7 de garde

Le Président al-Assad dans une interview accordée à la TV italienne

Sur  Réseau international.

Le Président al-Assad dans une interview accordée à la TV italienne « Rai News 24 » qui s’est abstenue de la diffuser : « L’Europe était un acteur principal dans la provocation de chaos en Syrie »

Un communiqué du bureau politique et médiatique à la Présidence de la République arabe Syrienne :

« Sur demande de la chaine de TV italienne Rai News 24 de faire une interview avec le président Bachar al-Assad par la directrice exécutive de la chaine, la présentatrice Monica Maggioni, l’interview a eu lieu le 26 novembre dernier pour qu’elle soit diffusée le lundi 2 décembre courant.

Lundi le matin, Mme Monica Maggioni nous a informés qu’elle voulait retarder la diffusion pour des raisons incompréhensibles.  La demande du retardement de la diffusion a été répétée plusieurs fois et aucune date n’a été déterminée jusqu’à présent pour la diffusion, suggérant que l’interview ne sera pas diffusée. Une chaine de TV européenne devrait respecter les principes que prétend respecter l’Occident, puisqu’elle travaille dans un pays membre de l’Union européenne qui prône les valeurs de la liberté de presse et d’opinion.

Le bureau politique et médiatique à la Présidence affirme qu’en cas de non-diffusion par la chaîne TV Rai News 24 de l’interview intégrale avec le président al-Assad ces deux prochains jours, nous la diffuserons sur les comptes de la Présidence sur les réseaux sociaux et sur les écrans de notre information nationale, après-demain, lundi 9 décembre à 21H … ».

Communiqué traduit en français par R.D. / Syria Insider

PS : En Syrie, l’adage populaire dit : « la corde du mensonge est courte ». Ici, il semble que la corde s’allonge et s’allonge encore, car les médias aux ordres sont allés tellement loin dans leurs mensonges qu’ils ne voient pas comment avouer à leurs auditeurs qu’ils ont tout simplement menti… En tout cas, en interdisant la diffusion de cet entretien, la chaîne italienne a probablement rendu service à la vérité syrienne en provoquant un buzz inattendu. Vous en jugerez après l’avoir écouté.

Mouna Alno-Nakhal

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Et puis, à peine 1H après la diffusion de l’entretien, ce fut au tour de Twitter de le censurer. Voici ce que le site de la Présidence syrienne a publié : A little while ago… During the broadcast of President #Assad ‘s #interview with Italian #RaiNews24, which was refrained from broadcasting on the Italian station.. #Twitter suddenly blocked the account of the Presidency without any justification.   Our Twitter account that was blocked: https://twitter.com/Presidency_Sy

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Damas-SANA / Le président Bachar al-Assad a affirmé que la situation sur le terrain en Syrie s’était beaucoup améliorée, disant :
« Nous avons tiré des leçons de cette guerre et je crois que l’avenir de la Syrie est prometteur ».
Dans une interview qu’il a accordée le 26 novembre dernier à la TV italienne « Rai News 24 », qui devait être diffusée le 2 décembre en cours et que la TV italienne s’était abstenue de diffuser, le président al-Assad a indiqué que l’armée syrienne réalise un progression durant les quelques années passées et qu’elle avait libéré de nombreuses zones des terroristes, faisant savoir qu’Idleb, où se trouve le Front Nosra, soutenu par les Turcs, et que la partie nord de la Syrie, envahie par la Turquie le mois dernier, sont seules qui restent.
Et le président de poursuivre :

« Quant à la situation politique, on peut dire qu’elle est devenue plus compliquée à cause de la présence d’un nombre plus élevé des acteurs impliqués dans le conflit syrien pour le perdurer et le transformer en une guerre d’épuisement ».

