COMMENT FAIRE PROGRESSER LA LUTTE DES GILETS JAUNES?

Par Robert Bibeau. Le 5.12.2018. Sur http://www.les7duquebec.com
 

La panique s’est emparée du gouvernement français

 
Les médias à la solde du grand capital exposent le sentiment de frayeur qui s’est emparé de la classe dirigeante suite au soulèvement résistant de la population française. Un ponte du pouvoir bourgeois s’exclamait: «Samedi, on a eu le sentiment d’une espèce de vacance du pouvoir», a déclaré au quotidien Le Parisien le centriste Hervé Morin. Celui qui dirige la région Normandie exprimait un sentiment très largement partagé en affirmant que « le président doit parler rapidement » aux Français. » (1) Un autre laquais hébété demandait : « Comment a-t-on pu en arriver là ? La question était sur toutes les lèvres au lendemain d’une journée d’émeute qui a fait 133 blessés à Paris et entrainé plus de 400 arrestations. C’était l’incompréhension la plus totale… » (2)
 
L’oligarchie paniquée et discréditée en est même venue à positionner des snippers lourdement armés sur l’Arc de Triomphe que ces spadassins ont transformés en mirador de défense de l’ordre établi et honni. Qu’on se le dise le pouvoir terroriste français est prêt à assassiner son propre peuple. (3)
 
Comme d’habitude, face à Jupiter tombé du ciel, l’opposition des polichinelles politiques proposait ses solutions bidon : «Je n’ai jamais vu de ma vie un mouvement soutenu par 84 % des Français », disait le philosophe Luc Ferry. L’ancien ministre estime que la crise est telle qu’elle justifie la dissolution de l’Assemblée nationale (…) Marginalisée par ce mouvement spontané qui défie les cadres traditionnels, l’opposition a réagi en rangs dispersés. Les présidents du Rassemblement national, Marine Le Pen, et de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, ont tous deux réclamé des élections législatives (sic). Le président des Républicains, Laurent Wauquiez, propose, lui, la tenue d’un référendum sur le plan de transition écologique et les hausses de taxes présentés la semaine dernière. » (4)  Ridicule en effet, depuis trois semaines le référendum est permanent sur les routes de France et dans Paris occupé par le peuple – le rejet total de l’appauvrissement des prolétaires par l’État des riches. La populace a parlé et elle rejette ce faux drapeau de la transition écolo-bobo pour fumistes altermondialistes.
 
Le mouvement populaire des « Gilets jaunes » constitue justement l’expression éclatante du rejet de la démocratie bourgeoise bidon et de l’électoralisme parlementaire moribond alors que ces misérables saltimbanques de la politique du grand capital proposent d’en remettre une couche électorale. Le passé de tous ces gauchistes – centristes – droitistes est garant de leur avenir … et fera long feu leur tentative de liquider par élection, comme en 1968 et en 2005, le mouvement de colère populaire, un mouvement désemparé il est vrai, mais suffisamment conscient pour comprendre que tous ces politiciens professionnels sont les fossoyeurs de leur colère justifiée. Ces collabos du grand capital en crise, gauchistes comme droitistes, répondent présents à leurs maitres et par leur slogan « Macron démission » se montrent disposés à s’octroyer la gouvernance de l’État des riches.
 
Demeurez dans l’anti chambre du pouvoir messieurs, mesdames les politiciens véreux, le temps que les « Gilets jaunes » sans illusions en finissent avec le commis des banquiers et l’État vacillant sur son socle. Les gilets jaunes, par leur niveau de conscience politique élevé, mettent en échec toutes les intrigues politiciennes pour les diviser, refusant même de se défausser de leur responsabilité sur le dos de pseudo représentants toujours prêts à accumuler du « capital politique » sur le dos de leurs camarades (rappelez-vous le député pédophile Dany le Rouge en Mai 68). Il est sain et normal qu’un si vaste mouvement populaire rassemblant des centaines de milliers de partisans, de multiples origines (ouvriers, travailleurs des services, fonctionnaires, chômeurs, artisans, petits-bourgeois prolétarisés, étudiants paupérisés, lumpens dégradés, bourgeois des régions précarisées, etc.), ayant répudié l’ancienne politique politicienne corrompue cherche ses marques.
 

La désillusion médiatique

Ainsi, les petits-bourgs au bagou légendaire apportent au mouvement leur frustration de malaimé du système dont ils attendaient des sinécures bien planquées et bien méritées, car ils ont tellement étudié gémiront-ils. Les petits-bourgeois se voient comme les porte-paroles désignés et les stratèges forts en thèmes du mouvement populaire. Les petits-bourgeois amènent dans le mouvement leurs illusions à propos de la démocratie bourgeoise avec leur slogan réformiste « Macron démission » et leur mystification à propos de l’objective neutralité de la presse aux ordres de leurs propriétaires milliardaires. Ne soyez pas surpris d’entendre le petit-bourg s’offusquer de la partialité des médias menteurs : « Gilets jaunes : Michel Onfray dénonce la désinformation des médias et le soutien du gouvernement aux casseurs » (5). Il y a belle lurette que le prolétariat n’accorde plus aucun crédit à ces portevoix du grand patronat.

 
Faut-il s’inquiéter du soutien de la bourgeoisie des régions et de l’infiltration de la petite-bourgeoisie frustrée dans les rangs des enragés en gilets jaunes ?  Nullement, les crises sociales, conséquences des crises économiques systémiques, sont des révélateurs des tendances lourdes bouleversants une société. Au cours des crises économiques se transformant en crises politiques et sociales les médias à la solde – propriétés des milliardaires des communications – sont amenés à se démasquer et à s’exposer nus face à la rue en colère. Croyez-vous que l’État bourgeois et que le grand capital pourraient tolérer que leurs médias diffusent les idées des révoltés si celles-ci mettent en péril l’ordre établi ? Il n’y a que le petit-bourgeois pour l’espérer.
 
