Actualite économique

L’arnaque de la « transition énergique »: les cas de la France et de l’Espagne (Charles Sannat)

Economie, Environnement Énergies renouvelables : une gabegie programmée ?
Ce que cache le projet de PPE3 selon une étude indépendante
.

Alors que le gouvernement français prépare le décret PPE3, une étude d’experts dénonce les fausses vérités qui sabotent un débat rationnel sur l’avenir énergétique de la France.

Le projet de troisième Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE3), censé dessiner le futur du mix énergétique français, repose-t-il sur des postulats erronés ? C’est ce qu’affirme une étude percutante du Cercle d’Étude Réalités Écologiques et Mix Énergétique, qui démonte, point par point, plusieurs assertions répétées à l’Assemblée nationale et dans le débat public.

Au cœur de la critique : le développement massif des énergies renouvelables intermittentes (éolien et solaire), présenté comme une solution incontournable à la transition énergétique, mais qui, selon les auteurs, constitue au contraire une impasse technique, économique, écologique… et stratégique.

Nucléaire et énergies renouvelables intermittentes : faux alliés

L’idée selon laquelle le nucléaire et les EnR intermittentes seraient complémentaires est, selon l’étude, un contresens majeur. Les réacteurs nucléaires, conçus pour fonctionner en continu, subissent des contraintes importantes lorsqu’ils sont régulièrement arrêtés pour laisser place à une production éolienne ou solaire prioritaire sur le réseau. Résultat : une dégradation de la rentabilité du parc nucléaire, qui continue de générer des coûts fixes… même à l’arrêt.

À cela s’ajoute une aberration économique : d’un côté, EDF est contraint de ralentir ses réacteurs, tout en continuant à en supporter les charges. De l’autre, les producteurs d’énergies intermittentes bénéficient de prix garantis, même lorsque le marché est saturé – ce qui provoque une hausse des prix pour le consommateur final. Le paradoxe est total : on produit plus, on paie plus, sans gain pour la planète.

Un risque de black-out masqué

Avec 80 GW d’EnR intermittentes déjà installées ou en cours de déploiement, la France approche dangereusement du seuil critique. Le projet PPE3 prévoit 70 GW supplémentaires, ce qui porterait la capacité intermittente à 150 GW, soit deux fois et demie celle du parc nucléaire. Le risque ? Une instabilité croissante du réseau, une surproduction massive les jours de vent ou de soleil, et à l’inverse, des tensions les jours de calme plat.

Loin de sécuriser l’approvisionnement, ce modèle expose la France à des pénuries, à moins de recourir de plus en plus aux importations ou à des centrales fossiles pilotables.

Aucun bénéfice climatique

Contrairement à ce que prétendent les défenseurs de la PPE3, cette fuite en avant dans les EnR n’apporte aucun gain en matière de réduction du CO₂. Pourquoi ? Parce que l’électricité française est déjà décarbonée à plus de 90 %, grâce au nucléaire et à l’hydroélectricité. Ajouter de l’éolien ou du solaire revient donc à substituer une énergie propre… par une autre énergie propre, mais plus chère et moins stable.

L’étude avance un chiffre alarmant : le surcoût du projet PPE3 atteindrait 300 milliards d’euros d’ici 2050. Des milliards qui seraient bien mieux investis dans la décarbonation des secteurs réellement polluants : transport, industrie et logement, responsables de 70 % des émissions de gaz à effet de serre.

Les EnR : une illusion industrielle

Autre contre-vérité démontée : l’idée selon laquelle la PPE3 permettrait de faire émerger une filière industrielle française de l’éolien et du solaire. En réalité, selon le rapport, les composants essentiels (panneaux solaires, turbines) sont massivement importés. Les expériences de relocalisation comme celle de Photowatt, rachetée par EDF, se sont soldées par des échecs. Quant aux emplois créés, ils sont précaires, sous-traités, et disparaîtront au moindre coup d’arrêt politique aux subventions.

Les projets d’éoliennes offshore, très gourmands en argent public, cumulent tous les défauts : coût faramineux par kWh, composants importés, impact paysager, incertitude sur la durabilité. L’étude estime que les Français paient, via leurs factures et leurs impôts, pour soutenir une industrie sans avenir, guidée uniquement par les intérêts d’un lobby puissant.

