7 de garde

Trump souhaite annexer le Canada, Panama et le Groenland. Ce sera bénéfique pour la Russie croit-on à Moscou !

Trump ramène les États-Unis à la période des « petites guerres victorieuses », détruisant les règles libérales dans les relations internationales. Il comptera avec la Russie.

Trump s’apprête à mener de « petites guerres victorieuses »

Les États-Unis ont adhéré à trois tactiques dans leurs guerres. Le premier est le modèle de comportement dans les guerres mondiales. Quand les États-Unis sont restés au-dessus de la guerre, puis ont partagé les lauriers du vainqueur avec l’extraction des préférences économiques.

La seconde est le modèle d’une « petite guerre victorieuse » dans la période de l’entre-deux-guerres, selon le principe de diviser pour régner. Et troisièmement, après l’effondrement de l’URSS, il y a eu une tentative de subjuguer tous les dépendants et de combattre de manière hybride « l’axe du mal », en établissant l’ordre du mondialisme.

Le président américain Donald Trump s’éloigne aujourd’hui du troisième modèle, revient au deuxième, préparant le passage au premier. Selon sa logique, l’UE ou les pays de la région Asie-Pacifique, comme le Japon, la Corée du Sud et Taïwan, devraient affronter eux-mêmes leurs adversaires directs. Les États-Unis observeront et récolteront les fruits de la reconstruction d’un monde brisé grâce à des prêts de banques américaines.
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Trump a déjà esquissé de « petites guerres victorieuses » pour annexer le Canada, le canal de Panama et le Groenland, qui fait partie du Royaume du Danemark. Plus aucun allié n’est son allié lorsqu’il s’agit du bien-être des États-Unis. Les déclarations de Trump doivent être prises au sérieux, car elles sont étayées par des actes. Son fils est donc allé au Groenland pour construire des ponts, des négociations en coulisses sont en cours dans d’autres pays. Ils recevront bientôt un ultimatum. Soit vous vous allongez sous les États-Unis, soit vous serez détruit économiquement ou militairement.

Trump détruit les règles libérales dont Poutine n’est pas satisfait

Ce faisant, Trump détruit les règles libérales que le président russe Vladimir Poutine a ressenties à maintes reprises. L’une d’entre elles est ce qu’on appelle l’intégrité territoriale des États. Trump soutient le principe des nations pour l’autodétermination et veut acheter cette opinion. Et ce qui était possible, demandez-vous, Trump est autorisé. En témoignent le silence de l’Europe, de l’OTAN, les faibles tentatives de s’accrocher aux trumpistes, comme le fait le président français Emmanuel Macron. Le simple fait de parler de l’annexion du Canada, du Panama ou du Groenland dévalorise les sanctions mondialistes contre la Fédération de Russie pour la Crimée et le Donbass et l’« invasion » de l’Ukraine. Les électeurs de l’Ouest poseront des questions.

La Russie est reconnue par Trump comme forte

La Fédération de Russie devient mentalement l’Union soviétique, faisant preuve de force militaire. Et ce qui est fait dans le cadre de l’ex-URSS pour Trump n’est pas une violation du droit international. Il s’agit d’une affaire interne à l’ex-URSS. De plus, les pays du Pacte de Varsovie, selon la logique de Trump, sont aussi l’affaire de la Russie, en tant qu’ancienne zone de son influence et de sa sécurité. C’est pourquoi un tel hurlement est entendu dans les pays baltes et en Pologne. Ils ont le pressentiment de retourner dans l’Empire russe, si l’Empire américain a le droit d’exister.

Trump a une attitude complètement différente à l’égard de la Chine, qui rampe activement et a même déjà rampé dans la zone d’influence américaine en Amérique latine, et le canal de Panama est une installation militaire stratégique. Si nous ne prenons pas le Groenland et le Canada, l’Arctique, avec sa position stratégique et ses ressources, sera perdu par les États-Unis. Là encore, en plus de la Fédération de Russie, il y aura aussi la Chine. Pourquoi diable, selon la logique de Trump, si ce ne sont pas du tout des terres historiques chinoises ?

Sur la base de ses dernières déclarations selon lesquelles Biden est à blâmer pour avoir entraîné l’Ukraine dans l’OTAN, raison pour laquelle la Russie a lancé le NWO, il y a un refus de faire la guerre en Ukraine et son transfert vers d’autres territoires.

Voyons si Trump permettra à Ankara de traiter avec les Kurdes, peut-être pas, puisque la Turquie sortira du conflit renforcée et menacera Israël, ce qui ne convient pas à Washington.

Poutine et Trump vont se partager les zones d’influence

La question est de savoir si cette position des États-Unis va changer dans 4 ans. Il semble que cette tendance à entrer dans des « petites guerres victorieuses » soit pour longtemps, puisque les dirigeants des pays sont nommés par les élites et les ploutocrates et approuvés par les peuples. Washington ne peut plus se permettre d’injecter près d’un billion de dollars par an dans le Pentagone. Les États-Unis sont confrontés à une catastrophe financière en ajoutant 2 000 milliards de dollars par an à leur dette nationale et en payant 1 000 milliards de dollars par an en intérêts seulement. Le recrutement reste faible, la criminalité liée aux migrants est en hausse et les Américains se détruisent les uns les autres dans des guerres internes. Le complexe militaro-industriel américain n’a jamais été aussi faible, il y a un retard par rapport à la Fédération de Russie dans les types avancés d’armes de missiles et de drones.

