Critique des religions -Le Coran
Le Coran
Source : http://atheisme.org/coran.html
Le Coran est un recueil des injonctions de Mahomet émises au début du VIIème siècle et il lui aurait été directement dicté par le concept fantaisiste de « Dieu » lui-même. L’identité du narrateur alterne entre ce « Dieu » et ce personnage présenté comme un prophète. Le Coran ne brille ni par sa profondeur philosophique, ni par son humanisme. Je développe ici les divers points qui détachent ses propos haineux à l’encontre des incroyants, la violence physique qu’il prône à leur égard ainsi que le traitement humiliant réservé aux femmes. L’Ancien Testament trace, dans la plupart des domaines, la voie suivie par le Coran. La structure du texte n’est qu’une litanie de menaces, de répétitions et d’injonctions, vouée à marteler et soumettre le croyant à une morale guerrière et discriminatoire. Un Coran qui serait une référence visionnaire et poétique n’est que pure imagination.
Les références indiquées dans ce commentaire personnel du Coran sont extraites de l’édition publiée par GF-Flammarion en format poche (1970, numéro 237). La traduction de l’arabe a été effectuée par Kasimirski.
La guerre sainte
La guerre sainte si souvent invoquée et mise en pratique actuellement ne trouve pas son origine dans la folie de certains cerveaux mais dans le texte fondateur de la religion musulmane. Dès la sourate II, verset 186, l’appel à la guerre exhorte le croyant à l’action: « Combattez dans la voie de Dieu contre ceux qui vous feront la guerre. ». Afin d’éviter une trop grande latitude d’interprétation du mot « combattez », le verset suivant se montre très explicite: « Tuez-les partout où vous les trouverez, et chassez-les d’où ils vous auront chassés. La tentation à l’idolâtrie est pire que le carnage à la guerre. ». Le combat vise à l’imposition de la foi par la force (II,189): « Combattez-les jusqu’à ce que vous n’ayez point à craindre la tentation, et que tout culte soit celui du Dieu unique. ». Le Coran ne se manifeste pas par un style particulièrement métaphorique mais montre beaucoup de clarté dans ses intentions (II, 190): « Quiconque agira violemment contre vous, agissez de même à son égard « . La justification du meurtre de l’infidèle revient plus loin (II, 214): « La tentation à l’idolâtrie est pire que le carnage « . Enfin, la sourate II se termine sur un cri patriotique (II, 286): « Donne nous la victoire sur les infidèles « .
Habilement, le rédacteur résout le cas des croyants morts au combat en leur délivrant un billet direct pour le paradis (III, 151): « Si vous mourez ou si vous êtes tués en combattant dans le sentier de Dieu, l’indulgence et la miséricorde de Dieu vous attendent. », et, plus explicitement, (III,163): « Ne croyez pas que ceux qui ont succombé en combattant dans le sentier de Dieu soient morts: ils vivent près de Dieu, et reçoivent de lui leur nourriture « . Ces deux versets faisaient probablement partie du bagage religieux inculqué à ces gamins iraniens envoyés à la boucherie lors de la guerre Iran Irak dans les années 1980. La sourate suivante insiste encore sur ce sens du sacrifice à la gloire de ce dieu bourreau (IV, 76): « Que ceux qui sacrifient la vie d’ici-bas à la vie future combattent dans la voie de Dieu; qu’ils succombent ou qu’ils soient vainqueurs, nous leur donnerons une récompense généreuse. » . Mais avant de mourir, le combattant aura eu l’assurance des faveurs privilégiées dont il bénéficiera par rapport au croyant resté au foyer (IV, 97): « il [Dieu] a destiné aux combattants une récompense plus grande qu’à ceux qui restent dans leurs foyers. ».
Comme dans tout système autoritaire où l’obéissance aveugle prime sur le jugement personnel, le croyant doit se soumettre aux ordres, le temps employé dans le Coran étant systématiquement l’impératif (IV, 86): « Combats dans le sentier de Dieu et n’impose des charges difficiles qu’à toi-même. Excite les croyants au combat. ». La bestialité coranique répand sa haine sans interruption (IV, 93): « S’ils [les infidèles] ne se mettent pas à l’écart, s’ils ne vous offrent pas la paix et ne s’abstiennent pas de vous combattre, saisissez-les et mettez-les à mort partout où vous les trouverez. « . Le Coran n’est pas avare de termes pour désigner les légions de « Dieu » en parlant de milice (V, 61): « Ceux qui prennent pour protecteur Dieu, son apôtre, et les croyants sont comme la milice de Dieu; la victoire est à eux. » . Aucune accalmie dans la violence des propos répandus, l’issue de la guerre est claire (VIII, 7): « Le Seigneur cependant a voulu prouver la vérité de ses paroles et exterminer jusqu’au dernier des infidèles. ». Le mode d’exécution est précisé peu après (VIII, 12): « Abattez leurs têtes et frappez les extrémités de leurs doigts. », avec, plus loin, un autre moyen d’en finir (VIII, 52): « Quel spectacle, lorsque les anges ôtent la vie aux infidèles! ils frappent leurs visages et leurs reins, et leur crient: Allez goûter la peine du feu. ». Toutefois, la justification mystique vient pour raffermir le croyant (VIII, 17): « Ce n’est pas vous qui les tuez, c’est Dieu. ».
Le discours typiquement militaire de l’exaltation de l’armée à propos de sa supériorité apparaît immanquablement dans cet ouvrage rompu au maniement des masses (VIII, 66): « O prophète! excite les croyants au combat. Vingt braves d’entre eux terrasseront deux cents infidèles. Cent en mettront mille en fuite, parce que les infidèles n’ont point de sagesse. », mais le verset suivant corrige les estimations à des performances plus modestes (VIII, 67): « Dieu veut alléger votre tâche, car il connaît votre faiblesse. Cent braves d’entre vous vaincront deux cents ennemis, et mille triompheront de deux mille par la permission de Dieu qui est avec les intrépides. ». La stratégie d’attaque reste néanmoins assez simple (IX, 5): « Les mois sacrés expirés, tuez les idolâtres partout où vous les trouverez, faites-les prisonniers, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. « . Une fois encore le croyant est rappelé à la déraison (IX,29): « Faites la guerre à ceux qui ne croient point en Dieu ni au jour dernier, qui ne regardent point comme défendu ce que Dieu et son apôtre ont défendu, et à ceux d’entre les hommes qui ne professent pas la vraie religion. ».
Le Coran n’échappe pas à des considérations plus économiques (IX,34): « Annonce un châtiment douloureux à ceux qui amassent l’or et l’argent, et ne le dépensent point dans le sentier de Dieu. », mais le croyant n’a pas à craindre le combat gratuit (XXIX, 5): « Quiconque combat pour la foi combat pour son propre avantage. ». Au fur et à mesure de la lecture de l’ouvrage, les sourates passent mais la barbarie reste identique (XLVII, 4): « Quand vous rencontrerez les infidèles, tuez-les jusqu’à en faire un grand carnage, et serrez les entraves des captifs que vous aurez faits. ». La fin du texte approchant, le général félicite ses soldats (LXI, 4): « Il [Dieu] aime ceux qui combattent en ordre dans son sentier, et qui sont fermes comme un édifice solide ». Il rappelle le patriotisme religieux (LXI, 11): « Croyez en Dieu et en son apôtre, combattez dans le sentier de Dieu, faites le sacrifice de vos biens et de vos personnes; cela vous sera plus avantageux si vous le comprenez. », ou encore, finalement, (LXVI, 9): « O Prophète! fais la guerre aux infidèles et aux hypocrites, sois sévère à leur égard. La géhenne [le feu] sera leur demeure. Quel affreux séjour. ».
