Grande Europe ou Grande Eurasie c’est du pareil au même: La crise systémique du capitalisme!
Par Normand Bibeau et Robert Bibeau
BEAUCOUP DE PHRASES PRÉTENTIEUSES, MAIS AUCUN FAIT PROBANT
D’entrée de jeu, l’auteur Glenn Diesen cite List : «Tant que la division de la race humaine en nations indépendantes existera, l’économie politique sera aussi souvent en contradiction avec les principes cosmopolites”,1 et, il induit le lecteur en erreur en imputant aux «nations différentes, nations étranges, nations indépendantes» la responsabilité des guerres génocidaires et des conflits, croyant pouvoir occulter la lutte des classes qui gouverne les civilisations depuis leur avènement. Les intellectuels bourgeois mondialistes sont friands de ces calomnies populistes. (Voir La Russie passe du concept de Grande Europe à celui de Grande Eurasie – les 7 du quebec par Glenn Diesen.)
D’abord, les «nations» n’existaient pas dans l’Antiquité esclavagiste et déjà les guerres de conquêtes et d’asservissement, de pillages et de brigandages faisaient rage.
Elles se sont poursuivies sans relâche sous le féodalisme, prouvant que les guerres dites «nationales», appelées démagogiquement «patriotiques» pour mieux abuser les idiots qui s’entretuent pour les riches, n’ont rien inventé, elles n’en sont que l’appellation sous la dictature capitaliste et en aucun cas l’origine.
L’origine des guerres procède directement de leur finalité matérielle: l’appropriation par la force des richesses d’autrui pour la satisfaction des besoins des belligérants, sous le mode de production capitaliste (MPC) les besoins des belligérants sont d’accumulés – valorisés – le Capital… le reste – la rhétorique – qui entoure ces tueries n’est qu’enfumage, propagande et brouillard de guerre.
Lorsque Rome a vaincu Carthage, soumis la Gaule, puis la Bretagne, elle s’est emparée de toutes les richesses qu’elle pouvait s’approprier pour son seul et unique enrichissement, n’y laissant pas même la vie aux carthaginois et réduit à l’esclavage les Gaulois et les Bretons.
Lorsque les Croisés ont conquis Jérusalem pour «libérer le Saint Sépulcre» (sic), ils y ont occis tous les sarrasins plutôt que de les convertir et ils ont pillé tous les trésors sacerdotaux faisant la richesse des Templiers.
Lorsque les conquistadors «Catholiques» ont «évangélisés» les Amérindiens, ce fut au fil de l’épée et pour y piller l’or, l’argent, jusqu’à et y compris la vie et la liberté des «païens autochtones sans âmes»… faisant la richesse de la cupide aristocratie laïque et sacerdotale espagnole.
Les Britanniques en colonisant l’Amérique ont exterminé les Amérindiens, décimé les troupeaux de bisons et exploité toutes les richesses au profit de la métropole capitaliste londonienne.
En un mot comme en cent, toutes les guerres ne sont que pillage, brigandage et asservissement des vaincus, le tout recouvert d’une propagande démagogique outrancière.
La bourgeoisie russe portée au pouvoir par Lénine aux termes de la Révolution bourgeoise d’Octobre 1917 et qui s’est terminée en 1928 avec la NEP alors que fut instaurée l’économie de marché, la «loi de l’offre et la demande», l’anarchie de la production et l’investissement étranger, principalement allemand, développa l’URSS conformément aux besoins du capitalisme mondial: en une néo-colonie productrice de matières premières.
Staline en sa qualité de représentant de la bourgeoisie bureaucratique soviétique, entreprit d’industrialiser l’URSS à la vitesse grand «V» en préparation à la guerre d’invasion imminente des puissances européennes dans leur vaste programme de LEBENSRAUM NAZI-FASCISTE-Collaborationniste pétainiste et autres.

De tout temps l’immensité des terres de l’Europe de l’Est a excité les pires convoitises génocidaires des capitalistes occidentaux dépourvus de richesses naturelles. Cette volonté obsessionnelle de conquérir et de s’approprier sans compensation les richesses de l’Europe de l’Est jusqu’en Asie (ou Eurasie La Russie passe du concept de Grande Europe à celui de Grande Eurasie – les 7 du quebec) a constitué le fondement de la politique de la bourgeoisie d’Europe occidentale vis-à-vis sa partie orientale. Il semble que la géopolitique et l’économie/politique mondiale soient en train de changer en faveur du Capital asiatique.
