La famine menace plus de cinq millions d'enfants au Yémen

Sources :  AFP et France-24.
 
Nous diffusons ci-dessous un papier d’une agence gouvernementale – d’un média menteur français (France 24). Évidemment que le laïus présentant la guerre d’agression contre la population du Yémen est totalement faussé et nous demandons aux lecteurs de s’en méfier. Ainsi, ce sont bien les forces armées étrangères de l’Arabie Saoudite, des Émirats Arabes Unis et leurs mercenaires terroristes – barbouzes affrétés par les premiers – qui attaquent et tentent de fermer le port d’Hodeïda-Al Hudaydah  par où arrive les secours alimentaires destinés à la population civile et les médicaments destinés aux enfants. Les partisans yéménites mènent une lutte acharnée pour empêcher ce blocus meurtrier avec le soutien de l’Iran. Le port d’Hodeïda doit absolument resté ouvert au trafic maritime. Robert Bibeau  Éditeur. Http://www.les7duquebec.com
 


 

Plus de cinq millions d’enfants sont menacés par la famine au Yémen, a indiqué mercredi l’ONG « Save the Children », alors qu’aucune issue au conflit ne se profile et les denrées alimentaires et le carburant coûtent de plus en plus cher.


« Une famine d’ampleur sans précédent. » Un rapport de l’organisation Save the Children, publié mercredi 19 septembre, alerte sur le risque de famine qui menace plus de cinq millions d’enfants au Yémen.
Alors que le conflit s’aggrave et que les prix de la nourriture et du carburant s’envolent, l’ONG britannique a estimé qu’un million d’enfants supplémentaires risquaient de souffrir de la famine, portant à 5,2 millions le nombre total d’enfants menacés par la famine dans ce pays pauvre de la péninsule arabique.
 

Le temps commence à manquer

Le gouvernement yéménite, soutenu par l’Arabie saoudite, combat les rebelles houthis, appuyés par l’Iran, dans une guerre qui a déjà entraîné la mort de 2 200 enfants, selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
La reprise lundi d’une offensive des forces progouvernementales sur le port stratégique d’Hodeïda, principal point d’entrée des importations et de l’aide internationale, met en péril l’accès à l’aide humanitaire et a déjà un impact économique sur les civils, notent des experts.
« Le temps commence à manquer » pour empêcher « une famine dévastatrice » au Yémen et « nous ne pouvons permettre la moindre perturbation » dans la distribution de l’aide aux « victimes innocentes du conflit », a déclaré mercredi le Programme alimentaire mondial (PAM) dans un communiqué.
 

La nourriture, « une arme de guerre »

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), le prix des denrées alimentaires a augmenté de 68 % depuis 2015, date à laquelle une coalition sous commandement saoudien est entrée en guerre aux côtés du gouvernement pour combattre les Houthis, qui contrôlent de vastes territoires, dont la capitale Sanaa et le port d’Hodeïda.  (De fait, ce qu’il faut comprendre c’est que le gouvernement a été renversé – chassé et que ces brigands politiciens vivent en exil en Arabie Saoudite d’où ces gredins dirigent le massacre de leurs compatriotes yéménites afin  de récupérer leur strapontins au parlement. NDLR).
 
Selon l’Ocha, le coût d’un panier alimentaire de produits de base a augmenté de 35 %, tandis que les prix de l’essence, du diesel et du combustible pour la cuisine ont augmenté de plus de 25 % depuis novembre 2017. Dès octobre 2017, le PAM avait averti qu’au-delà des combats et des raids aériens, la nourriture était désormais « une arme de guerre » au Yémen.
 

Bataille d’Hodeïda

 
L’interruption de l’approvisionnement de la population en denrées alimentaires par le biais du port d’Hodeïda, sur la mer Rouge, « mettrait la vie de centaines de milliers d’enfants en danger immédiat, tout en poussant des millions d’autres vers la famine », a déclaré Save the Children.
Des affrontements meurtriers ont repris autour de la ville portuaire après l’échec de pourparlers plus tôt ce mois-ci à Genève. Les Nations unies ont averti que tout combat majeur dans la ville d’Hodeïda pourrait mettre un terme aux distributions de nourriture à huit millions de Yéménites qui en dépendent pour leur survie.
Sur vingt enfants de moins de cinq ans, au moins un souffre de malnutrition aiguë sévère à Hodeïda, selon l’Unicef. Plus de 11 millions d’enfants, soit 80 % des enfants du pays, ont « un besoin désespéré d’assistance humanitaire », d’après la même source.
 

« Les bébés étaient trop faibles pour pleurer »

 
L’Arabie saoudite et ses alliés accusent les rebelles de faire transiter clandestinement des armes venues d’Iran par Hodeïda et ont imposé un blocus quasi-total au port. Les Houthis et l’Iran nient ces accusations. (De fait, la question qui se pose est : « Que fait l’Arabie Saoudite au Yémen à tenter de remettre en selle une clique corrompue que la population  yéménite a chasser du pouvoir et même chasser du pays? » Prendre note que les rebelles ne sont pas que les Houthis comme tente de le faire croire les médias occidentaux à la solde, mais une très large portion de la population – à un point tel que l’ex-gouvernement à la solde de l’Occident ne recrute pas ses barbouzes terroristes parmi la population yéménite mais parmi les terroristes expulsés de Syrie.  NDLR)
 

« Des millions d’enfants ignorent quand ou si leur prochain repas viendra », a déploré Helle Thorning-Schmidt, directrice générale de Save the Children. « Dans un hôpital que j’ai visité dans le nord du Yémen, les bébés étaient trop faibles pour pleurer, leur corps épuisé par la faim », a-t-elle raconté.

 
Depuis mars 2015, quelque 10 000 personnes ont été tuées, en majorité des civils, et plus de 56 000 blessés dans le conflit. Selon l’ONU, trois Yéménites sur quatre ont aujourd’hui besoin d’aide, notamment alimentaire, et le pays est menacé par une troisième vague de choléra.
Dans un rapport publié le 4 septembre, le Norwegian Refugee Council avait souligné que les bilans ne tenaient pas compte des conséquences économiques de la guerre. « Cet effondrement économique a le potentiel de tuer beaucoup plus de Yéménites que la violence », avait écrit Mohamed Abdi, directeur au Yémen de cette ONG.
 
Avec AFP
 

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

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