7 au Front

#BALANCETONPORC EN 1893 DU TEMPS DU PÈRE PEINARD…

Et pour les ceusses qui disent que c’est pas beau…

De traiter un homme de porc, même si c’en est un !

Cochon qui s’en dédie ! Pas vrai BHL ?

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Le Émile l’avait une sacrée plume et son jaspinage cette fois n’est pas trop épastrouillant qu’il nous raconte comment deux gamines de 17 ans « abusées sexuellement » par leur patron, comme on dirait aujourd’hui, ont préféré se foutre à l’eau, de honte et de désespoir…

Patron assassin

Texte du 4 juin 1893 par le Père Peinard

Source : Marie-Victoire Louis | 03/09/2006 | URL de l’article ► http://www.marievictoirelouis.net/document.php?id=159&auteurid=158

Qu’un patron tue des prolos, c’est chose bougrement commune, nom de dieu ! Seulement la main du criminel est souvent si cachée sous tous les flaflas et les préjugés de la garce de la société actuelle, que les bons bougres ne voient pas d’où est parti le coup. 

Dans le crime dont je vas jaspiner, y a foutre pas d’erreur possible : la griffe du singe s’y voit clairement, et – mille dieux- le bandit ne s’est pas contenté d’une victime, -il s’est payé la paire !

Voici l’histoire : L’autre jour, on a pêché dans le canal de la Haute –Seine, à côté de la chapelle Saint-Luc, à deux kilomètres de Troyes, les cadavres de deux gosselines de 17 ans.
Avant de se foutre à l’eau, les pauvrettes s’étaient liées l’une à l’autre avec leurs tabliers ; puis, peut-être pour ne pas se voir mourir l’une l’autre, elles s’étaient bandées les yeux.
Ça fait, oup ! elles ont piqué un plongeon dans le canal.
S’escoffier à 17 ans, quand on est gentillettes et que l’avenir vous fait des mamours, c’est bougrement terrible !
L’une des deux gosselines se nommait Octavie Dupont ; elle perchait chez sa tante à Troyes. Le médecin légiste qui l’a examinée l’a trouvée enceinte de deux mois (on ne lui connaissait pourtant aucun amoureux). Sa copine s’appelait Marie Renaud et habitait chez sa mère, rue d’Auxerre.

Turellement, c’est leur singe qui les a poussées au suicide. C’est pas lui qui les a bâillonnées et foutues à l’eau, mais c’est tout comme… Il est aussi coupable que s’il les avait noyées de ses mains.

Ce jean-foutre est un nommé Oscar Hirlet, fabricant de bonneterie rue de l’Ouest, à Sainte Savine. De même que la plupart des exploiteurs, cette crapule pratique le droit de cuissage en grande largeur.  Octavie Dupont y avait passé… Et quand, un beau jour, elle déclara à ce porc qu’elle était enceinte de son fit, il se foutit à rigoler et l’envoya paître.
La pauvrette raconta la chose tout au long à Marie Renaux, lui conseillant de se méfier, car un de ces quatre matins, c’est à elle que le patron s’en prendrait. Fallait pas qu’elle se croye plus à l’abri que les autres.  Ça arriva, nom de dieu !

Le cochon Hirlet attira Marie dans un coin des magasins, lui sauta dessus, cherchant à la culbuter et à la trousser. La petite bougresse montra ses griffes, et comme elle commençait à brailler, le salaud lâcha prise sans être arrivé à ses fins, crainte d’attirer du monde.

Le bandit rogne durement d’avoir raté son coup, c’est rien de le dire ! Pour se venger il était tout le temps sur le poil de Marie, lui cherchant pouille pour des bricoles et, à plusieurs reprises, il lui fit recommencer son travail. Voyant qu’elle ne s’amadouait pas, il la foutit à la porte.

Ce jour-là, la gosse rentra comme à l’habitude déjeuner chez sa mère, ne dit rien de ses ennuis, et avant de décaniller, elle se fit un bouquet.

Quand Octavie sut que sa copine était saquée, elle voulu fiche en plan l’atelier ; ses campagnes la sermonnèrent et elle finit la journée.

