qu’elle cherche et ne trouve pas un job pour la moitié de son salaire ! » LOL j’en était scotché au mur en effet d’entendre des Montréalais pur jus me le dire en face ! :))) En fait, je ne jouais même pas a l’instit.. ou que je faisais le malin, il suffisait que je traite mes dossiers de manière impeccable, ou encore pire, corriger ceux de collègues dans le même esprit  »procédurier » et même pas orthographique, car souvent je relevais des erreurs qui nous coûtent un bras et personne ne s’en souciait vraiment !

    Vous allez dire que je suis hors sujet, car on ne parle que d’orthographe ici, or que je soutiens que NON ! il ne s’agit pas que d’orthographe française, il s’agit de culture (nord américaine ici), et il s’agit de politique carrément ! d’ailleurs à la fin, je me suis résigné et je me suis dit, ils ont raison ! j’ai donné raison à mes bourreaux qui m’ont niqué professionnellement à ce stade de ma vie, et en ont profité pour apprendre sur mon dos, me copier, reproduire mes modèles, et mes  »manies » pointilleuses sur le vocabulaire, la présentation, et le contenu surtout d’un point de vue purement analytique et commercia ! j’en revenais pas ! et j’ai perdu cette manche comme un  »loser » comme on dit en gardant de travers tout ceci et en le ruminant longtemps après !:)))

    Qu’est ce qu’un CV en Amérique du Nord ? en principe il ne diffère guère sur le fond de son homologue Européen … mais dans les faits, tout dépend de  »l’industrie », du milieu professionnel et… surtout de la culture dominante dans le coin ! voici mon constat en toute honnêteté ! (honnêteté… voici encore un mot à la con dont l’orthographe reste hautement suspecte :))) Bref, en général, on a beau instituer des règles, les enseigner dans les écoles et les universités, essayer de  »normaliser » et standardiser autant qu’on peut, que tout ceci tombe sous la coupe de l’arbitraire lorsque les intérêts sonnants et trébuchants entrent en jeu ! :))) Bref, on parle de jobs, de salaires, de promotion interne et de titres, d’intérêts en réalité qui suscitent des guerres et des massacres tous les jours dans le capitalisme, y’en a qui se suicident dans ces guerres, et y’en a qui perdent la boule et vont en dépression pour le restant de leur jours ! et donc  »au diable’, le CV, au diable les formalités, ce qui compte, c’est  »qui connaissez-vous ? » et qui puisse vous  »endosser »… au point que les ministères de l’emploi au niveau fédéral et provincial se sont eux même aligné sur cette réalité dans leur littérature et leur outils a l’intention des chercheurs d’emploi et leur disent texto dans les pamphlets : Qui connaissez-vous ? bâtissez votre réseau… sans réseau vous êtes rien et vous n’irez nulle part ! » et je suis bien d’accord … mieux vaut le balancer ainsi que chercher midi a quatorze heures ! :)))

    Veut veut pas, j’ai donc du développer mes propres stéreotypes et mes  »arrières pensées » sur les autres, j’ai suis même passé par une raideur intellectuelle qui n’a rien à envier aux vieux instituteurs de jadis muni de longues règles pour punir et taper sur les élèves :))) je jugeait tout le monde, et le pire dans tout ça est qu’à chaque fois j’avais raison !!! dans le sens qu’on me rejetais car mon approche intimidait plus qu’elle ne facilitait les choses… alors que dans ma tête, je ne faisais que les truc  »correctement ! je pestais alors contre les  »semi-analphabètes aux jobs en or », comme une fois un traducteur juridique dont le salaire faisait pâlir d’envie un ingénieur d’application ponts et chaussées avec des années d’expérience… car j’apprenais en même temps qu’il avait en tout et pour tout un cégep en poche, que son travail se fait sur des logiciels et des  »templates » qui traduisent tout dans le langage juridique, et que son  »parler » digne d’un lauréat du secondaire exaspérerait plus d’un !

