Le dernier sommet Modi-Trump a mis en valeur la stratégie multi-alignement de l’Inde (Korybko)
En gardant toujours ses options ouvertes, l’Inde espère motiver d’autres partenaires à lui proposer des accords encore meilleurs, en décidant finalement de la proposition qui convient le mieux à ses intérêts nationaux objectifs, comme ses dirigeants les considèrent sincèrement.
Modi et Trump se sont rencontrés à Washington la semaine dernière, mais leur rencontre a été largement éclipsée dans les médias par l’appel de Trump avec Poutine quelques jours auparavant, ce qui les a amenés à entamer des pourparlers de paix sur l’Ukraine. De nombreux observateurs ont donc peut-être manqué la façon dont ce dernier sommet a présenté la stratégie multi-alignement de l’Inde . Leur déclaration commune peut être lue ici, tandis que RT a résumé les principaux points à retenir ici. Les principaux résultats sont que l’Inde et les États-Unis prévoient de coopérer plus étroitement dans les domaines du commerce, de l’armée et de l’énergie.
Ces plans ont été adoptés à un moment crucial de la transition systémique mondiale, où la multipolarité est finalement devenue inévitable, mais dont la forme finale n’a pas encore pris forme. Les États-Unis veulent rester l’acteur le plus important dans les affaires mondiales, tandis que l’Inde veut jouer un rôle plus important en fonction de sa taille démographique et économique. Ces objectifs ne s’excluent pas mutuellement, puisqu’ils ont convenu de travailler ensemble pour les atteindre, comme on peut le comprendre dans leur déclaration commune.
Contrairement à l’administration Biden qui cherchait à contenir géopolitiquement l’Inde et à s’immiscer dans ses affaires intérieures, qui a été analysée ici l’année dernière, l’administration Trump veut réparer les dommages que son prédécesseur a infligés à leurs liens afin que l’Inde puisse servir de contrepoids partiel à la Chine. La contrepartie est que l’Inde doit rééquilibrer son commerce avec les États-Unis en réduisant les droits de douane sur les produits américains, bien qu’elle soit incitée à le faire par des promesses de coopération militaire et énergétique plus étroite.
À cette fin, les États-Unis font miroiter la possibilité d’offrir à l’Inde des avions de combat F-35 et de devenir son principal fournisseur de combustibles fossiles, bien que cela soit ouvertement en concurrence avec les rôles de premier plan de la Russie dans chaque industrie indienne. Néanmoins, l’acceptation par l’Inde de ces objectifs à long terme ne doit pas être mal interprétée ou présentée comme anti-russe, mais plutôt comme un autre exemple de son alignement multiple entre pôles concurrents. Pour expliquer, l’Inde ne refusera jamais les propositions amicales, mais elle n’acceptera pas non plus une telle rebuffade à qui que ce soit d’autre.
En gardant toujours ses options ouvertes, l’Inde espère motiver d’autres partenaires à lui proposer des accords encore meilleurs, en décidant finalement de la proposition qui convient le mieux à ses intérêts nationaux objectifs, comme ses dirigeants les considèrent sincèrement. Dans ce contexte, l’Inde accepte les rameaux d’olivier tendus par Trump aux États-Unis pour aider à réparer les dommages causés par Biden, tout cela sans s’être concrètement engagé dans tout cela de manière irréversible puisque la seule chose qui a été convenue était l’intention d’aller dans cette direction.
Il y a aussi quelques problèmes dans les relations indo-américaines, notamment l’exigence de Trump que Modi abaisse drastiquement les droits de douane notoirement élevés de son pays, ainsi que les sanctions continues du dirigeant américain sur le pétrole russe et sa menace de modifier ou d’annuler la dérogation aux sanctions de sa première administration pour le port iranien de Chabahar. Ces facteurs pourraient ralentir le rapprochement qu’il a cherché à initier lors de leur sommet et pourraient même se retourner contre lui si l’Inde augmente avec défi ses importations de pétrole en provenance de Russie et son commerce avec l’Iran.
Après tout, remplacer les rôles de premier plan de la Russie dans les industries militaires et énergétiques de l’Inde risque de forcer son partenaire stratégique de plusieurs décennies à une relation de dépendance potentiellement disproportionnée avec la Chine, par désespoir de remplacer ces revenus perdus, que l’Inde a jusqu’à présent fait de son mieux pour éviter. Ce scénario pourrait amener la Chine à tirer parti de sa position de haut niveau pour contraindre la Russie à réduire l’exportation de pièces de rechange militaires et de nouveaux équipements vers l’Inde dans le cadre d’un jeu de pouvoir pour résoudre leurs différends frontaliers en sa faveur.
