Vaccinbécile…

À Radio Canada ce matin, on emploie un nouveau mot, vaccinbécile. On est rendu là. Moi, je me demande où je me situe? Je me trouve toujours dans l’opposition.

Dans les années 70, j’étais dans le Parti NPD. Mais dans son aile gauche, le Waffel. Dans les années 80, j’étais dans le parti Marxiste Léniniste EN LUTTE. Mais je n’étais pas membre, juste sympathisant. Pendant les deux référendums, je n’étais ni pour le NON, ni pour le OUI. J’étais dans le mouvement J’ANNULE.

Aujourd’hui c’est la pandémie et je fais partie du mouvement Complotiste. Mais même ce mouvement qui représente 24% de la population est divisé en multiple factions! On va où avec ça? Moi je suis de Gauche et je vais demeurer à Gauche. Mais je reste sceptique. Rien n’est clair? Rien n’est Noir ou Blanc.

Mais, je demeure Complotiste. Je participe où, avec qui? On lutte pour la survie de l’humanité et tout semble au point mort malgré l’assaut meurtrier du mouvement fasciste mondial. C’est frustrant! Pendant le trop court mouvement Marxiste Léniniste, on étais forts au travers le Canada mais la bourgeoisie étais mieux organisée que nous. Ils ont créé d’autres partis Marxistes Léninistes, et on s’est trouver à s’épuiser en se battant entre nous. C’était pareil dans le mouvement « OCCUPY » en 2012 et celui de la grève des étudiants en 2013. C’étais frustrant de recevoir des directives contradictoires.

Scepticisme devient hésitation quand on est en lutte face à la bourgeoisie, qui est la SEULE véritable ennemie et qu’on se retourne de bord pour s’apercevoir qu’il n’y a personne?

John Mallette
Le Poète Prolétaire

Une réflexion sur “Vaccinbécile…

  • 27 mai 2021 à 12 h 02 min
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    la peur et moi

    je ne l’ai pas reconnue à ce qui semblait le premier abord.
    quelque chose dans son insistance pourtant discrète,
    feutrée si on peut le dire ainsi,
    tissait patiemment un piège jusqu’en mes rêves mêmes
    et,
    me sembla-t-il tout à coup,
    avait entrepris sournoisement
    d’envahir ma part d’éternité.

    elle se servait à même mes amours d’arguments sans faille,
    mais quelques-uns à la fois,
    qui m’écrasaient de plus en plus sous leur poids de raison.

    elle se disait vision
    alors que le te temps me coupait l’horizon
    qui se rapprochait sans cesse
    comme les murs d’une prison de cauchemar.

    elle parlait maintenant ouvertement d’apocalypse
    et cherchait les bunkers et les antidotes.

    elle trouvait des échos dans les voix quotidiennes
    et semait des appréhensions dans mes entrailles.

    à ses cris toujours plus stridents
    se levaient d’ataviques angoisses
    comme une armée de morts-vivants
    qui allait envahir des paysages froids et dévastés.

    ses yeux devenaient fous,
    ses tentacules s’agitaient dans tous les sens
    et nous appelaient tous au combat.

    à l’avant des troupes,
    elle pointait les ennemis
    et nous haranguait de plus belle pour nous lancer à l’assaut.

    or,
    je ne voyais devant elle
    que des ombres maintes fois combattues,
    dépossédées de leurs armes, exsangues de toute réalité.

    il n’y avait plus que cette peur
    qui me poussait au combat contre le seul adversaire
    encore debout sur le champs de bataille:
    moi

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