Questionné sur les pas réalisés dans le processus de réconciliation, le président al-Assad a assuré que la situation dans cette question n’est pas compliquée, soulignant l’amnistie promulguée pour permettre aux gens de vivre ensemble et à ceux qui vivaient hors des zones contrôlées par le gouvernement de regagner aux institutions et à la primauté de loi, de déposer leurs armes et de s’engager aux lois.
 

« En Syrie, il n’y avait ni une guerre confessionnelle, ni une guerre ethnique, ni une guerre politique, mais il y a des terroristes, soutenus par des forces étrangères, qui disposent d’argent et d’armes et qui occupent cette zone », a-t-il dit.

En outre, le président al-Assad a fait noter :

« Nous faisons l’objet de deux problèmes dans les zones qui étaient hors du contrôle du gouvernement, le premier est le chaos, à cause de l’absence de la loi, c’est-pourquoi les gens, en particulier les jeunes générations, ne savent rien sur l’Etat, la loi et les institutions, alors que la deuxième est l’idéologie obscurantiste et l’idéologie wahhabite, qu’elles soient les idéologies de Daech, du Front Nosra et d’Ahrar al-Cham. Maintenant, nous avons commencé à traiter avec cette réalité, car après la libération d’une zone, il faut résoudre ce problème, sinon, quelle est-elle la signification de la libération ?, la première partie de la solution, est religieuse, car cette idéologie est religieuse, et les religieux syriens, disons l’institution religieuse en Syrie, font de grands efforts à cet égard, et ils ont réussi à aider ces gens à comprendre la véritable religion, non pas la religion que le Front Nosra, Daech ou les autres factions avaient appris aux gens ».

 
Mettant en exergue le grand rôle des religieux et des mosquées dans le processus de réconciliation, le président al-Assad a souligné le rôle des écoles et de la méthode nationale pour changer les opinions de ces jeunes générations, ainsi que le rôle de la culture, des maisons d’art et des intellectuels à cet égard.
A propos du rôle russe en Syrie, le président al-Assad a indiqué qu’il faut comprendre les principes des Russes qui considèrent que le soutien à la Syrie est un soutien au droit international et que la lutte de la Russie contre les terroristes versent dans l’intérêt du peuple russe et du monde entier, disant :

« La Russie, en faisant des compromis avec la Turquie, ne soutient point l’invasion turque, mais elle veut jouer un rôle pour convaincre les Turcs de quitter la Syrie ».

Le président al-Assad a précisé que les Russes n’avaient pas fait des compromis sur la souveraineté, mais un compromis sur une situation à court terme, affirmant qu’à long terme ou à moyen terme, la Turquie doit sans doute partir.
A la question de savoir s’il y aura à long terme un plan de mener des discussions avec Erdogan, le président al-Assad a indiqué qu’il ne sera pas fier de le rencontrer et qu’il sentirait que c’est dégradant de traiter avec ce type d’islamistes opportunistes, « mais mon travail n’a rien à voir avec mes sentiments, il dépend des intérêts de la Syrie, que je suivrai quels qu’ils soient », a-t-il dit.
Concernant la présence des réfugiés en Europe, le président al-Assad a fait savoir que la raison de cette présence est le terrorisme, soutenu par l’Europe, les États-Unis, la Turquie et autres, et que l’Europe était un acteur principal dans la provocation du chaos en Syrie, précisant : « Vous récoltez ce que vous semez ».
Quant aux troubles survenues dans la région, le président al-Assad a fait noter :
« En cas du chaos, il y aura des retombées négatives sur tous, avec l’existence d’une intervention étrangère ».
A la question de savoir s’il s’inquiète de ce qui se passe dans le Liban, le président al-Assad a indiqué que la situation dans le Liban influera sur la Syrie plus que n’importe quel autre pays, parce qu’il est un pays voisin, assurant que le peuple libanais ne doit autoriser aucune partie de l’extérieur à tenter d’exploiter une action spontanée ou les manifestations dans le Liban.
« Ce qui doit inquiéter tout Etat sur les civils est le soutien qu’apporte l’Occident aux terroristes et les sanctions imposées au peuple syrien qui ont rendu la situation pire qu’avant », a-t-il dit, espérant que le Vatican, qui avait envoyé un message à la Syrie pour y exprimer l’inquiétude sur les civils, convaincrait, en Europe et dans le monde, plusieurs pays de cesser l’ingérence dans la question syrienne et la transgression du droit international, pour que les civils soient en sécurité.
Questionné sur l’attaque chimique présumée à Douma et sur l’erreur commise dans le rapport sur cet incident, le président al-Assad a affirmé :