Ce qui fait dire à un observateur de la scène politique française que: «Si le conflit s’aiguise, les Gilets jaunes vont voir le véritable visage de la classe dominante, ce visage hideux qu’elle dissimulait pendant les périodes «paisibles». Ils découvriront alors que son discours sur le droit de grève, de manifestation, de libre circulation, etc. n’est qu’hypocrisie et mensonge. Macron et son gouvernement n’hésiteront pas à exercer la répression la plus féroce pour briser le Mouvement. Ils prendront peut-être conscience que plus la lutte dure dans le temps et se transforme en combat politique, plus la classe au pouvoir devient brutale, arrogante et odieuse.» (6)
 
Et l’auteur de poursuivre : «Pour l’instant le Mouvement ne met en exergue que des revendications économiques (taxe sur le carburant, pouvoir d’achat, vie chère…). Les revendications politiques sont quasiment absentes. Si les revendications économiques sont justes et légitimes et il faut se battre pour les réaliser, le Mouvement ne doit pas oublier qu’il lutte contre les effets et non contre les causes de ces effets. La lutte pour des revendications immédiates, qui reste indispensable, ne supprime pas pour autant les racines qui engendrent cette situation désastreuse dans laquelle se trouve une partie de plus en plus importante de la population.» (7)
 

Transformer la contestation spontanée en combat politique conscient

 
Les petits-bourgs se sentent investit d’une mission de «conscientisation» de la population qu’ils croient stupide et inconsciente. «Un tel mouvement de contestation interclassiste, initié au départ par de petits patrons, ne suscite pas l’hostilité des médias (sic) et il attire inévitablement les forces de la droite extrême; même quand il manifeste une opposition virulente à la politique gouvernementale et aux grandes entreprises capitalistes (trust pétrolier, etc.), il ne peut avoir qu’une orientation bourgeoise (sic). Les prolétaires qui participent au mouvement ne le font qu’à titre individuel; n’étant pas organisés sur une base indépendante, ils ne peuvent défendre leurs intérêts spécifiques d’exploités – c’est-à-dire contre l’exploitation capitaliste: ils se retrouvent noyés dans une lutte commune avec des petits patrons, commerçants, artisans, libéraux, etc., qui eux, évidemment, défendent mordicus le capitalisme !» (8)
 
Et ces gauchistes de réciter le catéchisme communiste: «Une lutte interclassiste, où les prolétaires sont inévitablement soumis aux intérêts d’autres classes, peut bien obtenir des succès; elle peut bien réussir des milliers de blocages ponctuels, elle ne réussira jamais à bloquer le capitalisme (sic). Seule la lutte indépendante de classe, la lutte pour les intérêts de classe des prolétaires peut y arriver ; en effet ce sont les prolétaires qui ont seuls la force potentielle de faire échec au capitalisme, car celui-ci ne vit que de leur exploitation. Lutter contre cette exploitation, c’est lutter contre le capitalisme, y mettre fin, c’est mettre fin au capitalisme !» (9)  Qu’on se le dise, ils ont parfaitement raison. Là où errent ces gauchistes, c’est quand ils croient que cette conscience de classe sera apportée de l’extérieur du Mouvement, comme un cadeau des communistes, ou des marxistes-léninistes aux militants inconscients. Cette conscience de classe prolétarienne révolutionnaire ne peut surgir que de l’expérience vécue concrètement et intégrée pratiquement par la classe prolétarienne au cours de la lutte à laquelle est conviée cette «gauche» déjantée.
 
Ainsi, quand un militant gauchiste énonce que: «Les Gilets jaunes doivent se battre contre le pouvoir politique source de leurs malheurs. Ils ne doivent pas se limiter à des revendications économiques qui même satisfaites ne suppriment absolument pas les conditions dans lesquelles les injustices de classe se reproduisent.» (10) Malgré sa bonne volonté, ce militant, qui souhaite apporter La conscience de classe au prolétariat, s’égare complètement. Le prolétariat ne doit pas «contester» pour tenter de réformer le pouvoir politique bourgeois et espérer atténuer les «injustices». (11) Ce concept d’injustice dans la distribution des fruits de la production est une lubie de petit-bourgeois moralisateur aspirant à un monde équitable au milieu de l’exploitation effrénée. La classe prolétarienne doit renverser – éradiquer – l’État bourgeois, la propriété privée et les rapports de production capitalistes, non pas pour enrayer les «injustices sociales», non pas pour établir la «démocratie populiste» ou rétablir la «liberté d’exploiter», mais pour survivre en tant qu’humanité. C’est l’espèce humaine tout entière qui est menacée d’extinction si nous poursuivons sur cette pente glissante de la mondialisation capitaliste. Suite à cette destruction sanglante de l’ancien mode de production l’édification du nouveau mode de production communiste prolétarien assurera les bases économique, politique et sociologique de l’extinction des classes sociales, de la fin de l’exploitation, de l’éradication des injustices et de l’établissement de la véritable liberté dans l’équité.
 

C’est dans et par la lutte que la conscience de classe pour la poursuite de ces objectifs révolutionnaires prolétariens se raffermira et espérons que les militants de «gauche» sauront y contribuer en abandonnant leur sectarisme, leur dogmatisme et leur opportunisme et en se mettant au service de la classe prolétarienne révolutionnaire.

