7 de garde

👁‍🗹 L’opĂ©ration Spiderweb, un “petit” jeu trĂšs risquĂ© (Scott Ritter)

Par Scott Ritter. Sur 👁‍🗹 L’opĂ©ration Spiderweb, un “petit” jeu trĂšs risquĂ©

Trump doit rĂ©agir. En ordonnant Ă  l’OTAN & l’UE de renoncer au soutien militaire & financier Ă  Kiev. Opter pour l’Ukraine & dĂ©clencher une guerre nuclĂ©aire. Ou choisir la Russie, & sauver le monde.

 

L’opĂ©ration “Spiderweb” menĂ©e par l’Ukraine a franchi un cap dĂ©cisif susceptible de dĂ©clencher une riposte nuclĂ©aire russe. La rĂ©action de la Russie et des États-Unis pourrait bien dĂ©terminer le sort du monde. (Voir en complĂ©ment  d’information sur cette action de l’OTAN et de l’Ukraine contre la Russie : Frappe ukrainienne de l’aviation stratĂ©gique de Russie : les consĂ©quences pour le monde – RĂ©seau International  et Poutine sur l’Ukraine : «Ils ont prĂ©parĂ© leur propre fin» (en attaquant des bombardiers stratĂ©giques) – RĂ©seau International


En 2012, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que

“les armes nuclĂ©aires restent la garantie ultime de la souverainetĂ© et de l’intĂ©gritĂ© territoriale de la Russie et jouent un rĂŽle clĂ© dans le maintien de l’Ă©quilibre et de la stabilitĂ© rĂ©gionaux”.

Au cours des annĂ©es suivantes, les analystes et observateurs occidentaux ont accusĂ© la Russie et ses dirigeants d’invoquer de maniĂšre irresponsable la menace des armes nuclĂ©aires comme une “fanfaronnade” – un bluff stratĂ©gique pour masquer les prĂ©tendues lacunes opĂ©rationnelles et tactiques des capacitĂ©s militaires russes.

En 2020, la Russie a publié pour la premiÚre fois une version non classifiée de sa doctrine nucléaire. Ce document, intitulé

“Principes fondamentaux de la politique de la FĂ©dĂ©ration de Russie en matiĂšre de dissuasion nuclĂ©aire”, prĂ©cise que la Russie “se rĂ©serve le droit d’avoir recours Ă  l’arme nuclĂ©aire” lorsque Moscou agit “en rĂ©action Ă  l’utilisation d’armes nuclĂ©aires et d’autres types d’armes de destruction massive contre elle et/ou ses alliĂ©s, ainsi qu’en cas d’agression contre la FĂ©dĂ©ration de Russie avec des armes conventionnelles lorsque l’existence mĂȘme de l’État est menacĂ©e”.

Le document stipule Ă©galement que la Russie se rĂ©serve le droit de recourir Ă  l’arme nuclĂ©aire en cas

“d’attaque par [un] adversaire contre des sites gouvernementaux ou militaires critiques de la FĂ©dĂ©ration de Russie, dont la perturbation compromettrait les capacitĂ©s de riposte nuclĂ©aire”.

En 2024, Vladimir Poutine a ordonnĂ© la mise Ă  jour de la doctrine nuclĂ©aire russe compte tenu des rĂ©alitĂ©s gĂ©opolitiques complexes liĂ©es Ă  l’opĂ©ration militaire spĂ©ciale (SMO) en cours en Ukraine, oĂč le conflit s’est muĂ© en une guerre par procuration entre l’Occident collectif (OTAN et États-Unis) et la Russie.

La nouvelle doctrine stipule que l’utilisation de l’arme nuclĂ©aire sera autorisĂ©e en cas

d’“agression contre la FĂ©dĂ©ration de Russie et (ou) ses alliĂ©s par tout État non nuclĂ©aire avec la participation ou le soutien d’un État nuclĂ©aire, perçue comme une attaque conjointe”.

L’arsenal nuclĂ©aire russe serait Ă©galement dĂ©ployĂ© en cas

“de mesures prises par un adversaire affectant des Ă©lĂ©ments d’infrastructures Ă©tatiques ou militaires d’importance cruciale pour la FĂ©dĂ©ration de Russie, dont la mise hors service perturberait les capacitĂ©s de riposte des forces nuclĂ©aires”.