Le Coran n’est donc qu’un mélange désordonné de haine, de violence, d’appel au meurtre. La structure du texte n’est qu’une inlassable répétition, un déchaînement autoritaire et coléreux où la guerre est définitivement sainte.
La femme objet
La condition féminine fait partie des plus grands scandales générés par le Coran. La hiérarchie entre femmes et hommes doit obéir à la règle machiste fort répandue (II, 228): « Les maris sont supérieurs à leurs femmes ». La femme idéale est plus proche de l’esclave soumis que d’une personne apte à décider de sa vie (IV, 38): « Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises. ». Ou encore, sur la servitude à laquelle la femme est assignée (VII, 188): « C’est lui qui vous a créés tous d’un seul homme, qui en a produit son épouse afin qu’il habitât avec elle, elle porta d’abord un fardeau léger et marchait sans peine. ».
La femme est une possession du mâle dont il peut disposer comme bon lui semble, tant en ce qui concerne l’épouse (II, 223): « Les femmes sont votre champ. Cultivez-le de la manière que vous l’entendrez, ayant fait auparavant quelque acte de piété. », que les filles (II, 220): « Ne donnez point vos filles aux idolâtres tant qu’ils n’auront pas cru. ». Et comme tout bien de consommation est jeté lorsqu’il n’a plus les faveurs de l’utilisateur, la femme peut être répudiée avec facilité et la procédure est précisée en (II, 229 à 233) et (LXV, 1 à 4). Le mépris dans lequel sont tenues les femmes éclate dans l’équivalence « 1 homme = 2 femmes » lors du besoin de témoins dans le règlement d’un litige en (II, 282): « Appelez deux témoins choisis parmi vous; si vous ne trouvez pas deux hommes, appelez-en un seul et deux femmes parmi les personnes habiles à témoigner; afin que, si l’une oublie, l’autre puisse rappeler le fait. ». Cette même inégalité de traitement prévaut aussi dans les droits de succession (IV, 12): « Dieu vous commande, dans le partage de vos biens entre vos enfants, de donner au fils mâle la portion de deux filles; s’il n’y a que des filles, et qu’elles soient plus de deux, elles auront les deux tiers de la succession; s’il n’y en a qu’une seule, elle recevra la moitié. », ainsi que (IV, 175). La primauté de l’homme provient de son apparition première (III, 193): « Les femmes sont issues des hommes. », et (IV, 1): « O hommes! craignez votre seigneur qui vous a créés tous d’un seul homme; de l’homme il forma sa compagne. ». La polygamie est officiellement acceptée en (IV, 3): « Si vous craignez d’être injustes envers les orphelins, n’épousez que peu de femmes, deux, trois ou quatre parmi celles qui vous auront plu. », et Mahomet montre l’exemple (XXXIII, 6): « Le prophète aime les croyants plus qu’ils ne s’aiment eux-mêmes; ses femmes sont leurs mères. » et (XXXIII, 27) ainsi que (XXXIII, 47): « O prophète! il t’est permis d’épouser les femmes que tu auras dotées, les captives que Dieu a fait tomber entre tes mains, les filles de tes oncles et de tes tantes maternels et paternels qui ont pris la fuite avec toi, et toute femme fidèle qui livrera son cœur au Prophète, si le Prophète veut l’épouser. »
Le machisme musulman ne se limite pas à établir une supériorité homme – femme mais prévoit aussi la réprimande violente et l’exprime avec la plus grande clarté (IV, 38): « Vous [les hommes] réprimanderez celles dont vous avez à craindre l’inobéissance; vous les relèguerez dans des lits à part, vous les battrez; mais aussitôt qu’elles vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Dieu est élevé et grand. ». Le Coran montre ici son vrai visage de religion rétrograde et agressive, qui ne survit que par la terreur qu’il inspire aux unes et par l’attribution d’une supériorité factice à des hommes dépourvus de raison. De même en (IV, 19): « Si vos femmes commettent l’action infâme (l’adultère), appelez quatre témoins. Si leurs témoignages se réunissent contre elles, enfermez-les dans des maisons jusqu’à ce que la mort les visite ou que Dieu leur procure un moyen de salut. ». La mort pour les femmes adultères, seul remède pour un islam brutal qui, par contre, n’envisage pas le cas de l’homme adultère. Autre exemple d’infidélité conjugale à la charge des épouses en (LXVI, 10), avec toujours la mort comme issue pour une religion de la domination masculine. Appeler à la mort de l’autre, de celui qui est différent, n’est pas la marque d’une réflexion particulièrement élaborée comme voudraient nous en persuader les théologiens.
La psychose musulmane sur la nocivité de toute forme de coquetterie féminine trouve son origine en (XXIV, 31) et a, depuis, donné lieu à une généralisation délirante. Le point culminant en est le port du voile, prescrit dans le cas d’une conversation avec les femmes de Mahomet (XXXIII, 51): « Si vous avez quelque demande à faire à ses femmes, faites-la à travers un voile; c’est ainsi que vos cœurs et les leurs se conserveront en pureté. ». De même en (XXXIII, 57): « O prophète! prescris à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants, d’abaisser un voile sur leur visage. Il sera la marque de leur vertu et un frein contre les propos des hommes. ». Remarquer que le port du voile par les hommes aurait le même effet « protecteur », mais cette suggestion n’est probablement que blasphème. La femme soumise et devant fuir les regards masculins n’a pas à espérer d’émancipation au paradis (XXXVII, 52): « Auprès d’eux [les justes au paradis] seront des femmes au regard modeste, et leurs égales en âge. ». Enfin, les femmes ne sont que marchandise dont la valeur dépend de leur soumission à l’islam (LX, 10).
Le Coran réduit donc la femme au rang de spectatrice et domestique de l’homme. Elle peut être échangée ou rejetée comme pour tout produit de consommation courante, elle est à la charge du mari au même titre que le bétail. Le maître peut disposer d’elle comme il l’entend et user de la force à son encontre. L’adultère semble être une exclusivité féminine, le mâle n’étant pas redevable envers son sujet. Parler ici de misogynie est trop faible pour exprimer le mépris et la soumission dont les femmes sont l’objet. On ne peut que constater que le monde musulman actuel est resté fidèle à ces préceptes préhistoriques. L’Iran l’a rappelé en 1995 à la conférence de Pékin sur la condition féminine (même attitude inacceptable de la part du Vatican). Le port du voile, commandé par le Coran, est adopté à des degrés divers: foulard qui se limite à la couverture de la chevelure, tissu qui ne laisse que les yeux comme unique appel au secours, grilles infligées par les Talibans, ou encore couverture complète du visage. Officiellement un rempart contre les regards masculins déplacés, ce voile protège plus efficacement les sociétés musulmanes contre leur propre barbarie en soumettant au silence la moitié de leur population.
