7 au Front

Des «juifs-parias» héréditaires de l’Europe aux sionistes paramilitaires de l’Occident fasciste (Mesloub)

Par Khider Mesloub.

Selon une idée complotiste teintée d’antisémitisme, communément répandue, les juifs dirigeraient le monde, les sionistes d’Israël dicteraient leur volonté aux gouvernements occidentaux. Rien de plus faux. Ce ne sont pas les juifs qui dirigent le monde mais les capitalistes originaires de tous les pays. Le capital n’a pas d’identité, ni de nationalité. Il est apatride. Cosmopolite. Transnational. Mondialiste. Areligieux. Amoral.

De même, ce n’est pas Israël, cet État vassal, qui impose sa suprématie au monde occidental mais ce dernier, en particulier les Etats-Unis, qui régente sa colonie israélienne implantée en Palestine.

Le problème avec les «complotistes» aux relents antisémites, c’est qu’ils prennent l’effet pour la cause, la conséquence pour la source de la problématique.

Ce n’est pas Israël, donc les juifs sionistes, qui a créé le capitalisme et l’impérialisme. Mais l’inverse. Comme il aura créé, au cours du XXe siècle, plus de 150 nouveaux Etats-nations, dont une majorité artificiels. Ce ne sont pas non plus les juifs qui détiennent la finance. Mais la Finance (le Capital) qui tient les juifs et tous les peuples.

Le sionisme ,un instrument de la politique impérialiste américaine et non l’inverse

Certes, aux Etats-Unis l’AIPAC (American Israël Public Affairs Committee), un lobby créé en 1963 dans le sillage de la propulsion de l’Amérique comme unique puissance hégémonique au Moyen-Orient et, par suite, comme nouveau «suzerain» de la base militaire israélienne, joue un rôle de premier plan de lobbying. Mais ce lobby juif est directement contrôlé par le complexe militaro-industriel américain. L’AIPAC vise, entre autres, à faire pression sur le gouvernement américain pour l’obtention de contrats d’armements en Israël. Voire à utiliser Israël, cette base militaire surarmée, comme terrain d’entraînement militaire, d’expérimentation des nouvelles armes, des récentes technologies de surveillance et de contrôle.

Aussi, le lobby AIPAC fut l’une des conséquences de l’expansion de la puissance états-unienne dans cette région du monde. C’est la classe dominante américaine, incarnée par le complexe militaro-industriel, qui instrumentalise l’AIPAC. Le sionisme est un instrument de la politique impérialiste américaine. Ce sont les Américains bourgeois qui ont façonné les juifs sionistes à leur image, modelé selon leur personnalité belliqueuse, psychopathique et génocidaire. Et non l’inverse. Avant de se convertir au sionisme, les communautés juives étaient composées d’hommes et de femmes pacifiques, inoffensifs et spirituels.

Le professeur Yeshayahou Leibowitz a déclaré : «L’Etat d’Israël n’est pas un Etat qui possède une armée, mais une armée qui possède un Etat.» On qualifie fréquemment Israël d’Etat théocratique. En réalité, Israël n’est pas un Etat théocratique mais un Etat militarocratique. C’est une militocratie. C’est l’armée qui détient les règnes du pouvoir et conditionne les esprits.

C’est logique. Israël est, depuis sa fondation, une caserne surarmée occidentale. Israël est peuplé de mercenaires. Israël est la garde prétorienne des puissances impérialistes occidentales. C’est un «État prétorien». Israël est un régime fondé sur le prétorianisme. Le prétorianisme est un système politique dans lequel les forces armées exercent une influence déterminante. Le prétorianisme est le mode de fonctionnement d’un régime politique dans lequel l’armée s’érige en pouvoir politique quasi indépendant. Israël, outre le fait d’être un ghetto juif, est une caserne à ciel ouvert où chaque Israélien endosse l’uniforme militaire à vie, où la Polémologie a supplanté l’apprentissage de la Thora.

Le Pentagone a transformé l’entité sioniste en État terroriste au Moyen-Orient

Comme l’État américain impérialiste orchestre et instrumentalise, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, toutes les organisations terroristes, il a, depuis les années 1960, transformé l’entité sioniste en Etat terroriste chargé de semer la terreur au Moyen-Orient, défendre et protéger ses intérêts. Y compris par la guerre génocidaire, comme l’illustre l’actuelle opération militaire exterminatrice menée à Gaza, soutenue, financée et armée par toute la classe dominante et dirigeante états-unienne.

Certes, ce sont les mercenaires sanguinaires judéo-sionistes qui conduisent la guerre génocidaire dans le territoire de Gaza et, désormais, celui de la Cisjordanie. Mais ce sont les Occidentaux, en particulier les Etats-Unis, qui président à cette politique génocidaire.

Israël dépend entièrement de l’aide militaire américaine (depuis le déclenchement de l’opération militaire génocidaire contre les Gazaouis, l’administration Biden a expédié 70 000 tonnes d’armes à Israël), du soutien diplomatique de Washington, des subventions financières des Etats-Unis. L’Etat américain ne déverse pas sans compter argent et armes sous l’instigation du lobby sioniste mais du lobby militaro-industriel. Au final, la faction bourgeoise du complexe militaro-industriel est la seule gagnante. Elle s’enrichit grâce à l’argent du contribuable américain et du mercenariat sioniste belliciste et destructeur. Elle se nourrit donc de la chair à exploiter américaine, de la chair à canon juive israélienne et se désaltère du sang des Palestiniens (Libanais, Syriens, etc.).

Ainsi que l’avait souligné le professeur Yeshayahou Leibowitz : «Les Américains ne sont intéressés que par l’idée de maintenir ici (en Israël) une armée de mercenaires américains sous l’uniforme de Tsahal.» «La force du poing juif vient du gant d’acier américain qui le recouvre, et des dollars qui le capitonnent.» Leibowitz a souligné également la dépendance de cet Etat fantoche d’Israël à l’égard des Etats-Unis : «Chez nous l’effondrement total peut se produire en une nuit : conséquence de la stupidité totale qui fait dépendre toute notre existence de l’aide économique américaine.»