Si l’Inde laissait cela se produire, alors elle accepterait essentiellement de céder son autonomie stratégique durement gagnée en dépendant de la dissuasion de la Chine par les États-Unis en son nom, ce qui ne peut être tenu pour acquis et est la raison pour laquelle l’Inde a défié la pression américaine jusqu’à présent pour se distancer de la Russie. Modi pourrait donc proposer certains compromis de Trump, tels que des dérogations aux sanctions sur les importations et les investissements de pétrole russe, ainsi que l’extension de l’existant pour Chabahar sans aucune modification significative.
Trump et son équipe ne s’en rendent peut-être pas compte, mais l’Inde est indispensable à son objectif déclaré de « désunir » la Russie et la Chine dans la mesure où elle empêche la première de devenir le partenaire junior de la seconde, comme cela a été expliqué, mais cela pourrait encore devoir leur être explicitement communiqué par la partie indienne. Les pourparlers de paix russo-américains sur l’Ukraine pourraient donc inclure des incitations américaines du type de celles proposées à la fin de cette analyse, qui permettraient de renforcer le rôle de l’Inde en tant que contrepoids partiel à la Chine.
Celles-ci pourraient prendre la forme de dérogations aux sanctions pour la poursuite des achats de pétrole russe par l’Inde et des investissements à venir dans son industrie du GNL, dans le but de remplacer le rôle de la Chine dans les deux cas afin d’atténuer la dépendance disproportionnée potentielle de la Russie à son égard et de faire progresser les objectifs américains. Cet arrangement répondrait aux intérêts russes, indiens et américains, mais Trump et son équipe doivent faire preuve de la flexibilité politique requise, ce qui ne peut être tenu pour acquis à ce stade et pourrait donc contrecarrer ces plans.
Quoi qu’il en soit, les observateurs ne devraient pas tirer de conclusions hâtives sur l’impact du sommet Modi-Trump sur les relations indo-russes, car Delhi a prouvé l’habileté de sa diplomatie et n’a jamais accepté quoi que ce soit aux dépens de Moscou, il est donc prématuré de spéculer sur le fait que les États-Unis creuseront un fossé entre eux. Certains membres de l’équipe de Trump pourraient l’espérer, mais ils risqueraient de ruiner son rapprochement prévu avec l’Inde, ce qui pourrait finir par causer encore plus de dommages aux relations bilatérales que Biden ne l’a fait si cela se produisait.
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2025/02/a-ultima-cimeira-modi-trump-destacou.html
La bourgeoisie compradore indienne qui vend ses masses laborieuses et les quelques richesses naturelles indiennes aux impérialistes mondiaux, principalement russe, en étroite alliance avec les aristocrates semi-féodaux qui exploitent et oppriment sans aucune pitié, ni compassion les larges masses paysannes indiennes vivant comme au Moyenâge dans les pires conditions d’existence dans des villages insalubres sous la dictature impitoyable de kapos sanguinaires et d’usuriers impitoyables, rêvent de profiter de la guerre interimpérialiste en cours pour augmenter ses commissions pour sa trahison mortifère.
Il suffit d’observer même superficiellement les conditions de vie des masses laborieuses indiennes pour se convaincre de l’abjection abominable de ce régime dégénéré hérité des colonialistes-impérialistes britanniques, américains et russes que perpétue l’alliance de la bourgeoisie compradore indienne, les semi-féodaux et les armées de policiers, de militaires, de moines et de gangsters qu’ils entretiennent pour dominer avec la pire violence imaginable le plus d’un milliard et demi d’indiens opprimés.
Modi, en digne héritier des renégats Ghandi, Nehru et tous ces bonnimenteurs corrompus promus en alternance par les puissances étrangères pour exploiter et maintenir dans l’obscurantisme moyenâgeux les larges masses paysannes indiennes et le prolétariat urbain avec des divisions en caste aliénantes et débilitantes, à besoin d’armes modernes pour protéger son régime de classes en pleine décomposition des révoltes paysannes et éventuellement prolétariennes imminentes.
Son pourvoyeur russe traditionnel s’étant lié d’une «amitié sans limite» à son voisin et «ennemi» chinois, Modi doit s’approvisionner ailleurs en armes de toutes sortes pour perpétuer sa dictature impitoyable.Qui mieux que les U$A pour ce faire?