    Bref, pour mieux illustrer tout ceci, combien d’écrivains Québécois sont lu et combien sont ignoré a cause de ces aspects de  »maîtrise » jusqu’à un certain point des subtilités de la langue française et de l’orthographe ? la réponse à cette question personne ne l’a mais on se doute qu’il y a un peu de ça aussi dans l’affaire ! or que le talent en écriture et littérature s’apprécient au contenu comme on sait, et dépendamment de l’époque, de la culture dominante et de la capacité de l’auteur de nous embarquer dans son bouquin… peu importe le style, le chichi ou le precha ! et peu importe le genre…roman et romantisme, histoire, politique, philo, etc…

    d’autant que les traumatismes engendrés par ces histoires de  »maîtrise » de la langue, sont en réalité nombreux et profonds et relèvent quasiment du soulèvement politique des peuples ! les québécois contre leurs cousins français, les américains contre les anglais, les  »indiens » contre les blancs, ou les berbères contre les arabes, ou simplement les provinciaux contre les bourgeois des grands bourgs et villes ! bien qu’au Québec, je fus surpris de voir les provinciaux étant ceux qui maîtrisent la langue et s’y attachent, la parlent et la pratiquent à l’opposé des citadins qui n’y accordent que peu d’intérêt, la jappent ou la transforment en jargon américanisé !:))) alors qu’à première vue on croit que c’est le contraire…. en gaspésie, dans les maritimes et même plus au nord les québécois sont on dirait des français qui ont migré il y a 50 ans, bon on ne parle pas du lac saint-jean non plus… mais tout de même, même au lac saint-jean, on vous courtisera pour votre  »bien parler français »…. :))) …. je dis tout ceci, en qualifiant les Québécois de gentil peuple et de mignons francophones tout de même, il y a nulle méchanceté dans ce que je décris….

    Morale de l’histoire, peu importe que vous vous accrochez à la langue et son puritanisme ou recherchez son authenticité… la culture dominante du coin ou vous êtes déterminera votre bonheur !:)))

    et corrigez-moi si je me trompe ! et merci encore de soulever ce sujet toujours d’actualité mon cher !

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  • 26 mars 2021 à 15 h 23 min
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    et peut-être que j’aurais dû remplacer le terme  »instrumentalisation » de la culture, par  »l’Influence » de la culture tout simplement ! … vu que j’abordais la chose sous l’angle politique surtout…. Merci

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  • 26 mars 2021 à 17 h 14 min
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    Et j’ajoute qu’au Québec, province qui se bat pour préserver sa langue et sa culture encore aujourd’hui, par langue française, il faut entendre que les pauvres Québécois n’ont eu d’autre choix que de tomber les pieds joints dans le piège et le carré bien gardé de l’académie française ! et ça… il y a de quoi se révolter en effet ! et comme si ce n’était pas assez, le Québec en réalité est dominé économiquement par des multinationales comme partout ailleurs, qui soient elles anglophones ! et donc ce qui importe par dessus tout, c’est de parler anglais ! ou l’on vous renvoie paître dans les rangs des chômeurs et des jobs a deux sous… ! même le maudit Québec inc en profite a fond ! des entrepreneurs Québécois pur laine, dans les grandes villes ou en région, saisissent cette opportunité au vol !  »hmmm tiens donc, des québécois qui parlent pas anglais…. pas besoin… venez travailler chez moi… je vais vous exploiter comme nul autre, et vous squeezer un max au salaire minimum… et vais même vous accorder une augmentation de quelques cents tous les deux ans ! » … une hypocrisie qui se vérifie dans les milieux capitalistes et qui n’a pas honte d’exploiter ses propres compatriotes de la manière la plus vile qui soit ! et après on vient nous raconter des trucs du genre : les untel machin québécois qui a fait fortune dans les dépanneurs, et qui s’exporte aujourd’hui dans le monde entier », la famille untel du Québec dans le secteur de la pharmacie ou des grades épiceries… etc… sachant que tous ces modèles de  »réussite » ne reposent sur rien d’autre qu’une masse salariale digne de la fin 19ème siècle !

