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L’Odyssée chinoise De Mao Tse Toung à Xi Jinping (Bruno Guigue)

Par Salim Lamrani qui interroge Bruno Guigue.

De la chute de l’Empire en 1911 à l’émergence de la Chine comme puissance mondiale au XXIᵉ siècle, quelles ont été les grandes étapes de cette transformation spectaculaire ?

Bruno Guigue, Professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud, est l’invité, ici, de Salim Lamrani, Professeur en Histoire de l’Amérique Latine à l’Université de La Réunion.

Ensemble, ils retracent l’effondrement de la dynastie Qing, la fondation du Parti communiste chinois, la révolution socialiste de 1949, la construction d’un État socialiste, les grandes réformes économiques et l’essor contemporain de la Chine. Ils abordent également la lutte contre la pauvreté, les inégalités sociales et les choix stratégiques qui ont permis à la Chine de devenir un acteur majeur sur la scène internationale. Un échange captivant pour découvrir les grandes dynamiques qui ont façonné la Chine moderne.

 

 Source : https ://www.canal-u.tv/chaines/universite-numerique-de-la-reunion/les-causeries-histoire-la-chine-1-l-odyssee-chinoise-de


Pour aller plus loin à propos du nationalisme révolutionnaire bourgeois – dont la Révolution chinoise de Mao Tse Tong fut un exemple – nous vous proposons ce volume gratuit:

QUESTION NATIONALE ET RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE SOUS L’IMPÉRIALISME (Livre gratuit) – les 7 du quebec

Le volume gratuit en français sous format PDF est ici : 2017-question-nationale-et-revoution-preoletarienne-sous-lmperialisme-moderne

 

RÉSUMÉ DU VOLUME
L’internationalisme prolétarien s’impose dans la politique mondiale, indice évident des profondes transformations de l’économie, de la politique et de l’idéologie des sociétés vivant sous le mode de production capitaliste.  Cependant, les prolétaires révolutionnaires doivent faire le post-mortem du courant de pensée réformiste national-socialiste qui tente une résurgence en cette période de crise profonde. Il faut  tirer des leçons de cette répudiation du nationalisme réactionnaire.  Dans cet ouvrage nous proposons d’autopsier la politique gauchiste à propos des luttes de libération nationale au XXe siècle, l’époque du triomphe du national-socialisme-gauchiste dans le mouvement ouvrier qu’ils ont liquidé. Le prolétariat n’a pas de patrie et la guerre nationaliste, soi-disant anti-impérialiste, pour le droit de la bourgeoisie à contrôler son État national (démocratique, fasciste ou socialiste) et à spolier la plus-value nationale pour assurer l’accumulation du capital ne nous conduit pas au combat prolétarien révolutionnaire pour renverser et éradiquer le mode de production capitaliste. En phase impérialiste toute lutte de libération nationale est réformiste ou réactionnaire, jamais révolutionnaire prolétarienne. Afin de démontrer cette thèse nous présentons et commentons les textes de quelques intellectuels comme Mattick, Souyri, MacNally, Luxemburg et de l’Ouvrier Communiste.

Par Claudio Buttinelli cet article est disponible  en anglais, en italien et en espagnole ici:
Articles du 15 Aout 2023

 

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

4 réflexions sur “L’Odyssée chinoise De Mao Tse Toung à Xi Jinping (Bruno Guigue)