Après la Seconde Guerre mondiale remportée de peine et de misère par l’Union Soviétique, au prix de plus de 20 millions de morts et d’autant de blessés (70 fois plus que les États-Unis), l’URSS fut si affaiblie qu’elle due céder l’exploitation de ses ressources naturelles à des capitalistes occidentaux, principalement Américains, qui eurent tôt fait de transformer l’immense pays en une néo-colonie reposant sur l’exploitation des ressources naturelles, dominée par une bourgeoisie compradore et gouvernée par des fantoches khrouchtchéviens retors qui trahirent les anciennes alliances dont celle avec la République populaire de Chine maoïste – pseudocommuniste – pour se prostituer aux riches occidentaux. Les khrouchtchéviens et consorts poussèrent l’odieux jusqu’à armer l’Inde coloniale – semi-féodale – contre la Chine qui répliqua en s’associant au Pakistan, la parfaite quadrature du cercle asiatique imaginée par l’ignoble et diabolique Churchill.
Ces bourgeois russes dégénérés se sont soumis aux diktats de l’occident et en 1991 ils ont jeté bas le masque putréfié du «communisme/socialisme» de façade et entièrement dédié à la Fédération de Russie au service du capitalisme mondial en l’approvisionnant en matières premières et produits semi-ouvrés bon marché.
La bourgeoisie européenne accueillit cette transformation du papillon soviétique gorbatchévien en chenille russe avec enthousiasme, intégrant les économies moribondes de ces ex-satellites soviétiques pour son plus grand profit. Le blé, l’orge, les métaux et surtout les hydrocarbures, dont le précieux gaz, via le Nord Stream, se mirent à couler à flots sur l’économie européenne. Ce sang énergétique vivifia l’industrie européenne et principalement allemande au point de concurrencer le patron américain consterné de voir son pupille s’émanciper et pire que tout le reste, le concurrencer sur les marchés mondiaux.
Le Capital américain ne fut pas long à s’ingénier à détruire cette «alliance mondialiste» entre le capital industriel européen et les matières premières russes. Wall Street et le Pentagone planifièrent des coups d’État de couleur néo-fasciste en ex-Yougoslavie, en Géorgie, dans le Caucase, en Tchétchénie et en Ukraine alors que parallèlement Washington étendait l’OTAN aux frontières de la Russie poutinienne.
Durant ce temps, la bourgeoisie compradore russe européiste saoulée des émoluments (dividendes et rentes) de la vente des richesses du pays aux occidentaux et de l’exploitation de son prolétariat paupérisé, baignait dans la béatitude: invitée à joindre le G-7, se pavanant dans les hauts lieux de la décadence bourgeoise à bord de leurs rutilantes voitures italiennes, à bord de leurs bateaux paquebots hors de prix et dans leurs châteaux londoniens, sur la Riviera italienne, sur la Croisette cannoise, mieux encore, à New York et à Hollywood; voilà que les moujiks russes «parvenus», couverts de fourrures et de bijoux «bling-blings» se croyaient des amis de la diaspora des parvenus mondialistes…
Le Capital américain milliardaire ne fit ni un, ni deux, et tablant sur l’atavisme héréditaire de ses vassaux européens depuis Charles XII de Suède, en passant par Napoléon Premier et autres, Bismarck, Hitler, Mussolini, Franco, Bandera, Pétain, Churchill, de Gaule, sur tous les laquais européens en somme, les convainquit qu’avec sa supervision il réussirait sans grande difficulté à provoquer un coup d’État au sein de l’État russe (deep state), à renverser la clique «eurasienne» de Poutine, à démembrer et à balkaniser la patrie Russie et ses 160 nationalités et à s’emparer à peu de frais de ses immenses ressources naturelles: bref, à réussir l’ultime LEBENSRAUM sur la mère Russie que même le IIIe Reich hitlérien n’avait pas entamée… car au nationalisme chauvin le capital russe est champion.