À rebours de cette stratégie, le rapport plaide pour une relance massive du nucléaire, seule énergie à la fois pilotable, décarbonée, souveraine et productrice d’emplois qualifiés. Contrairement aux discours alarmistes, les nouveaux réacteurs EPR2, s’ils sont soutenus politiquement et bénéficient d’une planification à long terme, sont parfaitement réalisables à coûts maîtrisés.

Mieux encore, ils constitueraient un atout stratégique pour réindustrialiser la France et garantir son indépendance énergétique, tout en permettant de maintenir des prix stables pour les ménages et les entreprises.

Le rapport du Cercle d’Étude Réalités Écologiques et Mix Énergétique interpelle. Il rappelle que les choix en matière d’énergie engagent la souveraineté, la stabilité économique, la sécurité et l’environnement. Et que de fausses certitudes, répétées à l’envi par des responsables politiques ou des groupes d’intérêts, risquent de conduire la France dans une impasse technologique et financière.

Dans un contexte de précarité énergétique croissante, il est plus que jamais temps de regarder les faits en face. Et d’avoir le courage de remettre en cause les dogmes. Car dans ce domaine comme dans tant d’autres, c’est bien la vérité – et non l’idéologie – qui devrait guider l’action publique.

Illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Source :  https://www.breizh-info.com/2025/05/07/246729/energies-renouvelables-une-gabegie-programmee-ce-que-cache-le-projet-de-ppe3-selon-une-etude-independante/


Blackout en Espagne, 4 minutes pour comprendre pourquoi cela va arriver en France aussi !

eoliennes 2.jpg

Peut-être qu’un jour la science et les nouvelles technologies nous permettront de pallier à ces problèmes structurels qu’occasionnent les renouvelables, mais pour le moment ce n’est pas le cas.

L’Espagne et le Portugal ont sauté en raison de problèmes de production d’énergies renouvelables et d’une instabilité de la production.

Plus nous augmenterons leur part en France plus nous risquerons ce genre de problèmes dans une société de plus en plus digitalisée et donc électrifiée.

Il ne s’agit pas ici d’être pour ou contre, mais de le faire bien, et pas de créer des problèmes plus graves que les maux censés être réglés par ces nouvelles formes de production d’électricité.

Fréquence, tension, courant… Quand l’ancien président de RTE alertait sur les risques de blackout tout en considérant les renouvelables comme « des passagers clandestins du système électrique interconnecté »…

https://x.com/i/status/1917461879955546464

voir aussi

https://h16free.com/2025/05/05/80819-grace-aux-ecolos-europeens-votre-prochain-black-out-sera-continental

Grâce aux écolos européens, votre prochain black-out sera continental

Extraits 
 
Avec un mix énergétique largement composé d’énergies renouvelables, il se pourrait que le réseau ne soit plus aussi stable qu’avant.
Au fil des heures, s’accumulent, avec un pic de production photovoltaïque en Espagne à mesure que le soleil monte dans le ciel, une difficulté croissante du réseau ibérique à s’adapter à cette offre massive, une augmentation de l’éolien en provenance d’Allemagne dont la France, ne sachant que faire, renvoie en Espagne, une consommation pas aussi forte que cette production difficile à stopper, et surtout, une « inertie » insuffisante du réseau espagnol qui ne peut s’adapter à ces variations brutales d’offre et de demande.
mix-electrique-espagnol-28.04.2025-12h30.jpg
Cette absence d’inertie est la conséquence directe des choix énergétiques et donc politiques effectués ces dernières décennies : fermeture du parc nucléaire, ouverture d’importants parcs intermittents à l’inertie nulle, tout a été fait pour disposer très majoritairement d’une énergie présentée (faussement) comme « bas carbone », et rien n’a été prévu pour les cas épineux comme celui qui s’est produit ce lundi là…
inertie-par-type-energie-electrique.jpg
Cette situation était connue, et même documentée.
De nombreux parlementaires, experts énergétiques et politiciens avaient prévenu que les choix énergétiques posés ces vingt dernières années comportaient des risques de plus en plus élevés.

