7 au Front

L’explosion mondiale des dépenses militaires et la lutte contre la guerre impérialiste

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Aujourd’hui, le 3 mai, le World Socialist Web Site organise son rassemblement international en ligne du 1er mai à 15h (heure de l’Est). Un thème central de ce rassemblement est la nécessité de construire un mouvement socialiste international de la classe ouvrière contre la guerre impérialiste.

.L’urgence de cette perspective a été soulignée cette semaine par la publication d’un rapport du l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Stockholm International Peace Research Institute – SIPRI), documentant un chiffre stupéfiant de 2 700 milliards de dollars de dépenses militaires mondiales en 2024.

Plus d’un tiers des dépenses militaires mondiales est imputable à l’impérialisme américain, Washington ayant consacré 997 milliards de dollars à la guerre en 2024, dernière année de l’administration Biden. Les chiffres révèlent également des augmentations spectaculaires des budgets militaires en Allemagne (88,5 milliards de dollars) et au Japon (55,3 milliards de dollars), soit respectivement une hausse de 28 pour cent et 21 pour cent en une seule année. L’Allemagne est ainsi passée du septième au quatrième rang des plus grands dépensiers militaires.

L’alliance de l’OTAN, dirigée par les États-Unis, a dépensé plus de 1 500 milliards de dollars, soit 55 pour cent du total mondial. C’est dix fois plus que les 149 milliards de dollars alloués par la Russie, qui est la cible des impérialistes dans la guerre en cours en Ukraine.

La hausse des dépenses militaires a été incessante au cours de la dernière décennie, avec une augmentation de plus de 1 000 milliards de dollars, passant de 1 670 milliards de dollars en 2015. Mais ce n’est qu’un début. Les puissances impérialistes ont annoncé de nouvelles augmentations massives de leurs budgets militaires afin de garantir leur part du butin dans la nouvelle redistribution du monde entre les grandes puissances.

La proposition de budget de l’administration Trump pour 2026, publiée vendredi, prévoit une augmentation de 13 % du budget du Pentagone, portant celui-ci à 1 010 milliards de dollars. Pour financer cette somme colossale, Trump envisage de réduire le budget de l’éducation de 12 pour cent et d’imposer des coupes drastiques aux National Institutes of Health (NIH) et aux Centers for Disease Control and Prevention (CDC), ainsi qu’à d’autres programmes sociaux essentiels.

En Europe, l’Allemagne s’est engagée à consacrer 1 000 milliards d’euros (1 130 milliards de dollars) à la préparation à la guerre: un «fonds spécial» de 500 milliards d’euros pour adapter les infrastructures civiles (routes, ponts, hôpitaux) à un usage militaire, et 500 milliards d’euros pour l’achat de matériel militaire. Les 500 milliards d’euros destinés à l’équipement militaire représentent 11 pour cent du PIB allemand, soit davantage que les 8,6 pour cent du PIB que constituaient les crédits de guerre de l’Allemagne durant la première année de la Première Guerre mondiale. Hitler n’a atteint un niveau de dépenses militaires comparable qu’en 1938, après cinq années de réarmement intensif du régime nazi, soit juste un an avant le début de la Seconde Guerre mondiale.

La croissance fulgurante des budgets militaires promet d’énormes profits aux fabricants d’armes – les marchands de mort modernes – ainsi qu’à l’oligarchie financière. Les 100 plus grands fabricants d’armes au monde ont enregistré un chiffre d’affaires de 632 milliards de dollars en 2023, dont 317 milliards pour les producteurs américains.

L’entreprise allemande Rheinmetall, qui fournissait déjà des armes au régime nazi pendant la Seconde Guerre mondiale, a enregistré une croissance spectaculaire de 36 pour cent de ses ventes en 2024 et prévoit une nouvelle hausse de 25 à 30 pour cent cette année. Rheinmetall estime qu’une augmentation des dépenses militaires des pays de l’OTAN à 3,5 pour cent du PIB – un objectif soutenu par les gouvernements allemand, français et britannique – pourrait entraîner des commandes atteignant «jusqu’à 400 milliards d’euros» d’ici 2030.