Pour accomplir leur projet de LEBENSRAUM, il suffisait au Capital américain mondialisé de provoquer une guerre surprise avec la Russie, saisir tous ses actifs détenus dans les banques européennes et occidentales, confisquer les biens des oligarques bourgeois russes en Occident et imposer des sanctions qui ruinerait son économie, provoquerait une révolte populaire dont la bourgeoisie européiste se servirait pour renverser Poutine et idéalement le pendre comme Saddam ou Kadhafi, un parfait scénario hollywoodien comme les aiment les bourgeoisies décadentes.
La bourgeoisie compradore russe était tellement convaincue de son appartenance à la bourgeoisie mondiale qu’elle n’y vit que du feu et se fit voler 300 milliards de dollars planqués dans les banques occidentales; détruire son pipeline NordStream de 10 milliards de dollars (voir nos articles: Résultats de recherche pour « nord stream » – les 7 du quebec); confisquer les biens mal acquis de ces oligarques; les russophones du Donbass et de toute l’Ukraine traqués et menacés d’épuration ethnique avec pour conséquence directe, l’invasion de la Russie par sept millions d’Ukrainiens bannis de leur foyer, une NAKBA à leurs frontières.
Si la bourgeoisie compradore russe avait anticipé ces conséquences désastreuses, pourquoi ne pas avoir retiré ses avoirs des banques occidentales? Informer ses capitalistes de la confiscation de leurs biens? Armé adéquatement les combattants ukrainiens du Donbass? Non, la bourgeoisie compradore russe satisfaite de sa complicité avec la bourgeoisie mondiale n’a rien vu venir et elle fut prise «les culottes par terre avec son portefeuille dans la poche» et depuis elle pédale pour sortir victorieuse de cette guerre que l’occident lui a imposée. Nous aborderons plus tard le rôle du Capital «communiste» chinois dans cette affaire non pas nationale ou patriotique, mais bien mondialiste, impérialiste et internationaliste. (Voir l’article Que faire, face à la menace d’annexion du Canada, du Groenland et du Panama? – les 7 du quebec).
«La cigale russe ayant chanté tout l’été se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue. Elle alla crier famine chez la fourmi chinoise sa voisine, mais la fourmi chinoise n’était pas prêteuse, ce n’était pas là son moindre défaut» et elle exigea de sérieuses garanties pour aider l’infortunée et téméraire cigale russe qui l’avait déjà trahi pour se prostituer à l’occident… à suivre.
Voilà où en est le capital: une crise majeure ébranle ses fondements et comme par le passé, sa seule solution bourgeoise consiste en une vaste guerre mondiale – globale – de conquête, de pillage et de brigandage qui pourrait croit la classe dominante lui procurer les matières premières nécessaires à la continuation de son GASPILLAGE outrancier des richesses de la planète.
L’aristocratie ouvrière et le prolétariat paupérisé, notamment des pays capitalistes dominants est laminée et matraquée sans relâche par la propagande «nationaliste», «patriotique», «religieuse», «de droit et liberté de pacotille, retiré aussitôt qu’exercé», de «LGBTQIRS+2» et tutti quanti, ad nauseam, et aux sons des tambours et des talons cloutés pour devenir la chair à canon, après avoir été la chair à patron, reste à savoir si elle choisira la voie de la guerre ou de la révolution prolétarienne, tout le reste n’est que verbiage, poudre aux yeux et démagogie.
PROLÉTAIRES DU MONDE ENTIER UNISSEZ-VOUS ET ABOLISSEZ LE CAPITALISME !
Vient de paraître aux Éditions L’Harmattan à Paris le volume de Robert Bibeau et Khider Mesloub :
« DE L’INSURRECTION POPULAIRE À LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE« . Collection Questions contemporaines. 220 pages.
Pour commander le volume: De l’insurrection populaire à la révolution prolétarienne – Robert Bibeau, Khider Mesloub
Versão em Língua Portuguesa:
https://queonossosilencionaomateinocentes.blogspot.com/2025/02/grande-europa-ou-grande-eurasia-sao.html
À l’Est, rien de nouveau !
Explication : Sur « META TV », en juin 2015, l’ancien présentateur Tepa recevait Pierre Hillard à l’occasion de sa préface publiée dans la réédition du livre de Carroll Quigley « L’histoire secrète de l’Oligarchie Anglo-Américaine ».