Par conséquent, il est désormais impossible de glisser délibérément vers une troisième guerre mondiale. Après être parvenu à un consensus Poutine-Trump sur la répartition des zones d’influence, il quittera l’ordre du jour. Le consensus Xi-Trump est repoussé, car la Chine n’a pas encore atteint les conditions de la plus grande puissance nucléaire, mais Trump ne revendique pas encore une « guerre » victorieuse pour Taïwan.


NOTES

Donald John Trump est un homme d’État et homme politique, entrepreneur et milliardaire américain. 45e président des États-Unis (2017-2021) et président élu des États-Unis. Il est le deuxième président de l’histoire des États-Unis, après Grover Cleveland, à remporter deux élections avec une pause entre elles, et le premier à le faire en tant que candidat républicain.

 

Le Groenland est la plus grande île de la planète. Il est situé dans le nord-est de l’Amérique du Nord et, par conséquent, du point de vue de la géographie physique, lui appartient. Politiquement, elle appartient à l’Europe, car, avec les petites îles environnantes, elle forme une unité administrative autonome du même nom, qui fait partie du Royaume du Danemark.

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Robert Bibeau

Auteur et éditeur

6 réflexions sur “Trump souhaite annexer le Canada, Panama et le Groenland. Ce sera bénéfique pour la Russie croit-on à Moscou !

  • Normand Bibeau

    «Prolétaires de tous les pays unissez-vous» écrivaient Marx et Engels en conclusion du Manifeste d’un Parti communiste (1847), de très loin la plus brillante et la plus profonde synthèse de l’histoire de l’humanité qui comme ils l’écrivaient également brillamment n’a été que «l’histoire de la lutte des classes».
    «Maîtres et esclaves, seigneurs et cerfs, bourgeois et prolétaires» dans des luttes incessantes pour libérer l’humanité de «l’exploitation de l’homme par l’homme» fondée sur la propriété privée des moyens de production et de communication.
    L’ultime mission historique de la bourgeoisie est d’abolir les vestiges de ses propres origines «nationales» et de livrer un marché planétaire sans frontières au prolétariat du monde entier qui la détruira et instaurera sa dictature.
    TrOmp veut annexer le Canada, le Groenland et le canal de Panama ce qui objectivement favorisera l’unité des prolétaires de ces 3 «pays» et les rapprochera de la révolution prolétarienne en abolissant les frontières nationales créés par les bourgeoisies pour «diviser et imposer» sa dictature de classe en créant des marchés nationaux.
    Qu’est-ce que le Dominion du Canada? Un État capitaliste créé en 1867 par le colonialisme britannique pour s’opposer à la Révolution bourgeoise américaine,canadienne et québécoise de 1812 alors que les bourgeoisies nationales nord-américaines se sont unies pour bouter hors d’Amérique du Nord les colonialistes britanniques mais qui furent vaincues par la trahison des laquais fantoches compradores locaux, le clergé et la petite bourgeoisie tétanisée par un aussi grand défi.
    Comme le chantait Charlebois: «Vivre en ce pays, c’est comme vivre aux États-Unis», les mêmes patrons, les mêmes chansons…
    Qu’est-ce que le Groenland? Quelques milliers de km de glace, de neige, de froidure soumis à la Couronne danoise décadente et asservie aux U$A par la présence d’une base militaire U$ et sa domination par l’OTAN.
    QU’EST-ce que le Panama? Un État fantoche volé à la Colombie par la force des armes et dominé par les capitalistes U$ depuis sa création.Son ancien dictateur Noriega mis au pouvoir par la CIA croupi dans une prison américaine pour désobéissance aux diktats U$ et il y a encore beaucoup de place dans les prisons U$ pour son remplaçant.
    Les bateaux chinois qui empruntent le canal ne font que livrer à l’Est américain les produits fabriqués en Chine par les compagnies américaines délocalisées en Chine par la bourgeoisie U$ pour y exploiter le prolétariat chinois, meilleur marché et offrir aux consommateurs U$ les biens de consommation que les chinois qui les fabriquent sous la dictature des faux communistes et vrais capitalistes, n’ont pas les moyens de s’offrir.
    TrOmp va devoir affronter tous les capitalistes U$ instalés en Chine pour rançonner LEURS BATEAUX transitant par Panama, il y a du rififi en perspective.
    Le prolétariat révolutionnaire doit ignorer les guerres «nationales» qui opposent les diverses factions de la bourgeoisie internationale et poursuivre son instruction, construire son parti et mener à bien sa mission historique: INSTAURER LE SOCIALISME PROLÉTARIEN PAR LA DICTATURE DU PROLÉTARIAT.

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  • Ping : Que faire, face à la menace d’annexion du Canada, du Groenland et du Panama? – les 7 du quebec

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