« Nous n’avons pas utilisé d’armes chimiques, nous ne pouvons pas le faire et il est impossible de l’utiliser dans notre situation pour plusieurs raisons. Pourquoi utilisons-nous cette arme en cas de progression ? Nous n’en avons pas besoin, car nous étions en bonne situation, notamment en 2018. Cette arme est une arme de destruction massive, qui fait des milliers de tués, ou au moins des centaines, chose qui ne s’est pas produite ».

Le président al-Assad a, par ailleurs, fait noter :

« Nous avons confronté deux choses dans cette guerre, la première est l’extrémisme, qui a débuté dans cette région aux dernières années 60 du XXe siècle et qui s’est accéléré aux années 80, en particulier les idéologies wahhabites. Nous avons commis des erreurs concernant le traitement avec cette question, nous avons trop toléré à cet égard. Je parle ici de différents gouvernements, dont notre gouvernement avant cette guerre, alors que la deuxième chose est la raison de l’existence, entre nous, des personnes qui sont disposées à révolter contre l’ordre public, détruire les biens publics, traiter avec des forces étrangères et des services de renseignement étrangers et à solliciter l’intervention militaire étrangère contre leur pays ».

Questionné sur le financement de la reconstruction de la Syrie, le président al-Assad a répondu :
« Il y a beaucoup de personnes, non pas uniquement les Syriens, qui veulent lancer des affaires commerciales en Syrie. La source de financement de la reconstruction existe toujours, mais le problème réside dans les sanctions imposées et qui interdisent aux hommes d’affaires ou aux sociétés de venir et de travailler en Syrie. En dépit de ça, nous avons commencé l’action et certaines sociétés étrangères ont débuté de trouver des moyens afin de contourner ces sanctions. Le processus sera lent, mais sans les sanctions, nous n’aurons aucun problème dans le financement ».
A.Ch.

***

Le 26 novembre dernier Monica Maggioni, journaliste de la chaine de télévision nationale italienne RAI News 24, interviewait le président syrien Bachar el Assad.
Cette interview devait être diffusée le 2 décembre 2019 sur cette télévision.   Elle peut aussi être visionnée sur le site suivant : https://www.youtube.com/watch?v=aPiffHouxvc
Cette manière de concevoir l’information en Europe, en dissimulant les vérités qui pourraient porter atteinte à la réputation de nos gouvernants « occidentaux » est révélatrice d’une information tronquée, biaisée où la déontologie n’a plus aucune place…. Elle est révélatrice également du rôle de twitter au service du seul camp occidental pour bloquer la diffusion d’informations dérangeantes.  On notera que l’Italie n’a pas le monopole de l’information tronquée et orientée. Notre chaîne nationale France 2 avait fait exactement la même chose en 2014. Une interview de 49 minutes du président iranien de l’époque, Ahmadinejad, par le présentateur bien connu, Pujadas, avait été réalisée, mais jamais diffusée. La raison de la non diffusion était la même :
Ahmadinejad y paraissait trop à son avantage. Ceci ne pouvait convenir aux autorités et aux médias français qui souhaitaient absolument diaboliser ce personnage…
Je vous recommande donc cette interview de France 2, d’autant plus qu’elle a été censurée… et qu’elle est intéressante… Elle est sous-titrée en français.
 

https://www.youtube.com/watch?v=J-riq9Ucpus

 
Réinformez-vous bien.
Dominique Delawarde

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

4 réflexions sur “Le Président al-Assad dans une interview accordée à la TV italienne