Au cours de l’interview, Pierre Hillard rappelle que lors de son discours du 24 octobre 2014 au « club de discussion Valdaï », Vladimir Poutine reconnaissait la nécessité d’un « Nouvel Ordre Mondial », la création de puissantes unions régionales, ainsi que des règles commune acceptées par tous et permettant la stabilité et la sécurité entre les centres régionaux, interdisant, par la même, la politique d’un « cavalier seul », sous-entendu les Anglo-Saxons qu’il accuse de vouloir gouverner le monde « selon leurs seuls intérêts ».
Il ressort donc de ceci que Poutine ne souhaite pas détruire le « Nouvel Ordre Mondial », mais simplement le gérer à sa manière.
Dans le cadre d’un mondialisme « mou », Poutine semble donc vouloir mettre en place une gouvernance mondiale et des unions régionales : « Il vaut mieux des règles communes, même contraignantes, dit-il lors de son discours de Valdaï en 2014, que pas de règle du tout. Il faut arriver à se mettre d’accord sur des Règles communes.»
Vladimir Poutine et ses « alliés » veulent une union Eurasienne. « Mais là où ça coince c’est avec l’Ukraine, dit Pierre Hillard, car le monde Anglo-Saxon veut prendre l’Ukraine sous sa coupe, ce qui est inadmissible pour la Russie. »
Au sujet de l’Ukraine, Pierre Hillard rappelle qu’une grande partie de ce pays fait partie de l’ancien territoire Khazar.
Pierre Hillard précise encore que Poutine, qui souhaite étendre sa zone d’influence, proposa lors d’une réunion Russie/Union Européenne à Bruxelles (en janvier 2014), la création d’un bloc continental allant de Lisbonne (Portugal) à Vladivostok (ville Russe près de la mer du Japon).
« Cette proposition, dit Pierre Hillard, fit hurler d’horreur les élites Anglo-Saxonnes », car si un tel bloc eurasiatique (politique et économique) unifié voyait le jour, cela sonnerait le glas du grand marché transatlantique Anglo-Saxons et celui, par conséquent, de ses multinationales ; sans parler du gigantesque projet chinois, la BRI (« Belt & Road Initiative » ou « Initiative de la Ceinture et de la Route de la Chine »), concernant la nouvelle « route de la soie » économique, maritime et numérique du XXIème siècle.
Toujours en janvier 2014, lorsque Vladimir Poutine proposa une énième fois la création de ce bloc continental, la réponse Anglo-Saxonne ne se fit pas attendre : dès février 2014 surgissait la révolution de Maïdan, ou « révolution de Février », en Ukraine… dont les effets durent encore.
Pendant l’interview avec Tepa, Pierre Hillard rappelle également que, après la chute du mur de Berlin en novembre 1989, le monde Russe, c’est-à-dire les élites Russes, étaient déjà acquises au Nouvel Ordre Mondial et à ce qui était appelé la « Maison Commune ». Mais les Anglo-Saxons ont trahi les engagements pris au lendemain de la « chute du mur », puisqu’il était convenu une répartition des zones d’influence et des zones d’intérêts entre l’Est et l’Ouest, et, surtout, que l’OTAN ne devait pas progresser vers l’Est.
Ici, constatons surtout qu’après la chute du mur de Berlin un nouveau « partage du gâteau » a eu lieu entre une poignée d’acteurs géopolitiques quasi identiques à ceux réunis à Yalta, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale.
Dans cette histoire de « gâteau » mal partagé, c’est donc le monde Russe (soutenu par ses élites Juives) qui a été trompé par des élites Anglo-Saxonnes (y compris les oligarques Juifs Anglo-Saxons), qui ont violé les accords, et ont donc trahi les engagements qui avaient antérieurement été adressés à Mikhail Gorbatchev lorsqu’il était Secrétaire Général du Parti Communiste en Union Soviétique (de 1985 à 1991).
Pendant quelques temps encore, les élites anglo-Saxonnes allaient donc continuer de « rafler la mise », au détriment des élites Russes.
Aussi, il était clair que, dans ce contexte, le « Monde Russe » n’allait pas laisser les choses se passer ainsi. Une « résurrection » de la Russie allait être mise en place.