Toutes les puissances impérialistes prétendent que leurs dépenses militaires sont purement défensives, en les qualifiant de «dépenses de défense». Il s’agit d’un mensonge grotesque. Qu’il s’agisse de Washington, Berlin, Londres, Paris ou Tokyo, les élites dirigeantes s’arment jusqu’aux dents pour faire avancer leurs intérêts économiques et géostratégiques prédateurs par des moyens militaires, tant contre leurs rivaux que contre leurs «alliés» de façade, aux quatre coins du monde.

Quant à la Russie et à la Chine, dont les régimes cherchent désespérément à trouver un compromis avec les puissances impérialistes, ils brandissent la menace militaire et le nationalisme réactionnaire afin de négocier un accord avec l’impérialisme et de défendre leur «droit» à exploiter la classe ouvrière dans leur propre pays.

L’augmentation fulgurante des dépenses militaires au cours de la dernière décennie s’accompagne de l’éclatement de guerres impérialistes pour le contrôle des matières premières, des marchés, de la main-d’œuvre et des zones d’influence à travers le monde. En 2014, les États-Unis et l’Allemagne ont orchestré un coup d’État fasciste à Kiev pour renverser le président pro-russe et placer l’Ukraine sous domination impérialiste, un processus qui a conduit à l’invasion de Moscou en 2022 et à la guerre menée par les États-Unis et l’OTAN contre la Russie.

Dix ans plus tard, Washington, sous la direction du président à l’idéologie fasciste Donald Trump, intensifie les conflits sur plusieurs fronts, dans un contexte évoluant rapidement vers une Troisième Guerre mondiale. Outre la guerre en cours visant à soumettre l’Ukraine, la Russie et l’ensemble du continent eurasiatique aux intérêts du capital américain, Washington se prépare ouvertement à un affrontement contre la Chine dans la région Asie-Pacifique afin de freiner son ascension économique.

Le dernier rapport du SIPRI souligne explicitement que la Stratégie de défense nationale américaine de 2022 constitue un moteur de la forte augmentation des dépenses militaires ces dernières années. Ce document qualifiait la Chine de «défi le plus global et le plus sérieux pour la sécurité nationale des États-Unis» et a été publié à peine deux semaines après la Stratégie de sécurité nationale de l’administration Biden, qui s’engageait à vaincre la Russie et la Chine au cours de la «décennie décisive» à venir.

Au Moyen-Orient, la volonté de Washington de garantir son hégémonie incontestée sur cette région riche en ressources énergétiques l’a conduit à soutenir le génocide perpétré par Israël contre les Palestiniens à Gaza. Washington et Berlin ont fourni des dizaines de milliards de dollars d’armes au régime sioniste, lui permettant d’intensifier ses attaques sanglantes au Liban, où des dizaines de milliers de personnes ont été tuées ou mutilées, et de lancer des frappes contre l’Iran, principale cible régionale de l’impérialisme américain.

Au cours du seul premier mois de la campagne de bombardements sauvages contre les Houthis, alliés à l’Iran, lancée par Trump en mars, les États-Unis auraient dépensé 1 milliard de dollars en munitions et en ressources militaires.

Les impérialistes européens perçoivent de plus en plus leur ancien allié américain comme un adversaire et n’ont aucune intention de se laisser marginaliser par Washington dans la lutte pour la domination mondiale. Conscientes que la politique étrangère «America First» de Trump marque la fin de la relation transatlantique qui a prévalu après la Seconde Guerre mondiale, les puissances européennes s’engagent toutes dans une course aux armements afin de pouvoir mener la guerre indépendamment des États-Unis.

Ce processus va accentuer les conflits de classe. Dans l’Union européenne, qui s’est récemment engagée à ce que ses 27 États membres consacrent 800 milliards d’euros supplémentaires aux dépenses militaires, environ 93 millions de personnes, soit 21 pour cent de la population, vivaient dans la pauvreté en 2024.