Ainsi, une tribune publiée le 13 janvier 2025 dans Le Point par environ 80 parlementaires appelle à un moratoire sur les subventions aux énergies renouvelables, en particulier l’éolien et le photovoltaïque, mentionnant notamment les impacts de ces sources sur la stabilité du réseau. Ils soulignent l’importance de privilégier des sources comme le nucléaire pour garantir la stabilité du système électrique français. Eh non, tiens.

Un des fondateurs du Réseau de Transport d’Électricité, André Merlinexplique qu’il est trop risqué de viser un mix de production électrique composé à plus de 50% d’énergies renouvelables, ce que pourtant ont audacieusement (et malencontreusement) choisi nos voisins ibériques 

Mais voilà : en France, comme en Espagne et comme, plus grave, un peu partout en Europe, l’idéologie prédomine et n’acceptera aucun compromis et aucun aménagement avec la réalité.

ecologie-photovoltaique-arbres-panneaux-foret.jpgImaginer ces pays sans électricité pendant plus de 24h revient à imaginer un pan entier de l’Europe sombrer rapidement dans l’anarchie : passé ce délai, beaucoup de groupes électrogènes tombent en panne, arrêtant l’électricité dans des hôpitaux, des prisons, des centres de données, des chambres froides et des entrepôts où sont stockés des tonnes de vivres, par exemple.

Et malgré cette leçon, visible par tous, dans le même temps, on continue d’adouber des gens comme Dominique Voynet en la plaçant en charge d’évaluer l’information sur la sécurité nucléaire alors qu’elle a toujours affiché son mépris pour la science, le bon sens et la prudence vis-à-vis des énergies intermittentes associées aux turbines à gaz (russe ou américain), et ce alors que cette même politicienne à la solde des lobbies éoliens explique sans rire qu’elle souhaite « une substitution de l’électricité d’origine nucléaire par des outils de proximité ».

Malgré cette leçon, l’Europe et la France continuent d’arborer dans son gouvernement des individus qui ont amplement démontré qu’ils sont ouvertement contre le nucléaire, la seule énergie stable, non polluante et qui permet de remplir les objectifs – aussi délétères soient-ils – d’une décarbonation de nos énergies.

Ce n’est pas une exagération : il suffit de regarder la longue liste de ministres de 1995 à 2022 pour n’y voir que des farouches opposants à ce qui permet pourtant au pays de tourner encore vaillamment.

Nous avons ainsi Corinne Lepage (de 1995 à 1997), fondatrice de Cap21, militante de la fermeture de Superphénix. Dominique Voynet (qui sévit de 1997 à 2001), candidate des Verts à la présidentielle en 1995 et 2007, a ouvertement saboté les négociations pour conserver le nucléaire dans les énergies vertes, au contraire du mandat qui lui avait été donné.

https://youtu.be/W3HXw5Kpd2Y

Suit Yves Cochet (de 2001 à 2002), élu des Verts et adepte de la décroissance puis Delphine Batho (de 2012 à 2013), aujourd’hui présidente de Génération Écologie. Notons ce nigaud de Pascal Canfin (de 2012 à 2014), ministre délégué au Développement, qui a présidé l’organisation WWF France, ouvertement antinucléaire. Doit-on s’appesantir sur Ségolène Royal (de 2014 à 2017), qui fera voter une loi conduisant à la fermeture d’une vingtaine de réacteurs nucléaires jusqu’en 2025 ? OU sur Nicolas Hulot (de 2017 à 2018), qui déclare en 2018 que « Le nucléaire n’est plus une énergie d’avenir ». Dans ce tableau, Barbara Pompili (de 2020 à 2022), ex-députée EELV, apparaît presque modérée.

Et l’infiltration des anti-nucléaires plus ou moins rabiques est loin de se limiter aux ministères.