    Attention, le même phénomène d’exploitation existe partout, en France, dans le monde arabe et partout ailleurs, le même modèle est reproduit ainsi a l’infini dans le capitalisme… peu importe la langue ou la culture !

    Mais pour revenir a l’anglais, et pour mieux illustrer le diktat de la culture, encore une fois, lorsqu’on mentionne qu’on recherche un  »parfait bilingue » … la encore il faut faire attention, on ne vous demande surtout pas cela ! ce qu’on recherche en fait, c’est une bonne culture moyenne dans les deux langues, ou un peu au dessus de la moyenne, that’s it ! n’allez pas vous pointer comme le faisait un copain avec une maîtrise en littérature anglaise :))) et qui pour combler les fins de mois, enseignait le Français a de hauts fonctionnaires anglophone du fédéral, histoire qu’ils puissent passer les examens de promotion interne et satisfaire les exigences du  »bilinguisme » ! … bref, un jour un directeur Italien (mais très sympathique et honnête celui-la contrairement a d’autres…) me dira  »ton anglais est bien plus solide que le mien ou celui de tes collègues… » histoire de me remonter le moral et soulever le point de l’intégration a l’équipe qui provient elle en entier de banlieues quasi identiques, qui ont été aux mêmes écoles secondaires ou cégeps, qui mélangent français et anglais de la même manière et qui snobent le français en général comme effet incontournable de la domination anglaise dans la province !

    Tout compte fait, personne en réalité n’est à l’abri de la dictature du phénomène de la culture dominante selon le coin ou l’on se trouve, l’industrie, le milieu, et la culture commerciale et technique qui elle, impose son diktat, et réclame des profits et rien d’autre, des copinages et des  »affinités » entre salariés pour éviter les conflits… et tout ceci, les nouveaux immigrants doivent l’apprendre et vivre avec… ou alors, ils peuvent plier bagage et rentrer chez eux ou changer de coin :))) cette histoire  »d’intégration » d’ailleurs et depuis toujours concerne autant les immigrants que les locaux ! s’intégrer au capitalisme au final, signifie se fondre dans la masse, cultiver les mêmes mentalités et le même langage des intérêts…. et si demain vous vous faites embaucher dans un poste de communication, de pub ou de relations publiques, cela ne signifie pas qu’on vous exigera un français à l’orthographe impeccable, ou encore un Anglais qui soit tout autant exempt d’erreurs et de  »mal dits » même dans ce domaine ! on ne vous exigera que les mêmes règles de  »savoir gérer le stress » ou encore un terme qui est repris partout  »gérer l’ambiguïté »… celle-la je l’adore :))) autrement dit, accepter les contradictions et endosser les erreurs de la direction tout bêtement ! :)) et ĉ ne plaisante pas la-dessus, car si vous en etes incapable, vous n’avez effectivement rien a faire dans l’organisation !

    je trouve au final que sur le plan de défense de la langue, le Québec s’en sort plutôt bien malgré tout, mais il n’a effectivement aucun pouvoir ni contrôle sur ces phénomènes de diktats culturels reliés au capitalisme, il les subit tout autant que la population, les seuls  »professionnels » qui soient épargné dans tout ceci étant les informaticiens qui ne parlent qu’anglais, un anglais de base, et c’est pas pour rien que le capitalisme va les chercher aussi loin qu’aux philippines, en Thailande, au Vietnam, au Mexique ou ailleurs en amérique latine … quant au français… il peut en effet prendre une douche et aller se rhabiller, puisque les anglo saxons lui ont dérobé la vedette depuis perpette… ils se sont accaparé le commerce mondial, et le laissent se démener avec  »ses problèmes interminables »….

    d’où la pertinence de votre plaidoyer Ysengrmus !:)))