Les interdits du Coran
Afin de mieux asseoir leur autorité en la stigmatisant sur les comportements quotidiens, les religions brandissent toutes le fléau des interdits jouant sur l’équilibre malsain sanction – récompense.
Le Coran n’échappe pas à la règle et, dès la 2ème sourate, il est ordonné (II, 168): « Il vous est interdit de manger les animaux morts, le sang, la chair du porc et tout animal sur lequel on aura invoqué un autre nom que celui de Dieu. ». La période de jeûne du ramadan est définie un peu plus loin (II, 181): « La lune de Ramadan dans laquelle le Coran est descendu d’en haut pour servir de direction aux hommes, pour leur en donner une explication claire, et de distinction entre le bien et le mal, c’est le temps destiné à l’abstinence. Quiconque aura aperçu cette lune se disposera aussitôt à jeûner. Celui qui sera malade ou en voyage jeûnera dans la suite un nombre de jours égal. ». Le pèlerinage à la Mecque est sévèrement régenté et n’a rien d’un chemin spirituel répondant aux seules angoisses métaphysiques du croyant. Les versets 192 et 193 de la sourate II en donnent le menu et on retiendra surtout que le pèlerin empêché est tenu d’y faire apporter une offrande, en échange de quoi il lui sera interdit de se raser pendant quelque temps, pratique que les « barbus » ont généralisé.
Le vin et le jeu n’ont pas la faveur de l’islam (II, 216): « Ils t’interrogeront sur le vin et le jeu. Dis leur: l’un et l’autre sont un mal. Les hommes y cherchent des avantages mais le mal est plus grave que l’avantage n’est grand. », et (V, 92). Curieusement, la consommation d’alcool ne semble plus l’action de Satan lorsqu’elle a lieu au paradis (LVI, 18): « [les enfants du paradis] Qui leur [les justes] présenteront des gobelets, des aiguières et des coupes remplies de vin exquis. » et (LXXVI, 5): »Les justes boiront des coupes où Kafour sera mêlé au vin ». La sourate V donne de plus amples précisions sur les aliments impropres à la consommation (V, 4): « Les animaux morts, le sang, la chair du porc, tout ce qui a été tué sous l’invocation d’un autre nom que celui de Dieu, les animaux suffoqués, assommés, tués par quelque chute ou d’un coup de corne; ceux qui ont été entamés par une bête féroce à moins que vous ne les ayez purifiés par une saignée; ce qui a été immolé aux autels des idoles; tout cela vous est défendu. », que l’on retrouve aussi en (VI, 146 et 147) et en (XVI, 117).
Littérature et poésie n’ont guère les faveurs du Coran suite aux mises en garde (XXXI, 5) et (XXXVI, 69). On comprend mieux le recours à l’autodafé en terre musulmane.
Quand l’interdit devient discrimination et racisme, le Coran répond naturellement présent (III, 27): « Que les croyants ne prennent point pour alliés des infidèles plutôt que des croyants. », et (III, 114): « O croyants! ne formez de liaisons intimes qu’entre vous, les infidèles ne manqueraient pas de vous corrompre. ». Et pour que le message passe sans ambiguïtés, les répétitions sont là pour marteler le cerveau soumis du croyant (IV, 143): « O croyants! ne prenez point d’amis parmi les infidèles plutôt que parmi les croyants. », (V, 56): « O croyants! ne prenez point pour amis les juifs et les chrétiens, ils sont amis les uns des autres. », ainsi que (LX, 1 et 9).
A défaut de convaincre par des arguments réfléchis, le Coran assène ses interdits.
La crainte du dieu, garante de la véritable foi
Que justifie la croyance en un (des) dieu(x)? Le Coran apporte une réponse simple, fidèle à son habitude, en mettant en garde contre l’attitude contraire: ne pas croire entraîne les pires maux à l’infidèle.
Plus aisé que de justifier l’injustifiable, l’islam menace et ordonne. La croyance en ce dieu repose sur la soumission entière de l’individu à son mythe et doit être entretenue par la crainte constante de l’autorité suprême. Le mot « islam » étant d’ailleurs l’expression parfaite de cette dépendance puisqu’il signifie soumission à la volonté de « Dieu ». L’éloge de la souffrance et de la privation se substituent alors à l’aspiration au bonheur de tout individu. Endurer la souffrance devient une des qualités premières du croyant (II, 150): « Nous vous éprouverons par la peur et la faim, par les pertes dans vos biens et dans vos hommes, par les dégâts dans vos récoltes. Annonce des nouvelles heureuses à ceux qui souffriront patiemment. », sacrifice inutile et humiliant aussi prôné par la Bible. De même, en parlant des humbles (XXII, 36): « Dont le cœur est saisi de frayeur quand ils entendent prononcer le nom de Dieu, qui supportent avec patience les maux qui les visitent, qui observent la prière et font l’aumône des biens que nous leur avons départis. ». Ne pouvant apporter le bonheur sur Terre, les religions en exploitent le malheur et le désespoir.
L’acte de croire est un rapport de maître à esclave, celui-ci doit être imprégné d’une crainte absolue vis-à-vis de son dieu. La crainte du dieu est incessante dans le Coran où le croyant est constamment rappelé à cette peur. Un exemple parmi les centaines rencontrés (II, 190): « Craignez le Seigneur et apprenez qu’il est avec ceux qui craignent. ». L’endoctrinement par la répétition abrutissante d’expressions du style « Craignez Dieu » s’affiche comme le seul moyen de persuasion du peuple et ne fait que révéler la pauvreté des arguments philosophiques. A titre d’exemples (III, 70): « Celui qui rempli ses engagements et craint Dieu saura que Dieu aime ceux qui le craignent. », et (III, 97): « O croyants! craignez Dieu comme il mérite d’être craint, et ne mourez pas sans vous être soumis à sa volonté. ». De même, tout est soumis à « Dieu » (XIII, 17): « Quel est le souverain des cieux et de la terre? Réponds: C’est Dieu. », l’imposition directe de la réponse ne laissant, là encore, aucune réflexion ou alternative possible au croyant. Le dieu est arrogant et répressif (XVI, 52): « Tous craignent Dieu de peur qu’il ne fonde d’en haut sur leur têtes, et ils exécutent ses ordres. », et ne connaît pas l’acte gratuit, le don (XVI, 81): « Dieu vous fait sortir des entrailles de vos mères, privés de toute connaissance; puis il vous donne l’ouïe, la vue et l’intelligence, afin que vous soyez reconnaissants. », et (XVI, 84): « c’est ainsi qu’il vous comble de ses bienfaits, afin que vous vous résigniez à sa volonté. ». La sourate XX débute en rassurant le lecteur (XX, 1): « Tâ Hâ Nous ne t’avons pas envoyé le Coran pour te rendre malheureux, », mais le second verset met fin à l’illusion, très éphémère, d’un islam bienfaiteur: « Mais pour servir d’admonition à celui qui craint Dieu. ». La menace et le despotisme ne laissent aucun doute lorsque la divinité annonce le rôle officiel de Mahomet (XXV, 58): « Nous ne t’avons envoyé que pour annoncer et pour menacer. ».