  • La Chine, avant Xi Jinping et Mao Tse Toung, bien avant…
    Trois doctrines morales règnent en Chine :
    Celle de Confucius, adoptée par les gens instruits, les masses intellectuelles.
    Celle de Lao-Tseu, suivie par la bourgeoisie moins instruite, mais plus attachée aux traditions. Elle représente l’idéalisme, le spiritualisme philosophique.
    Et celle, de Fo, forme du Bouddhisme qui est suivie par les multitudes ignorantes. C’est un culte grossier comparable au Catholicisme.
    Une science très ancienne a précédé en Chine ces 3 doctrines.
    Confucius, que l’on croit, à tort, un auteur, ne fit que mettre dans un ordre nouveau les anciens documents de l’histoire primitive de la Chine, qui remontaient à plus de quinze siècles avant lui, et il vivait au VIème siècle avant notre ère ; la preuve, c’est qu’on parle du mari et de la femme et que le mariage n’existait nulle part dans les temps primitifs.
    Dans la rédaction masculine de Confucius, on sent régner la préoccupation d’effacer le plus possible le rôle de la femme, surtout celui de la mère.
    Adoptant les idées d’Hermès, il trouvait aussi que « la femme est devant l’homme comme le cheval est devant la voiture », c’est-à-dire pour le servir.
    Rappelons que le mot « Hermès » (prêtre) désigne le terme générique de la fonction nouvelle que l’homme prendra lorsqu’il renversera la religion primitive en Egypte.
    Partout on voit les noms masculins substitués aux noms féminins, le père à la mère dans la famille, et on insiste avec force sur le respect du fils pour le père. On sent que l’idée d’affirmer la paternité domine là, comme nous la verrons dominer dans tous les pays, à la même époque (1). C’est le droit paternel imposé et dont on fait déjà, alors, la base du régime social, sentant bien que c’est ainsi que l’on arrivera le plus sûrement au règne de l’homme (2)
    Les Livres réformés par Confucius n’eurent pas une longue existence. Au 3ème siècle avant notre ère, la Chine vit surgir un de ces hommes audacieux et énergiques, tels les César et les Napoléon, qui, tout d’un coup, s’imposent au pays, en l’agrandissant.
    Thsin-Chi-Hoang-ti fut ce brutal fondateur de l’unité chinoise.
    Il prit le titre de « 1er souverain absolu de la dynastie des Thsin ». C’est à partir de cette époque que les souverains de la Chine portent le titre d’Empereur, Ti. Jusque-là ils étaient appelés chefs (Héou) ou rois (Wang ou Ouang).
    C’est le nom du primitif petit Etat de Thsin qui resta au pays : Thsina (Chine).
    Ce règne de l’homme a valu à la Chine, comme à tant d’autres nations, une suite de troubles et de révolutions, qui venaient de ce que les empereurs ont toujours abusé du pouvoir et n’ont jamais considéré la puissance suprême dont ils s’étaient investis que comme un moyen de se livrer à toutes leurs « passions ».
    (1) « Au VIème siècle avant l’ère chrétienne, il se produisit, quelle qu’en ait été la cause, des changements considérables chez presque tous les peuples ; ces changements présentèrent d’ailleurs des caractères différents suivant les pays. Dans certains cas, ce fut une réadaptation de la tradition à des conditions autres que celles qui avaient existé antérieurement, réadaptation qui s’accomplit en un sens rigoureusement orthodoxe ; c’est ce qui eut lieu notamment en Chine, où la doctrine, primitivement constituée en un ensemble unique, fut alors divisée en deux parties nettement distinctes : le Taoïsme, réservé à une élite, et comprenant la métaphysique pure et les sciences traditionnelles d’ordre proprement spéculatif ; le Confucianisme, commun à tous sans distinction, et ayant pour domaine les applications pratiques et principalement sociales. » (R. Guénon, La crise du monde moderne)
    (2) Le mot « Patar », dans le sanscrit primitif, ne signifie pas « celui qui féconde », mais « celui qui protège ». C’est le frère de la Mère. C’est pour cela que longtemps c’est lui, l’oncle, qui s’occupe surtout de l’enfant, et, quand les hommes de cette époque parlaient de la descendance, ils ne disaient pas « nos fils », ils disaient « nos neveux ». L’enfant grandissait dans sa famille naturelle, qui était sa famille maternelle, n’ayant, quand il était homme, ni responsabilité, ni charges ; donc, pas non plus cette hypocrisie née avec les devoirs factices imposés dans le monde masculiniste (suprématie du Père qui aboutira au fameux « droit paternel »).
    C’est en Egypte, sous les Ptolémée, que sera établit le « droit paternel » qui donnera un coup mortel au régime maternel. C’est Ptolémée IV dit « Philopator » (« qui aime son père »), ainsi surnommé parce que c’est lui qui, deux siècles avant le Christianisme (en 222), établira le « droit paternel » par un simple décret royal, le « prostagma de Philopator ». À partir de là, la famille agnatique (paternelle) se substituera à la famille utérine (maternelle).
    L’autorité brutale que l’homme a voulu exercer sur la femme et sur l’enfant, sous prétexte de paternité, a apporté le malheur dans le monde et désorganisé la famille. C’est la grande erreur sociale des temps masculinistes.
    Suite : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/chineetjapon.html

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    • Poilagratter

      Tout autre chose. Info : Miss soleil vert sur Profession gendarme .com, dit 💥💥🧨💥🧨💥👍 : le Dr Walter John Kilner ( 1847-1920) UK a travaillé à l hôpital St Thomas de Londres entant que médecin et électrothérapiste et édité moult articles. .
      Il a créé un écran et des lunettes permettant de voir l’aura des humains et ainsi faire un diagnostique. ( 2 plaques de verre avec insertion de dicyanine (collodion), rouille et goudron).
      Il s est rendu compte que une part importante de la population n est pas humaine (2/3 d après les voyants…) ( …They Live……… ),
      Des qu il en a parlé , ils a subitement été discrédité, ces travaux stoppés,…science interdite……comme N Tesla…….

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  • Poilagratter

    Jonchées de millions de cadavres d’opposants à leurs régimes respectifs. Cf Arte TV
    Et, dernièrement dépopulation via la 5 G , les 2/3 de la population sont morts , des villes entières quasi vides. Cf beforeitsnews.
    Actuellement ( the epoch times.fr) XI sera officiellement écarté du pouvoir de toute façon gangrèmé, le 4 juillet.
    Des rebellions…le Sishuan inondé pour les contenir grâce à l arme technologique Haarp ?????
    Les jeunes diplômés refusent de faire prospérer une telle dictature et retournent vivre dans leurs petits villages.

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