Cancer: le mot qui fâche

OLIVIER CABANEL — Cette terrible maladie est responsable de la mort d’un français sur trois, d’une française sur quatre, et grève lourdement les comptes de la sécurité sociale.

Il y a même un quasi tabou au sujet du cancer, puisque lorsqu’une personne en meurt, on préfère ne pas le nommer, évoquant seulement « les suites d’une longue maladie ».

Si l’on fait froidement le calcul, pour 700 000 français qui meurent chaque année, cela fait plus de 200 000 qui meurent des suites d’un cancer.

D’autant que certaines sources affirment que ce chiffre est sous-estimé.

Or le traitement d’un cancer coûte entre 3000 et 6000 euros par mois. Cela représente chaque année plus de dix milliards d’euros dépensés pour soigner le cancer.

Bien sur la recherche avance, puisque le 17 juin 2008 trois directeurs de recherche du CNRS (Hovanessian, Briand, et Courty) ont démontré l’efficacité d’une molécule dénommée HB19 dans le traitement du cancer.

Mais ne faudrait-il pas surtout lutter en amont, puisque nous connaissons en grande partie les agents responsables de cette maladie.

Les cancers, comme chacun sait, sont des maladies des gènes.

Outre les virus oncogènes, et les cancers héréditaires, assez rares, les agents dits mutagènes en sont les principaux.

S’il faut en croire l’OMS, le tabac dénoncé sur les paquets de cigarette est peut-être plus innocent que les adjuvants qu’il comprend.

L’OMS (organisation mondiale de la santé) évoque l’important pourcentage de produits ajoutés au tabac, et tout semble montrer que ce sont eux les vrais agents cancérigènes.

Dans un document récent (Tobacco Atlas), l’OMS a démontré que le poids des feuilles de tabac (calculé en livres) pour mille cigarettes est passé de 2,3 à moins de 1.

Dans tous les produits ajoutés, il y a même du Polonium (produit radioactif), et beaucoup d’autres produits cancérigènes.

Les pesticides sont a leur tour montrés du doigt : la FAL (fondation américaine contre le Lymphone) a dénombré 75 études épidémiologiques qui ont prouvé le lien entre l’exposition aux pesticides et le cancer.

En France un couple courageux, Catherine et Dominique Marchal ont obtenu une décision qui est sans appel : le tribunal d’Epinal à conclu le 18 septembre 2006 à l’implication des pesticides dans le cancer.

Le nucléaire est sur la sellette, bien sur.

La dose annuelle maximale admise pour les personnes directement exposées au risque nucléaire est de 50 millisieverts.

Jusqu’à présent on pensait qu’il fallait atteindre au moins 4 fois cette dose pour constater un effet nocif.

L’enquête épidémiologique menée entre 1950 et 1990 par la fondation américano-japonaise RERF (radiations effects research foundation) a publié dans la revue Radiation Research en juin 1996 un rapport qui prouve que même à 50 millisieverts le risque de cancer est accru.

L’étude appelée « risque des radiations et éthique » réalisée en septembre 1999 par Zbigniew Jaworowski confirme cela, et va même au delà, en évoquant le chiffre d’une irradiation de 2,2 millisiverts par an qui d’après lui pourrait être responsable de 5 événements dommageables à l’ADN par cellule et par an.

Arrêter le nucléaire est une solution radicale refusée par le gouvernement et qui a un prix.

Dans les milieux autorisés on affirme que les lignes budgétaires sont prêtes à cette éventualité, ou du moins à démanteler les centrales vieillissantes.

Le ministère de l’industrie indique que la provision s’élève pour les 58 réacteurs à un peu plus de 13 milliards d’euros.

Or, le coût du seul démantèlement de l’usine d’extraction du plutonium de Marcoule est estimé à près de 6 milliards d’euros.

Les ONG rassemblées au sein du réseau « sortir du nucléaire » reprochent à EDF d’avoir largement sous estimé le coût du démantèlement, ce que les chiffres semblent confirmer.

Dans un reportage passé sur « la trois » début mai, le chiffre de 2000 milliards a été évoqué pour le démantèlement de tout le parc nucléaire européen.

A titre d’exemple, la Grande Bretagne prévoit 103 milliards d’euros pour le démantèlement de son parc, lequel est bien moins important que celui de la France.

En effet l’Europe compte 146 réacteurs, dont plus du tiers sont en France. Une simple règle de trois permet donc de chiffrer à 800 milliards le démantèlement de tous les réacteurs Français.

On voit donc qu’avec la minuscule provision constituée par EDF (13 milliards), le compte n’est pas bon.

Car comme disait un vieil ami africain :

«le singe ne voit pas la bosse qu’il a sur le front»

2 réflexions sur “Cancer: le mot qui fâche

  • 30 octobre 2023 à 0 h 39 min
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    Bonjour Olivier.
    Oui, le terme « cancer » fait dresser les oreilles et les poils sur le bras. A preuve, celui dont mon gendre, au prix d’un traitement très pénible, est apparemment débarrassé, mais harassé. Sa seule faute : avoir accepté l’injection « contre le covid ». Le processus ne fait aucun doute : soudain il s’est senti mal un mois après l’injection, et le diagnostic a été une tumeur à la croissance foudroyante. Celle-ci soigneusement récurée, la chimiothérapie terminée, il n’y a aucune séquelle parce que ce fut pris à temps..
    D’après de nombreux écrits, ce type d’affection est aujourd’hui (depuis 2021) légion, et trop souvent funeste. Il faut bien dire que ces évènements ressemblent à une tentative d’éliminer un maximum de personnes sans l’avouer. D’où l’absence de statistiques officielles et fiables.
    C’est manifeste : ce gouvernement veille soigneusement sur nous. Dans quel sens ? Ah, là, la question se pose.

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