Les menaces ne doivent pas nĂ©cessairement se prĂ©senter sous la forme d’armes nuclĂ©aires. En effet, la nouvelle doctrine 2024 stipule expressĂ©ment que la Russie pourra riposter par des armes nuclĂ©aires Ă  toute agression contre elle impliquant

“l’emploi d’armes conventionnelles qui constituent une menace critique pour sa souverainetĂ© et (ou) son intĂ©gritĂ© territoriale”.

L’opĂ©ration Spiderweb, l’attaque Ă  grande Ă©chelle contre des infrastructures militaires russes stratĂ©giques directement liĂ©es Ă  la dissuasion nuclĂ©aire stratĂ©gique de la Russie par des drones sans pilote, a manifestement franchi les lignes rouges de la Russie en matiĂšre de dĂ©clenchement d’une riposte nuclĂ©aire et/ou d’une frappe nuclĂ©aire prĂ©ventive afin de dissuader des attaques ultĂ©rieures. Le SBU ukrainien, sous la direction personnelle de son chef, Vasyl Malyuk, a revendiquĂ© la responsabilitĂ© de cette attaque.

L’opĂ©ration Spiderweb est une attaque directe, menĂ©e dans le secret contre des infrastructures et des capacitĂ©s militaires russes critiques liĂ©es aux capacitĂ©s de dissuasion nuclĂ©aire stratĂ©gique de la Russie. Au moins trois aĂ©rodromes ont Ă©tĂ© touchĂ©s Ă  l’aide de drones FPV lancĂ©s Ă  partir de camions civils Kamaz rĂ©amĂ©nagĂ©s en rampes de lancement de drones. L’aĂ©rodrome de Dyagilevo Ă  Ryazan, et ceux de Belaya Ă  Irkoutsk et d’Olenya Ă  Mourmansk, qui abritent des bombardiers stratĂ©giques Tu-95 et Tu-22 ainsi que des avions d’alerte avancĂ©e A-50, ont Ă©tĂ© frappĂ©s, entraĂźnant la destruction et/ou de lourds dĂ©gĂąts sur de nombreux appareils.

C’est comme si un groupe hostile lançait des frappes de drones contre des bombardiers B-52H de l’armĂ©e de l’air amĂ©ricaine stationnĂ©s Ă  la base aĂ©rienne de Minot dans le Dakota du Nord, de Barksdale en Louisiane, ainsi que contre des bombardiers B-2 stationnĂ©s Ă  Whiteman dans le Missouri.

Le timing de l’opĂ©ration Spiderweb est clairement conçu pour perturber les pourparlers de paix prĂ©vus le 2 juin Ă  Istanbul.

Tout d’abord, il faut bien comprendre qu’il est impossible pour l’Ukraine de se prĂ©parer sĂ©rieusement Ă  des pourparlers de paix substantiels tout en planifiant et en exĂ©cutant une opĂ©ration telle que l’opĂ©ration Spiderweb. MĂȘme si le SBU a pu mener cette attaque, elle n’aurait jamais pu avoir lieu sans que le prĂ©sident ukrainien ou le ministre de la DĂ©fense en aient eu connaissance et aient donnĂ© leur feu vert.

De plus, cette attaque n’aurait pas pu avoir lieu sans le consentement des partenaires europĂ©ens de l’Ukraine, en particulier la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, tous engagĂ©s dans des consultations directes avec le prĂ©sident ukrainien Volodymyr Zelensky dans les jours et les semaines qui ont prĂ©cĂ©dĂ© l’exĂ©cution de l’opĂ©ration Spiderweb.

Les Ukrainiens ont Ă©tĂ© encouragĂ©s par l’Europe Ă  ĂȘtre perçus comme soutenant activement le processus de paix d’Istanbul, sachant que si les pourparlers Ă©chouent, la responsabilitĂ© serait rejetĂ©e sur la Russie et non sur l’Ukraine, permettant ainsi Ă  l’Europe de poursuivre ouvertement son soutien militaire et financier Ă  l’Ukraine.