Nichés dans différents organes, ils peuvent comme les termites faire de gros dégâts, discrètement et durablement, comme par exemple à la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) où l’on a trouvé Hélène Gassin, ex-Greenpeace et EELV, pourtant commissaire en son sein de 2013 à 2019, ou chez RTE, le Réseau de Transport d’Electricité, où l’on a pu voir Pauline Le Bertre rejoindre en 2021 le cabinet du président de RTE (Xavier Piechaczyk) en tant que directrice adjointe, et ce après plusieurs années à la tête du lobby France Energie Eolienne (FEE). Quant à la présidence de RTE, elle fut octroyée de 2015 à 2020 à François Brottes, ex-conseiller de François Hollande pour l’énergie : c’est lui qui mettra en musique la réduction de la part du nucléaire dans le mix français. Belle prouesse.

Pour résumer, il apparaît donc clairement qu’on sait que les énergies intermittentes fragilisent la stabilité du réseau, qu’on sait qu’il ne faut pas dépasser une trop grosse proportion de ces énergies intermittentes dans le mix général pour éviter de se retrouver en difficulté, mais il apparaît tout aussi clairement que, par pure idéologie et refus compact de la réalité, les mesures ne seront pas prises pour éviter de voir cette proportion maximale dépassée.

Autrement dit, un black-out généralisé à toute l’Europe n’est plus tellement une affaire de « si », mais seulement de « quand » et on sait déjà que la responsabilité d’un tel événement en incombera directement aux Gaïatollahs qui refusent d’adapter leurs diktats à la réalité.

Et lorsque ce black-out pan-européen aura lieu, il ne durera pas qu’un triplet d’heures. Des centaines, des milliers de vies seront inévitablement en jeu, et les idéologues seront, une fois encore, responsables directs des morts provoquées à cette occasion.

 

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

7 réflexions sur “L’arnaque de la « transition énergique »: les cas de la France et de l’Espagne (Charles Sannat)

  • Poilagratter

    L’impasse énergétique et financière est bel et bien le but des politiciens aux ordres des illuminati pour dépecer les pays , les ruiner pour en prendre tranquillement possession.
    Ils organisent aussi une société propice à la guerre civile en ne sanctionnant pas les attaques et incivilités.
    Ils détruisent 20 000 enfants enlevés de leurs centre d’accueil à l’enfance par des mafieux proxénètes en ignorant les avocats et les parents qui dénoncent le fait que des mafieux les mettent à vendre pour la pedophilie.
    L État santionne moins le trafic d êtres humains ( pays des droits de l’homme mais pas de l’enfant! ), que le trafic de drogue donc les mafieux se recyclent.
    Les dénonciations n’aboutissent pas, on peut légitimement soupçonner la corruption des préfets et députés.
    Vidéo 🧨💥🧨💥🧨💥 YouTube : Maître Asam: prostitution et drogue ,…. Le récit glaçant d’un avocat sur les foyers de l’ASE.

    Répondre
  • Poilagratter

    Youtube Florent _Labeau . Enquête sous hypnose ( Comme teste avec succès sur Jupiter par la CIA En 1070 ). Le soleil victime d un mensonge collectif ( lunettes, crèmes aux nanotechnologies, …manipulation ?

    Répondre
  • Ping : L’arnaque de la « transition énergique »: les cas de la France et de l’Espagne (Charles Sannat) – les 7 du quebec | Boycott

  • Poilauluc

    Faudrait ajouter que le solaire ou l’éolien ca dure en moyenne 25 ans apres faut tout remplacer, on ne construit pas une société dynamique avec une vision à 25 ans. Il faut etre desespéré pour mettre en oeuvre ce genre de production.
    En l’absence de science l’homosapiens en tribu sera encore là dans 100000 ans, avec la science et le progrès tout s’effondrera ce siècle.

    Répondre
    • Poilagratter

      Oui, et ça pollue . les voyants disent qu’on reviendra aux barrages hydroélectriques

      Répondre
  • Poilagratter

    Les illuminati ont organisé la supercherie pour faire Du fric avec des sociétés qui pompent l argent public via la vente de panneau ou éoliennes avec En plus des contrats stipulants qu ils seront payés qu il y ait Du vent ou non, qu on ait ou non besoin de leur énergie..genre En été ã 3 heures Du matin…

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

En savoir plus sur les 7 du quebec

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture