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JOURNÉE NOIRE POUR LE QUÉBEC

La laïcité, certes, a sa place dans une société du temps actuel. Mais, il ne faut pas oublier, on est en démocratie, dans un pays multiethnique. Et on juge cette démocratie par la manière dont on traite nos minorités! À commencer par les Premières Nations.

Ce geste répréhensible est un geste désespéré d’un PETIT peuple! D’une PETITE minorité dans un océan de quatre cents millions d’anglophones. Au lieu de faire comme les séparatistes écossais, et RALLIER les ethnies (qui parlent français mieux que nous!) à notre cause, on les pousse dans le camp de nos adversaires. Ce geste désespéré de panique n’est qu’un clou de plus dans le cercueil.

J’ai honte aujourd’hui! Jacques Parizeau avait raison. On a perdu le référendum à cause des ethnies, parce qu’ils ne nous faisaient pas confiance. Ils avaient raison! Cette loi va définir notre comportement pendant les prochains cent ans, quand la langue française va avoir disparu du continent américain. Qui va venir à notre secours?

Certainement pas les Canadiens français des autres provinces qui luttent chaque jour pour avoir l’ÉGALITÉ! Eux aussi ne nous font plus confiance!

La Droite divulgue ses muscles. Il est déjà trop tard. Et comme à chaque fois, au début, la majorité appuie ces actes répréhensifs jusqu’au moment où on est affecté. On est tous minoritaires à quelque part. Ce n’est pas un changement social que la CAQ nous propose. C’est un changement POLITIQUE! On divise pour… régner!

John Mallette
Le Poète Prolétaire

3 réflexions sur “JOURNÉE NOIRE POUR LE QUÉBEC

  • Pablo Lugo Herrera

    Bonjour mon ami qui je lis toujours avec enthousiasme… Tu te trompes. On es pas en démocratie. On est gouverné par un petit clown minable encouragé par le vote d’une Société minable et moribonde qui a besoin de ce cirque pour oublier nos malheurs. Personnellement, je suis Québécois d’origine colombienne et je le serai jusqu’à ma mort. J’ai choisi de vivre au Québec, donc je suis Québécois… L’immigration qui décide de vivre en ghettos, décide de continuer avec « leur culture » et qui se laisse diviser est aussi coupable. Il n’a pas de lutte immigration Vs État, mais Prolétariat, peu importe l’origine Vs Capitalisme. Pour cette raison, l’État sera toujours mon grand ennemi.

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    • Robert Bibeau

      @ Pablo
      1) Je suis personnellement en accord avec toi : quand nous choisissons de quitter un pays pour en habiter un autre – l’immigrant doit épouser la société – et la classe sociale de son labeur de la société d’accueil
      2) La réaction de ghettoisation qui affecte certains immigrants arrivant dans une société d’accueil est une RÉACTION de défense – de protection bien souvent. Nous devons la comprendre et comprendre également qu’elle s’estompera selon les conditions d’accueil qui seront faites à ces immigrants souvent vulnérables.
      3) Dans ce domaine le TEMPS arrange les choses … soyons concilient mais ferme – nous n’encourageons pas la ghettoisation mais l’assimilation dans la société d’accueil qui devrait intégrer – accepter – absorber et s’enrichir de ces apports nouveaux. DE toute façon il n’existe qu’une seule classe prolétarienne internationaliste.
      4) Le premier principe prolétarien révolutionnaire à propos de ces questions d’immigrations est que le mieux reste toujours de RESTER CHEZ-SOI et de mener la guerre de classe chez-soi en rassemblant les prolétaires de son pays pour combattre les bourgeois et les capitalistes de son pays d’origine.
      5) Tu as totalement raison quelque soit la société – l’ethnie – la communauté linguistique – la communauté de couleur – l’origine national etc. de nos jours sous le mode de production capitaliste universel – dominant PARTOUT sur terre – la contradiction fondamentale oppose le prolétariat salarié au capital financiarisé et l’ÉTAT n’est que la superstructure de domination du capital et donc notre ennemi à détruire.
      Robert Bibeau http://www.les7duquebec.com

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  • Robert Bibeau

    @ Poete
    Vous avez écrit ceci : « Jacques Parizeau avait raison. On a perdu le référendum à cause des ethnies, parce qu’ils ne nous faisaient pas confiance. Ils avaient raison! Cette loi va définir notre comportement pendant les prochains cent ans, quand la langue française va avoir disparu du continent américain. Qui va venir à notre secours? »
    Il y aurait tellement à dire sur ce simple paragraphe
    1) ON a perdu le référendum dites-vous. QUI EST CE « ON » ? Nous sommes nombreux à ne pas avoir perdu ce référendum.. ni aucun autre !
    2) Ce référendum était comme tout autre scrutin alambiqué – anti-démocratique prolétarien – une affaire de bourgeois-capitalistes CONTRE l’autre camp de bourgeois-capitalistes et le prolétariat ne servait que de chair-à-voter comme il sert de chair-à-patron au travail et de chair-à-canon durant leurs guerres.
    3) NON vous n’avez pas perdu VOTRE référendum à cause des « ethniques » (sic) mais parce que le prolétariat (francophone et autre pour utiliser vos mots-prisons) a refusé de s’aligner derrière le camp nationaliste-chauvin-raciste de la patte à Bouchard et du gros Parizeau.
    Je suis très fier du prolétariat québécois (toutes ethnies-langues-communautés confondues) d’avoir la conscience de classe de refuser de prendre part à ce chamaillage entre clans capitalistes chauvinistes-racistes-ethnicistes.
    4) Aucune LOI ne va définir notre comportement de classe = Une LOI n’est jamais que la cristallisation d’un rapport de classes en lutte. Incidemment, cette LOI merdique fixe les balises temporaires que le clan capitaliste fédéraliste IMPOSE au clan capitaliste séparatiste. Nous prolétaires sommes des péquenots n’ayant aucun pouvoir dans cette galère du pouvoir bourgeois.
    Le prolétariat révolutionnaire n’a rien à foutre avec la LAICITÉ – LA VIRGINITÉ – LES SIGNES RELIGIEUX – L’ETHNICITÉ ET AUTRES fadaises dont nous embrouillent les petits-bourgeois go-gauche et la droite toute aussi réactionnaire.
    5) La langue française survivra si le prolétariat québécois le décide et cela n’aura rien à voir avec les stepettes de la Beaudoin et autres prima chauvines.
    6) Nous prolétaires révolutionnaires, toutes ethnies confondues, cherchons la véritable liberté – celle de pouvoir assurer la survie de l’espèce humaine dans sa globalité, sur cette Terre qui est notre ciel et aussi notre cercueil.
    Merci pour ton article réflexif
    Robert Bibeau

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