Fondamentalement, à propos de l’actuel prétendu affrontement entre Israël et le Hamas, il ne faut pas perdre de vue les véritables mobiles de cette opération exterminatrice, menée au vrai contre la population civile palestinienne selon un plan projeté de nettoyage ethnique : la construction du canal Ben Gourion et le pillage des ressources gazières découvertes au large de Gaza, et des gisements pétrolifères de la Cisjordanie. On ne s’explique pas autrement le largage de 70 000 tonnes de bombes sur Gaza, plus que sur Londres, Dresde, Hiroshima et Nagasaki lors de la Seconde Guerre mondiale, ayant déjà conduit à la destruction de 70% des infrastructures et à la création de conditions de propagation des épidémies de polios et de choléra, autrement dit à un nettoyage ethnique.

En tout état de cause, l’opération armée exterminatrice déclenchée par le régime fasciste israélien à Gaza avec l’approbation diplomatique et le soutien militaire des Etats-Unis n’est ni confessionnelle ni irrationnelle.

Personne n’est sans savoir que la question énergétique est devenue, depuis le déclenchement du conflit armé en Ukraine, partout dans le monde, l’enjeu capital des Etats. En juin 2023, le boucher Netanyahou a déclaré qu’il faudrait «accélérer les exportations vers l’Europe» pour mettre fin à la dépendance énergétique à la Russie.

Aussi mesure-t-on mieux les véritables enjeux énergétiques et géopolitiques de cette opération de nettoyage ethnique menée par la bourgeoisie sioniste israélienne, parrainée par les Etats-Unis, sous prétexte d’éradiquer le Hamas.

Et l’intronisation des partis néo-fascistes et ultrareligieux au gouvernement n’est pas fortuite. Elle a été favorisée par le grand capital israélien et américain.

Qui contrôle le gaz contrôle Gaza

Henry Kissinger aimait rappeler ce credo : «Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez les nations.» Israël et les puissances impérialistes occidentales semblent vouloir contrôler le gaz et le pétrole de Gaza et de la Cisjordanie, non pour contrôler ces deux villes, mais pour détruire définitivement la nation palestinienne, en lui appliquant la solution finale.

Qui contrôle le gaz, contrôle Gaza. Et qui annexe Gaza, s’approprie son gaz. Il faut toujours avoir à l’esprit que la majorité des guerres modernes sentent fortement une odeur de pétrole ou de gaz. L’actuelle guerre sioniste menée contre Gaza, ce camp de la mort, sent le gaz à plein nez, jusqu’à asphyxier mortellement les Gazaouis, victimes de la rapacité coloniale génocidaire des Israéliens, ces mercenaires des Américains. Ces sociopathes pour qui les Palestiniens, déshumanisés, sont des «animaux».

Sans l’appui logistique et l’aide massive militaire fournis par les Etats-Unis, l’Etat fantoche sioniste ne serait même capable de mener une opération de maintien de l’ordre contre la population palestinienne, de faire régner l’ordre colonial dans les Territoires occupés. D’opérer des incursions militaires régulières au Liban, en Syrie. De mener des frappes aériennes contre l’Iran, le Yémen. En réalité, Israël est de facto le 51e Etat des Etats-Unis.

Une chose est sûre, si le sionisme européen, œuvre de juifs athées, a transformé de nombreuses communautés juives de par le monde en colons en Palestine, les Américains les auront métamorphosées en mercenaires psychopathes et sadiques, capables de mener des opérations militaires génocidaires, à l’instar de leurs maîtres yankees réputés pour leurs multiples génocides, ethnocides, destructions nucléaires (Hiroshima et de Nagasaki).

Ainsi, la communauté religieuse juive, seule communauté à ne jamais avoir eu, au cours de son histoire, un Etat, ni une armée, dont les membres n’avaient jamais porté l’uniforme militaire, ni d’armes du fait de leur exclusion de la vie sociale et, corrélativement, des fonctions officielles par tous les pays chrétiens où elles étaient établies, aura été dévoyée au cours du XXe siècle par les puissances impérialistes européennes, endoctrinés par les idéologies nationalistes militaristes et génocidaires occidentales.

Le groupe religieux juif disparate, de communauté hébraïque opprimée et pacifiste, s’est métamorphosé en Etat-nation ethnique juif, suprémaciste et impérialiste.

En réalité, les juifs sionistes sont les dindons de la farce de l’histoire. Ils n’auront jamais vécu autant en insécurité et sur le pied de guerre que depuis 1948, l’année où les impérialistes d’Europe ont décidé, pour parachever le travail d’épuration ethnique de Hitler, de les déporter massivement en Palestine pour s’en servir comme mercenaires en vue de défendre leurs intérêts géopolitiques et géostratégiques, c’est-à-dire contrôler et orienter le développement de cette région recelant la plus grande réserve de pétrole au monde.

Comme l’a écrit en 1972 le militant israélien antisioniste Arie Bober, membre d’un collectif intitulé The Other Israel : «Loin d’offrir un refuge pour les juifs persécutés du monde, l’Etat sioniste mène les nouveaux immigrants comme les anciens colons vers un nouvel holocauste en les mobilisant dans une entreprise coloniale et une armée contre-révolutionnaire contre la lutte des masses arabes pour la libération nationale et l’émancipation sociale.»

Comble de l’ironie, depuis 1948, l’Etat fantoche israélien est contraint, pour des raisons endogènes et exogènes, d’être en guerre permanente pour maintenir et pérenniser sa factice union nationale ; faute de quoi, il aurait sombré par privation d’alimentation belliqueuse. Israël ne se nourrit que de guerres récurrentes et écœurantes. La paix lui est impossible (la faction bourgeoisie américaine liée au complexe militaro-industriel œuvre toujours en coulisses pour entraîner Israël dans des conflits armés contre les Palestiniens et, surtout, les pays arabes voisins). D’où cette impérative nécessité belliqueuse de transmuer le pays tout à la fois en camp retranché et quartier général militaire permanent.