Le Coran s’affiche donc, non seulement, comme un instrument d’oppression envers les non-musulmans, mais aussi, paradoxalement, comme une machine répressive à l’encontre de ses propres adeptes. Un gourou peut, en effet, captiver les fidèles en les éblouissant de promesses sucrées, mais aussi en les abreuvant de menaces apocalyptiques s’ils adoptent une autre voie. Le Coran, comme la Bible, choisit la voie guerrière, seul refuge de thèses absurdes.
L’existence des infidèles, un problème théologique insoluble. Ce concept appelé « Dieu » étant révéré comme le maître d’un univers qu’il a lui-même agencé, l’explication du mal reste un problème théologique insurmontable pour toutes les religions. Malgré quelques replâtrages maladroits faisant appel au diable ou au libre arbitre, l’incohérence de ce dieu tout puissant reste éclatante.
Le Coran avoue cette faille divine dès la 2ème sourate, l’une des plus riches. Les infidèles s’avèrent apparemment hors d’atteinte des volontés divines (II, 5): « Pour les infidèles il leur est égal que tu les avertisses ou non: ils ne croiront pas. », mais le rédacteur se rattrape immédiatement en affirmant que cette incrédulité est le propre désir de « Dieu » (II, 6): « Dieu a apposé un sceau sur leurs cœurs et sur leurs oreilles; leurs yeux sont couverts d’un bandeau, et le châtiment cruel les attend. ». Pourtant, l’action du dieu semble sans limite (L, 37): « Nous avons créé les cieux et la terre, et tout l’espace qui les sépare, en six jours. La fatigue n’a pas eu de prise sur nous. ». Cette rhétorique s’apparente plus à un rattrapage désespéré d’une situation absurde qu’à une vision cohérente du monde. La divinité ayant « apposé un sceau sur leurs cœurs », il est légitime de s’attendre à la voir les libérer de cette cécité mais la bonté divine s’exprime par une autre voie (II, 9): « Une infirmité siège dans leurs cœurs et Dieu ne fera que l’accroître; un châtiment douloureux leur est réservé, parce qu’ils ont traité les prophètes de menteurs. », et (II, 14): « Dieu se rira d’eux; ils les fera persister longtemps dans leur rébellion, errant incertains ça et là. ». Laisser pérenniser une situation établie n’est pas la preuve d’une puissance particulière. Dieu, malgré son universalité, n’est pas non plus le seul acteur dans cette farce mais doit affronter (ou éviter) Satan. Chacun prêchant pour sa paroisse, le dieu tente vainement de réunir ses brebis (III, 169): « Souvent Satan intimide ses adhérents; ne le craignez point, mais craignez moi, si vous êtes fidèles. ». Pour un dieu origine de toute chose, Satan ne peut être que sa créature la plus achevée. A défaut de rendre le monde bon, le Coran s’essaie pitoyablement à justifier l’état de la situation présente, une attitude typiquement a posteriori (V, 17): « Nous avons suscité au milieu d’eux l’inimitié et la haine qui doivent durer jusqu’au jour de la résurrection. », et l’injonction de (V, 44) ne convainc pas plus: « Ignores-tu que Dieu est le souverain des cieux et de la terre? il punit qui il veut et pardonne qui il veut; il est tout puissant. »
L’argument précédent se soldant par un trop faible pouvoir de persuasion, l’endoctrinement par le martèlement vient à l’aide (VI, 150): « Dis: A Dieu seul appartient l’argument démonstratif. S’il avait voulu, il vous aurait dirigé tous dans le chemin droit. ». L’absurdité est à son comble lorsqu’on apprend que « Dieu » a aussi souhaité l’incrédulité face aux miracles (VII, 98): « Nous allons te raconter quelques histoires de ces villes. Des prophètes s’y élevèrent et firent voir des miracles; mais ces peuples ne croyaient point à ce qu’ils avaient précédemment taxé de mensonge. C’est ainsi que Dieu imprime le sceau sur les cœurs des incrédules. ». Est-ce là une théologie solide ou n’est ce pas plutôt une récupération de tout et son contraire avec une maladresse extrême à des fins d’embrigadement? De même, plus loin (VII, 176): « Celui que Dieu dirige est bien dirigé, celui que Dieu égare est perdu. ». Plutôt que de soumettre l’incroyant à des faits miraculeux qui confondraient son scepticisme, le Coran lui assène des menaces prédicatrices jamais vérifiées (XIII, 30): « Quand le Coran ferait mouvoir les montagnes, quand il partagerait la terre en deux et ferait parler les morts, il ne croiraient pas; mais Dieu commande à tout. Les croyants ignorent-ils que Dieu pourrait diriger dans la droite voie tous les hommes, s’il le voulait? ». La question entraîne donc que « Dieu » ne veut pas d’une humanité entière adhérant à l’islam. Echappatoire facile pour cacher que l’humanité ne souhaite pas cet islam rétrograde et intolérant. De la même manière (XVI, 96): « Si Dieu avait voulu, il aurait fait de vous un seul peuple, mais il égare celui qu’il veut et dirige celui qu’il veut; un jour on vous demandera compte de vos actions. ». La compétition Dieu-Satan, signe de l’impuissance divine, reprend en (XIX, 86): « Ne vois-tu pas que nous avons envoyé les démons pour exciter les infidèles au mal? ». Le croyant se perd dans ce dédale incompréhensible où les incroyants sont autant qu’eux les créatures de « Dieu ». La puissance du despote ne peut se manifester que par la destruction (XXXVI, 33): « Que la terre morte de sécheresse leur serve de signe de notre puissance. Nous lui rendons la vie, et nous en faisons sortir des grains dont ils se nourrissent. », ce qui renvoie au thème de l’eau.
L’incohérence de la théologie musulmane est ainsi flagrante par les contradictions dans les desseins divins opposés à « Dieu » lui-même. Un tel endoctrinement ne peut s’abattre que sur des cerveaux malléables en quête d’une autorité qui les rassure et leur confère une suprématie compensatrice. Si le Coran ne brille pas par la pédagogie de ses enseignements, il a le mérite, et ne se prive pas de s’en vanter, de la clarté de ses intentions. Une doctrine limpidement exposée avec des assertions aussi infantiles n’en est que plus aisément contestable. L’existence du mal (et des athées) est le principal, et suffisant, écueil aux religions et à la notion salvatrice d’un dieu bon et ordonnateur de l’univers. Se réfugier derrière le « mystère de Dieu » qui nous est inaccessible par définition, « Satan » ou le « libre arbitre », n’est qu’une abdication des religions devant leur incapacité à fournir une vision cohérente du monde puisque telle est leur prétention. Conscient de cet obstacle, le Coran adopte une stratégie d’attaque où le croyant doit être maintenu dans le giron de la religion par la crainte, la menace et l’endoctrinement via la litanie des injonctions. Sans aucun appel à une réflexion plus large, la prière conformiste et routinière reste le meilleur moyen d’afficher l’affiliation de chacun à l’islam.
Le sort réservé aux infidèles
Principale cible du volumineux ouvrage, l’infidèle recèle tous les vices habituellement attribués à l’ennemi: il est faux, sournois, moqueur, méprisant, agressif et guerrier, et naturellement adhère à d’autres mythes ou à aucun, c’est à dire qu’il n’admet pas l’autorité d’Allah. Accablé de tant de maux, la mort par voie divine ou de la main des musulmans apparaît comme une issue plus sûre que la conversion qui peut n’être qu’une simulation tant l’incroyant est habile à la trahison. Le terme d’infidèle désigne tous les non musulmans, qu’ils soient juifs, chrétiens, polythéistes ou non croyants. Et la méfiance est requise envers les convertis.
