La guerre: source de profits et opportunité de rendement pour les capitalistes
Par Khider Mesloub.
À chaque guerre son lot de drames sanglants subis par les populations. Mais surtout son flot de profits engrangés par les grands groupes industriels de l’armement.
Depuis le déclenchement de la guerre d’extermination menée contre les Palestiniens par l’entité israélienne, les pays occidentaux se mobilisent, non seulement pour soutenir inconditionnellement le régime fasciste de Tel-Aviv, mais aussi, lucrativement, pour permettre à leurs entreprises d’armements d’accroître vertigineusement leurs profits par la vente d’armes à l’État génocidaire israélien.
A l’heure du génocide des Palestiniens à Gaza, les entreprises du secteur industriel et commercial s’invitent au banquet des profits pour bénéficier des commandes de l’État génocidaire d’Israël.
Chaque conflit armé offre une opportunité de bénéficier des commandes d’armements
Ces entreprises occidentales participent ainsi à l’effort de guerre génocidaire par la vente d’armes et les services technologiques à caractère militaire.
Depuis deux ans, les fournisseurs d’armes des pays occidentaux, en particulier le complexe militaro-industriel américain, se frottent les mains, ces mains souillées de sang des victimes palestiniennes.
Sous le capitalisme fondé sur la guerre permanente, chaque nouveau conflit armé constitue une opportunité pour les cartels militaires de bénéficier des commandes d’armements lancées par les États bourgeois.
Ce phénomène d’instrumentalisation des conflits armés pour favoriser l’accroissement de la fortune des capitalistes a connu ses premières heures de gloire à une échelle massive lors de la Première Guerre mondiale.
En effet, le premier conflit mondial a permis un enrichissement extraordinaire des groupes industriels de l’armement. Mais également des autres secteurs économiques. Surtout, il a amorcé le processus de réorganisation taylorienne de la production, matérialisée par l’imposition du salaire à la tâche, indexant directement la paye des ouvriers sur la vitesse et la précision de leur production. Ces mutations professionnelles favorables au capital ont donné naissance à l’organisation scientifique du travail (OST).
De même, c’est au cours de ce premier conflit mondial que les plus grands trusts du 20ème ont vu le jour ou consolidé leur emprise sur l’économie internationale. Pour ne considérer que la période de la guerre (1914/1918), les chiffres d’affaires de ces entreprises ont augmenté considérablement.
En France, pendant que des millions de prolétaires se mobilisent sur les fronts de guerre, se font massacrer, les capitalistes réorganisent lucrativement l’appareil productif pour maximiser leurs profits.
Dès le début du conflit, la mobilisation industrielle pour soutenir l’effort de guerre est décrétée par le gouvernement. Renault, Peugeot, Michelin, Citroën, Dassault… (ces deux dernières créées respectivement en 1915 et 1916), pour ne citer que les entreprises les plus connues, sont enrégimentés en vue de fabriquer les équipements et matériels pour l’armée.
Au cours de ce premier conflit armé mondial, les usines Renault œuvreront à l’effort de guerre par le doublement de leur production des camions, l’assemblage des chars, la fabrication massive des obus. L’usine Citroën est construite en 1915, non pour fabriquer des voitures, mais des obus. De même l’usine Peugeot, avant de fabriquer sa première voiture en 1921, se spécialise dans l’assemblage des obus et moteurs d’avions. C’est durant ce premier conflit mondial qu’est fondée l’entreprise Dassault, spécialisée dans la fabrication des hélices d’avion pour équiper les biplans de l’armée de l’air.
« On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels »
Grâce à leurs fournitures d’armes, le chiffre d’affaires de ces entreprises progresse de façon exponentielle. Certaines sociétés, notamment Citroën et Schneider, réalisent une marge bénéficiaire de l’ordre de 40%.
Ces faramineux profits provoquent colère et indignation parmi la population paupérisée. Et surtout controverses. « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels », écrit furieusement l’écrivain Anatole France dans une lettre publiée dans le journal L’Humanité.
La polémique enfle dès la première année du conflit mondial. Les profiteurs de guerre sont fustigés. Condamnés. Des « bandits », des « chacals », des «gredins», des «thénardiers», écrit en octobre 1915 l’ancienne secrétaire de Jules Vallès, la journaliste Séverine, dans un périodique socialiste. En effet, dans son article, la journaliste fustige ceux qui « s’engraissent de la chair d’autrui», «pressurent le soldat» en «raflant à tout prix ce qu’ils sont certains de lui revendre le triple».