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  • 26 mars 2021 à 18 h 41 min
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    Je pense que l’orthographe n’est en rien un indicateur d’intelligence. Logique je suis dysorthographique non faute de ne pas connaitre les mots et les règles mais parce que je suis dyslexiques. Je ne vois simplement pas mes fautes d’orthographe et ce n’est pas faute de ne pas me relire. Mon cerveau quand j’écris ou me relis même de nombreuses fois ne sait pas s’attacher à l’orthographe. S’attacher au contenu et à la forme lui suffit sans doute. Par contre les fautes des autres me sautent aux yeux. C’est énervant, j’eus préféré le contraire. Je vous assure ça fait 61-7=54 ans que je lutte avec acharnement pour obtenir cette inversion. Peu le comprend surtout parmi les enseignants et bien-sûr ceux qui commentent les idées des autres faute d’avoir leurs propres idées. On affiche l’intelligence qu’on à sauf qu’être non dysorthographique n’est en rien signe d’intelligence. Et n’avoir rien d’autre à faire que relever les fautes d’orthographe des autres est plutôt preuve d’absence d’intelligence.

    Toutefois, ne pas faire de faute d’orthographe n’est pas un luxe. Cela comme avoir un large vocabulaire et en saisir toutes les nuances (ce qui fait bien plus défaut que l’orthographe). En effet la précision affine a compréhension, l’étymologie permet de mesurer la nuance. Hors une bonne pensée intelligente mérite d’être bien comprise. Non ?

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    • 26 mars 2021 à 19 h 08 min
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      On confond constamment étymologie et sémantique des racines néologiques. PLOUTO (riche) + CRATIE (pouvoir) donne pouvoir des riches. Ceci n’est pas de l’étymologie mais le décodage convenu de mots néologiques, récents historiquements, et construits artificiellement sur racines grecques ou latines. Un savoir sur ces racines savantes (qui n’existent pas comme mots réels, sauf dans les combinaisons néologiques qui, un jour, les activent) est assez utile à la compréhension du sens des mots concernés… mais il mène souvent à une totale mécompréhension de l’histoire de la langue.

      Car l’étymologie, la vraie, c’est celle qui concerne le cheminement raboteux, ancien, inconscient, déformant des mots vernaculaires, depuis les langues anciennes, génération par génération. Savoir que BROUETTE (voiture à une roue) vient de BI-ROTA (deux roues) et que FROMAGE vient de FORME (le moule du fromton d’origine) ne sert à strictement rien pour la compréhension contemporaine des nuances et acceptions diverses de ces mots. L’étymologie, comme sens secret des mots, c’est un mythe pour cuistre.

      La lecture cruciale , sur ce point, c’est LA PREUVE PAR L’ÉTYMOLOGIE de Jean Paulhan. Vraiment probant.

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  • 26 mars 2021 à 20 h 28 min
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    Sommes-nous entrain d’assister au déclin d’une langue et de sa civilisation ? possible ! car je me dis qq part, si le Français avait dominé le monde comme l’Anglais, on l’aurait simplifie pas mal, son orthographe serait sûrement bien plus standardisée, dressée et soumise, et on l’aurait aiguisé aussi (la langue) comme l’anglais aujourd’hui dans les secteurs des affaires et du business, …. imaginez un instant aussi que toute la bibliographie mondiale dans les domaines scientifiques serait dominante en Français au lieu de l’anglais comme maintenant ! tout ceci donc nous renvoie vers la thèse du déclin… et tout autant qu’une orthographe complexe ayant stagné ou gelé en réalité depuis l’ère des empires coloniaux de France !

    Vous me direz la francophonie perdure pourtant, et je vous dirais certainement, dans la littérature et les sciences humaines, en philo et en chansons… mais elle et déclinante en sciences, sinon nulle !! tout comme l’espagnol d’ailleurs…. et l’Allemand tout autant et les autres langues régionales …remplacés de force par la langue de shakespeare ! la francophonie par ailleurs, ne se maintient qu’à travers des réseaux d’influence politique et de contraintes post coloniales… autrement dit langue des intérêts qui elle seule soit capable de préserver une langue ou la projeter dans l’avenir !