 


 

NOTES

 

  1. https://www.msn.com/fr-ca/actualites/monde/lendemain-d’émeutes-à-paris/ar-BBQphQ3?ocid=spartandhp et  http://www.les7duquebec.com/7-au-front/taxe-sur-le-carburant-la-goutte-qui-a-amorce-la-revolte-sociale-en-france/
  1. https://www.msn.com/fr-ca/actualites/monde/lendemain-d’émeutes-à-paris/ar-BBQphQ3?ocid=spartandhp
  2. Snippers : https://www.algeriepatriotique.com/2018/12/03/gilets-jaunes-des-snipers-en-position-de-tir-sur-larc-de-triomphe-en-france/
  3. https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/gilets-jaunes-michel-onfray-209960?fbclid=IwAR3EtAB5ix9Yo_45vlvvCNhxJnowYu8tHNZE0C3bAmsRHYDTUoYesZRjCJg et  https://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/gilets-jaunes-et-journalistes-210142
  4. https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/gilets-jaunes-michel-onfray-209960?fbclid=IwAR3EtAB5ix9Yo_45vlvvCNhxJnowYu8tHNZE0C3bAmsRHYDTUoYesZRjCJg
  5. Mohamed BELAALI. Gilets jaunes : transformer la contestation spontanée en lutte consciente. Le Grand Soir.
  6. Mohamed BELAALI. Gilets jaunes : transformer la contestation spontanée en lutte consciente. Le Grand Soir.
  7. http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs/gilets-jaunes-linterclassisme-est-contraire-aux-interets-des-proletaires/
  8. http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs/gilets-jaunes-linterclassisme-est-contraire-aux-interets-des-proletaires/
  9. Mohamed BELAALI. Gilets jaunes : transformer la contestation spontanée en lutte consciente. Le Grand Soir.
  10. http://www.les7duquebec.com/7-au-front/reformer-ou-deformer-la-france/

 

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

20 réflexions sur “COMMENT FAIRE PROGRESSER LA LUTTE DES GILETS JAUNES?

  • 5 décembre 2018 à 3 h 50 min
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    Le moratoire endormant du pouvoir… que le Peuple doit accepter
    La peuple n’en peut plus et on lui propose une rustine de durée de vie de 6 mois pour mieux l’enfler et enfiler dans 6 mois. On n’en veut pas. On veut des gilet-jaune » mais où sont ceux qui devraient y être et qui n’y sont pas :
    • 8,5 millions de personnes au seuil de pauvreté (sans parler de l’extrême)
    • 1,7 millions de personnes au Smic
    • 1,84 millions de foyers au RSA
    • Les 4 millions de Charlot de l’épisode «Charlie Hebdo»
    https://wp.me/p4Im0Q-2Eh

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    • 5 décembre 2018 à 9 h 24 min
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      @ Keg
      Tu poses une question intéressante OU SONT LES 1,7 MILLION DE SMIC ??? (OUBLIE les charlots hebdo = des petits-bourgs manipulés par l’État bourgeois que le prolétariat sait être la source véritable du terrorisme)
      D’abord il y a de nombreux SMIC qui sont en gilet jaune – il en manque car nombreux sont ceux qui pensent qu’ils ne peuvent même pas faire grève car ils mourront de faim ou seront saisi par le huissier enterrés qu’ils sont sous les dettes
      Ne t’en fait pas ils se joindront au mouvement quand ils seront saisi par le huissier même en travaillant avec acharnement.
      Tu dois aussi réaliser que c’est véritablement le prolétariat – ni les lumpens-sdf – ni les pauvres – ni les petits-bourgs si nombreux qui vont faire la révolution = les Gilets jaunes en sont l’expression éclatante. Le prolétariat des chantiers -des usines – des transports – des services et en dernier les fonctionnaires et autres employés des services de proximité (5,5 millions à 10 millions de fonctionnaires et para-fonctionnaires de l’État et de ses satellites en France).
      Ce que la go-gauche n’a pas encore compris c’est bien le prolétariat producteur de Plus-value qui mènera la révolution. Et de grâce demander à l’avant-garde (sic) de rester chez-elle si elle espère contrôler le mouvement
      Robert Bibeau http://www.les7duquebec.com

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  • 5 décembre 2018 à 9 h 11 min
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    Il devrait y avoir beaucoup plus de monde les chômeurs les jeunes les salaires de moins de 500 € les RSA
    Non ce sont les personnes la plupart qui ont un travail qui font les deux pour défendre beaucoup de personnes qui devraient être là
    Réveiller vous avant qu’il ne soit trop tard

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  • 5 décembre 2018 à 9 h 33 min
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    Commentaire :
    Il devrait y avoir beaucoup plus de monde les chômeurs les jeunes les salaires de moins de 500 € les RSA
    Non ce sont les personnes la plupart qui ont un travail qui font les deux pour défendre beaucoup de personnes qui devraient être là
    Réveiller vous avant qu’il ne soit trop tard

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    • 5 décembre 2018 à 13 h 36 min
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      Le moratoire en dormant du pouvoir (et non en marchant)… que le Peuple doit accepter
      La peuple n’en pneu plus et on lui propose une rustine de durée de vie de 6 mois pour mieux l’enfler et enfiler dans 6 mois. On n’en veut pas. On veut des gilet-jaune » mais où sont ceux qui devraient y être et qui n’y sont pas :
      • 8,5 millions de personnes au seuil de pauvreté (sans parler de l’extrême)
      • 1,7 millions de personnes au Smic
      • 1,84 millions de foyers au RSA
      • Les 4 millions de Charlot de l’épisode « Charlie Hebdo »
      https://wp.me/p4Im0Q-2Eh