Depuis la création de la colonie israélienne, l’Etat fantoche sioniste a déclenché délibérément au moins une dizaine de guerres contre les Palestiniens et les pays arabes frontaliers. Citons la guerre de Suez en 1956, la guerre de juin 1967, la guerre du Liban en 1982, l’occupation du sud du Liban (1982-2000), le premier soulèvement palestinien (1987-93), le deuxième soulèvement palestinien (2000-2005), la guerre avec le Hezbollah en 2006 et les quatre guerres menées contre Gaza en 2008-2009, 2012, 2014 et 2021.

A l’évidence, l’entité sioniste est consciente de son illégitimité historique, de sa frauduleuse existence. Aussi Israël est-il affecté par un syndrome singulier, le syndrome «sionigène», caractérisé par la bellicosité chronique, la pathologie guerrière, l’affrontement permanent, le terrorisme étatique compulsif.

Que symbolise la constitution de cet Etat fantoche sioniste, sinon la dernière création du Grand Ghetto juif mondial instauré sur une terre dépourvue durant des siècles de tout «foyer juif». Une terre habitée des siècles durant par des Palestiniens de toutes les confessions.

L’antisémitisme, ou plus exactement l’antijudaïsme, trouve sa source en Europe

Deux mille ans durant, les juifs étaient maudits et persécutés par les royaumes chrétiens d’Europe, considérés comme des parias héréditaires, autorisés uniquement à remplir les fonctions de prêteurs d’argent, de «larbins financiers» des classes régnantes royales et ecclésiastiques. Et depuis 1948, ils continuent à servir de «larbins militaires» des Occidentaux, en qualité de mercenaires dans cet immense Ghetto juif à ciel ouvert bâti sur la terre de Palestine.

De plus, ces larbins soudards des Occidentaux, qui ont trahi les enseignements des rabbins honorables et mémorables, ont endossé l’uniforme militaire occidental mais également épousé l’idéologie raciste et adopté les méthodes guerrières génocidaires occidentales.

Deux mille ans durant, les juifs n’avaient jamais usé d’une arme, servi dans quelque armée. En quelques décennies, l’Occident, en pleine ère des colonialismes, impérialismes, fascisme et nazisme européens, aura émancipé les juifs pour les façonner à son image… militariste, raciste, colonialiste, impérialiste, génocidaire. Le résultat, tout le monde le connaît.

Ainsi, les Européens, après avoir, deux mille durant, considéré les juifs comme des parias héréditaires, au XXe siècle ils décident de les transformer en paramilitaires de l’Occident au Proche-Orient. Le comble, c’est que les juifs sionistes sont persuadés que les Occidentaux les aiment et les respectent. Au vrai, il n’y a pas pires antisémites que les Occidentaux. Les Européens.

L’antisémitisme, ou plus exactement l’antijudaïsme, trouve sa source en Europe. Deux mille durant, en Europe, la haine des juifs a entraîné une multitude de persécutions et d’exécutions.

Accusés d’avoir provoqué la mort de Jésus, les juifs étaient constamment marginalisés et diabolisés dans toute l’Europe. Globalement, l’activité économique des juifs était limitée par une double exclusion : de la propriété immobilière et des corporations. De nombreux métiers leur étaient interdits par les autorités. Le travail manuel leur étant interdit, aussi bien les activités artisanales qu’agricoles, il ne restait aux juifs que les métiers intellectuels (en particulier la médecine) ou les métiers financiers. Les juifs étaient cantonnés à occuper l’activité de prêteur sur gages.

Les autorités royales et ecclésiastiques avaient même contraint les juifs à se distinguer des chrétiens sur le plan vestimentaire par le port obligatoire de signes distinctifs : des chapeaux ou des anneaux jaunes. C’est à cette époque que les visages juifs commencent à être dessinés avec un nez crochu, à l’image de Satan. Les juifs étaient accusés de sacrifier des enfants chrétiens. Durant les Croisades, les juifs avaient le choix entre se convertir au christianisme ou mourir.

L’effondrement total d’Israël va se produire en une nuit

A partir de la fin du XIXe siècle, à la faveur du développement des théories raciales en Europe, la haine des juifs se détache de ses motivations théologiques pour revêtir une tournure biologique. Au mitan du XXe siècle, cette haine atavique des juifs culmine, dans plusieurs pays européens, notamment en Allemagne et en France, dans leur anéantissement physique systématique.

Une chose est certaine : avec les bouleversements géopolitiques actuels, les juifs sionistes vont l’apprendre à leurs dépens : les Occidentaux, en particulier les Etats-Unis en plein déclin, finiront par les lâcher. Car, à la faveur de l’émergence du bloc impérialiste oriental rival, dominé et conduit par la Chine, les enjeux géostratégiques se sont déplacés de la Méditerranée et de l’Atlantique vers le Pacifique. Le front de la confrontation mondiale entre les camps occidentaux (OTAN) et orientaux (Chine-Russie) se situe dorénavant dans le Pacifique.

Comme l’avait souligné le professeur Yeshayahou Leibowitz : «Les Américains ne sont intéressés que par l’idée de maintenir ici (en Israël) une armée de mercenaires américains sous l’uniforme de Tsahal.» «La force du poing juif vient du gant d’acier américain qui le recouvre, et des dollars qui le capitonnent.» Leibowitz avait relevé également la dépendance de cet Etat fantoche d’Israël à l’égard des Etats-Unis : «Chez nous l’effondrement total peut se produire en une nuit : conséquence de la stupidité totale qui fait dépendre toute notre existence de l’aide économique américaine.»

Cela étant, la classe dominante sioniste d’Israël est consciente de ces bouleversements géopolitiques. C’est pour éviter le désengagement des Etats-Unis, la fin du soutien militaire et de l’aide financière, que les dirigeants sionistes radicalisés et fanatisés se sont lancés dans une politique de la terre brûlée, d’interminables opérations militaires tous azimuts, dans le dessein d’embraser toute la région, de maintenir la pression sur leur parrain états-unien pour le contraindre à conserver et pérenniser ses aides financières et soutiens militaires. Bien évidemment, le complexe militaro-industriel américain se frotte les mains. Son carnet de commande explose au rythme de l’explosion de la vie des Palestiniens, massacrés par les bombes et armes fournies par les Américains.

Les juifs sionistes vont regretter de s’être aliénés les habitants des pays arabes et musulmans

En tout cas, les juifs d’Israël vont se lamenter d’avoir été utilisés comme mercenaires pour coloniser le peuple palestinien, massacrer des populations civiles palestiniennes innocentes et pacifiques, livrer une ultime guerre génocidaire aux Gazaouis pour offrir à leurs parrains américains et européens un champ pétrolier, une plate-forme gazière, un nouveau canal, plus long que son rival canal de Suez, une voie de navigation la plus importante du monde, un corridor commercial concurrentiel.

Par-dessus tout, ils vont regretter de s’être aliéné les habitants des pays arabes et musulmans. Pays où, durant des siècles, les juifs avaient vécu en symbiose et sans ségrégation au milieu de la population musulmane, ayant à peu près les mêmes occupations professionnelles que la moyenne de celle-ci. Où les juifs ne se distinguaient des populations musulmanes que par la religion, tant, liés par des traits culturels, ils partageaient les mêmes modes de vie.

Pour conclure. Le sionisme a toujours prétendu protéger les juifs. Libérer les juifs de leur statut de parias héréditaires.

Or, depuis la création de l’Etat fantoche d’Israël, cet Etat forteresse militarisé, les dirigeants sionistes ont constamment mis les juifs en danger, en les sacrifiant pour sauvegarder cette base militaire occidentale. Israël, cet immense ghetto sioniste planté au cœur de l’Orient, est devenu l’endroit le plus dangereux au monde pour les juifs.

Ironie de l’histoire, depuis le 9 octobre 2023, les paramilitaires juifs sionistes de l’Occident sont redevenus des parias, non pas de l’Europe, mais du monde entier. Pis, les sionistes auront ressuscité l’antisémitisme.

Depuis bientôt un siècle, le sionisme bafoue les valeurs de la Thora. Pour cette raison, le sionisme génocidaire a perdu toute légitimité de se référer au judaïsme authentique, cette matrice des trois religions abrahamiques, ce culte millénaire qui a tant donné à l’humanité.

Le sionisme, idéologie colonialiste européenne qui se sert des juifs comme mercenaires en Orient, est synonyme de colonialisme, de racisme, de suprémacisme, de bellicisme, de guerres impérialistes permanentes et, depuis octobre 2023, de génocide. De crime contre l’humanité, dont les victimes sont en premier lieu les Palestiniens, mais aussi les juifs.

Quand les juifs sionistes se rendront-ils compte qu’Israël n’est pas devenu le sauveur des juifs, mais la plus grande menace existentielle pour eux ; et le sionisme, le plus grand péril pour l’humanité car il est synonyme de racisme, suprémacisme, fascisme, nazisme, vecteur de guerres chroniques, de massacres, de génocides ?

 

Khider MESLOUB

 

Robert Bibeau

Auteur et éditeur

6 réflexions sur “Des «juifs-parias» héréditaires de l’Europe aux sionistes paramilitaires de l’Occident fasciste (Mesloub)

  • Bon article mais l’éclairage par le capitalisme tout en étant vrai n’est pas vérifié dans chaque endroit du monde. L’oiseau est dans l’oeuf comme l’oeuf est dans l’oiseau. Israël peu être considéré comme la forme aboutie du capitalisme. Mais les divers pays occidentaux, comme aussi les émirats, n’ont pas vocation a exister par seulement l’outil capitalisme propulseur. Le fondement d’Israël repose avant tout sur le Talmud, lui même extension biblique.
    Le processus israëlien s’érige sur un particularisme ethnico religieux. Le capitalisme constitue ainsi l’huile qui aide le moteur. Mais le moteur est avant tout le racisme juif envers les arabes. Le capitalisme au sens général est une exploitation du travail par le profit. Il est hélas en diffusion latente et permanente des sociétés. Le nationalisme arabe devait s’accompagner à l’époque de Nasser par un socialisme spécifique qui accompagne la culture religieuse musulmane. Vous voyez bien que déjà cela pose un problème de recouvrement. Idem en Europe, au sein de l’URSS l’harmonisation des couches populaires étaient inscrites incontournables, comme chez nous les guerres de Vendée contre révolutionnaire.
    Il est simplificateur et érroné de présenter le mode capitaliste en version cardinale (cathédrale) facteur explicatif de la production de l’exploitaion ( à combattre) comme l’embryon de l’explication par rapport à un ce conflit identitaire.
    Nous ne sommes pas qualifier de façon majestère , vous et moi, pour une certification scientifique. Pour la bonne raison que la religion n’est pas scientifique et s’en fout pas mal du stade capitaliste et du profit. Voyez les émirats ils sont riches et s’accordent avec le paradis pour la bonté de leurs âmes. Et ça marche! Pour eux la vie sur terre n’est qu’un passage envers le paradis immatériel de Dieu. Des Dieux.

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  • Normand Bibeau

    Merci camarade Mesloub pour cette analyse marxiste éclairante et inspirante sur la nature et la finalité du sionisme israélien.

    J’oserais ajouter que la guerre engagée par l’armée des mercenaires génocidaires SIONAZIS israéliens de «ce peuple réactionnaire en entier» contre le peuple palestinien martyr sous le fallacieux prétexte de l’«opération al Aqsa», du 7 octobre 2023, est une partie du programme de l’impérialisme occidental, U$A en tête, dans sa campagne contre l’alliance «orientale» dirigée par la Chine. Je m’explique.

    En déclenchant ces «représailles» démoniaques et génocidaires contre le peuple palestinien martyr, les dirigeants U$ et leurs mercenaires SIONAZIS savaient que le Hezbollah répliquerait militairement, ce qui leur serviraient de prétexte pour attaquer l’attaquer et le décapiter.

    Après s’être livré à une campagne de propagande de «fake news» démentielle à l’effet que ce serait l’Iran par la Syrie qui alimenterait la résistance palestinienne, le supposé «Axe de la résistance», les impérialistes s’attaquèrent à la Syrie par l’entremise de leurs mercenaires terroristes djîhadistes sous la direction de l’aspirant sultan, le renégat Erdogan.

    Cette opération a culminé avec l’attaque conjointe des mercenaires génocidaires SIONAZIS et de leurs sponsors U$A\Allemagne\Royaume-Uni\France et Italie contre l’Iran afin de mettre à mal l’approvisionnant en hydrocarbures de la Chine dont entre 40 et 50% proviennent d’Iran.
    Ainsi, les USA, leurs va$$aux occidentaux et leurs mercenaires génocidaires SIONAZIS israéliens faisaient d’«une pierre, deux coups»: s’emparer du gaz et du pétrole palestinien et forcer la Chine à négocier une rétrocession des capitaux occidentaux sur sol sous peine de détruire les raffineries iraniennes, qui dit mieux?

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  • G.Bad

    « Le capital n’a pas d’identité, ni de nationalité. Il est apatride. Cosmopolite. Transnational. Mondialiste. Areligieux. Amoral. « ce passage m’interroge, tout d’ abord le Capital nous le savons va au
    départ s’ appuyer sur l’ état national avant d’ en jeter les béquilles pour se projeter a l’ extérieur (période de l’impérialisme capitaliste.
    Areligieux, il ne l’ a été que brièvement même en Russie révolutionnaire .
    Déja comme en témoignait Boukharine et Préobarjenski dans
    l’ ABC du communisme la bourgeoisie révolutionnaire avait abandonné sa lutte contre la religion :

    « Le libéralisme bourgeois mettait lui aussi à son programme la séparation de l’École et de l’Église. Il luttait pour le remplacement dans les écoles de l’enseignement de la religion par celui de la morale bourgeoise. Il exigeait lui aussi la suppression des écoles fondées par des sociétés religieuses et par des congrégations. Cette lutte non plus ne fut poursuivie nulle part jusqu’au bout. C’est ainsi qu’en France tous les ministères bourgeois, durant une vingtaine d’années, promirent solennellement de dissoudre toutes les congrégations, de confisquer leurs biens, de leur interdire l’enseignement scolaire, etc., mais ils n’en finissent pas moins par une réconciliation et des compromissions avec le clergé catholique. Un exemple saisissant d’un compromis de ce genre entre l’État et l’Église fut donné récemment par M. Clemenceau qui fut en son temps un adversaire acharné de l’Église et qui finit par adresser un appel à la conciliation, à l’oubli de l’ancienne inimitié, décora solennellement les représentants du clergé catholique pour leur patriotisme. L’État et l’Église ont déjà conclu une entente et s’entraident mutuellement dans la lutte étrangère pour l’exploitation d’autres pays (dans la guerre avec l’Allemagne) comme dans la lutte à l’intérieur contre la classe ouvrière. Cette réconciliation de la bourgeoisie avec l’Église se manifeste non seulement par le fait que la bourgeoisie fait table rase de ses anciennes devises de combat contre la religion et qu’elle cesse de lutter contre elle. Il y a mieux. Elle devient elle-même toujours davantage « une classe croyante ». Les arrière-grands-pères des bourgeois contemporains de l’Europe étaient athées, libres penseurs, ennemis acharnés du clergé. »

    Aujourd’hui’ hui nous avons toute un clique de théocrates qui veulent la guerre et la font déjà Trump, Metanyhaou, et les représentants sur terre du prophète, plus les partisans du grand reset