    les vieux schnocks de l’Académie française qui pleurnichent encore sur le  »RAP » français des banlieues Parisiennes, ou sur l’orthographe, et sur plein de sujets reliés dont les prix de littérature francophone etc… ne se rendent pas compte que la langue française ne suivait plus à un moment, elle ne voulait pas  »s’adapter », et ce sont uniquement ces rappeurs, ces immigrants ou encore le Québec ou le tiers monde francophones qui permettent au français de survivre encore… sinon, ça fait un bail que le croque mort serait passé :)))) hélas ! (je suis mort de rire)

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  • 27 mars 2021 à 4 h 29 min
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    En France la sœur d’un ministre avait écrit un livre pour réformer l’écriture du Francais, qui contient plus d’exceptions à  » la règle », que de mots conformes à la dite règle, ce Qui En fait une absurdité totale.
    Effectivement, les idées devraient primer sur l’orthographe.
    La culture, dans le même Ordre d’idee, n’est pas le reflet de l’intelligence, Mais de l’enculturation.
    Croyez-vous que celui qui rame pour survivre depuis son enfance, physiquement ou du fait du contexte de vie psychologique, ait le temps ou l’envie de s’enculturer ?
    Son QI de base n’est pourtant pas différent.
    C’est encore un moyen de mettre des catégories au banc de la Société.
    Quand on voit des Theseux en philo, faire leur thèse, sur la thèse de quelqu’un d’autre car tous les sujets semblent deja avoir été traités…..c’est tout de même de la masturbation intellectuelle. Le pire c’est qu’on les paye pour ça……
    Lorsqu’on regarde certaines émissions intellectuello-culturelles…, On a l’impression, qu’ils aiment juste s’écouter parler….cela semble intéressant de prime abord, puis cela sonne creux.

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  • 28 mars 2021 à 1 h 02 min
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    Toute cette logorrhée à l’encontre de l’orthographe et des supposés intellos dont vous ne départissez pas est vraiment lamentable, voyons, comme si les règles s’y appliquant n’étaient qu’une atteinte (de plus) au bon sens et la preuve (évidente) de la malveillance des sachants à l’encontre de la populace qui forcément ne maîtrise pas la langue. Imaginé con ne santiaine ka la fonétic pour sexe primé, remercié la Pluto (le chien?) de vou rendre odible. Koikeu….

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    • 28 mars 2021 à 10 h 24 min
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       »Imaginé con ne santiaine ka la fonétic pour sexe primé  » LOL, Je vous aurais prévenu Ysengrimus, votre billet vous conduira tout droit à l’échafaud ! … et susciter l’Ire des  »lucy » australopithèques de l’orthographe !:)))))

      10 ans après l’écriture de ce billet, vous êtes toujours pas sorti d’affaire mon cher on dirait ! :))))

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      • 28 mars 2021 à 11 h 36 min
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        @ Ysengrimus

        Au fond, peut-on lui reprocher à Lucie son raisonnement… ? elle accuse ce billet on dirait d’être  »réactionnaire »… ou révolte  »mal placée », contre-culture, rock’n roll, ou populisme !…. allez savoir…! d’autant qu’il émane d’un type qui en sait un bout sur l’orthographe … et non pas d’un  »traumatisé » de celle-ci…ecrivaillon quelconque…!

        Et c’est bien-là que se trouve la polémique…

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  • 28 mars 2021 à 19 h 27 min
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    Lucie la primitive s’insurge en effet, un peu lasse de ces productions d’artistes surdoués certes, mais qui ne réalisent pas à quel point ils peuvent conforter les promoteurs de la démolition en règle d’anciens édifices dont le seul défaut est d’avoir été conçus par une société aujourd’hui conspuée. Qu’on ne se trompe pas de combat, ce n’est pas en déboulonnant les statues des commandeurs qu’on changera l’Histoire, des mauvais maîtres il y en aura toujours comme de brillantes plumes à leur service, c’est juste pitié d’observer un tel gaspillage de ressources (intellectuelles) alors que celles-ci sont précisément entrain de se raréfier, d’où l’acrimonie de son commentaire.

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