La Première Guerre mondiale a largement profité à de nombreux secteurs, notamment les charbonnages, la sidérurgie, l’armement et la viticulture. La cupidité des profiteurs de guerre n’a pas eu de limite.
En France, en 1915 un rapport de la Commission des finances de l’Assemblée nationale relève que des obus ont été facturés quarante pour cent plus chers que leur valeur.
L’Allemagne capitaliste participe également à la bataille des profits. À la curée de l’enrichissement. Selon une Commission parlementaire convoquée en 1917, les entreprises houillères et sidérurgiques ont vu leurs bénéfices augmenter par huit entre 1913 et 1917. C’est durant cette guerre que le futur constructeur automobile BMW est fondé, pour fabriquer initialement des moteurs pour des avions de combat. Pour les grandes entreprises allemandes (Krupp, Mayer, etc.), la guerre leur a permis d’amasser d’immenses profits.
L’économie de guerre a profité également aux puissants du Royaume-Uni. C’est durant la Première Guerre mondiale que la compagnie pétrolière anglo-néerlandaise Shell accroît sa puissance industrielle. Au lendemain de la guerre, Shell deviendra la première compagnie pétrolière mondiale.
Économie de génocide à Gaza
Depuis le 7 octobre 2023, tout comme lors de la Première Guerre mondiale, les entreprises occidentales se livrent à la même course aux profits par la fourniture d’armes et de services technologiques à caractère militaire au régime fasciste génocidaire américano-israélien.
Hier comme aujourd’hui, la guerre demeure un business très rentable pour les puissants. Actuellement, la guerre de nettoyage ethnique menée par l’armée terroriste israélienne «Tsahal» à Gaza constitue une excellente aubaine pour les capitalistes, notamment les fabricants d’armes américains. C’est ce que confirme le rapport présenté cet été à l’ONU par la juriste italienne Francesca Albanese.
Selon la rapporteuse spéciale de l’ONU sur les territoires palestiniens occupés, plus d’un millier de firmes internationales jouent actuellement un rôle moteur dans le processus génocidaire à Gaza : production de gaz (Chevron), d’armes (Lockheed Martin, Elbit Systems), construction (Caterpillar, Hyundai), surveillance numérique (Palantir, IBM), financement (Vanguard, Allianz), cloud et intelligence artificielle (Google, Microsoft, Amazon). Booking.com ou Airbnb sont également épinglées.
De leur côté, les multinationales minières comme Glencore et Drummond Company approvisionnent l’Etat génocidaire d’Israël en charbon et assurent la pérennité de sa production énergétique.
Les fonds de pension, y compris publics, continuent d’investir massivement dans les entreprises de l’armement et des machines israéliennes impliquées dans le génocide à Gaza et la colonisation de la Cisjordanie.
La rapporteuse fournit la preuve de l’implication des secteurs militaires et technologiques dans le génocide des populations civiles palestiniennes. Selon la juriste italienne, avec la guerre la Palestine est devenue un laboratoire technologique : «Palantir, Amazon, Microsoft y testent en conditions réelles des technologies de reconnaissance faciale, de ciblage algorithmique ou de collecte biométrique». Les Palestiniens ont fourni « des terrains d’entraînement illimités pour tester les technologies meurtrières, tester les armes d’assassinats de masse, tester les techniques de surveillance qui sont aujourd’hui utilisées contre les populations partout dans le monde, du Sud au Nord », note le rapport.
Dans une interview, Francesca Albanese a souligné que «Les industries de l’armement et de la surveillance ont augmenté leurs contrats avec Israël. Cela a eu des effets dans la croissance économique du pays, dans des secteurs spécifiques de l’économie israélienne militarisée».
Lucrativité de la guerre à Gaza
Pour preuve : «Il y a eu une « augmentation de 65 % des dépenses militaires israéliennes entre 2023 et 2024, pour atteindre 46,5 milliards de dollars, l’un des niveaux les plus élevés par habitant au monde». Cela «a entraîné une forte augmentation de leurs bénéfices annuels», tandis que «les entreprises d’armement étrangères, en particulier les fabricants de munitions et d’armes, en ont également profité».
D’après Francesca Albanese, Israël aura ainsi transformé la colonisation des territoires palestiniens en un modèle économique rentable. Le rapport démontre la rentabilité de la guerre : en moins de deux ans, l’indice de la Bourse de Tel-Aviv a bondi de 179 %. Les secteurs de l’armement, du numérique et de l’énergie sont notamment responsables de cette embellie boursière.
«La violence militarisée et la violation du droit international a permis la création de l’État d’Israël et continue d’alimenter son projet colonial de peuplement. Les fabricants d’armes américains, israéliens et internationaux ont développé des systèmes de plus en plus efficaces pour expulser les Palestiniens de leurs terres. Par la collaboration comme par la concurrence, ils ont affiné des technologies qui permettent à Israël d’intensifier la répression, l’oppression et la destruction», note Albanese.
La guerre, hier comme aujourd’hui, c’est du business. En va-t-il ainsi de la guerre génocidaire à Gaza. Depuis octobre 2023, les capitalistes du monde entier s’engraissent grâce au génocide des Palestiniens.
Khider MESLOUB

Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2025/10/guerra-fonte-de-lucros-e-oportunidade.html
A ce tableau monstrueux et répugnant d’inhumanité et de barbarie que constitue le génocide capitaliste du peuple palestinien martyr par les mercenaires génocidaires SIONAZIS israéliens de «cette populace réactionnaire en entier» pour exterminer, emprisonner dans un camp de concentration, jeter à la mer ou au désert dans la plus pure tradition fasciste-nazi-militariste sous la gouverne et l’intérêt mercantile de l’impérialisme mondial de l’héroïque peuple palestinien pour lui voler sa terre millénaire ancestrale et ses ressources gazières récemment découvertes que nous présente avec rigueur et justesse le camarade Mesloub, tableau qui démontre à l’évidence l’une des FINALITÉS RECHERCHÉE de toutes guerres capitalistes, celle des profits sanguinolents pour les marchands de canons mondiaux, il faut ajouter une FINALITÉ RECHERCHÉE concomitante: «le vol, le pillage et le brigandage» des richesses naturelles et et de la main d’oeuvre autochtone comme l’a démontré Lénine dans «[L]’impérialisme, stade suprême du capitalisme» (2016) et qu’on mis à jour les camarades Mesloub et Bibeau dans «[D]e l’insurrection populaire à la révolution prolétarienne» (2025).
A cet effet, ils écrivent: «5) Partage territorial du globe entre les grandes puissances capitalistes.
L’impérialisme est le capitalisme arrivé à un stade de développement où s’est affirmé la domination des monopoles et du capital financier, où l’exportation des capitaux à acquis une importance de premier plan où le partage du monde a commencé entre les trusts internationaux donc où les trusts sont en surplomb des États et où les États et les larbins politiques sont les mandataires, les coursiers des trusts et des monopoles» (p.75) pour la conquête des marchés tant d’importations des richesses naturelles et d’exploitation de leur main d’oeuvre que d’exportations de leurs capitaux financiers, de leurs produits manufacturés et intellectuels.
Malgré le matraquage goebeliens hystérique et démagogique des médias mainstream et alternatifs des milliardaires, aucun observateur objectif et honnête, doué d’un iota d’intelligence et qui ne soit un des zélotes stipendiés des SIONAZIS/IMPÉRIALISTES n’est dupe de cette propagande démentielle de «guerre de religions», de «civilisations», de «démocratie juive» contre «théocratie islamiste», «d’Ezekiel contre Mahomet» et toutes ces théories mensongères conçues pour berner le prolétariat mondial.
Le «populo» sait d’instinct que toutes ces théories obscurantistes moyenâgeuses ne sont que brouillard de guerre, poudre aux yeux, démagogie goebelienne pour cacher la vraie nature de toutes les guerres capitalistes: enrichir les capitalistes maîtres du monde.
D’abord en offrant un «nouveau» marché pour écouler les excédents de capitaux financiers improductifs qui dorment dans les coffres des banques et des trusts monopolistes contre de généreux intérêts pour des «dons» et des «prêts» consentis aux belligérants financés et garantis par les États «parrains».
Ainsi, depuis le déclenchement du génocide du peuple palestinien martyr et jusqu’en 2025, les U$A ont consentis à l’État génocidaires SIONAZIS, sous forme de:
1- «Dons/aides directes »: grants+FMF+aide militaire +packages législatifs+subventions+financements militaires) = ~ entre 17,9 et 21,7 milliards U$D jusqu’en 2025,selon différentes analyses ( AP News et US Military and Arms Transferts);
2- «Engagements/contrats d’armement» (vente à crédits + accords commerciaux) évalués à des dizaines de milliards de U$D dont H.R.6126: 4,4 milliards U$D pour DoD (approvisionnements et remboursements).