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  • 5 décembre 2018 à 10 h 16 min
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    Le temps révolutionnaire est peut-être arrivé dans un pays qui a connu bien des révoltes sous la féodalité , au 19ème et au 20ème siècle. La grande bourgeoisie mise au pouvoir direct par la révolution de 1789 , après avoir collaboré avec le système monarchique à partir des croisades et fourni de nombreux ministres aux rois successifs, est aujourd’hui en grande difficulté . Son système capitaliste arrive en fin de vie sur le plan économique avec les progrès technologiques qui ne peut employer toutes les masses populaires productives pour satisfaire ses besoins de profit maximum. La fuite en avant du système capitaliste dans la financiarisation monétaire à l’échelle mondiale est suicidaire car sans avenir concret dans la vie des 10 milliards d’individus prévus dans peu de temps. Les politiques d’austérité mises en place par tous les gouvernements occidentaux dont la France entraînent une pauvreté endémique dans les couches populaires sans travail et ruinent petit à petit , par manque de clients solvables, la petite bourgeoisie (artisans -commerçants-petit et moyen patronat ). Les multinationales dites planétaires se concurrencent entre elles et font fi de toute entrave étatique avec la complicité de leurs agents dans la gouvernance de leur pays d’origine (ex: Total-Renault-Sanofi- Saint- Gobain etc …). Les travailleurs qui n’ont pas d’envergure internationale (ouvriers-ingénieurs) restent scotchés à la dimension nationale et ne peuvent espérer une promotion sociale au cours de leur vie active malgré des qualifications de bonne qualité. La robotisation de tout le système de production exige un personnel peu nombreux qui laisse sur le carreau des millions de travailleurs disponibles , d’où le chômage de masse permanent en perpétuelle augmentation qui entraîne la mise au rebut d’êtres humains jeunes moins jeunes , entraînant toutes sortes de maux (alcoolisme, délinquance, drogues , violences de toutes sortes , maladies psychiatriques).
    Malgré cette descente aux enfers de millions d’exploités , le courant révolutionnaire des ouvriers-ingénieurs-intellectuels s’est maintenu dans la frange la plus consciente du prolétariat avec une organisation politique et syndicale assez efficace pour résister à la logique du système capitaliste. La diffusion des idées marxistes dans les couches exploités de la population s’est largement imprégnée dans les têtes et permet aujourd’hui de mobiliser plus largement ces exploités face à cette crise du capitalisme incapable de satisfaire les besoins matériels et culturels de 80% du peuple . D’où la révolte des « gilets jaunes » petit-bourgeois au départ qui a entraîné toute une couche sociale précarisée (chômeurs-retraités-salariés modestes) à se mobiliser contre le pouvoir dit « grand-bourgeois », un exemple significatif de cette mobilisation ce sont les manifs dans le quartier « grand-bourgeois » des champs Elysées et non plus de la République à Bastille . d’où les cris d’étonnement de vierges effarouchées des valets du capital dans les médias à leur solde. Alors le pouvoir cherche à organiser une répression plus ou moins efficace avec ses outils militaire et policier qu’il a largement émoussé par les restriction budgétaires, ce qui entraîne une grogne importante au sein des militaires et des policiers souvent issus des milieux populaires. Toute révolution populaire, pour réussir, a besoin que le système répressif de la bourgeoisie s’affaiblisse et même reste neutre dans le rapport de force qui s’affronte dans cette lutte de classe impitoyable entre le prolétariat et la bourgeoisie.
    C’est ce que nous allons voir dans les prochains jours et prochaines semaines !!!!!

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    • 5 décembre 2018 à 13 h 53 min
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      @ sTANTON
      DEUX REMARQUES entre autre choses.
      1) Tu écris ceci : « Les multinationales dites planétaires se concurrencent entre elles et font fi de toute entrave étatique avec la complicité de leurs agents dans la gouvernance de leur pays d’origine (ex: Total-Renault-Sanofi- Saint- Gobain etc …).  » JE crois que tu fais erreur. Tu parles d’entrave ÉTATIQUE aux activités du Grand capital comme si l’État n’était pas justement celui du grand capital… à ses ordres. Le réel pouvoir est économique duquel découle le pouvoir politique avec ses fonctions spécifiques au service du pouvoir économique. Le pouvoir idéologique et médiatique étant subordonné aux deux précédents.
      De ce point de vue les GILETS JAUNES, n’en déplaise à la go-gauche ont fait un chemin incroyable Ils se moquent totalement de l’appareil de soumission médiatique – refusent de parler à la presse des riches – sortent des salles de conférences – ne se rendent pas aux rencontres convoquées par les ministres – du jamais vu en France où vous êtes si précieux face au PRÉSIDENT Vive les Gilets jaunes
      2) Mon deuxième point s’adresse aussi à la go-gauche qui pleurent sans cesse contre la robotisation – mécanisation des tâches de production ce qui réduit les tâches pénibles – ce dont le prolétariat (pas les bobos du Boul-Miche) se réjouit lui qui peine sur ces machines. Le problème n’est pas la robotisation – le problème est que cette avancée sociale de productivité est accaparée exclusivement par le capital et cela à cause de la propriété privé des moyens de production. La non propriété de ces machines permettra de libérer du temps de travail pour en faire du temps d’autre chose sans que le travailleur soit privé de la satisfaction de ses besoins, lui et sa famille.
      Vive la productivité du travail pour le bénéfice de toute la collectivité, c’est cela le communisme prolétarien
      Merci pour ton post camarade
      Robert Bibeau

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      • 6 décembre 2018 à 10 h 39 min
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        Entièrement d’accord. Le pouvoir d’Etat dans une Nation est composé de millions de fonctionnaires de tous ordres et on peut sûrement l’empêcher d’être trop au service du capital comme en France. Le compromis social entre la bourgeoisie et la social-démocratie s’est déchiré progressivement depuis la période Reagan-Thatcher puis accéléré à partir de la chute du mur de Berlin, laissant libre court à cette concurrence libre et non faussée des multinationales. Les peuples ont fait l’expérience de ce tournant par un chômage de masse et une misère accrue. Aujourd’hui la bourgeoisie a peut-être mangée son pain blanc ..C’est ce que j’ai essayé de dire … La robotisation mise au service du peuple dans une société communiste aura une tout autre nature pour libérer le travailleur des servitudes du travail répétitif et inintéressant ….