  • Sam

    L’année dernière j’ai changé de coiffeur ! j’ai essayé et été très satisfait du nouveau coiffeur Syrien immigrant au Québec depuis 2015 seulement, qui s’est installé dans le quartier, et depuis j’y vais tout le temps. ça a pris du temps et beaucoup de palabres sur le foot ball de la champion’s league européenne qu’il diffuse en continu au salon de coiffure, avant d’aborder la politique dernièrement. Je redoutais surtout qu’il soit Pro ou anti Assad et qu’il ne veuille pas en parler, mais il y a environ deux mois, avec un client Syrien aussi très sympathique il m’ont donné leur version des faits.
    Notre coiffeur, fin quarantaine je dirai, en fait à été pendant de longues années un Technicien administratif de la marine marchande dans la ville du littoral syrien de Latakié avant que les choses ne se dégradent, et qu’il fut contraint de quitter la Syrie avec sa famille, être reçu au Québec et changer de métier! Originaire de la ville de Homs, il a assisté au début du conflit dans ses moindres détails et ne fait pas le moindre cadeau a Assad. L’autre client du Salon est un autre Syrien mais étant né et grandi aux Émirats arabes, ayant fait ses études universitaires plus tard à Damas, il s’y est installé comme ingénieur informatique dans une firme locale, avant de devoir lui aussi plier bagage et se retrouver au Québec. Sur le conflit Syrien, ils racontent la même histoire, ils ne sont ni religieux, ni spécialement sectaires ou démagogues !
    d’après nos deux compères, tout a commencé suite à la toute toute première manif anti Assad un vendredi après la prière, dans un contexte de printemps arabe, les forces du régime kidnappent et assassinent sous la torture le même jour deux personnes qui ont assisté à la manif et qui se trouvaient être les membres d’un important clan (Achayer) syrien qui maintient de très solides relations avec le Pouvoir des Assad comme tous les clans Syriens. Lorsque les familles et le représentant du clan inféodé au pouvoir et qui possède une grande stature sur place se présentent aux autorités pour réclamer leurs membres le lendemain, un agent du pouvoir les informe  »qu’ils sont décédé. et que les corps ont été mutilés et mis en pièces et jeté dans une décharge »…bref, ils ne pourront réclamer ou obtenir les corps…et furent menacé ouvertement par l’officier en service de ne pas en parler ou mentionner ou exprimer leur mécontentement à un quelconque pallier du pouvoir ! ce fut le début et le déclencheur de tout ! Très vite cette semaine là, les informations vont affluer de toute la Syrie sur des disparitions de civils soupçonnés de vouloir manifester ou ayant fait mention de leurs volonté sur les réseaux sociaux. La semaine suivante, ou Vendredi suivant, le pouvoir avait déjà commencé à kidnapper massivement hommes ou femmes, étudiants et autres représentants d’associations de droits, et a commencé à poster des snipers sur les toits pour abattre des civils.