Les oligarchies financières, qui dominent la vie politique officielle de chaque pays impérialiste, entendent faire peser le fardeau du militarisme et de la guerre sur la classe ouvrière.

À cette fin, les gouvernements démantèlent les dépenses publiques ainsi que l’ensemble des services sociaux, tout en instaurant des formes de régime dictatorial visant à réprimer l’opposition populaire à la guerre impérialiste. Les syndicats alimentent le nationalisme chauvin exploité par la classe dirigeante pour mobiliser les travailleurs en faveur de la guerre et encouragent activement la reconversion de la production civile en production militaire.

L’annonce par Trump de nouvelles augmentations des dépenses militaires s’accompagne d’une poussée incessante pour instaurer une dictature présidentielle aux États-Unis, licencier des centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux et fermer des ministères entiers.

En Allemagne, la hausse fulgurante des dépenses militaires de plus de 80 pour cent au cours de la dernière décennie s’est accompagnée d’une aggravation de la pauvreté et des inégalités. L’élite dirigeante a systématiquement réhabilité le fascisme sous la forme de l’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), tandis que les budgets de la santé ont été réduits à la portion congrue.

Pour assurer leurs ambitions prédatrices à l’échelle mondiale, les impérialistes veulent faire marche arrière et restaurer l’ordre social brutal et dictatorial qui prévalait lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

Lors de son célèbre discours du 1er mai 1916 à Berlin, où il appelait à mettre fin au massacre sanglant de la Première Guerre mondiale, le socialiste allemand Karl Liebknecht dénonça avec une ironie amère les «trois grands privilèges d’État prussiens» dont jouissaient alors les citoyens allemands: «Nous pouvons être soldats, nous pouvons payer des impôts, et nous pouvons nous taire.»

La classe ouvrière internationale est la force sociale capable de stopper la résurgence de la guerre mondiale impérialiste et de la dictature des élites dirigeantes. Elle est déjà engagée dans des batailles de classe majeures, comme le montrent l’opposition naissante à Trump et la recrudescence des grèves à travers l’Europe et l’Amérique du Nord. Les manifestations de masse mondiales contre le génocide de Gaza expriment l’hostilité amère de millions de personnes à la barbarie du régime sioniste et de ses parrains impérialistes.

La tâche décisive est d’armer les travailleurs en lutte avec le programme socialiste et internationaliste nécessaire pour s’opposer au militarisme et à la guerre, ainsi qu’au système de profit capitaliste qui en est la cause première. Le rassemblement international en ligne du 1er mai, parrainé par le World Socialist Web Site et le Comité international de la Quatrième Internationale le 3 mai, apportera une contribution significative à cette lutte. Nous invitons tous nos lecteurs à y participer.


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Robert Bibeau

Auteur et éditeur

3 réflexions sur “L’explosion mondiale des dépenses militaires et la lutte contre la guerre impérialiste

  • Normand Bibeau

    «LE PROLÉTARIAT N’A PAS DE PATRIE» (Marx et Engels, Manifeste du Parti communiste).

    Cet enseignement magistral des 2 plus grands idéologues révolutionnaires prolétariens que l’humanité est connue se traduit en termes de lutte des classes par son antithèse à l’effet que:
    «[L]A BOURGEOISIE N’A PAS DE PATRIE».

    Ainsi, lorsque une faction de la bourgeoisie mondial d’un État, dit: «national», fut-il canadien,allemand, français, britannique ou autres, transfert les argents publics extorqués du prolétariat par des impôts et des taxes, des programmes sociaux de «son État capitaliste» où ils enrichissaient Big Pharma et les trusts mondiaux dit de la «santé» ou des «services sociaux» vers les trusts mondiaux de l’armement, cette faction ne fait que transférer d’un secteur de l’économie capitaliste les capitaux pillés au prolétariat à un autre secteur plus lucratif de l’économie capitaliste où ces capitaux «publics» lui procurent de meilleurs dividendes (intérêt ou profit soit la plus-value), en somme, il s’agit d’écorcher le bœuf 2 fois: une première fois en lui extorquant des impôts et des taxes et une seconde en versant les fruits de ces extorsions à l’industrie de guerre que les capitalistes mondiaux dominent par la propriété des trusts mondiaux à travers leur actionnariat.