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  • 5 décembre 2018 à 12 h 51 min
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    Salut Robert,
    excellent article !!!
    Mais pour répondre à la question posée ci-dessus, à savoir, pourquoi il n’y a pas plus de monde, alors que le taux d’adhésion des sondages donnent une majorité absolue sans appel, tient dans le fait que ceux qui vont au combat, sont ceux qui ont une conscience politique la mieux forgée, les autres, toujours en état de sidération, c’est à dire, avec une conscience neutralisé par une propagande basé sur l’injonction contradictoire, technique de manipulation et de contrôle des masses et que la science explique comme le résultat d’une interférence entre deux ondes opposés, s’annulant mutuellement.
    Cette ou plutôt, ces injonctions contradictoires, disant d’un coté qu’il faut faire la transition écologique et de l’autre, qu’il faut toujours plus produire et polluer. D’un coté, qu’il faut consommer plus pour soutenir l’emploi et de l’autre, faire attention aux dépenses pour ne pas augmenter la dette publique. Etc..
    Mais surtout, au delà de ces injonctions contradictoires, l’apathie de la majorité du prolétariat, ici ou n’importe où ailleurs, tient dans le fait qu’aucune alternative crédible et clairement énoncé et compréhensible n’a encore émergé. Autrement dit, le mouvement se retrouve toujours jugulé par cette absence d’alternative portant le mouvement.
    Bref, sans la théorie, le mouvement va nulle part et permet aux capitalistes de briser tout mouvement. Ainsi, une majorité de gilets jaunes sont décidés à aller de l’avant, mais ne savent pas où aller. Face à cela, les autres restent chez eux et attendent une réponse.
    Encore une fois, cette alternative existe et il n’y en a qu’une, celle dont j’énonce le principe premier, directeur, soit, la responsabilité et son pendant, l’équité pour la paix et cohésion sociale, en lieu et place de la propriété et son pendant, le profit pour l’exploitation et l’état de guerre permanent.
    Mais comme dit le proverbe, on ne fait pas boire de l’eau à un âne biberonné à la bière

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    • 5 décembre 2018 à 14 h 45 min
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      @ HERVÉ
      Tes interventions sont toujours aussi inspirantes
      Voici ce que m’inspire ton post
      1) Tu écris « D’un coté, qu’il faut consommer plus pour soutenir l’emploi et de l’autre, faire attention aux dépenses pour ne pas augmenter la dette publique. Etc.. » Vous les intellectuels vous avez le don de tout compliquer et de transposer sur les autres les pensées qui vous turlupines
      NON les prolos que j’ai entendu ou lu ne sont pas tordus. ILS ont tout simplement plus les moyens de rembourser contracter par la faute de salaire insuffisant. Ils s’endettent pour rembourser leurs vielles dettes = comme l’État et ils savent que cela ne pourra durer indéfiniment. Alors quand on pige dans leur escarcelle déjà vide ils crient que c’est la mort qui les attends = Tout cela est instinctif – au plus proche de la réaction de survie. ON dit que plusieurs paysans indiens dans de telles circonstances se suicident – À Paris ils crient – ils mettent le feu
      Ne vous inquiétez pas LES multiples expériences passées où ils ont marché (MAI-68) vers leur enfer de Grenelle et (1936) vers leur enfer Populaire en ont refroidit un grand nombre MAIS TOUT CELA SE REPLACERA –

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      • 6 décembre 2018 à 4 h 38 min
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        Bonjour Robert,
        ta réponse est quelque peu à coté de la plaque !
        La question posé était de savoir pourquoi il y a finalement si peu de gilets jaunes dans la rue alors qu’ils sont 50 ou 100 fois plus nombreux, Surtout, je n’écris pas que les prolos sont tordus, mais que la propagande les met dans l’état de sidération par la manipulation et ici, consistant en des injonctions contradictoires montré comme logique et normale. C’est donc la propagande qui tord l’esprit du prolo, qui lui, n’a rien de tordu, mais ne sait pas comment sortir d’un état qu’il sent comme anormal, mais dont il ne sait pas expliquer le mécanisme. Par contre, les portes paroles des gilets jaunes que j’ai entendu à la télé, commençaient à comprendre la manipulation et à y répondre, à la dénoncer, mais restent toujours avec le vide théorique d’une alternative au système actuel, limitant fortement leur capacité d’argumentation.
        pour finir, je ne suis pas un intellectuel au sens commun, mon niveau d’étude est du niveau terminale, j’ai lamentablement raté mon bac comptable et c’est peut être pour cela que je comprend les rouages de l’économie, telle qu’elles ne sont pas enseignés à l’école.

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        • 6 décembre 2018 à 5 h 10 min
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          @ Hervé
          1) Je m’excuse si j’ai dansé sur le mauvais slow et je tente un autre pas de danse
          2) Ta question est très intéressante et elle es au coeur du combat
          3) J’y réfléchis depuis le début du mouvement
          4) Le seul exemple semblable aux Gilets jaunes que je connaisse fut LES CARRÉS ROUGES au Québec en 2012 si ma mémoire est bonne et encore c’était un mouvement étudiant dans un pays n’ayant pas la riche expérience francaise dans le domaine insurrectionnel
          5) J’apprécie ton respect pour notre classe qui ayant rejeté les partis politiques véreux – éculés – réactionnaires – sectaires et dogmatiques se retrouvent sans ce vieux leadership raseur et stéréotypé – ILS doivent tout inventer je te remercie de leur donner la chance d’apprendre en faisant ce que la go-gauche leur refuse – quelle reste chez-elle la go-gauche
          6) La question des manifestations – tu connais notre expérience de militant avec ces PARADES – CES PROCESSIONS BIDON démoralisatrices – nul – d’où il resssortait du pessimisme plutôt que de l’entrain = J’ai l’impression que les prolo gilets jaunes ressentent le même sentiment que moi vis-à-vis les manifs
          7) Pas sur que de ramasser les militants à Paris pour une marche n vidant les lignes de piquetages devant les raffineries par exemple que ce soit une bonne tactique. Il y a peu d’intérêt à casser des vitrines et à faire raffler les militants – des jeunes de provinces désormais ficher par la police = pas bon cette tactique et je crois que nombre de gilets jaunes pensent comme moi
          8) C’est l’économie francaise qu’il faut bloquer pas les Champs Élysées. La tactique des grosses manif (heureusement celles-ci sont de vrais manifs et tu auras remarqué que le soutien populaire se maintient parce que ce sont de bonnes manifs) n’est pas adéquate ce sont les routes et les camions qu’il faut bloquer et les trains de marchandises
          9) Les prolos en gilets jaunes savent ces choses aussi bien que moi et ils boudent les manifs – sauf que la répression des flics risquent de les attirés à Paris pour affronter la répression – alors il faut être avec eux mais il faut aussi leur proposé des alternatives car cette concentration à Paris n’est pas une bonne tactique et d nombreux gilets jaunes le savent.
          Robert Bibeau