La sourate II est un flot de haine qui se déverse sur les infidèles, annonçant leur noyade et submergeant leurs cités. L’incroyance est un handicap (II, 9): « Une infirmité siège dans leurs cœurs, et Dieu ne fera que l’accroître; un châtiment douloureux leur est réservé, parce qu’ils ont traité les prophètes de menteurs. », et il se soigne par le feu (II, 22): « redoutez le feu préparé pour les infidèles, le feu dont les hommes et les pierres seront l’aliment. », et (II, 37): « Mais ceux qui ne croiront pas, qui traiteront nos signes de mensonge, seront livrés au feu éternel. ». Voir aussi les versets 83 et 84. La conversion de l’infidèle n’est pas une priorité, son salut est inutile aux yeux de « Dieu » (II, 92): « Celui qui sera l’ennemi du Seigneur, de ses anges, de ses envoyés, de Gabriel et de Michel, aura Dieu pour ennemi, car Dieu hait les infidèles. », et toute intention salvatrice de la part de la divinité n’est que stratagème morbide (II, 120): « Alors Abraham dit à Dieu: Seigneur, accorde à cette contrée la sécurité et la nourriture de tes fruits à ceux qui croiront en Dieu et au jour dernier. Je l’accorderai aux infidèles aussi, mais ils n’en jouiront qu’un espace de temps borné ensuite je les refoulerai vers le châtiment du feu. Quelle affreuse route que la leur! ». On notera que ce dieu présente la même fausseté que celle affublée aux incroyants desquels il est supposé se distinguer. Le Coran n’en est pas a une contradiction près. Les fidèles sont appelés à joindre leur malédiction des incroyants à celle de leur dieu (II, 154): « Que ceux qui dérobent à la connaissance des autres les miracles et la vraie direction après que nous les avons fait connaître dans le livre (le Pentateuque) soient maudits de Dieu et de tous ceux qui savent maudire. », et (II, 156): « Ceux qui mourront infidèles seront frappés de la malédiction de Dieu, des anges et de tous les hommes. ». Et pour que les choses soient claires (II, 255): « Les infidèles sont les méchants ». La haine divine est rappelée un peu plus loin (II, 277): « Dieu hait tout homme infidèle et pervers. ». Si le dieu déverse sa haine, la sentence peut et doit être appliquée par les fidèles eux-mêmes (V, 37): « vous les mettrez à mort ou vous leur ferez subir le supplice de la croix; vous leur couperez les mains et les pieds alternés; ils seront chassés de leur pays. ». Autre supplice en (X, 4): « Ceux qui ne croient pas auront pour breuvage l’eau bouillante et un châtiment douloureux pour prix de leur incrédulité. ».
La cécité du traducteur se heurte au bon sens issu de la simple lecture du Coran en (X, 28): « Ceux qui feront le mal, leur rétribution sera pareille mal; l’ignominie les couvrira (et il n’y aura point de protecteur contre Dieu), et leurs visages seront noirs comme un lambeau de nuit épaisse. Ils habiteront le feu et y demeureront éternellement. ». Le traducteur, Kasimirski, y voit le signe de la bonté coranique dans une note de bas de page (page 170): « Ce n’est pas le seul passage du Coran où pour mettre en relief la bonté de Dieu, les récompenses des justes seront plus généreuses que ne seront sévères les châtiments des méchants. ». Devant un tel détournement du sens du texte, les extrémistes voient leurs agissements justifiés par cette caution littéraire. Cette même bonté divine dispose de moyens d’expressions variés tels que l’engloutissement, la tempête de sable et le vent, comme il est rappelé en (XVII, 70 et 71). Mais les supplices plus classiques restent d’usage (XVIII, 28): « Quant à nous, nous avons préparé pour les impies le feu, qui les entourera de ses parois. Quand ils imploreront du secours, on leur donnera de l’eau ardente comme le métal fondu, qui leur brûlera la figure. », et (XXII, 20): « les vêtements des infidèles seront taillés de feu, et l’eau bouillante sera versée sur leur têtes. », ou encore (XXIII, 105): « Le feu consumera leurs visages, et ils tordront leurs lèvres. », ainsi que (XLIV, 47 et 48). L’incroyance est une maladie comme il est précisé en (XVIII, 79): « Quant au jeune homme, ses parents étaient croyants, et nous avons craint qu’il ne les infectât de sa perversité et de son incrédulité. ». Cette infection ne peut être guérie que par la menace de malheurs plus grands encore (XXXIV, 9): « Si nous voulions, nous pourrions les faire engloutir par la terre entrouverte, ou faire tomber sur leur têtes un fragment du ciel. Dans ceci il y a un signe pour tout serviteur capable de se convertir. », et de même en (XXXIX, 18): « Au-dessus de leur têtes brûlera une masse de feu, et une masse de feu sous leur pieds. Voici de quoi Dieu intimide ses serviteurs: Croyez-moi donc, ô mes serviteurs! ». Une tare accusée en outre d’agressivité (XLIII, 79): « Si les infidèles tendent des pièges, nous leur en tendront aussi. ».
L’absurdité de la doctrine musulmane est manifeste lorsque le constat d’échec est dressé par le Coran lui-même en (XXXVI, 6 à 9): « Peu leur importe si tu les avertis ou non; ils ne croiront pas. ». Le Coran gratifie le lecteur du déversement de sa haine viscérale pour l’incroyant en (LVI, 40 à 61) s’enfonçant encore un peu plus dans la boue de sa morale discriminatrice. Une idéologie qui se résume dans une compilation de menaces, interdictions, discriminations, accompagnée de la surveillance inquisitoriale de ses propres adeptes, signe là sa propre défaite, son inaptitude à proposer une philosophie cohérente et porteuse d’espoir. Le bétail difficile à garder dans les cloîtres de la foi voit la moindre incartade immanquablement punie (LIX, 4): « Le Seigneur punit sévèrement ceux qui s’écartent de sa religion. », pour maintenir le croyant dans le droit chemin de la prière (LXXI, 29): « Seigneur, pardonne-moi, ainsi qu’à mes enfants, aux fidèles qui entreront dans ma maison, aux hommes, aux femmes qui croient, et extermine les méchants. ».