    L’analyse de la composition de l’actionnariat des firmes multinationales du complexe militaro-industriel démontre qu’il est composé de trusts d’investissements de toutes les «nationalités» et de toutes origines «ethniques, culturelles et religieuses» depuis les trusts bancaires, aux trusts financiers, jusqu’y compris les caisses de retraite des syndicats patronaux.
    Ainsi,, tous les capitalistes de chaque État «national» participent à la curée mondiale de pillage des fonds publics, pour ces charognards du: «BU$$INE$$ FIRST» et de «[L]’argent n’a pas d’odeur» même si elle provient de la carbonisation des corps des palestiniens martyrs ou de ceux des ukrainiens et des russes comme elle n’en avait pas quand elle provenait de la carbonisation des communistes, des syndicalistes prolétariens, des tsiganes et des juifs lors de la Seconde guerre mondiale.

    Le World Socialist Web Site (WSWS) expose avec justesse, chiffres à l’appui, le transfert accéléré des fonds publics des secteurs dits «sociaux» aux secteurs dits «militaires» en préparation de la Troisième Guerre Mondiale pour le repartage des marchés, en particulier ceux des ressources de matières premières de «terres rares», indispensables à la révolution informatique et robotique en cours.

    Le WSWS a parfaitement raison d’appeler la «classe ouvrière» à se mobiliser massivement contre le transfert des argents publics des secteurs sociaux (santé, éducation, assistance public) au secteur militaire et à combattre que l’État des capitalistes transforme le prolétariat de «chair à patrons en chair à canons».

    Là où le WSWS se méprend c’est d’analyser et d’expliquer ces détournements des fonds publics dans une perspective «nationale» alors que ces montants colossaux sont «investit» essentiellement en achat d’armes et de logistiques militaires U$ comme le prouve le marché mondial des exportations d’armes de 2020 à 2024.
    Les U$A ont accaparé 43% du marché mondial des exportations d’armes; la France 9,6%; la Russie 7,8%; la Chine 5,9%; l’Allemagne 5,6%;Italie 4,8%; Royaume-Uni 3,6%; Espagne 3%; Corée du Sud 2,2%; autres États 12% ( Statista Research Département,12/03/2025).

    Cette domination stratosphérique du marché de l’armement par les U$A, le «shérif» capitaliste de la planète avec ses 800 bases militaires disséminées dans 107 États sur la planète, ses 250,000 militaires, ses ambassades espionnes, ses services «secrets» et ses ONG bidons subversifs n’a fait que s’accroître en 2025.

    «En décembre 2024, le chiffre d’affaires des 100 plus grandes industries d’armement mondiales a augmenté de 4,2% pour atteindre 632 milliards de dollars U$ rien qu’en 2023» (SIPRI, Institut de recherche sur la paix de Stockholm, 3/10/2025) et de ces 100 industries: 41 sont U$ ( pour 43% du marché mondial) dont les 5 premières pour plus de 40% des exportations totales d’armes sur la planète.

    Là aussi où WSWS se fourvoie c’est lorsqu’il appèle la «classe ouvrière» à se mobiliser alors que cette mobilisation doit viser TOUT le prolétariat sans distinction d’occupation ou d’emploi.Nul part dans leur œuvre révolutionnaire Marx et Engels n’ont créé de distinction théorique de principe entre les prolétaires des usines et ceux des services: les prolétaires se définissent par leur dépossession des moyens de production et leur condamnation à devoir louer leur force de travail pour survivre, ce qui en fait des esclaves salariés, un point c’est tout, tout le reste n’est que «division» stérile et contre-révolutionnaire.