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          • 6 décembre 2018 à 8 h 43 min
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            Tu connais mon point de vue, sans théorie, le mouvement s’essoufflera et finira vidé.
            Pour le capitaliste, cela s’apparente à la pêche au gros, lorsque le poisson réagit violemment par l’énergie du désespoir, le pêcheur laisse filer, puis tire à nouveau, fatiguant le poisson qui finit épuisé et rend les armes. C’est que pour l’instant, le capitaliste est celui qui tire les ficelles, c’est le prédateur face à sa proie et pour inverser le sens de la relation, il n’y a qu’une alternative, que les proies s’unissent toutes, pas au niveau national, mais mondial. Le prolétariat français peut donner l’impulsion, initier le mouvement, mais isolé, finira par être détruit.
            Mais là, subsiste trop de manipulations. Par exemple, les gens pensent que la démocratie étant la souveraineté du peuple, celle ci est volé en raison de la mondialisation et plus particulièrement, de l’UE.
            Or, rien de plus faux, la démocratie est effectivement la souveraineté du peuple, mais si la logique simpliste raisonne par réaction, la logique causale ne dit pas du tout la même chose. Cette dernière dit que le peuple, n’est pas un concept nationaliste, mais un concept d’identité sociale et culturelle, or, dès l’instant où tout citoyens, quelle que soit sa nation, admet les mêmes principes de nécessités sociales et la même défense des valeurs culturelles propre à sa région, alors, il peut se définir comme faisant partie d’un même peuple au niveau planétaire. Donc, un peuple lié et uni par la même condition humaine et avec les mêmes contraintes environnementales, où les nations sont alors des régions, avec les mêmes garanties que chaque pays donne à ses propre particularismes régionaux.
            Le plus difficile à faire comprendre aux gens, toi compris, surtout donc aux prolétaires, c’est que le cadre national sert essentiellement à diviser le prolétariat en groupes antagonistes, en concurrence, donc, en guerre et pour cette seule raison, nécessite et justifie une élite dirigeante pouvant s’octroyer des avantages et une position supérieure aux autres et où ce sont alors les prolétaires eux mêmes qui exigent leur propre soumission pour lutter contre l’ennemi extérieur, le peuple étranger où les prolétaires sont donc en guerres les uns contre les autres au lieu d’être unis. Ce n’est pas anecdotique comme tu le dis, mais essentiel, fondamental pour soumettre les peuples à l’iniquité sociale.
            La stratégie militaire, diplomatique ou économique, se résument à deux maximes, « diviser (ses ennemies) pour régner et l’union (de ses alliés) fait la force. Trump appliquant l’inverse me laissait très songeur ! Je gage qu’il va mettre de l’eau, beaucoup d’eau dans son vin vis vis de ses alliés européens, parce que même un vassal exige de son suzerain, respect des pactes et de sa personne…
            Mais le fait est que le prolétariat divisé n’a aucune chance face à un prédateur disposant de toutes les armes possibles, tant économique que militaire. Rebelle ici, qu’à cela ne tienne, suffit de l’isoler des autres et le traiter en mouton noir. Le peuple cubain et aujourd’hui vénézuélien ou avant les chiliens, etc, en ont tous fait l’amère expérience. La bonne nouvelle, c’est qu’aujourd’hui, la rébellion se généralise partout, donc, où le mouvement peut vraiment être mondial, mais encore une fois, il faut absolument une théorie pour le mener.
            Or, malgré l’évidence de ce que j’énonce, pratiquement personne, toi aussi d’ailleurs, ne veut le voir et persiste à ne regarder que le système capitaliste qui ne peut donner la solution, car le système alternatif ne peut reposer que sur ses propres postulats de base, sans cela, il est caduque.

  • 5 décembre 2018 à 13 h 18 min
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    POPULO :
    Des gilets blancs ne sont pas apparus dans le ciel noir des guerres pour effacer les budgets militaires.
    Le populo va-t’en guerre pour sa gamelle et son statut de complice des tueries de la misère.
    T’auras ton steak et tes jouets et tu pourras continuer de vivre comme si de rien n’était.
    Car sur cette terre tu ne fais que passer pour y faire caca et te reproduire plus que parfait.
    Ils ne font aucun bruit pour dénoncer les crimes de l’armée contre des peuples au loin.
    Ils votent pour la paix mais paient pour la guerre et construisent les armes de leurs mains.
    Ils forment le troupeau des pauvres qui protègent les riches et assassinent d’autres pauvres.
    Populo qui joue à la roulette avec son destin au comptoir des lâches qui jouent les pauvres.
    Ils bégayent leur patois et ils appellent cela leur langue mais ils se la fourrent dans le cul.
    Ils ne parlent pas aux étrangers et alors ils restent seuls avec leurs bouches qui puent.
    La patrie est contente de les entrainer dans les stades pour les habituer au combat.
    Ils hurlent impuissants leurs frustrations et chantent les vertus de la nation des parias.
    Le populo ne manifeste pas pour la paix dans le monde mais pour son estomac et ses jouets.
    Il aime la violence qu’il traîne depuis l’enfance où dans les familles on commet les premiers crimes de la misère. Les élites le corrigeront par la force et le populo aura ses martyrs à consoler et pour héros des statues de pierres et les drapeaux serviront de linceuls.
    Populo, du moment que tu manges et que tu laisses derrière toi plus malheureux que toi ! Tu peux espérer ! Ton bonheur est à crédit !
    POLITIQUE :
    1) Pour détourner l’attention sur les vrais affaires criminelles des banquiers et de leurs actionnaires, les politicards attisent la grogne du populo en touchant à ses petits privilèges d’exploité : le pétrole ne coule plus à flots, le pain durcit, les roses sont chères, le désir augmente, les frustrations s’additionnent et voici les pavés de la rue qui cognent contre les cognes; le coût de la casse est prévue et la meute est toujours prête au massacre, suffit de l’exciter avec quelques agents culturels infiltrés dans le folklore des manifestations.
    2) Lorsque la baston a assez durée, les sinistres valets annoncent capitulation et rabaisse leurs caquets en faisant nouvelles promesses pendant que les réserves de pétrole débordent des fosses communes des peuples exterminés par la démocratie, pendant que les pays au loin sont appauvris pour le pillage des richesses empilées dans les magasins du Mondistan, les syndiqués conservent leurs statuts de collabos et leur gamelle sera garantie par le plein emploi.
    3) Vive la sociale collabo, vive l’école logique de l’exploitation d’un troupeau rendu amorphe par la consommation, vive la démocratie où la majorité impose le silence à la vie qui bat dans le cœur des enfants.