La violence et l’intimidation ne sont pas les seuls moyens de soumettre ou punir l’incroyant, le Coran adopte aussi celui de la mise en scène de l’infidèle face à sa propre mort en pronostiquant son repentir. Stratégie facile qui ne repose, comme toujours, que sur un fictif jugement dernier, partie de l’imaginaire populaire. Ainsi (II, 160): « Oh! que les impies reconnaîtront au moment du châtiment qu’il n’y a d’autre puissance que celle de Dieu. », et (II, 162): « C’est ainsi que Dieu les fera voir leurs œuvres. Ils pousseront des soupirs de regrets, mais ils ne sortiront point du feu. ». De façon plus directe, et pour éviter de laborieuses réflexions, (XV, 2): « Le jour viendra où les infidèles préfèreraient avoir été musulmans. ». Le Coran choisit aussi, contrairement à son habitude, de donner la parole à l’accusé, (XXIII, 100): « L’impie, au moment de la mort, s’écrie: Seigneur, fais-moi retourner sur la terre. », ainsi que (XXV, 29 et 30): « Alors le méchant mordra le revers de sa main et dira: Plût à Dieu que j’eusse suivi le sentier avec l’Apôtre. Malheur à moi! Plût à Dieu que je n’eusse pas pris un tel pour patron! ». Pour une fiction plus convaincante, le Coran glisse vers le drame qui rive le spectateur sur son siège (XXXV, 34): « Ils [les incroyants] crieront du fond de l’enfer: Seigneur! fais-nous sortir d’ici; nous pratiqueront la vertu autrement que nous ne l’avions fait auparavant. », mais la sanction divine tombe, impitoyable, (XXXV, 35): « Subissez donc votre peine; il n’y a point de protecteur pour les méchants. ». Et les repentances de dernière minute ne seront d’aucune utilité à l’incroyant (XL, 84 et 85): « Quand ils [les infidèles] virent nos vengeances, ils s’écrièrent: Voici, nous avons cru en Dieu, et nous ne croyons plus aux divinités que nous lui associions. Mais la croyance ne leur servit plus à rien au moment où ils voyaient s’accomplir notre vengeance. C’est la coutume de Dieu qui s’était déjà autrefois exercée contre ses serviteurs, et les infidèles périrent. ».
La concurrence des autres mythes
Toute entreprise le sait, lorsque le marché est encombré, il faut jouer des coudes pour éliminer la concurrence. L’islam, à son entrée en scène au 7ème siècle, a dû conquérir sa part du marché en l’arrachant aux mythologies déjà présentes, christianisme, judaïsme et autres fantaisies polythéistes.
Curieusement pour une religion, l’islam cherche à affirmer sa supériorité en arguant de l’absence de preuves pour les mythes concurrents. Ce comportement de type rationaliste ne manquera pas de faire sourire. Ainsi en (II, 105): « Ils disent: Les juifs ou les chrétiens seuls entreront dans le paradis. C’est une de leurs assertions mensonges. Dis-leur: Où sont vos preuves? apportez-les si vous êtes sincères. ». Le Coran brandit la menace que ces dieux ne seront d’aucun secours lors de la mort de l’infidèle et, là encore, offre encore des arguments bien faibles sur le plan théologique (VII, 35): « Qui est plus impie que celui qui forge des mensonges sur le compte de Dieu ou qui traite ses enseignements d’imposture? A ces hommes une part des biens de ce monde, conformément au livre éternel, sera accordée jusqu’au moment où nos envoyés, en leur ôtant la vie, leur demanderont: Où sont les idoles que vous invoquiez à l’exclusion de Dieu? Ils répondront: Elles ont disparues; et ils témoigneront ainsi eux-mêmes qu’ils étaient infidèles. ». L’infidèle, devant sa fin assurée, ne pourra que constater l’inexistence de ses idoles (VII, 51): « Ne trouverons-nous pas quelque intercesseur qui intercède pour nous, afin que nous puissions retourner sur la terre et que nous agissions autrement que nous ne l’avons fait? Mais alors ils seront déjà perdus sans retour, et les divinités qu’ils avaient inventées auront disparu. ». Le manque d’effets divins concrets est aussi utilisé en (X, 19) pour, par défaut, justifier l’islam: « Ils adorent à l’exclusion de Dieu des divinités qui ne les servent ni ne les nuisent. ».
Le Coran, en contrepoint, répond à un objectif extrêmement précis (XVIII, 3 et 4), les musulmans possédant ces preuves magiques du droit chemin qui guide leur croyance (XL, 68). On en reçoit une preuve admirable en (XXIII, 92): « Dieu n’a point de fils, et il n’y a point d’autre Dieu à côté de lui; autrement, chaque dieu s’emparerait de sa création, et les uns seraient plus élevés que les autres. », le Coran atteint ici les sommets. L’absence de preuves chez la concurrence est clamée de nouveau (XXV, 3 et 4): « Les idolâtres ont pris d’autres dieux que lui, dieux qui n’ont rien créés et qui ont été créés eux-mêmes, qui ne peuvent faire ni aucun bien ni aucun mal, qui ne disposent ni de la vie, ni de la mort, ni de la résurrection. « . Il est révélateur que le fait qu’une divinité soit incapable de faire le mal soit le signe de son inexistence. Voir aussi (XXXIX, 39). Le même argument est repris en (XXVI, 73 et 74) , en parlant de ces divinités: « Vous servent-elles à quelque chose? peuvent-elles vous faire quelque mal? Non, dirent-ils; mais c’est ainsi que nous avons vu faire à nos pères. ». On remarque que le traditionalisme propre à toute religion n’est pas chose nouvelle, la croyance est héréditaire; un conformisme qui se retrouve en (XLIII, 21 et 22). « Dieu » lui-même se prête au jeu en appelant toutes ces divinités à la barre d’accusation (XXVIII, 62): « Au jour où Dieu leur criera: Où sont mes compagnons, ces dieux imaginaires que vous adoriez? ». En (XXXI, 10), après l’exposé du dur labeur initial, le palmarès des autres divinités est requis pour la poursuite du procès « C’est la création de Dieu; maintenant faites-moi voir ce qu’ont fait d’autres que Dieu. ». Mais le verdict final scelle la vérité (XXXI, 29): « C’est parce que Dieu est la vérité même, et que les divinités que vous invoquez en dehors de lui ne sont que vanité. ». Les appels répétés aux preuves et aux manifestations tangibles des divinités des équipes adverses font du Coran une litanie de supplications, témoins de son combat peu fructueux de conversion des foules. Ainsi (XXXV, 38): « Vous avez considéré ces divinités que vous invoquez à l’exclusion de Dieu; faites-moi voir quelle portion de la terre elles ont créée; ont-ils leur part dans la création des cieux? « , et (XLVI, 3 et 4). Ou encore (XXXVII, 25): « Pourquoi ne vous prêtez-vous pas secours (vous et vos dieux)? « . Question universelle qui met toutes les religions en défaut du fait de l’existence du mal contre lequel les dieux ne peuvent rien. Mais peut-être n’est-ce pas là leur objectif… Le Coran se sent habilité à exiger des preuves mais une attitude similaire des infidèles à l’égard de l’islam ne recueille que le mépris (XLIV, 35): « Faites donc revenir nos pères, si ce que vous dites est vrai, disent les incrédules. ».
Le principal litige entre islam et christianisme tient dans la nature de l’hypothétique Jésus. Celui-ci est de nature divine pour les chrétiens alors qu’il n’est qu’un prophète parmi d’autres pour les musulmans. « Dieu » ne peut pas avoir d’enfants (II, 110): « Ils disent: Dieu a des enfants. Loin de lui ce blasphème! ». Et JC ne peut en aucun cas être l’objet d’un culte (II, 160): « Il est des hommes qui placent à côté de Dieu des compagnons qu’ils aiment à l’égal de Dieu; mais ceux qui croient aiment Dieu par dessus tout. ». Cette non-unicité du dieu comme objet de prières concerne aussi les polythéistes qui sont rangés parmi les idolâtres (III, 144). Mais les chrétiens ne sont pas mieux considérés (V, 19): « Ceux qui disent que Dieu c’est le Messie, fils de Marie, sont des infidèles. », et (V, 76): « Infidèle est celui qui dit: Dieu c’est le Messie, fils de Marie. ».