    Nos deux amis vont m’expliquer en fait que le Père Hafez al Assad n’avait jamais manqué de respect aux dirigeants des achayers ou clans, mais que l’incident du vendredi aurait démontré que le clan de Bachar el Assad s’était préparé au pire dès le déclenchement du printemps arabe ailleurs en Tunisie, en Égypte et en Libye, en mobilisant une armée de tortionnaires des mois avant la première manif en Syrie avec le mot d’ordre de ne pas faire de quartier pour tout civil qui ose ou veuille se joindre au printemps arabe ailleurs dans le monde arabe ou vouloir le reproduire en Syrie !
    Alors en effet la corde du mensonge est courte, mais celui de Bachar el Assad ! surtout que nos amis bien informés racontent en donnant des exemples concrets que le clan de Bachar après avoir mené une guerre d’annihilation de civils pendant trois ou quatre ans, et favorisé l’emergence de l’état islamique pour contrer les milices islamistes armées sur place, n’est même pas consulté par les russes depuis belle lurette et depuis leur implication armée dans le conflit que ce soit pour les opérations qu’ils mènent sur le terrain, ou sur les négociations commerciale qu’ils mènent avec les Turcs ou les Américains !!! J’ai été estomaché d’apprendre par exemple que Russes et Saoudiens se sont partagés des concessions pétrolières dans le pays sous supervision américaine, les saoudiens fournissant les capitaux aux russes, et nos deux compères jurent par tous les noms que ni Bachar, ni son administration, ni ses militaires ne sont au courant ou consultés ! ou comment Iraniens et Russes ont eux aussi passé des ententes pour exploiter du pétrole, des zones de commerce et des routes sans qu’un dénier n’aille dans le trésor Syrien officiel ! Lorsque je leur posait la question : ne trouvez vous pas qu’il aurait mieux valu garder un régime despotique et un état qui fonctionne, ils me jurèrent que c’est ce que tous les Syriens ont toujours voulu et n’ont cessé de réitérer au pouvoir, mais que le clan Assad s’est systématiquement mis à dos tout le monde en doutant de tout le monde et en pratiquant la torture similaire aux camps d’extermination ! Bref, selon nos amis, la syrie serait entrain d’être distribuée et morcelée par toutes sortes de pays et de clans dont les russes et iraniens prennent largement part, sans que Bachar soit même consulté ou parfois au courant !
    le clou de l’histoire est lorsqu’ils me racontent que le Clan Assad est détesté par son propre clan  »Alaouite » et par les chiites locaux depuis toujours (dont le client du coiffeur aussi, ses parents sont chiites), méprisé et ignoré par les russes et les iraniens, qui ensemble utilisent la Syrie comme base arrière et terrain de jeu, et que lorsque les américains et européens ont compris cette situation au début de la guerre contre l’état islamique, ils ont décidé d’ouvrir les frontières au réfugiés syriens ! sachant que l’armée syrienne appliquait une politique de la terre brûlée aveugle contre tous les civils sans exception !
    Je quittait le salon de coiffure ce jour là avec la conviction que tous les peuples se ressemblent, les gens ne sont ni bêtes, ni suicidaires ni nécessairement héroïques, mais comme disaient nos deux amis, ils sont simplement doué de bon sens et ne peuvent aucunement faire face à la moindre entreprise de génocide et de barbarie collective à leur encontre ! je les appelle des miraculés car ils l’ont échappé belle !