Néanmoins, rappelons encore une fois que Vladimir Poutine et les élites Russes, comme les élites Anglo-Saxonnes, sont pour le principe d’un « Nouvel Ordre Mondial », le seul « hic » étant qu’ils n’arrivent pas à s’accorder sur le « partage du gâteau ».
Enfin, Pierre Hillard rappelle cet article paru dans « Time of Israël » du 5 avril 2014, dont le titre est : « Les juifs de Russie et d’Ukraine sont en guerre ». Dans cet article, précise-t-il, on pouvait lire que « Les élite Juives d’Ukraine, soutenues par l’Occident, sont en guerre contre les Juifs de Russie qui soutiennent Poutine. »
« En fait, dit-il, on assiste dans cette histoire à des guerres entre clans Juifs : entre Juifs libéraux, Juifs orthodoxes… ce sont des rivalités entre clans Juifs au nom de la Russie, au nom de l’Ukraine, au nom de l’Union Européenne, au nom du monde Anglo-Saxon. »
NB : Les pays se sont ruinés sans s’en apercevoir. Comme personne n’apporte de solution miracle (c’est impossible au niveau actuel du Plan), les hommes qui sont au pouvoir visible tentent de créer l’illusion que tout va bien. C’est la raison pour laquelle tout a été fait pour corrompre la classe politicienne. Et les peuples continuent de flatter, pour le temps qui leur reste, ceux qui donnent l’impression d’écarter d’eux toutes les calamités. Inutile de vous dire que cette espérance est et sera trompée. Tous les accords de paix dont vous avez entendu parler depuis la « guerre du Golfe », tous les évènements de Russie faisant croire à une nouvelle ère où le Communisme serait renvoyé au cimetière sont des « composantes » du Plan. Pensez-vous réellement que cette « Organisation » qui a financé Lénine, qui a donné la moitié du monde à Staline avec la complicité des dirigeants de l’époque accepterait de tout arrêter alors qu’elle est si proche du but ? Croyez-vous sérieusement que tous les montages secrets qui ont permis au Socialisme d’être planétaire vont s’arrêter là ?
Comprenez que le Communisme ne sera réellement mort que le jour où son « père nourricier », à savoir le Capitalisme ultra libéral de la Haute Finance, ne sera, lui-même, plus de ce monde !
Visitant un jour les ruines de Stalingrad, le Général de Gaulle s’exclama : « Ah, Stalingrad ! Quel peuple remarquable, quel grand peuple ! » Il ne parlait pas des Russes mais des Allemands ! (Cf William Craig, Ennemy at the Gates, 1973)
Avec la grande duperie de la « Perestroïka » (Restructuration) et l’imposture de la « Glasnost » (Transparence), nous assistons depuis quelques temps au « Glissement » mondial (Européen pour commencer) vers une Deuxième « Révolution d’Octobre ».
« En octobre 1917, nous avons rompu avec le vieux monde, le rejetant une fois pour toute. Nous progressons vers un monde nouveau, celui du Communisme. Jamais nous ne retournerons en arrière » (M. Gorbatchev, Discours octobre 1987)
« Le but de la Perestroïka est de rétablir théoriquement et pratiquement le Léninisme » (M. Gorbatchev, « Le Figaro », 01/07/1988)
« Quiconque voit dans les mutations en cours un échec des idées socialistes, confond ses désirs avec la réalité. Nous réformons la société en fonction des réalités nouvelles, nous améliorons le potentiel des Systèmes socialistes et nous ne quitterons pas cette voie… la progression de la démocratie est une victoire du bon sens. Pour nous, c’est une victoire du Socialisme » (A. Yakovlev, conseiller de Gorbatchev, dans « La Repubblica » le 16/11/1989)
« Ce socialisme planétaire est en voie d’achèvement si on écoute l’initié G. Bush qui disait en 1989 : “Les dix prochaines années consacreront le triomphe de la démocratie”. Ce triomphe de la démocratie c’est, bien évidemment, celui de la haute finance qui favorise le mondialisme, c’est-à-dire le socialo-marxisme dans son étape finale. » (J. Delacroix, Maitreya : Le nouveau messie ?, 1999)
Pour faire une révolution, disait Julian Huxley, l’alternative démocratique est la plus désirable et la plus permanente, la méthode totalitaire s’autodétruit à la longue.