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  • (Merci d’avance pour autoriser la longueur du commentaire)
    Quasar : astre d’apparence stellaire et de très grande luminosité, dont le spectre présente un fort décalage vers le rouge
    Dans la Tradition Musulmane, et plus particulièrement dans les Hadiths de la « Fin des Temps », il est question de « Ar-Rum ». Pour certains, ce terme sert à désigner la Russie comme la « 3ème Rome », dont la capitale, Moscou, est traversée par la « Moskova », immense rivière à l’origine du nom de la capitale Russe. Pour d’autres, « Ar-Rum » correspondrait à l’Empire Ottoman dont la capitale Constantinople (aujourd’hui Istanbul), bâtie sur sept collines (comme Rome) est baignée entre le Bosphore et la mer de Marmara. Toutefois, à bien y regarder, dans tous les cas, on touche à l’histoire de l’ancien empire Khazar.
    « Mille ans avant la naissance de l’actuel État d’Israël, un Royaume juif existait sur les marches orientales de l’Europe, à cheval sur les plaines baignées par le Don et la Volga …»
    Ainsi commence le célèbre ouvrage de l’auteur juif américain Kevin Alan Brook : « The Jews of Khazaria ».
    « L’histoire semi fictive des Khazars a fait d’autant plus phantasmer de nombreux auteurs, et les documents historiques réels concernant cette nation indo-turquo-slave sont si minces, que durant des siècles l’immense royaume sis entre les bassins de la Volga, du Don, du Dniepr jusqu’à la mer d’Aral, la mer Caspienne et au Caucase avait quasiment disparu de la mémoire des hommes. », écrit Aline de Diéguez dans son ouvrage « Aux sources du chaos mondial actuel »
    Composé de plus de vingt groupes ethniques ou « nations » (tribus), la puissance de l’empire Khazar couvrait une surface immense. Elle a rayonné pendant un demi millénaire (entre le VIe et le XIe siècle) sur les régions qui correspondent aujourd’hui à l’Europe de l’Est et aux marches de l’Asie.
    L’histoire des Khazars est demeurée à peu près inconnue jusqu’au début du VIIe siècle. On sait seulement qu’ils faisaient partie de l’empire Turc et qu’ils conquirent leur indépendance après que des guerres intestines eurent provoqué l’éclatement de cet empire.
    Bien que païens et pratiquant un mélange de chamanisme et de culte idolâtre et phallique qui donnaient lieu à des scènes d’orgie sexuelle, ainsi qu’à des sacrifices humains, les célèbres et redoutés guerriers Khazars, furent à plusieurs reprises des alliés de Byzance lorsque les Perses Sassanides tentèrent de s’approprier les richesses de la capitale de l’empire Romain d’Orient ; ils furent de nouveau les alliés de Byzance après la mort du prophète Mohammed, lorsque l’Islam guerrier voulut imposer son message au monde entier. C’est ainsi que les Khazars bloquèrent son expansion en direction du Caucase et jouèrent à l’Est le rôle de Charles Martel (715-743) à l’Ouest. Notons en passant que Charlemagne (742-814), qui était le petit-fils de ce grossier barbare qu’était Charles Martel, répondit au roi des Sarrasins d’Espagne, qui lui reprochait de venir enlever une terre sur laquelle il n’avait aucun droit : « Les Chrétiens sont élus sur tous les autres gens ; ils ont, par Jésus-Christ, la Seigneurie du monde entier. » C’était une façon de copier l’antique idée d’un « peuple choisi », si longtemps proclamée par les Hébreux (notons que l’Ancien Testament, sur lequel le Nouveau s’appuie, est un livre altéré, un livre destiné à cacher quelque chose. Si on ne sait pas qu’il y a déjà dans les anciennes Écritures quelque chose que l’on cache, on ne peut pas comprendre les nouveaux Évangiles, puisque c’est le même mensonge qui continue).
    Le débarquement des Khazars dans l’histoire contemporaine a pour origine lointaine la conversion de ce royaume au judaïsme vers l’an 740. Le récit des circonstances de cette conversion décidée par le roi Khazar de l’époque (Bulan) est décrit avec précision dans le roman historique passionnant, « La treizième tribu » d’Arthur Koestler (publié en 1976), qui repose néanmoins sur des données scientifiques très solides et reconnues comme telles. Également, l’ouvrage de Kevin Alan Brook « The Jews of Khazaria », sorti en 1999 est une somme qui constitue avec celui de Douglas M. Dunlop, « The History of the Jewish Khazars » (1954) l’ensemble le plus fiable et le plus objectif de la multitude de travaux, dans toutes les langues de la terre, que le mystérieux royaume Khazar a inspiré depuis un siècle à une armée d’universitaires. On peut y ajouter la traduction de l’ancien « The Kuzari : In Defense of the Despised Faith » (1140) par Yehuda Halevi et une recherche plus récente « L’Empire Khazar VIIe-XIe siècle » (2005) par le duo Jacques Piatigorsky et Jacques Sapir.
    La réforme religieuse du roi Bulan semble avoir été effectuée en plusieurs étapes et fut, comme il se doit dans ce genre d’action politico-théologique, enveloppée d’évènements miraculeux destinés à en sceller l’authenticité. Ainsi, après qu’il eut décidé de renoncer à l’idolâtrie, de chasser les sorciers, d’interdire les orgies sexuelles et les meurtres rituels, c’est l’apparition d’un ange qui aurait révélé le « vrai Dieu », c’est-à-dire un Dieu universel, au roi réformateur. Mais comment choisir la meilleure manière d’honorer ce « Dieu » universel, alors que deux grands empires monothéistes étaient installés à ses frontières, à savoir, Byzance et Bagdad et que des communautés très actives et se réclamant d’un troisième monothéisme se trouvaient à l’intérieur ou aux marches du royaume Khazar ?
    C’est là qu’est censée avoir eu lieu la fameuse joute entre les représentants des trois monothéismes : un représentant du Christianisme de Byzance, un représentant de l’Islam et un représentant du Judaïsme talmudique. La cérémonie se serait terminée par le choix du « Dieu de la Thorah », le rabbin ayant remporté la victoire sur ses deux compétiteurs au nom de l’ancienneté de son Dieu.
    Dans son ouvrage capital « Deux siècles ensemble (1795-1995), Juifs et Russes avant la Révolution », Alexandre Soljenitsyne écrit : « Les chefs ethniques des Turco-Khazars idolâtres de cette époque ne voulaient ni de l’Islam pour n’avoir pas à se soumettre au khalife de Bagdad, ni du Christianisme pour éviter la tutelle de Byzance. Ainsi, près de sept cent vingt-deux tribus adoptèrent la religion juive. ».
    Soljenitsyne explique l’influence du Judaïsme sur les Khazars à partir des échanges qui avaient lieu entre les deux populations depuis des décennies. Bien avant la fameuse conversion, des colonies dites juives, en fait judéennes, car ni le mot, ni la notion que ce terme recouvre n’existaient à l’époque, ces colonies majoritairement originaires de la province de Judée s’étaient implantées dans les plaines du Don et de la Volga à partir de la Crimée. En effet, c’est dans cette petite péninsule que l’empereur romain Hadrien avait fait déporter les prisonniers juifs en 137, après avoir réduit la révolte de Bar-Kokhba.