Les acteurs amĂ©ricains jouent eux apparemment aussi un rĂŽle majeur : le sĂ©nateur Lyndsay Graham, rĂ©publicain de Caroline du Sud, et Richard Blumenthal, dĂ©mocrate du Connecticut, se sont rendus ensemble en Ukraine la semaine derniĂšre, oĂč ils ont travaillĂ© en Ă©troite collaboration avec le gouvernement ukrainien sur un nouveau train de sanctions Ă©conomiques liĂ© au refus de la Russie d’accepter les conditions de paix fondĂ©es sur un cessez-le-feu de 30 jours, l’une des principales exigences de l’Ukraine.

L’opĂ©ration Spiderweb s’apparente Ă  une tentative concertĂ©e d’Ă©loigner la Russie des nĂ©gociations d’Istanbul, soit en provoquant une riposte russe pouvant servir de prĂ©texte Ă  l’Ukraine pour ne pas se rendre Ă  Istanbul (et Ă  Graham et Blumenthal pour faire avancer leur projet de sanctions), soit en incitant la Russie Ă  se retirer des nĂ©gociations alors qu’elle examine ses futures options, un geste qui dĂ©clencherait Ă©galement les sanctions de Graham et Blumenthal.

On ne sait pas si le prĂ©sident Trump, qui a fait pression pour que les pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine aboutissent, Ă©tait au courant des initiatives ukrainiennes, et s’il les a approuvĂ©es (Trump semblait ignorer que l’Ukraine a pris pour cible le prĂ©sident russe Poutine Ă  l’aide de drones lors d’un rĂ©cent voyage Ă  Koursk).

On ignore encore comment la Russie rĂ©agira Ă  cette derniĂšre action ukrainienne. Les attaques de drones contre les bases militaires russes succĂšdent Ă  au moins deux attaques ukrainiennes contre des lignes ferroviaires russes qui ont causĂ© d’importants dĂ©gĂąts aux locomotives et aux wagons de voyageurs, et fait des dizaines de morts et de blessĂ©s civils.

Quoiqu’il en soit, l’Ukraine n’aurait pas pu mener l’opĂ©ration Spiderweb sans l’approbation politique et le coup de pouce opĂ©rationnel de ses alliĂ©s occidentaux. Les services du renseignement amĂ©ricain et britannique ont tous deux formĂ© les forces spĂ©ciales ukrainiennes aux techniques de guĂ©rilla et de guerre non conventionnelles, et il est largement admis que les prĂ©cĂ©dentes attaques ukrainiennes contre des infrastructures russes critiques (le pont de CrimĂ©e et la base aĂ©rienne d’Engels) ont Ă©tĂ© menĂ©es grĂące aux services du renseignement amĂ©ricain et britannique, tant au niveau de la planification que de l’exĂ©cution. En effet, les attaques contre le pont de CrimĂ©e et la base aĂ©rienne d’Engels ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©es comme le dĂ©clencheur des modifications apportĂ©es par la Russie Ă  sa doctrine nuclĂ©aire de 2024.

La Russie a jusqu’Ă  prĂ©sent rĂ©pondu aux provocations de l’Ukraine et de ses alliĂ©s occidentaux avec une bonne dose de patience et de dĂ©termination.

Beaucoup ont interprĂ©tĂ© cette attitude comme un signe de faiblesse, influençant probablement la dĂ©cision de l’Ukraine et de ses complices occidentaux de mener une opĂ©ration aussi provocatrice Ă  la veille de discussions cruciales pour la paix.

La nature mĂȘme de l’attaque, un recours massif Ă  des armes conventionnelles pour frapper la force de dissuasion nuclĂ©aire stratĂ©gique de la Russie et causer des dĂ©gĂąts, teste la capacitĂ© de la Russie Ă  continuer de faire preuve de la mĂȘme retenue que par le passĂ©.

On imagine sans peine que cette tactique sera utilisĂ©e Ă  l’avenir pour dĂ©capiter les moyens nuclĂ©aires stratĂ©giques (avions et missiles) et le leadership de la Russie (l’attaque contre Poutine Ă  Koursk illustre bien cette menace).

Si l’Ukraine peut dĂ©ployer des camions Kamaz prĂšs des bases aĂ©riennes stratĂ©giques russes, elle pourra agir de mĂȘme contre les bases russes abritant les forces mobiles de missiles russes.

L’attaque menĂ©e par l’Ukraine tĂ©moigne Ă©galement des efforts dĂ©ployĂ©s par les services du renseignement occidentaux pour tester le terrain en vue d’un Ă©ventuel conflit avec la Russie, auquel les membres de l’OTAN et de l’UE affirment se prĂ©parer activement.