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    • 5 décembre 2018 à 14 h 31 min
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      @ M. Montmory
      Que je reconnais là le petit-bourgeois frustré pathétique armé du vers et du sophisme dénonçant la victime pour les crimes de son maître.
      Les esclavagistes antiques ainsi que l’aristocratie féodale avaient le même mépris pour le paysan analphabète qu’il accusait de faire de nombreux enfants affamés dont le propriétaire foncier n’aurait pu se passer – bien affamé pour les faire durement trimer. L’esclave – le moujik lui ne pensait qu’à assurer sa lignée comme le lui a enseigné la nature.
      Aujourd’hui le troubadour de la rimette poétique déverse son fiel sur le POPULO-PROLO l’accusant d’être l’auteur de son malheur et au service complaisant de ses maîtres exploitant. Le gilet jaune aimerait sa servitude c’est la raison de son exaspération ???
      Notre BOBO accuse même ceux qu’il qualifie de troupeau de sur-consommer quand justement le mouvement se lève en Gilet Jaune parce qu’il n’a pas de quoi satisfaire ses besoins essentiels. Le POPULO n’a pas encore appris à travailler sans manger – l’érudit nous l’enseignera certainement.
      Le petit-bourg en remet accusant l’exécuteur des basses oeuvres des décisions du juge – du préfet, du maire, du ministre de la justice et de sa police.
      Le petit-bourg méprisant, frustré qu’on le prive de sa passivité, accuse même le POPULO d’être le populo que la machine de propagande – l’école – les médias – et la dictature bourgeoise a façonné pendant des siècles dans le nationalisme pervers – chauvins – étriqués et au lieu de profiter de l’occasion donné de démonter l’arnaque des riches contre les pauvres multiethniques le BOBO blâme le pauvre d’être pauvre et de ne pas être éduqué, renseigné, conscientisé. Mais s’il l’était il y a longtemps que cette société aurait sauter ami troubadour. Que feras-tu pour que ça change ?
      Chacun sachant que le pauvre devrait donner sa dernière chemise trouée plutôt que d’arracher celle sur le dos de son maître mais pour cela le rapport de force doit être inversé c’est ce à quoi nous trimons.
      Bref, Pierre Marcel grand seigneur ex-anarchiste et petit-bourg menacé de prolétarisation a trouvé ici une belle occasion de vomir son mépris et de se défausser de ses responsabilités … s’il connait plus que les autres nous sommes en droit d’attendre davantage de Pierre-Marcel… afin d’enseigner au POPULO comment se délivrer de son aliénation… en espérant évidemment que Maître Montmory ne soit pas le plus aliéné d’entre nous.
      Merci pour votre post Monsieur
      Robert Bibeau http://www.les7duquebec.com

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      • 5 décembre 2018 à 16 h 29 min
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        Je suis bien content de mon point de vue d’oiseau. Les commentaires de ce monsieur Bibeau sont un pipeau dont je connais les sempiternelles rengaines.
        Sachez, monsieur Bibeau que je suis fils de la Nuit et du Brouillard et que je travaille depuis que je tiens sur mes jambes, que j’ai volé pour manger, j’ai volé des livres pour étudier, que j’ai tordu le cou au destin.
        Sachez monsieur Bibeau que j’ai aimé ce monde en entrant, que j’y ai amis, femmes et enfants et petits-enfants et qu’en plus de ces charges que j’ai accueillies toujours avec la joie de mon amour, j’ai donné le meilleur de moi aux autres, sur la place publique, pour que l’on parle aujourd’hui encore du droit au bonheur.
        Et, grâce à ma bonne santé et à mon énergie proverbiale, je continue d’offrir mes trouvailles gratuitement pour les nouvelles et futures générations. Et j’agis toujours discrètement car mon but n’est point la renommée et encore moins l’argent, oui, monsieur, je n’ai aucune ambition sinon de donner ce que je me dois donner quand c’est le temps, quand chaque jour nouveau mon génie me souffle ce que je dois faire parce que cela est juste et bon, que la muse est séduite par mon chant de rossignol.
        Vous oubliez, monsieur Bibeau, que c’est parce qu’il existe des poètes savants aux semelles de vent que la lumière du monde se diffuse toujours généreusement pour les yeux nouveaux des enfants.
        Je suis l’enfant du rêve qui a construit une arche pour tous et, n’empêche mes saines colères dans les tempêtes, le calme de mon coeur prouve mon amitié pour l’humanité.
        Bien à vous,
        Pierre Marcel Montmory trouveur