Heureusement pour le prolétariat et la paysannerie indiennes, l’Inde a peu à offrir aux U$A en échange d’un armement de pointe au coût prohibitif.
Sa main d’œuvre vit dans les campagnes et est peu scolarisée d’où une limite à en faire des prolétaires qualifiés capables d’opérer la machinerie moderne hautement sophistiquée.Les emplois non qualifiés sont déjà amplement pourvus par les vietnamiens, les cambodgiens, laotiens,indonésiens,pakistanais et du Bangladesh que le capitalisme mondial a enrégimenté pendant sa phase ascendante mondialiste.Pour ce qui est des villes indiennes, elles sont surpeuplées, mal conçues,pollués, déjà quasi invivables et partant inexploitables.
À ce dilemme indien cornélien, il faut ajouter celui du vis-à-vis yankees, une puissance en déclin qui ne dispose absolument pas des ressources naturelles qu’exige l’Inde pour se livrer à elle et la soutenir dans sa guerre contre ses masses laborieuses et avec sa puissante voisine chinoise qui offre l’illusion d’une alternative enviable à l’extrême misère du peuple indien.
D’aucun pourrait procéder à l’examen de chacun des besoins indiens depuis le pétrole,le gaz naturel,les terres rares jusqu’aux denrées alimentaires de base:riz, blé,avoine,orge pour conclure que les U$A et leurs va$$aux occidentaux n’ont rien de tout cela en quantité suffisante pour en offrir aux classes dominantes indiennes.
Par leur défaite de provoquer un coup d’État de couleur en Russie et de leur LEBENSRAUM à l’Est par le proxy ukronazi, les U$A bidenriste et bandériste et leurs va$$aux européens ont perdu les vastes terres agricoles ukrainiennes et les terres rares de son sous-sol mais plus encore, les immenses richesses naturelles russes qu’ils ont livré à la Chine en voulant ruiner l’économie russe et renverser l’alliance orientaliste russe.
Par leur défaite au Moyen-Orient face au courageux peuple palestinien martyr, ils ont perdu l’exploitation «facile» des hydrocarbures arabes.Par leur défaite au Vénézuéla, ils ont perdu leur accès au réserve pétrolière de ce pays.Par leur défaite en Afrique, ils ont perdu l’accès à leurs richesses naturelles indispensables à leur effort de guerre.
En résumé, qu’a à offrir l’alliance occidentale pour soudoyer les classes dirigeantes indiennes de trahir leur allié traditionnel russe et de s’exposer à la vindicte chinoise limitrophe?
Des dollars U$ sans valeur, soutenu par une économie surendettée tant au niveau étatique ( 36,000 milliards de $ U$) qu’individuel (4,700 milliards de $ U$)?Pour les richesses naturelles qu’ils extorqueront de «force» de leurs semi-colonies canadienne, mexicaine,danoise ( Groenland), panaméenne,argentine, etc, des richesses qu’ils possédaient déjà pacifiquement par la domination de leur classe bourgeoise inféodée à l’hégémonie U$? L’obtention par la «force» n’aura pour conséquence que d’entraîner des coûts supplémentaires pour des richesses déjà très onéreuses?
Ne reste à l’alliance occidentale qu’à offrir des armes pour soudoyer les classes dirigeantes indiennes mais où les prendre?Les entrepôts furent vidés pour armer les ukronazis avec les résultats pitoyables qu’ils ont obtenus face à la seule Russie.
Qu’opposer à la Chine dont la capacité industrielle est supérieure?Quid des missiles hypersoniques russes?De sa supériorité nucléaire?De son industrie de guerre en opération maximale?
Le seul argument «intimidant» des yankees se résume aux dollars U$ que possèdent les bourgeoisies mondiales comme gages de sa soumission et que peuvent dévaluer à l’extrême les U$A grâce à leur domination absolue de la planche â billets verts.La bourgeoisie indienne prendra-t-elle le risque de voir ses réserves de billets verts disparaître sous une impression exponentielle?
Pourra-t-elle attendre la reconstruction de la capacité de production du complexe militaro-industriel U$ de l’approvisionner en armes et munitions pour écraser la révolution indienne imminente?
Qu’offrira la Russie et la Chine pour convaincre les classes dominantes indiennes de continuer leur alliance au sein des BRICS?