Nous sommes Ă  un tournant dĂ©cisif de l’opĂ©ration militaire spĂ©ciale.

Pour la Russie, les lignes rouges qu’elle a jugĂ© bon de dĂ©finir concernant l’utilisation Ă©ventuelle d’armes nuclĂ©aires ont Ă©tĂ© ouvertement violĂ©es non seulement par l’Ukraine, mais aussi par ses alliĂ©s occidentaux.

Le prĂ©sident Trump, qui a toujours affirmĂ© soutenir un processus de paix entre la Russie et l’Ukraine, doit maintenant dĂ©cider de la posture des États-Unis face Ă  ces dĂ©veloppements.

Son secrĂ©taire d’État, Marco Rubio, a reconnu que sous l’administration prĂ©cĂ©dente de Joe Biden, les États-Unis se sont engagĂ©s dans une guerre par procuration avec la Russie.

L’envoyĂ© spĂ©cial de Trump en Ukraine, Keith Kellogg, a rĂ©cemment confirmĂ© cette affirmation Ă  l’Ă©gard de l’OTAN.

Bref, en soutenant l’Ukraine, les États-Unis et l’OTAN sont devenus des protagonistes actifs d’un conflit qui a dĂ©sormais franchi le seuil du recours potentiel Ă  l’arme nuclĂ©aire.

Les États-Unis et le reste du monde sont au bord d’un Armageddon nuclĂ©aire dont ils sont les seuls responsables.

Soit nous rompons avec les politiques qui nous ont menés à cette situation, soit nous en acceptons les conséquences et en payons le prix.

Nous ne pouvons pas vivre dans un monde oĂč notre avenir dĂ©pend par la patience et la retenue d’un dirigeant russe face Ă  des provocations dont nous sommes nous-mĂȘmes responsables.

C’est l’Ukraine, et non la Russie, qui reprĂ©sente une menace existentielle pour l’humanitĂ©.

C’est l’OTAN, et non la Russie, qui encourage l’Ukraine Ă  se comporter de maniĂšre aussi inconsidĂ©rĂ©e.

Et c’est Ă©galement le cas des États-Unis. Les dĂ©clarations contradictoires des dĂ©cideurs politiques amĂ©ricains Ă  l’Ă©gard de la Russie fournissent une couverture politique Ă  l’Ukraine et Ă  ses acolytes de l’OTAN pour planifier et mener des opĂ©rations telles que Spiderweb.

Les sĂ©nateurs Graham et Blumenthal devraient ĂȘtre poursuivis pour sĂ©dition si leur ingĂ©rence en Ukraine a Ă©tĂ© dĂ©libĂ©rĂ©ment orchestrĂ©e pour saboter le processus de paix dont le prĂ©sident Trump affirme qu’il est au cƓur de sa vision de l’avenir de la sĂ©curitĂ© nationale amĂ©ricaine.

Mais c’est Ă  Trump lui-mĂȘme que revient la dĂ©cision du sort de la planĂšte.

Nous entendrons sûrement, dans les heures qui viennent, le président russe annoncer les mesures que prendra la Russie pour répondre à cette provocation existentielle.

Trump doit lui aussi réagir.

En ordonnant à Graham, Blumenthal et leurs soutiens de cesser leurs manƓuvres concernant les sanctions contre la Russie.

En ordonnant Ă  l’OTAN et Ă  l’UE de renoncer dĂ©finitivement Ă  leur soutien militaire et financier Ă  l’Ukraine.

Et en choisissant clairement son camp dans l’opĂ©ration militaire spĂ©ciale.

Opter pour l’Ukraine, et dĂ©clencher une guerre nuclĂ©aire.

Ou choisir la Russie, et sauver le monde.


Traduit par Spirit of Free Speech 👁‍🗹 L’opĂ©ration Spiderweb, un “petit” jeu trĂšs risquĂ©

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

5 rĂ©flexions sur “👁‍🗹 L’opĂ©ration Spiderweb, un “petit” jeu trĂšs risquĂ© (Scott Ritter)

  • Jacques Abel

    Les gens sont tellement pĂ©trifiĂ©s de peur qu’il en deviennent irrationnels.
    Entendons-nous bien, Ă  force de lui faire n’importe quoi Ă  la Russie et Ă  Poutine, il y a bien un moment oĂč le seuil de tolĂ©rance finit par ĂȘtre largement dĂ©passĂ©.
    Et, c’est le cas ici, ça fait trois qu’il a tout fait pour Ă©viter cette guerre gĂ©nĂ©rale et l’extermination de vies innocentes, mais lĂ ,, que lui reste-t-il comme option, c’est sans cesse l’escalade car sa retenue est considĂ©rĂ©e comme de la faiblesse, par des gens qui n’ont mĂȘme pas assez d’estomac pour mettre un embargo sur les armes qu’eux-mĂȘmes livrent Ă  un gĂ©nocidaire, qui n’ont pas plus de cran pour ne serait-ce que reconnaĂźtre la Palestine, leurs grands pĂšres ont pris en leur temps des directives fermes, pour que ce qui se passe lĂ -bas, ne se produise jamais et, ils n’ont mĂȘme pas assez de sĂšve en eux pour honorer les volontĂ©s gravĂ©es par leurs vieux dans le marbre.

    Non mais franchement, l’armement russe n’a besoin que dix minutes pour venir nous refaire la cerise Ă  tous, dans ce qu’on appelle l’europe, et je ne serais pas Ă©tonnĂ© qu’il puisse aussi dans un temps similaire faire comprendre Ă  l’AmĂ©rique oĂč est sa place aujourd’hui dans la niche avec les autres cabots.
    Faut en finir avec les Poutine est raisonnable, sensĂ© et je n’sais quoi d’autre.

    Maintenant, on met les trippes sur la table et quils aillent se faire foutre ceux qui jouent Ă  vouloir dĂ©truire plus fort qu’eux.
    Il faut bien comprendre que celles et ceux qui cantonnent dans le dĂ©ni des rĂ©alitĂ©s, que, quand ce qui est l’inconcevable pour leurs cerveaux se produira, un d’ces quatre, ceux-ci s’autodĂ©truiront parce qu’ils ne supporteront pas ce avec quoi ils devront composer, de toutes façons, on y passera tous un jour ou l’autre.
    Donc il vaut mieux accepter l’idĂ©e de l’inĂ©luctable, que de jouer les imbĂ©ciles et ne pas prendre un minimum de prĂ©caution sans entrer dans un dĂ©lire survivaliste, c’est juste l’Ă©quilibre Ă  trouver, il est propre Ă  chacun.

    HonnĂȘtement, si nous aimions et que nous respections la vie, on s’en foutrait complĂštement de figurer aux yeux de certains comme un antisĂ©mite, au contraire on en serait fier, quels qu’en soient les risques.
    DĂ©solĂ©, mais nous en sommes loin de cette luciditĂ©, alors franchement, peu importe que Poutine et les siens en exterminent dix ou voire plus de millions des nĂŽtres, peu importe oĂč ils vont taper, maintenant, il faut taper et il faut taper fort.

    Quoi qu’il en soit, c’est toujours et encore la mĂȘme engeance qui est Ă  la manƓuvre, Ă  un moment il faut crĂ©er la cause qui va motiver, son Ă©radication.
    Que chaque chose s’accomplisse comme elle le doit.

    Répondre
  • Normand Bibeau

    Scott Ritter nous avait habituĂ© Ă  plus d’objectivitĂ© et son analyse de la nature des frappes ukrainiennes sur les avions «stratĂ©giques» russes tient malheureusement plus de l’alarmisme que du rĂ©alisme.

    Effectivement, tous les spĂ©cialistes militaires honnĂȘtes et force est de constater qu’ils sont peu nombreux, sont unanimes Ă  conclure que les attaques ukrainiennes ne servent finalement que la guerre de propagande ukrainienne et n’auront aucune incidence significative sur le champ de bataille oĂč les russes poursuivent systĂ©matiquement leur guerre d’attrition des soldats et du matĂ©riel militaire otano-ukrainiens.L’expert militaire Jacques Baud a avancĂ© de maniĂšre crĂ©dible le chiffre Ă©pouvantable de 750,000 soldats ukrainiens morts contre 150,000 milles russes, considĂ©rant que l’Ukraine compte au mieux 37 millions d’habitants: hommes, femmes,
    enfants, vieillards, blessĂ©s, handicapĂ©s, dĂ©serteurs, bourgeois exemptĂ©s rĂ©unis, il n’y a plus loin du «dernier ukrainien» des Graham et Jonhson.