L’intimidation est un autre moyen de pression pour amener à l’islam les brebis égarées dans les méandres de la Bible (II, 114). Hors de l’islam, point de salut (III, 79). Mahomet se lance à son tour dans une déclaration qui se veut solennelle et affermit l’action de son dieu en le faisant meurtrier (X, 104): « Dis leur: O hommes! si vous êtes dans le doute relativement à ma religion je vous déclare que je n’adore point ceux que vous adorez à côté de Dieu; j’adore ce Dieu qui vous fera mourir. Il m’a été ordonné d’être croyant. ». Même fin funeste en (XIV, 35): « Ils donnent des égaux à Dieu pour égarer les hommes de la voix du Seigneur. Dis-leur: Jouissez, jouissez, votre réceptacle sera le feu. ».
Les références à l’Ancien Testament
Pour l’islam, Mahomet s’inscrit dans la lignée des prophètes de l’Ancien Testament et de celui du Nouveau Testament, JC. Les références à l’Ancien Testament sont innombrables et le Coran y accroche les racines de sa morale guerrière: le châtiment des infidèles et les visions apocalyptiques. Moïse, Abraham, Noé, … sont les maîtres exemplaires d’un Coran qui cherche à s’ancrer à la foi judéo-chrétienne et à la détourner vers son propre commerce. Les mythes nouveaux n’ont toujours été qu’un réarrangement de mythes plus anciens. Le Coran, dans ses références à l’Ancien Testament, refait parfois l’histoire, ce qui ne saurait surprendre pour un texte moins empreint de rigueur que du souci d’inspirer la crainte. La timidité avec laquelle le traducteur se dispense de relever les contradictions avec l’Ancien Testament (voir page 45) est elle aussi évocatrice de la gène des théologiens lorsque les textes dits « sacrés » sont soumis à l’examen critique.
Un exemple représentatif des sources spirituelles qui inspirent le Coran est donné en (II, 120), verset déjà cité, où les infidèles ne sont que les jouets d’un dieu criminel. Les sourates VII et XI sont des monuments de haine où le Coran rappelle la puissance de destruction de ce dieu sensé apporter paix et amour. La liste est longue: versets 60 à 100 pour la sourate VII. Les compétences divines sont multiples: noyade (VII, 62): « Mais ces hommes le [Noé] traitèrent d’imposteur. Nous avons sauvé lui et ceux qui l’ont suivi dans son vaisseau, et nous avons noyé ceux qui ont traité nos signes de mensonge. » (voir aussi XI, 45 et XXV, 39), commotion (VII, 76): « Alors une commotion violente les surprit, et le lendemain les trouva morts et gisant dans leurs maisons. « , pluie diluvienne (VII, 81): « Nous fîmes pleuvoir sur eux une pluie… Regarde quelle a été la fin des coupables. », tremblement de terre (VII, 88): « Un tremblement de terre violent les surprit, et le lendemain on les trouva morts, gisants dans leur maisons. », tempête (XI, 70): « Une tempête violente surprit les méchants; le lendemain ils furent trouvés gisants morts dans leurs habitations. », ainsi que (XI, 97), et enfin le feu, supplice de prédilection (XI, 108): « Les réprouvés seront précipités dans le feu. ». Les destructions divines ne souffrent aucun amateurisme, elles sont complètes (XXV, 38): « Nous leur dîmes: Allez vers le peuple qui traite nos miracles de mensonges. Nous détruisîmes ce peuple d’une destruction complète. », ainsi que (XXV, 41): « A chacun de ces peuples nous proposions des paraboles d’avertissement, et nous les exterminâmes entièrement. », et sélectives (XXVIII, 59): « Nous n’avons exterminé que les villes dont les habitants étaient impies. ». Moïse présente le même tempérament coléreux que JC contre les marchands du temple (VII, 148): « Moïse revenu au milieu de son peuple, rempli de colère et de dépit, s’écria: Détestable action que celle que vous avez commise pendant mon absence! Voulez-vous hâter la vengeance de Dieu? Il jeta les tables, saisit son frère par la tête et l’attira vers lui. ». Et, plus loin, (II, 153): « Moïse prit dans le peuple soixante et dix hommes pour les faire comparaître devant nous. Un violent tremblement de terre les frappa et les engloutit. ».
En voulant se rattacher à son illustre prédécesseur, dont l’efficacité à regrouper les croyants sous la bannière d’une même religion est avérée, le Coran ne fait qu’insister sur ses fondements haineux. Les mythes principaux tels que Moïse, Abraham et Noé sont ressassés infatigablement jusqu’à saturer le lecteur de contes emplis de cités détruites et de peuples exterminés. Un bel exemple d’œcuménisme judéo-christiano-musulman.
Un islam peu populaire
L’hypothétique Jésus ne fut pas très chanceux dans son entreprise de conversion des foules, les Evangiles soulignent maintes fois le faible nombre des convertis. Mahomet n’eut pas plus de succès, le Coran ne cesse de le déplorer. Ainsi, le prophète ne subi que moqueries dans ses prêches (IV, 139): « On vous a déjà révélé dans le Coran que lorsque vous êtes là pour écouter les signes de Dieu, on n’y croit pas, on les prend en dérision ». Les incroyants sont sourds à toute parole, à tout miracle (X, 97): « Quand même tous les miracles seraient faits, ils ne croiront pas, jusqu’à ce qu’ils éprouvent le châtiment terrible « . Mais « Dieu » l’affirme lui-même (XI, 20): « Ne conserve aucun doute sur ce livre: il est la vérité même; mais la plupart des hommes n’y croient pas » ainsi que dans (XVI, 26): « Quand on leur demande: Qu’est ce que Dieu vous a envoyé d’en haut? ils disent: Ce sont les fables de l’antiquité », et (XXXVII, 14 et 15): « S’ils voient un signe d’avertissement, ils s’en rient. C’est de la magie pure, disent-ils. », et les incroyants ont tout à craindre (XIII, 32): « Avant toi, mes ministres furent les objets de la raillerie; j’ai accordé un répit aux infidèles, puis je les ai châtiés; et quels furent mes châtiments! ».
L’enseignement du Coran a, paradoxalement, l’effet contraire de celui prévu (XVII, 43): « Nous avons répandu des enseignements dans ce Coran, afin que les hommes réfléchissent; mais il n’a fait qu’augmenter votre éloignement. ». Les hommes restent désespérément insensibles à tout message subliminal (XXVI, 7): « Il y a des signes dans ceci mais la plupart des hommes ne croient pas. ». On assiste alors en (XLIII, 88) au compte rendu de Mahomet à son supérieur sur son œuvre infructueuse: « Dieu a entendu ces paroles de Muhammad: Seigneur, le peuple ne croit pas ».
Enfin, l’infidèle apparaît, dans la sourate LV, comme un esprit borné à la négation systématique où chaque verset est suivi de « Lequel des bienfaits de Dieu nierez-vous? », un procédé adroit pour assimiler l’incroyant à un personnage obtus et inguérissable.