Pour sûr, l’alliance occidentale de «l’ordre international gouverné par SES règles» iniques et la série ininterrompue de SES trahisons, de SES parjures,de SON immoralité, de SON absence totale de foi, de loi, du moindre respect de la parole donnée, de SES signatures, de SES traités ( dixit Jacques Bau) pèsent très lourd dans SON absence de crédibilité, qui veut négocier avec des renégats avérés qui renversent les régimes de LEURS alliés, les pendent, les assassinent, les font mourrir dans leurs prisons, les jettent aux poubelles alors qu’ils vivent encore?Qui veut subir le sort de ZIZILENSKY, des Van der La Hyènes, des Bretons,des Sunak,Scholtz,Bearbock,Micron et toute cette racaille de sous fifres et de va$$aux des U$A?
En conclusion, Modi est-il un fou kamikaze, voilà la question?
La problématique qui confronte Modi par rapport aux impérialistes yankees et leurs va$$aux est la même que celle qui confronte Erdogan, Lula, Maduro, j’irais jusqu’à dire Poutine lui-même: comment transiger avec un co-contractant sans foi,ni loi, parjure, immoral, renégat, traître, voire génocidaire?
J’ai déjà exposé la tentative de coup d’État militaire et d’ingérence électorale de 2024 perpétrés par les impérialistes yankees contre Erdogan dans des commentaires précédents.Qu’il me suffise de mentionner le coup d’État des 15 et 16 juillet 2016 alors que les U$A par la CIA,le MI-6 britannique et le MOSSAD sionazi ont commandé à des militaires félons affilié au Fethullah Gülen de renverser le gouvernement Erdogan, le capturer, mort ou vif, et le traduire en justice afin de le condamner à mort ou le «suicider» comme Salvador Allende au Chili ou «médicalement» comme son partenaire frèriste égyptien Morsi.N’eut été de l’intervention opportune pour Erdogan des services secrets russes, il est plus que probable que le coup d’État aurait réussi et qu’Erdogan serait allé rejoindre les innombrables «amis» des U$A et des occidentaux dans le cimetière des trépassés.
La tradition de trahison des yankees est si prégnantes que l’un de leur plus habiles diplomate en a fait un proverbe incontestable: «Être l’ennemi des États-Unis est dangereux, en être l’ami est FATAL» ( Henry Kissinger,1923-2023).
La liste des «amis» des U$A qui ont trépassé après services rendus est si longue qu’il est presque qu’impossible de la rédiger sans oublier nombre de nom, probablement seules la mafia et l’église chrétienne peuvent lui en contester la longueur.
Poutine lui-même figure en bonne place sur cette liste des renégat trahit quoi qu’en dise quiconque.
D’abord, Poutine après avoir pris le relais d’Eltsine qui sombrait dans le délirium tremens de l’alcoolisme fut accueilli par les états-uniens et ses va$$aux comme un «authentique démocrate» consacré par une authentique mascarade électorale grassement huilée avec la bénédiction des ONG bidons de l’USAID de la CIA.
Poutine fut si apprécié qu’en 1999, il fut invité à remplacer Eltsine comme représentant de la Fédération de Russie au club sélect des impérialistes mondiaux au sein du G-8, une consécration ultime pour toute estafette politique des capitalistes.
Son statut de «chou-chou» subsista jusqu’en 2014 alors qu’il annexa la Crimée afin d’y protéger ses bases militaires de l’annexion par l’Ukraine de l’après coup d’État de l’euro-Maïdan.
Par la suite, il devint le «dictateur,totalitaire,autoritaire» le plus diabolisé qui fut après Lénine, Staline, Mao,Pol Pot et tous ceux qui osèrent défier la dictature occidentale.
Les mascarades électorales qui avaient été avalisées et encensées de manière dithyrambique jusque là puisqu’elles répondaient aux diktats occidentaux sont devenus des «élections truquées» et non démocratiques, sans «opposition» comme par enchantement, prouvant à tout observateur objectif, ce qui exclut totalement tous les journalistes des merdias mainstream, la politique biaisée et mensongère de l’occident collectif.
Après cette mise au banc de l’occident de Poutine, tout fut mis en œuvre pour le remplacer, jusqu’y compris le faire renverser par un coup d’État suite à la provocation de l’actuelle guerre ukrainienne.
Ce traitement perfide a été administré par l’impérialisme occidental à Lula que les U$A firent emprisonnés, à Maduro qu’ils tentèrent d’assassiner et à nombres d’autres, comment imaginer que tous ces larbins puissent oublier ces événements et traités avec leurs bouchers?
Sont-ils amnésiques?Débiles?Redevables?Toutes ces réponses et plusieurs autres?
Dès lors, comment Erdogan,