    Ainsi, le seul critère marxiste qui différencie les classes sociales est celui scientifique du rapport objectif à la propriété des moyens de production, d’échanges et de communication: les possédez-vous et en extrayez-vous de la plus-value, si oui: vous êtes capitaliste; en recevez-vous un salaire: vous êtes prolétaire, un esclave-salarié, tout autre distinction n’est pas marxiste et par conséquent, non matérialiste dialectique et historique.

    Pour ce qui est de la petite-bourgeoisie décrite par Marx et Engels, cette section de la bourgeoisie se caractérise par la possession de «son moyen de production» qui étant «petit» n’en est pas moins réel comme l’est une profession libérale, un commerce de détails ou une exploitation agricole.

    Quiconque analyse scientifiquement la composition des classes sociales constatent que la haute direction des entreprises capitalistes qui est composée de «cryptos-salariés» constatent qu’ils sont «payés» en actions de l’entreprise qu’ils servent, ce qui génèrent de la plus-value exempt d’impôt (jusqu’à concurrence de 250,000$ CAD) ou à impôt réduit ( 66%) sur le gain en capital et fait de ces «cryptos-salariés», des capitalistes au sens marxiste.

    D’ailleurs, la bourgeoisie dans sa rapacité instinctive de classe s’attribue de plus en plus des postes «rémunérés» au sein des entreprises capitalistes qu’elle possède afin de frauder «légalement» le système d’impôts sur le revenu qu’elle impose avec le plein poids de la loi aux véritables esclaves-salariés qu’elle exploite.

    Qu’en pratique, la grande industrie manufacturière capitaliste du début de la Révolution industrielle par sa concentration d’esclaves salariés et les conditions particulièrement pénibles d’exploitation créaient un prolétariat dit: «ouvrier», plus militant et plus combatif, était rigoureusement exact au XIX ième siècle ( 1 ière Internationale communiste) et au début du XX ième (III ième Internationale communiste) mais le développement de la machinerie et la division internationale de l’exploitation capitaliste a modifié cette réalité objective et uniformisée les conditions d’exploitation du prolétariat rendant ces distinctions divisives.

    Le mouvement révolutionnaire prolétarien est à un moment décisif de son évolution historique alors que la bourgeoisie mondiale fourbie ses armes et ourdie «contre-révolutions de couleur» sur «contre-révolutions de couleurs», «attentats terroristes sous faux drapeau sur attentats terroristes sous faux drapeau», génocides sur génocides en préparation d’une III ième Guerre mondiale apocalyptique génocidaire pour le repartage des marchés et la destruction des surplus de production de son système décadent, convaincue de sa supériorité de classe et obsédée par sa soif insatiable de plus value à extraire du sang et de la chair de ses esclaves-salariés.

    La bourgeoisie mondial a jeté au rebut et foule à ses pieds le peu de leçons et de moral que lui avait dicté les drames inhumains des 2 dernières guerres mondiales avec ses 74 millions de morts, ses centaines de millions de blessés, d’orphelins, de veuves et de veufs, un monde dévasté et en ruine.

    L’«ordre international gouverné par des règles» de la «canonnière» ( re: Jacques Baud, entrevue à Espoir et Dignité du 5 mai 2025) de la bourgeoisie mondiale qui a chassé le «monde gouverné par le droit international né des traités et l’ONU» se résume:
    à des guerres locales et régionales sans fin;
    le génocide monstrueux des palestiniens martyrs, des arabes, des Houtis, demain des iraniens bombardés par ses mercenaires SIONAZIS, les tyrans U$ et occidentaux;
    l’épuration ethnique des russophones d’Europe de l’Est;
    la prise du pouvoir des États capitalistes par des débiles exubérants à la Tr0mp, des agents d’affaires des trusts financiers à la Macron,à la Merz, à la Carney, à la Melonie, à la Starmer et tous les larbins délirants qui n’ont eu d’égaux dans l’histoire récente de l’humanité que des Mussolini, des Hitler, de Tojo, des Staline, des Churchill, des Eisenhower et tous ces bourgeois décadents, ignorants et hystériques qui ont mené l’humanité à la dernière Guerre mondiale.