« Le communisme soviétique a été l’œuvre de très hautes sociétés secrètes. Est-ce à dire que ce régime politique constitue leur objectif dernier, l’état définitif dans lequel elles abandonneraient le monde, comme si elles bornaient là leur ambition ? Certainement pas. Malgré la menace de le voir se retourner contre elles, elles ne voient en lui qu’un instrument de désorganisation du vieux monde, et de l’Occident en particulier, pour organiser sur ses ruines leur gouvernement mondial. » (P. Virion, Les Forces occultes dans le monde, 1965)
« Le monde actuel est en voie d’uniformisation totale. L’aspect le plus patent de l’uniformisation du monde qui sévit aujourd’hui est le Mondialisme. Il se fonde principalement, au premier degré, sur des motivations économiques et idéologiques. En effet, il s’avère plus intéressant pour l’industrie et par là pour le système économique transnational, d’avoir plusieurs centaines de millions de consommateurs uniformes plutôt que des groupes de quelques millions bien différenciés. Le monde n’est plus dès lors partagé entre pays, communautés différentes et irréductibles, mais en zones qui sont des espaces quantitatifs consacrés à la distribution des produits. Quant au point de vue idéologique, il ne peut être dissocié de l’économique, car la primauté accordée à ce domaine est le moteur, l’arme et l’outil de la pensée matérialiste. Mais il s’habille d’une morale, les Droits de l’homme, et d’une fausse alternative, Capitalisme et Marxisme. Nous disons fausse, car ces deux tendances sont rigoureusement identiques quant aux principes et à l’objectif. Ce n’est qu’une question de formes et de modalités. Nous assistons aujourd’hui à une lente fusion des vestiges du Capitalisme et de ceux du Marxisme. La finalité est le Mondialisme. » (C. Levalois, Les Temps de confusion. Essai sur la fin du monde moderne, 1991)
« Il faudrait des livres entiers pour citer toutes les preuves établissant que les Banquiers Internationaux organisèrent, financèrent et dirigèrent la Révolution Russe afin d’obtenir le contrôle d’un énorme territoire pour pouvoir y tester à fond leurs théories totalitaires. En pratiquant des expériences sur un territoire aussi gigantesque que la soi-disant U.R.S.S., ils pouvaient déceler les erreurs et les faiblesses du procédé par tâtonnements. Il aurait été vraiment stupide de leur part d’essayer de diriger le monde entier avant d’avoir accompli cette expérience qui coûta des millions de vies humaines. De telles actions ont toujours fait partie de leur Plan à longue échéance. Ce plan a commencé il y a cinq mille ans et fut remis à jour lors de la réunion qui eut lieu dans l’Orfèvrerie Bauer à Francfort en 1773. A moins que l’on ne décide d’agir en commun, il est probable que ce plan arrivera à échéance lorsqu’ils auront obtenu le contrôle économique et politique après la Troisième Guerre Mondiale. Si l’on permet le déclenchement de la Troisième Guerre Mondiale, la dévastation sera si considérable que les Internationalistes en arriveront à prétendre que seul un Gouvernement Mondial soutenu par une force de police internationale permettra de résoudre les différents problèmes nationaux et internationaux, rendant impossible de nouvelles guerres. Cet argument paraîtra logique à de nombreuses personnes qui oublient toutefois que les dirigeants communistes Orientaux et les dirigeants capitalistes Occidentaux ont l’intention de mettre à exécution en dernier lieu leurs idées de Dictature Athée-Totalitaire. » (W.G. Carr, Des Pions sur l’Échiquier, 1956)
« Pour l’élite qui opère au niveau profond du pouvoir, le monde est un terrain d’affrontement où toutes les formes de guerre sont permises. L’information est une arme aussi cruciale que l’argent pour la lutte contre les opposants politiques, mais aussi pour le contrôle de l’opinion publique et la manipulation de la démocratie. Les acteurs profonds font l’histoire (history) en racontant des histoires (stories) au peuple. L’expression « état profond » pourrait donc aussi désigner le sommeil hypnotique dans lequel les vrais pouvoirs maintiennent la masse des citoyens pour gouverner à leur insu et, surtout, les amener à approuver la guerre. » (L. Guyénot, JFK 11-Septembre – 50 ans de manipulations, 2014)
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Cordialement.
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