    Mais tout en restant en relations avec le centre religieux de la Judée, de nombreux Judéens à la recherche d’un avenir plus prospère, avaient essaimé dans tout le bassin de la Méditerranée depuis des décennies, et cela bien avant la destruction du Temple. C’est ainsi qu’une communauté des adorateurs du Dieu « Iahvé » était implantée depuis la plus haute antiquité sur les bords de la Mer Noire et dans le Caucase, où ils avaient précédé les déportés d’Hadrien.
    Au sujet du personnage de « Bar-Kokhba », précisons ceci : Au début du IIème siècle de notre ère, au milieu des malheurs que les Israélites (et non les Juifs) subissaient, un Rabbi nommé Akiba parcourut la Mésopotamie en annonçant que le Messie était apparu dans la personne d’un vaillant guerrier, « Bar-Kokhba ». Le Rabbi se faisait passer pour le Messie et prétendait justifier ces mots du prophète Balaam : « Il sortira une étoile de Jacob et un sceptre s’élèvera d’Israël ». D’où le nom de « Bar-Kokhba » qui, en langue syriaque, signifie « le Fils de l’Étoile ». Tous les Rabbins ne partagaient pas sa foi et son enthousiasme, car l’un d’eux disait : « L’herbe poussera sur tes mâchoires avant que le Messie paraisse ». On ne croyait donc pas à cette époque qu’un Messie avait vécu et était mort pour le genre humain en Judée, puisqu’on continuait à exploiter cette idée et à proposer des Messies à la crédulité publique. Mais Akiba était tenace. Il revint en Palestine et proclama « Bar-Kokhba » le Messie. Les Romains s’emparèrent de lui. Vers 132, tous les Juifs se soulevèrent avec Bar-Kokhba ; quatre ou cinq cent mille combattants se rangèrent sous son étendard ; Jérusalem fut reprise, ainsi que d’autres villes et des places fortes. Hadrien envoya en Palestine son meilleur capitaine, Julius Severus, qui parvint à reprendre l’une après l’autre les villes perdues et à détruire de nouveau Jérusalem. « Bar-Kokhba » succomba un an après (135). On l’appela dès lors « Bar-Kokhba, le Fils des mensonges ».
    Cette escroquerie messianique réapparaîtra plus tard avec, entre autres, Sabbataï Tsevi (1626-1676) et Jacob Frank (1726-1779), pour ne citer que les plus connus.
    La conversion des Khazars au culte du Dieu « Iahvé » n’est donc pas un phénomène miraculeux ou lié à un évènement unique et parfaitement anecdotique. Elle est la résultante politico-religieuse d’un long processus dans lequel l’action les échanges commerciaux et un prosélytisme quotidien exercé par les responsables religieux ont joué un rôle déterminant. Avec le temps, les mélanges de populations se firent donc tout naturellement.
    Il est néanmoins vraisemblable que les conversions, même si elles ne se limitèrent pas à l’immédiat entourage du roi et de sa cour, ne concernèrent pas la totalité de la population de ce vaste royaume composite. De nombreuses tribus, notamment celles qui occupaient les territoires les plus éloignés du centre du pouvoir, conservèrent leurs cultes anciens. Le royaume Khazar était tolérant. On sait que certains groupes s’étaient également convertis au Christianisme et d’autres à l’Islam. Il est donc abusif de clamer aujourd’hui que tous les Khazars étaient judaïsants.
    Après deux siècles de prospérité le royaume Khazar officiellement juif (au sens que ce mot a aujourd’hui) finit par dépérir à la suite de multiples affrontements avec des tribus Vikings, Arabes ou Varègues qui se déplaçaient le long des grands fleuves et de nombreuses autres tribus guerrières de la steppe. Il subsista encore quelques décennies entre 933 et 969, mais il est établi que l’empire des plaines n’existait plus au début du XIe siècle
    Les redoutables pillards « Rhuss » se convertiront au Christianisme byzantin, dit orthodoxe, par opposition au Christianisme Romain. Ils donneront naissance à une nouvelle nation, la « Rhuss de Kiev », soutenue par l’empire Romain d’Orient et berceau de la Russie moderne (la « Rhuss de Kiev » est à la fois aux origines de la Russie, de la Biélorussie et de l’Ukraine actuels, autrement dit de l’ensemble du monde Russe).
    Profitons-en pour rappeler que la ville de Kiev, dont le nom est Turc (de « KUI », la rive et « EV », l’emplacement), fut, dit-on, créée par les Khazars.
    Quant aux juifs anciens ou plus récents qui vivaient dans l’empire Khazar, et qui étaient donc ethniquement et génétiquement composés de peuples d’origines très diverses, ils disparurent certes en tant que nation, mais une population de centaines de milliers d’individu existait toujours. Elle finit par se répandre par familles, par groupes, par tribus dans l’ensemble des États de la région ou par se fondre dans la nouvelle entité politique née de la victoire des princes Rhuss sur la Khazarie.
    Malgré toutes les tentatives au cours des siècles de lier la « judéité » à la génétique, l’actuelle population subsumée sous le terme de « peuple juif » est donc le fruit d’un mélange de populations Syrienne, Égyptienne, Philistine, Phénicienne, Arabe, Berbère, Italienne, Grecque, Thrace, Espagnole, Slave, Germanique, Balte, Scandinave et de bien d’autres populations encore, des Turcs, des Caucasiens, des Khazars, des Chinois, des Indiens, des Africains.
    Quand on sait que l’empire Khazar était déjà lui-même un ensemble composite de vingt-cinq « nations » (tribus), on ne peut qu’être rêveur devant la recherche pathétique d’une « pureté raciale » qui n’a jamais existé. Quant à la présence de « gènes juifs », elle continue à être revendiquée officiellement dans le but politique de justifier la colonisation de la Palestine par « droit d’héritage ».
    La population regroupée dans la partie de la Palestine réservée au « peuple élu » est donc, comme celle de la quasi-totalité des Etats de la planète, et même plus que d’autres en raison tantôt de l’errance imposée, tantôt de l’émigration choisie par les communautés de convertis, cette population est donc la résultante d’un brassage génétique de pratiquement tous les peuples de la planète.
    En revanche, il existe bien, dans cette population, une unité psychique dont l’historien Bernard Lazare a parfaitement analysé à la fois l’histoire, les causes et les conséquences dans son essai « L’antisémitisme, son histoire, ses causes ». L’ouvrage de Soljenitsyne, quant à lui, retrace pas à pas les étapes de la concrétion de la « mentalité de ghetto » et du refus de l’assimilation imposée dans la grande Russie par les rabbins talmudiques.
    La notion de « peuple » juif, est bien une création récente, comme l’a parfaitement démontré Shlomo Sand dans son ouvrage « L’invention du peuple juif ».