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  • Sam

    J’ajouterai que le salon de coiffure est hyper moderne, propre et au goût du jour, avec café et boisson offerte, et des prix tr`s démocratiques pour les jeunes, clientèle variée dont beaucoup de québecois de tout âges, et le maestro s’y connait on dirait qu,il a fait ça toute sa vie ! quoi demander de plus ! et ça change de ses escrocs chez qui j,allais auparavant 🙂

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    • Robert Bibeau

      @ SAM
      DÈs que j’ai lu que ces syriens étaient des réfugiés politiques acceuillis par par le gouvernement Trudeau réactionnaire j’ai mis en doute ton assertion à propos de la neutralité politique de ces individus. Ils ne seraient pas ici au Canada s’ils étaient pro-gouvernement syrien – c’est l’évidence.
      1) Qu’on me comprenne bien = je ne suis pas pro-gouvernement syrien.
      2) Je suis pro-peuple syrien et pro-paix dans cette région.
      3) Je suis prêt à comprendre et à croire que ce gouvernement syrien est pro-capitaliste et réactionnaire et pendant un temps il a exécuté des taches de tortionnaires pour le compte du gouvernement américain (nous avons eu un canadien qui en a subit les malversations)
      4) Je ne crois nullement ces exfiltrés syriens quand ils prétendent comme le fait couramment la CIA et les médias à la solde du capital = que l’histoire est écrite par un seul homme qui SEUL CONTRE 38 MILLIONS DE CITOYENS parvient à se maintenir au pouvoir et à battre SEUL les quelques 500 000 terroristes AL NOSTRA – DAESH – AJ QAIDA lâchés par Fabius – les USA – contre lui.
      5) Quand un dirigeant politique réussit à se maintenir au pouvoir face à une telle vague d’agression et à gagner une guerre de 7 ans c’est qu’il possède des appuis solides parmi sa bourgeoisie nationale.
      6) Sur le comportement des impérialistes russes et iraniens alliés ou en collusion avec la Turquie – l’Arabie Saoudite – la France impérialiste et le Royaume-Uni = je crois absolument ces deux exfiltrés syriens
      7) Pour sauver leur peau face à l’impérialisme américain – la bourgeoisie syrienne s’est mise sous la coupe de l’impérilaisme russe et iranien et elle en paiera le prix.
      8) Au final la population syrienne pourra retourner chez-elle dans un pays qui peu à peu sur les années sera pacifié et réunifié sous la lourde coupe russe ce que les USA ne pouvaient leur offrir.
      Que le barbier continue son métier bien planqué ici au Canada
      Robert Bibeau

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  • Sam

    @ Robert
    Je ne pense pas du tout qu’ils soient refugiés politiques (quoique je n’aurai osé leur demander), mais tout simplement réfugiés économiques fuyant la guerre comme tous les Syriens reçu depuis 2015.
    Je respecte votre opinion Robert et je ne demande qu’à croire cette version des faits, mais tout, absolument tout depuis le début de ce conflit indique que Bachar et son clan sont les psychopathes qui ont commencé une politique d’assassinat conduisant à la radicalisation.
    Et pour citer ici un fameux et illustre blogueur maghrébin installé en Suède depuis des lustres, ayant hélas fermé son blog, parlant cinq langues, avocat spécialiste entre autre en droit international, militant de gauche, anti impérialiste / colonialisme, initialement Pro Syrie Baâthiste avant la guerre et disséquant l’histoire d’un point de vue juridique et les questions des conflits du siècle passé :
     »Nous abordons ici le cercle vicieux de la radicalisation et de la contre radicalisation. un mode d’action bien connu à travers l’histoire des mouvements armés, Algérie FLN – OAS, Vietnam, Sentier Lumineux Péruvien, IRA, par une action violente, brutale, barbare et sans discernement, entraîner l’ennemi dans une action tout aussi radicale et dénuée de discernement. laquelle réaction entraînera la population touchée dans sa chair à rallier un camps ou l’autre, et personne n’a intérêt à une quelconque désescalade. La Syrie offre un cas d’école, à la révolte populaire pacifique contre le pouvoir Baathist de Bashar el Assad, à assise communautaire marquée, ce pouvoir a répondu par une répression brutale, hyper violente et ne faisant aucun discernement. Cette répression a à son tour favorisé le développement de mouvements armés qui ont fini par se déconnecter de plus en plus de mouvement politique initial, en ripostant aux forces gouvernementales avec une violence de plus en plus radicale et de plus en plus aveugle, ou plutôt de plus en plus sectaire. »
    Voilà, je tenais juste à raconter l’histoire du barbier en ce qui me concerne… et pour être honnête, je n’ai strictement aucune raison de croire qu’il soit de mauvaise foi, et encore moins son client Syrien… deux personnes plutôt très timides et très courtois, beaucoup de politesse et d’égard vis à vis de tout le monde… et des enfants en bas âge d’après ce que j’ai compris ! Les Syriens sont et ont toujours été perçu chez nous comme des gens cultivés (en Arabe) et courtois, bien plus cultivés que les Égyptiens ou les Libanais, ils sont fins, humbles et policés, et je n’ai rien perçu d’autre à part cela mis à part la difficulté de parler français… il demande aux clients de lui apprendre tout le temps avec le sourire.
    Merci Robert !

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