Le soir, à la sortie, les deux pauvrettes se trouvèrent et, bras dessus, bras dessous, s’en allèrent à la campagne. Une partie de la nuit, elles lambinèrent au bord du canal.

Puis, à se voir les victimes de ce singe ; à se dire que ce que l’une avait subi, ce que l’autre avait évité, il leur faudrait l’endurer demain et après…, ça leur tourna la boule.

L’horreur de vivre esclaves, de servir de matelas à leur exploiteur leur vint – horreur si forte qu’elles préférèrent en finir illico que de vivre cette garce de vie.

L’idée ne leur vint pas de se rebiffer contre leur triste sort. Pourtant, puisqu’elles avaient soupé de l’existence, ça leur aurait guère coûté de se rendre un brin utile à leurs copines d’atelier.

Si elles avaient été relancer le singe, que kif-kif des tigresses, elles lui eussent sauté au gaviot, l’eussent griffé, écorché, mordu, – quel riche exemple !

Mille marmites, m’est avis que le sale porc eut ensuite hésité à violer ses ouvrières.

Après s’être chiquement revanchées, les deux copines auraient pu aller boire leur dernier bouillon, – du moins elles seraient mortes le cœur gai.

Mais ouai, ce que je dégoise là est contradictoire ! On fait l’un ou l’autre, mais pas les deux.

Quand on est résigné, quand on n’a pas le nerf de ruer dans les brancards, on sen va à la mort tout doucettement, – comme y sont allées Marie et Octavie.

Au contraire, quand on a envie de bouffer une fesse à son ennemi et bourreau, on y va dare-dare, et on ne songe pas à se détruire.

Cette triste fin des deux pauvrettes a bougrement émotionné le populo de Troyes.

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Alors Mâme Boutin ? Toujours envie de défendre le droit à la grivoiserie?

Elle en loupe pas une celle-là, hein ? Tenez, j’invente rien, c’est pas mon genre ;

#BalanceTonPorc : Christine Boutin défend “la grivoiserie” à la française

Plaidoyer. Désormais retirée de la vie politique, Christine Boutin a fustigé le phénomène #BalanceTonPorc, au cours de son ultime conférence de presse tenue samedi.

De Deligne ► Iconovox

Christine Boutin n’a pas pu s’empêcher de dire un mot sur la polémique. Alors qu’à la suite de l’affaire Harvey Weinstein, des milliers de femmes ont témoigné sur les réseaux sociaux de faits de harcèlement sexuel ou d’agression sexuelle dont elles auraient été victimes, rassemblées sous le hashtag #BalanceTonPorc, la désormais ex-conseillère départementale des Yvelines a regretté que l’on s’attaque ainsi à une composante de “l’identité française”.

Source ValeursActuelles du 23/10/2017 et pour lire son dégueulis à la Christine…

  • Mais la Christine, c’est pas celle qui s’est marié avec son cousin germain ?
  • Si mais fais gaffe, elle supporte pas qu’on le lui rappelle !
  • M’en fous, et tout’façon elle se retire de la politique, non ?
  • Ouais, bien qu’à mon avis, c’est quelqu’un d’autre qui aurait dû se retirer, mais bon trop tard…

Comme quoi, de porc en porc, rien ne change dans cette société là !

Reste que rien nous oblige à continuer la farce!

« Le pouvoir réside dans le populo ! »

Parole de la Mère Peinarde !

Allez, pour se sortir le cul des ronces, sortons-nous les doigts du nez ;

Prise de conscience individuelle ► prise de conscience collective  ► boycott et organisation parallèle ► désobéissance civile ► réorganisation politico-sociale ► changement de paradigme

▼ IGNORONS L’ÉTAT ET SES INSTITUTIONS ▼

… parce qu’il n’y a pas de solutions au sein du système ! qu’il n’y en a jamais eu et n’y en aura jamais ! Boycott du vote qui n’est que la validation pseudo-citoyenne du consensus du statu quo oligarchique. Notre rapport à l’État est un rapport de soumission inutile. Changeons notre attitude ! Union pour une résurgence de la nature sociale profonde et universelle humaine, celle de la société des sociétés

Qu’est-ce qu’on risque ?

Sinon de réussir…

Une réflexion sur “#BALANCETONPORC EN 1893 DU TEMPS DU PÈRE PEINARD…

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