L’eau divine
L’art de la météorologie est un des nombreux attributs du dieu des musulmans. Le Coran affirme de façon répétée que « Dieu » a droit de vie et de mort sur la Terre entière et, en particulier, qu’il gère lui-même l’approvisionnement en eau. Pourquoi la plupart des pays musulmans restent-ils désespérément secs n’est probablement qu’une interrogation déplacée.
Ainsi, le Coran s’affirme comme un vrai précis de météorologie (VII, 55): « C’est lui qui envoie les vents avant-coureurs de sa grâce. Nous leur faisons porter les nuages gros de pluie et nous les poussons vers le pays mort de sécheresse; nous en faisons descendre l’eau, et par elle, nous faisons sortir tous les fruits. », voir aussi (XV, 22) et (XXIV, 43). L’ultime demeure des croyants fait miroiter une hydrographie bucolique (XIII, 35): « Voici quel sera le jardin promis à ceux qui craignent: le jardin où coulent les fleuves, il leur fournira une nourriture et une ombre inépuisables. « . « Dieu » étant à l’origine de toutes choses, il s’est chargé du dur labeur initial (XXI, 31): « Les infidèles ne voient-ils pas que les cieux et la terre forment une masse compacte, et que nous les avons séparés, et qu’au moyen de l’eau nous donnons la vie à toutes choses? ». Un dieu créateur, mais aussi un dieu agronome (XXII, 5): « Tu as vu tantôt la terre séchée; mais que nous y fassions descendre de l’eau, la voilà qui s’ébranle, se gonfle et fait germer toute espèce de végétaux luxuriants. », voir aussi (XXII, 62), (XXV, 50 et 51) et (XXXV, 10 et 25). Les prières pour la pluie sont naturellement bien fondées puisque (XLII, 27): « Quand ils désespèrent de la pluie, c’est lui qui la leur envoie par averses. », et (LXXI, 9 et 10): « Je leur disais: Implorez le pardon du Seigneur; il est très enclin à pardonner. Il vous enverra des pluies abondantes du ciel. ». Et pour faire taire les sceptiques, rien de mieux que de les soumettre à la question (LVI, 68): « Est-ce vous qui la [l’eau] faites descendre des nuages ou bien nous? ».
Croyances obsolètes que cette responsabilité divine dans les précipitations? Les Talibans d’Afghanistan ne l’entendent pas ainsi. En janvier 1999, leur chef suprême a appelé des milliers d’afghans à prier pour la venue de la pluie. La scène s’est déroulée dans le désert de Bagrami, aux abords de Kaboul. Qui parle de frontière entre superstitions et religions?
Mr Œil de faucon (rédacteur de ce texte très poignant) ou Mme Œil de perdrix (d’ailleurs cette appellation est plus belle ) je viens de lire votre article tout chaud( comme un croissant sorti de la boulangerie) ou comme une « chatte toute mouillée » qui vient de recevoir les caresses douces de son compagnon, je vous suis très reconnaissant dans tous ce que vous écrivez dans les 7 du Quebec. vous participez par votre plume dont l’encre ne s’assèche jamais à éveiller les esprits des peuples . pour mieux atteindre votre cible( toucher un maximum de lectorats pensez à traduire vos écrits dans d’autres langues et en particulier l’arabe. Car c’est dans ces pays qu’il y a beaucoup de fanatiques.
Pour ma part je vais le diffuser à mes amis et collègues universitaires maghrébins et en particulier algériens.Au plaisir de vous lire et de correspondre-peut être avec vous-
signé: le rebelle des montagnes des Babors-Bougie.
Voir les articles de M Khider-Islamophobie: arme de dissuasion massive de la critique du dogme islamique
14 octobre 2019 Mesloub Khider 3 Commentaires
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14.10.2019-Islamofobia-English-Italian-Spanish-Portuguese
Rajout
Toutes mes excuses, je viens de me rendre compte, après une deuxième lecture que le texte est effectivement traduit en arabe.
le rebelle des montagnes des Babors-Bougie
Pourquoi ne pointez du doigt que le Coran ?
En remontant dans le passé pour chercher l’origine de la Religion primitive, nous découvrons qu’elle était basée sur les lois de la Nature, qu’elle était naturelle. Et c’est en cela qu’elle diffère des religions modernes et masculines qui, toutes, sont basées sur la violation de la Nature, qui sont surnaturelles.
L’évolution religieuse a donc eu deux grandes phases bien tranchées : la Religion naturelle et les Religions surnaturelles.
Pour en revenir à l’Islamisme, rappelons qu’à peine né, il vit se former, en face de lui, une secte : les Ismaéliens.
Cette secte avait pour fondateur Ismaël, qui mourut vers l’an 766. La société fondée par Ismaël prit le titre de « Zindik » ou « Esprits forts » ; elle devait, plus tard, perdre ce nom et n’être plus désignée que par celui de son fondateur.
Les disciples d’Ismaël étaient des libres penseurs qui discutaient les préceptes du Coran chaque fois qu’ils en avaient l’occasion.
Au début, ils agirent au grand jour, mais les khalifes les persécutèrent ; un de leurs chefs les plus célèbres, Babek, qui parut en 815, tomba avec ses partisans en 837.
Ils se constituèrent alors en société secrète et enseignèrent l’antique vérité, comme les Manichéens, ou du moins le syncrétisme divin résumé dans l’idée d’une dualité représentant l’homme et la femme.
Ce fut Abdallah, qui vivait à cette même époque à Ahwas, dans les provinces méridionales de la Perse, qui, rendu circonspect par le sort des disciples de Babek, résolut de miner sourdement la religion des Arabes et fit de l’Ismaélisme une société secrète.
Il divisa l’enseignement des doctrines en 7 degrés. Dans le 7ème degré, on apprenait que toutes les religions des hommes étaient des chimères et qu’il fallait revenir à la Nature.
Plus tard, un de leurs plus hardis missionnaires, qui se nommait Abdallah et qui descendait d’Ismaël, parvint à s’échapper du cachot où l’avait fait jeter le khalife El-Motadhal et rallia à lui, avec l’aide des Ismaéliens d’Egypte, un parti nombreux et déterminé.
Il réussit à conquérir le pouvoir et s’assit sur le trône sous le nom d’Obeidallah-Mahdi en 909. Il fut le fondateur de la dynastie des khalifes égyptiens, appelés Fatimites parce qu’ils se donnaient pour origine Fatmah, fille de Mohammed, et non Mohammed lui-même.
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/islamisme-et-ismaeliens.html
Celui qui a rédiger cet article ne maîtrisé aucune connaissance du livre sacré le quaran.
en ce qui concerne les femmes se individu doit consulter le verset N° 282. où tous les droits de femmes sont indiquer
cordialement
Je suis outré de lire ce que reflète cet article au sujet du coran, car l’ouvre de la personne qui a rédigé le contenu n’a aucune cognition en ce que révèle le coran.
simplement je cite le verset les femmes, il traite la justice sociale entre l’homme et la femme en particulier et l’individu et la société en général.
je suis disposer a lui traduire en français et textuellement.
je suis un musulman algérien francophone qu’avais fait ses études chez les pères blancs à l’institut de la vigerie au sud de l’Algérie les années 1950.
Ce sont des juifs qui ont écrit le Coran d’où les innombrables références à l’ancien testament