    Le prolétariat mondial a le devoir historique impératif de se mobiliser et de renverser le système capitaliste et de jeter à la poubelle de l’histoire ce système révolu et devenu cannibale.Pour ce faire, il n’est aucun autre moyen que de s’armer de son outil idéologique invincible qu’est le matérialiste dialectique et historique tel que mis à jour par Marx, Engels: le MARXISME et les idéologues révolutionnaires qui l’ont développé depuis.

    Comme l’écrivait Marx dans ses Manuscrits de 1844: «[C]e qui distingue l’architecte le plus maladroit de l’abeille la plus experte, c’est qu’il a un plan lorsqu’il se met à l’œuvre pour bâtir»,
    ce qui distingue la classe prolétarienne la plus maladroite de la bourgeoisie la plus experte, c’est que le prolétariat a un plan lorsqu’il se met à l’œuvre pour transformer le monde et ce plan invincible, c’est le MARXISME.
    Les révolutionnaires prolétariens ont le devoir absolu d’armer leur classe de son PLAN invincible et de se servir de ce PLAN pour le mobiliser, il y va de la survie de l’humanité même.

    PROLÉTAIRES DU MONDE ENTIER UNISSEZ-VOUS ET ARMEZ-VOUS DE VOTRE PLAN INVINCIBLE: LE MARXISME.

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  • Impressionnante et excellente description de l’armement des primates humains en voie d’évolution. Est-ce que les peuples voudront se battre pour le capitalisme impérialiste, pour consommer plus revaloriser dollars et euros et mettre les dettes de côté. Même en leur bourrant le crâne d’ineptie et d’imbécilités de toutes sortes les peuples sont moutons on le sait. Dès la première carotte empoisonnée sous la forme d’un ennemi fabriqué, ils foncent tête baissée se faire massacrer pour faire survivre la capitalisme et ses actionnaires. On fait donc croire à l’occident que l’ennemi c’est la Russie et la Chine qui s’arment pour se défendre et non pour envahir. L’occident inverse totalement la situation puisque l’impérialisme déclare la guerre et on se demande pourquoi ? Echec de l’impérialisme capitaliste à 1000 %, défaut de consommation, dettes incommensurables de plus de 320’000 milliards irremboursables, donc on met le tout sous le tapis et on part guerroyer pour reconstruire et reconsommer. Les gouvernants financiers capitalistes veulent du rendement et du profit leur poste en dépend au prix de millions de morts. Ils dénigrent même les extraterrestres venus nous observer, mais nous évite systématiquement on les comprend aisément. Nous n’avons pas l’intelligence requise pour une civilisation qui a 6000 à 10’000 années d’évolution de plus que nous. C’est donc un danger pour la nomenklatura dirigeante qui verrait un rapprochement avec des conseils d’intelligence de développement, sans nous entretuer. Une paix danger pour le militaro business qui en prendrait un coup même une faillite planétaire de l’armement. De là on s’occuperait plus du nettoyage de la planète. Utopie rêves, me direz vous mais pas tant que cela, les rapprochements s’accentuent un peu partout sur la planète et déjà dans notre long passé historique ou nous étions encore des primates de la première heure, à peine descendus de notre arbre. Et puis avec la technologie des armes robotisée évolutives, les guerres bactériologiques et virologiques que nous avons fabriquées et subit, semblent développer une folie collective qui envahit le monde entier de l’impérialisme ambiant. Si le Sud global les BRICS font tout pour tâcher de se défendre, ils ne nous envahirons jamais ce n’est pas dans leur programme, ils ne sont pas impérialistes, ils ont beaucoup d’autres ambitions de développement et leurs dettes son en rapport avec leurs productivité. J’espère une prise de conscience collective pour refuser l’imbécilité humaine de nous exterminer encore et encore.

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  • Ping : Contre l’économie de guerre réactionnaire – les 7 du quebec

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