7 au Front

De la mondialisation inévitable à l’internationalisation inéluctable

Par Normand Bibeau.

«Le capital n’a pas de patries, tout comme le prolétariat» et la mondialisation n’est pas facultative, mais un impératif économique, politique et idéologique de son développement historique ainsi que Marx l’a prophétisé avec génie dans toute son œuvre et en particulier, de manière magistrale dans: «Das Kapital», l’ouvrage scientifique le plus achevé et le plus pénétrant sur la nature profonde du capitalisme.

Voir l’article:  L’effondrement du système mondial a commencé, voici la fin de la mondialisation!  https://les7duquebec.net/archives/298465

Marx fut le premier à exposer la tendance «naturelle» et inexorable à la concentration et à la mondialisation du capital. Ainsi, dans le processus économique de fabrication de la «marchandise», laquelle contient intrinsèquement la «plus-value», communément appelé  «profit» et qui correspond à la différence de «valeur d’échange» entre le coût de la main-d’œuvre et la valeur d’échange ajoutée par le labeur non rémunéré de l’esclave salarié, à travers son moyen de production (industrie et matières premières = capital fixe), le capital requiert de plus en plus de capital variable (de prolétaires), partant, le capital est condamné à l’expansion là où sont logés les prolétaires.

Qui dit plus de prolétaires en exploitation dit plus de matières premières à transformer en marchandise. Sous la dictature capitaliste, la façon la plus «payante» pour le capitaliste doit être la moins chère donc il faut les piller, les voler, les brigander et si celui qui les «détient», s’y oppose ou en demande un prix plus élevé qu’il en coûterait pour le prendre par la force: la guerre est l’option capitaliste de choix, «bu$$ine$$ a$ U$ual» et «ce n’est rien de personnel», c’est la nature même du capitalisme de s’enrichir (s’accumuler) pour se développer.

L’Europe occidentale réunie au sein de l’Union européenne, l’Europe des 27, est confrontée de plein fouet à la pénurie de «terres rares» et d’une multitude de matières premières indispensables à la révolution énergétique et numérique en cours.  Cette pénurie chronique est aggravée par l’expulsion manu militari de ses anciens «prés carrés» africain, asiatique, latino-américain et océanien sous les pressions centrifuges U$, Russes et Chinoises, en somme, c’est la débandade qui s’accroit.   Même le franc CFA, l’outil historique privilégié de la domination française en Afrique est en grave péril de disparition-dévaluation.  Toute la francophonie est passée à l’américain, au russe et au chinois, dehors la France, sa culture raciste et son armée de pacotille qui sert les islamistes sous couvert de les combattre.

La Grande-Bretagne a déjà cédé son empire colonial à sa fille cannibale Américaine en échange du plat de lentilles d’être le larbin, le laquais,  l’«antenne U$ en Europe» et le «premier choix au repêchage U$ pour les missions d’espionnage, d’infiltration, de supercheries, de coups d’État coloré, de propagande démagogique et de courtage mobilier hors U$A», des mandats poisseux et répugnants dignes d’un pays en décomposition auquel ne subsiste que des prétentions et une monarchie dégénérée et dispendieuses.

Les autres États de l’Union européenne: Allemagne en tête, qui avaient lié des liens d’approvisionnements de matières premières avec la Russie, ce sont fait décréter qu’il en fallait plus et pour moins cher donc s’impose à nouveau le  LEBENSRAUM NÉONAZI à l’Est en commençant par l’Ukraine, sa population  et ses richesses naturelles comme première étape à un LEBENSRAUM NÉONAZI sur la Fédération de Russie sur le modèle Yougoslave: provoquer, guerroyer, décapiter, balkaniser, s’approprier et le tour est joué.

Déjà les U$A ont décapité et balkanisé l’Irak,  la Libye et la Syrie et y exploitent avantageusement tous les hydrocarbures sous la protection de leurs mercenaires djihadistes fous d’Allah, leurs gendarmes turques et les mercenaires génocidaires SIONÉONAZIS fous à lié de Yahvé.

Ils sont à décapiter la Palestine et à  « génocider » son peuple arabe palestinien martyr par leurs mercenaires SIONÈONAZIS pour s’emparer du gaz naturel, notamment.   Pourquoi l’Union européenne ne réussirait-elle pas la même opération de mondialisation  Barbarossa 2.0 sur l’Ukraine et la Russie comme le proclame Kaja Kallas, l’Estonienne lilliputienne, le haut-commissaire aux affaires étrangères qui crie à tue-tête: «libérons les 260 nations opprimées sous le joug de Moscou et de Poutine et emparons-nous de leurs richesses»?…c’est la marche forcée à la guerre à n’importe quel prix de vies humaines prolétariennes.