Ces montants pharaoniques sont pour la majorité empruntés sur le marché financier et procurent ainsi de plantureux intérêts aux «Shilocks» des banques, les tondeurs de coupons parasitaires capitalistes qui s’enrichissent du financement des guerres et des génocides.
A ces détournements de fonds publics U$ pour financer l’État génocidaire SIONAZI israélien et sa guerre génocidaire, il faut ajouter les tonnes et les tonnes d’armements prélevés sur les inventaires de l’armée U$ et qui devront être remplacés à prix d’or, en soutien à l’armée SIONAZIE et les coûts de l’assistance et de la participation de l’armée U$, en particulier de sa flotte, de son aviation et de sa logistique.Ces dépenses additionnelles se chiffrent à plusieurs milliards U$D supplémentaires.
Ce système de financement d’achat d’armements par des emprunts publics à fort taux d’intérêts auprès des trusts capitalistes ajoutés à celui du rachat d’armements auprès du complexe militaro-industriel pour remplacer celui livré «gratuitement» aux génocidaires SIONAZIS israéliens consistent à «écorcher le boeuf 2 fois», à la «vente» et à l’achat, pour enrichir les capitalistes dans tous les sens, procurant à boire et à manger à toute cette racaille inhumaine et méprisable génocidaire.
En calculant minimalement le nombre de morts palestiniens à 67,000 et les dépenses U$ à 40 milliards de U$D, on peut calculer que l’assassinat de chaque palestinien martyr a coûté environ 500,000 U$D aux contribuables américains, ceux-là mêmes qui peinent à joindre les deux bout, doivent occuper 2 emplois précaires, subissent une inflation galopante, un chômage endémique et subissent la dictature de la garde nationale lorsqu’ils en sont réduits à l’itinérance, voilà ce qu’est le capitalisme, un système inhumain, monstrueux, barbare et ennemi du genre humain.
Cette guerre génocidaire en Palestine est à analyser avec celle en Ukraine et au Vénézuela qui toutes ont pour FINALITÉ RECHERCHÉE: le contrôle des hydrocarbures, pétrole et gaz naturel, conformément à la doctrine impérialiste énoncée par le criminel de guerre U$, Henry Kissinger, à l’effet que: «CELUI QUI CONTRÔLE LE PÉTROLE CONTRÔLE LES NATIONS».
Excellent article sur la guerre et notre humanité est une véritable horreur. C’est d’ailleurs pour cela que les gouvernants dénigrent l’existence des civilisation extra terrestres qui ont tenté de communiquer et nous enseigner des véritables préceptes de la vie. Celles-ci venant nous visiter ont vite compris que faire des contacts avec l’espèce humaine aboutirait à des mensonges pour le danger d’autres humanités bienveillantes. Bien sûr cette vérité du respect de la vie, les nantis ne l’acceptent pas, craignant pour leurs pouvoirs personnels et n’hésitant pas à faire obstruction. Donc des massacres et des violences à leur encontre, car dérangeant le système établi depuis l’antiquité et les nantis de l’espèce s’y rapportant. Alors ces extraterrestres nous observent depuis 50’000 ans preuves à l’appui, mensonges historiques évident mais néanmoins nous avons bien été cloné voilà 2 millions d’années. Il en est impossible autrement par de simple protozoaires d’arriver à notre mode de conception en si peu de temps. Donc la première guerre mondiale élaborée par le militaro business de l’époque avec toutes les autres sociétés industrielle, ou il fallait donc développer la production et lancer la consommation. En guerre 1914-1918 de nombreux soldats des 2 camps se retrouvaient le soir pour discuter et comprendre leurs combats. J’ai un témoin mon grand père qui décrivait bien ces rapports et l’alcool frelaté donné aux soldats pour tuer l’ennemi à la baïonnette comme dans un rêve.
Si Hitler s’est vengé de ses combats c’est qu’il avait bien compris le système et toute la nomenklatura financière de l’Europe qui avait bénéficié de milliards des 10 millions de morts de 1914-1918. Bravo pour l’article et les commentaires de Normand Bibeau