    Les quelques avions obsolĂštes de l’ùre soviĂ©tique que les ukrainiens ont dĂ©truits n’étaient ultimement que des «leurres» offerts par la Russie Ă  la surveillance satellitaire amĂ©ricaine pour satisfaire les termes des Accords SWATT sur le dĂ©ploiement des vecteurs de transport de missiles balistiques intermĂ©diaires (5000 km et moins), des Accords dont les russes se sont retirĂ©s et que les amĂ©ricains bafouent depuis des lustres.

    La «triade» nuclĂ©aire russe, comme U$, chinoise et toutes les autres n’en est pas une, en rĂ©alitĂ©, la dissuasion nuclĂ©aire s’appuie essentiellement sur les missiles hypersoniques et les sous-marins d’attaque nuclĂ©aire car qui voudrait lancer des missiles nuclĂ©aires Ă  bord d’avions aussi vulnĂ©rables au tir ennemi?

    Le gouvernement Poutine a déclaré la guerre au gouvernement kiévien, dÚs lors, toutes les attaques militaires qui ne visent pas des civils sont légitimes: à la guerre comme à la guerre.
    Pourquoi Scott Ritter dĂ©crĂšte-t-il qu’il y aurait des objectifs militaires «illĂ©gitimes» comme les bombardiers stratĂ©giques russes servant Ă  larguer des Kinjals et qu’ils seraient «sacrĂ©s» et inattaquables?

    Pourquoi les occidentaux qui soutiennent le gouvernement kiĂ©vien devraient-ils se restreindre dans leur assistance militaire?Pourquoi les russes seraient-ils justifiĂ©s Ă  recourir Ă  l’arme atomique pour vaincre leurs adversaires qui n’y auraient pas droit?

    Cette rĂ©thorique pleurnicharde et menaçante est hors de propos et le gouvernement Poutine ne peut-ĂȘtre justifiĂ© d’employer d’armes nuclĂ©aires pour attaquer l’armĂ©e ukrainienne sur la base de spĂ©culations et d’hypothĂšses foireuses car en aucun cas, cette attaque n’a constituĂ© la moindre menace existentielle Ă  la dictature bourgeoise en Russie, au plus, il s’est s’agi d’un coup de propagande terroriste visant Ă  encourager la faction europĂ©iste de la bourgeoisie russe de renverser la faction orientaliste poutinienne.Cette attaque hollywoodienne insignifiante sur le champ de bataille, s’ajoute aux menaces de sanctions kamikazes carabinĂ©es de la bourgeoisie occidentale pour terroriser le peuple russe et l’inciter Ă  mener une «rĂ©volution colorĂ©e bidon», en somme, un autre coup d’épĂ©e dans l’eau.

    En aucun cas la bourgeoisie russe, non plus qu’aucune bourgeoisie, ne doivent ĂȘtre autorisĂ©es Ă  recourir Ă  l’arsenal nuclĂ©aire pour imposer leur dictature gĂ©nocidaire Ă  quiconque.

    NON À LA GUERRE CAPITALISTE, OUI À LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE.

    Répondre
  • Quelles sont les sources fiables (indiscutables) sur lesquelles reposent les Ă©valuations ici rapportĂ©es suite aux frappes par drones ? La rĂ©ponse Ă  cette question est toujours fondamentale dans un environnement oĂč la propagande est Ă©rigĂ©e en arme de guerre. A dĂ©faut il faut s’abstenir de relayer les analyses ou le faire avec toutes les prĂ©cautions requises.

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  • EN COMPLÉMENTAIRE :

    https://les7duquebec.net/archives/300276

    Frappe ukrainienne contre l’aviation Russe: les consĂ©quences pour le monde
    Par Oleg Nesterenko. PrĂ©sident du CCIE (www.c-cie.eu). Ce dimanche, le 1er juin 2025, l’Ukraine a rĂ©alisĂ© une frappe massive sur des aĂ©rodromes militaires stratĂ©giques russes. Quatre aĂ©rodromes on

    les7duquebec.net
    
    https://les7duquebec.net/archives/300276

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