Pour ces criminels de guerre déshumanisés, ces génocidaires déguisés en «démocrates», l’erreur d’Hitler fut d’attaquer d’abord à l’ouest et de s’aliéner les É.-U., n’eut été de ces erreurs, ils sont convaincus que le Führer aurait vaincu l’URSS et l’Europe lui aurait offert une paix séparée où Hitler aurait «débarrassé» l’occident des peuples soviétiques qu’importent le nombre de morts des «sous hommes» soviétiques.

Là où le bât a blessé et que leur plan foireux de guerre ukrainienne provoquée et de coup d’État de palais s’est écrasé sur le mur invincible de l’«amitié sans limites» de la Chine envers son «allié» russe.  La Chine a compensé le manque à gagner des 19,000 ( devenus 23,000) sanctions, de l’attentat terroriste sur NordStream et du manque de munitions par son «allié» nord-coréen.

En refusant de fermer le ciel ukrainien à l’aviation et aux missiles russes, la messe était dite: la dénazification, la démilitarisation et la désindustrialisation par l’attrition sous les bombes pouvaient débuter jusqu’«aux derniers ukrainiens».

Déjà l’offre de «cesser le feu» pour 30 jours est dans le sac, Lavrov et Rubio en ont convenu lors des négociations de Ryad, les simagrées et les tergiversations de vierge offensée ne sont que brouillard de guerre, enfumage et entubage d’idiots utiles.

Les U$A et les Russes ont convenus, entre eux et à l’exclusion des bouffons ukronéonazis kiéviens et européens, du partage du cadavre ukrainien et de la répartition de son exploitation, il y a peu à partager et les Russes ne veulent pas d’un Donbass en ruine et d’une population exsangue et nécessiteuse.

Dès lors, comme pour la Palestine dévastée par les mercenaires SIONÉONAZIS israéliens, qui ont refilé la facture de 580 milliards de dollars pour reconstruire ce qu’ils ont détruit aux vassaux arabes débiles, les É.-U. vont pousser l’odieux jusqu’à refiler la facture de leur destruction à leurs vassaux européens séniles.

Il n’y a pas trois modes de production capitalistes (MPC),  il n’y en a qu’un seul, il est prédestiné mondial comme le sont les esclaves salariés, les prolétaires,  et ce qui le particularise en cette étape de mondialisation, c’est la crise de surproduction qui le mine et comme pour toutes les crises de surproduction passées qui l’ont miné, sa seule solution: c’est la guerre mondiale à moins que ses victimes prolétariennes ne se révoltent et l’abattent par l’insurrection populaire qui prépare les conditions de la révolution prolétarienne.


 

Vient de paraître aux Éditions L’Harmattan à Paris le volume de Robert Bibeau et Khider Mesloub :

« DE L’INSURRECTION POPULAIRE À LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE« . Collection Questions contemporaines. 220 pages.

Pour commander: De l’insurrection populaire à la révolution prolétarienne – Robert Bibeau, Khider Mesloub


Une Révolution sociale est un mouvement de classe par lequel la classe dominante d’un mode de production obsolète est renversée, ses infrastructures économiques et matérielles et ses superstructures sociales, politiques et idéologiques détruites pour être remplacées par un nouveau mode de production.

La Révolution française fut une authentique révolution sociale au cours de laquelle la bourgeoisie a renversé l’ordre féodal pour édifier le mode de production capitaliste (MPC). De même, la Révolution russe a renversé l’aristocratie tsariste pour amorcer l’édification de la société capitaliste d’État soviétique.  À ce jour, il n’y a jamais eu dans l’histoire de l’humanité de révolution sociale prolétarienne victorieuse.

Insurrection, révolution sociale, capitalisme, impérialisme, électoralisme bourgeois, démocratie, peuple, classe sociale, lutte de classe, marxisme, socialisme, communisme, internationalisme, autant de termes qui ont défrayé la chronique tout au long des siècles derniers. Ces locutions ont été galvaudées par la gauche, ces faux amis du prolétariat, et par la droite, ces ennemis déclarés de la classe prolétarienne.

Nous souhaitons redonner leur sens matérialiste dialectique et historique à ces vocables afin de mieux comprendre ce qu’ont été ces Révolutions prétendument socialistes, mais certainement pas prolétariennes.

Notre objectif ultime est d’identifier les conditions objectives et subjectives de la Révolution prolétarienne internationaliste à venir.

Pour commander : De l’insurrection populaire à la révolution prolétarienne – Robert Bibeau, Khider Mesloub.

 

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

Une réflexion sur “De la mondialisation inévitable à l’internationalisation inéluctable

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