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  • 20 décembre 2018 à 13 h 04 min
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    La loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 de modernisation des institutions de la Ve République est une révision constitutionnelle qui a modifié de nombreux articles de la Constitution française. Elle prévoit notamment l’impossibilité pour le président de la République d’exercer plus de deux mandats consécutifs, instaure le référendum d’initiative partagée et la question prioritaire de constitutionnalité, rend obligatoire l’information du Parlement par le Gouvernement en cas d’intervention des forces armées à l’étranger, change le fonctionnement du Conseil économique, social et environnemental et du Conseil supérieur de la magistrature, crée le défenseur des droits, permet aux assemblées de fixer par elles-mêmes leurs ordres du jour, et au chef de l’État de s’exprimer devant le Congrès du Parlement.
    Constitution de 1958 (article 3)
    • « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
    • Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice.
    • Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret.
    • Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques. »
    Le dernier alinéa dispose : « La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives », fut supprimé par la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008, et remplacé par le dernier alinéa de l’article 1er : « La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales. »
    Il manque à cet alinéa : « tous les candidats et élus doivent présenter un casier judiciaire vierge ». Le moindre flic, que l’on vient d’augment pour taper davantage sur vous, qui osez dénoncer les abus et usurpations de pouvoir est obligé de fournir un tel document vierge et ceux qui leur donnent des ordres et les payent avec notre fric, n’auraient pas la même obligation d’honnêteté?
    Pour accéder et mettre en pratique le fameux RIC réclamé, il faut avoir un pouvoir qui discute et pas à coups de Lacrymots, car il ne nous reste plus que les yeux pour pleurer. Ce qui ne sera possible que dès lors où Macron se destitue, de lui même ou avec notre aide.
    Je ne suis pas sûr que la démolition des casemates sur les « rond-point », par les flics ait été une bonne chose pour le pouvoir. Il pouvait maîtriser. Alors que des gourbis en zone privée risquent de le pénaliser dans ses mesures dictatoriales. J’invite tous les Français à traverser dans les clous pour trouver du taff et ce faisant, ils exauceront notre cher, très cher, trop cher président….
    Ils se sucrent sur le dos des « Gilet-Jaune » ;
    • les routiers et leurs syndicats
    • les flics et leurs syndicats (prime de 300€ alors que les GJ n’ont rien) qui trouvent que ce n’est pas assez mais qui n’iront pas casser la gueule aux casseurs pour un plat d’ers.
    • Les CRSS qui veulent une prime de nettoyage de leurs tenues d’apparat-guerrière (cela fait négligé, le sang des victimes sans défense. Il faut laver la honte du déshonneur et ne pas porter éternellement le poids de la culpabilité).
    • Macron qui réclame une prime exceptionnelle de 3 millions, comme cadeau d’anniversaire de la nation pour son anniversaire (parce qu’il ou elle le vaut bien. On ne sait plus avec lui…. le sexe de son ange) pour avoir sauvé la France du naufrage….. Prime que le Peuple va lui payer cash et sans moratoire le 21/12/2018
    Corporatistes, si vous avez des réclames à faire aux pouvoirs, magnez-vous, les Gilet Jaune ne vont plus vous laisser profiter plus longtemps de leur mal-être (sans que vous leur renvoyiez l’ascenseur social. Etre baisé par Monsieur, d’accord puisque tel est son bon plaisir, mais par des camionneurs, des flics des gaziers, des demoiselles des P et T, des au coran continu, des putes politicardes – qui se sucrent tout seuls), il ne faut pas pousser en dessous de la ceinture, car trop c’est trop. Avis aux réclameurs, la saison des soldes de tous comptes est enfin née, en Décembre, comme p’tit jésus du présidente!
    Les Français ont dû être vraiment cons en 2017 et par deux fois pour élire des êtres aussi intelligents pour les présider, les gouverner et les baiser. Car ne nous trompons pas, pour qu’ils puisent se juger ainsi, c’est qu’ils sont effectivement plus intelligents que les cons. L’intelligence, comme la connerie ne pouvant exister que dans des comparaisons avec leur opposé. Les cons apprécieront cette gentillesse de Noël, par personne ayant autorité, en plein leurs turpitudes et marasme.
    Les députés viennent de voter à l’unanimité l’interdiction de la violence (fessée) envers les enfants, pour que les CRSS aient du matos vierge de violence à matraquer à tour de bras. En récompense et dans la foulée, ils viennent de se voter une prime de Noël de 8 000€, pour eux (il faut dire qu’ils sont épuisés par cette unanimité) et 300€ aux CRSS et aux flics matraqueurs pour abîmages des citoyens qui ont l’audace de refuser la « générosité » de « Monsieur »
    Ne serait-il pas plus judicieux de maintenir le préambule suivant à toute possibilité de négociation :
    • Organisation du mouvement Gilet Jaune, avec désignation de « délégués » (dont le seul pouvoir est de présenter les doléances de la base et organiser les rencontres avec le pouvoir dûment mandatés par leurs bases…) et constitution d’un seul cahier de doléances nationales
    o Destitution de Macron,
    o Dissolution de l’assemblée (après élection d’un nouveau président révocable)
    o Amnistie de toutes les amendes et peines de prison en ce qui concerne les Gilet Jaune (et uniquement eux)
    • Mise en place d’une constituante pour écrire une nouvelle constitution citoyenne et non politique, ainsi que la révision du code électoral et l’épuration des traités et accords internationaux (dont la sortie de l’Union européenne)
    Tout ceci comme préalable à toute possibilité de discussion…. et encore moins de cessation et en attendant de pouvoir trouver un interlocuteur crédible. S’il devait en être autrement je quitterai immédiatement. Je ne veux être inclus dans aucune récupération politique ni syndicale. Je veux le triomphe de la souveraineté du Peuple retrouvée et uniquement cela… Quand on réclame « démission de Macron » à quoi pense-t-on?
    Voir les différents tableaux d’analyse (élections, proratas des revenus, situations économiques mondiales, Bildenberg, patrimoines des ministres, chômages, ….) sur http://www.launedekeg.wordpress.com ou demandez à unedekeg@outlook.fr
    Bonnes fêtes de Noël en veillées « Gilet Jaune »…… !

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