    Le mystérieux royaume Khazar a influencé notre monde moderne d’une manière dont nous n’avons pas toujours conscience. Les Khazars n’avaient longtemps intéressé que des spécialistes de l’histoire de l’Asie centrale, comme le révèle la bibliographie d’Alan Brook évoquée ci-dessus. Les innombrables « chercheurs » qui pullulent aujourd’hui dans les universités américaines ont trouvé-là une mine d’autant plus inépuisable qu’il s’agit d’une matière à controverses, souvent violentes, toujours passionnées : pour les uns, l’ensemble des Khazars a été converti au Judaïsme et représente la quasi-totalité des juifs dits « Ashkenazes » contemporains, pour les autres, seule une toute petite partie de l’aristocratie de l’empire Khazar a rejoint la nouvelle religion et les juifs de la région sont de purs descendants de leurs co-religionnaires judéens. Les positions mixtes ont également d’innombrables adeptes.
    Toujours est-il que la « question khazare » a opéré un débarquement tonitruant dans l’histoire contemporaine avec la polémique liée à la colonisation de la Palestine à partir de la fin du XIXe siècle. En effet, à partir de cette période, qui correspond à l’apogée de tous les mouvements colonisateurs européens, d’immenses cohortes de juifs dits « Ashkenazim », originaires des régions autrefois occupées par les tribus de l’empire Khazar tardivement converties au Judaïsme, ont déferlé sur une Palestine miraculeusement métamorphosée en « terre de leurs ancêtres ». Ils en revendiquaient la propriété au nom de la connaissance qu’ils possédaient par « ouï-dire » de l’existence d’un acte notarié dressé entre un « extra-terrestre » et d’hypothétiques ancêtres qui auraient été « méchamment » privés de leur héritage par de cruels centurions romains.
    Aussi, profitons-en pour rappeler que TOUS les premiers ministres du nouvel Etat surgi en terre palestinienne en 1948 sont originaires d’Europe orientale et des régions qui correspondent à l’ex-empire Khazar : David Ben Gourion (Pologne), Moshé Sharett (Ukraine), Levi Eshkol (Ukraine), Ygal Allon (famille roumaine), Golda Meir (Ukraine), Yitzhak Rabin (parents ukrainiens), Menahem Begin (Biélorussie), Yitzhak Shamir (Biélorussie), Shimon Peres (Biélorussie), Ehud Barak (parents lituaniens), Ariel Sharon (parents biélorusses), Ehud Olmert (père russe) et Benyamin Netanyahou (grand-père lituanien).
    À propos du terme « Ashkenaz », précisons que c’est autour du XIème siècle seulement qu’il est devenu la désignation officielle des Juifs établis en Allemagne et que s’est effectuée une migration sémantique des plaines de la Volga vers celles du Rhin. Aussi, la période à laquelle s’est effectuée cette migration du vocabulaire correspond à la migration des populations après la destruction de l’empire Juif Khazar et à la dispersion des communautés qui résidaient à l’intérieur de ses frontières.
    Profitons-en pour rappeler avec l’aide de l’« Encyclopédie de l’Histoire du Monde » que le terme d’« Anglo-Saxon », qui n’a rien à voir avec une quelconque appartenance ethnique, ne désigne que ceux qui, vers la fin du XIème siècle, émigrèrent des territoires germaniques vers l’île de Bretagne.
    NB : En 1920, E.J. Dillon du Daily Telegraph de Londres, écrivait dans son ouvrage «The Inside Story of the Peace Conference » (relatif au Traité de Versailles) : « De nombreux délégués ont déduit que « désormais le monde sera gouverné par le peuple anglo-saxon, qui a son tour est influencé par ses éléments juifs. »
    Précisons à propos des « éléments juifs » que, historiquement, il n’y avait aucun Juif en Angleterre de 1290, date à laquelle le roi Edouard Ier les expulsa, jusqu’au milieu du XVIIème siècle, lorsque Cromwell, qui devait des sommes énormes à leurs banquiers, les rappela.
    Cromwell se déclarera même comme « un homme appelé à faire de grandes choses en Israël », il désignera les Stuarts comme ayant « dérangé Israël pendant cinquante ans » et il parlera de l’Angleterre comme « notre Israël Britannique » notre « Sion Anglaise ». L’expression « Têtes-Rondes » (Roundheads) désignait les troupes d’Oliver Cromwell, féroces ennemis de l’Angleterre traditionnelle et de l’Eglise. Il était sans doute juif (cela explique la suite de sa politique) et financé par la Communauté juive d’Amsterdam. C’est lui qui fit traduire en justice le roi Charles Ier et veilla à sa condamnation à mort par décapitation. Sa cruauté fanatique le porta en Irlande catholique où les massacres systématiques et les persécutions de la part de ses troupes (de même ensuite en Ecosse) expliquent la haine persistante de la nation irlandaise contre tout ce qui est anglais. Cromwell mourut dans l’impopularité générale.
    À propos de l’expression « Têtes-Rondes », rappelons que l’éminent ethnologue Th. Lothrop Stoddard comptait, d’après ses propres statistiques, que 82% des juifs étaient des Ashkénazes, de « race Alpine », ayant comme caractère des « têtes rondes » (Brachycéphales), étaient en réalité Turco-Mongols par le sang, et aucunement des « sémites » (leurs origines remontraient plutôt aux Khazars, un peuple qui vivait dans le Sud de la Russie et le Caucase, qui se convertirent en masse au judaïsme aux VIIIème et IXème siècles après J -C.). Dans le même temps, Th. Lothrop Stoddard établissait que les vrais Juifs, les Sefardim, ou Sépharades, qui ont le crâne allongé (Dolichocéphales), étaient de race Méditerranéenne. Ces deux types, disait-il, sont « aussi éloignés l’un de l’autre que les deux pôles ». Parallèlement, le Prof. John Beaty, auparavant Colonel dans les Services de Renseignements US établit, dans son ouvrage « Le Rideau de Fer autour des USA » (1951), que les Sionistes sont constitués par une tribu russe, appelée Khazars, étymologie d’Ashkénaze, qui sont de sang Turco-Mongol, et qui furent convertis au Judaïsme voici quelques centaines d’années, mais ne sont pas des sémites, ni des Juifs de sang Israélite. En 1948, l’année de la création de l’État d’Israël, l’écrivain C.R. Parker reprit l’idée selon laquelle il y avait deux races de juifs. Pour lui, les sionistes étaient presque tous ashkénazes. Si les séfarades étaient pieux et apolitiques, les sionistes ashkénazes utilisaient sans honte l’influence financière et politique des communautés juives européenne et américaine pour leur campagne en vue d’obtenir un État souverain. (Voir C. F. Parker, « A Short History of Esau-Edmon in Jewry »)
    Dans la mesure où tout cela était avéré, on pourrait légitimement mesurer l’imposture que constituerait le soi-disant « antisémitisme », brandit à tout propos et en toute occasion, voire quasi quotidiennement aujourd’hui, par des non-sémites. Cela dit, revenons maintenant à Cromwell.
    À l’époque d’Oliver Cromwell et au XVIIIème siècle, les espérances de la restauration d’Israël qui n’étaient encore que des vœux pieux, commenceront à se concrétiser au siècle suivant. Et là, il est intéressant de noter que le sionisme chrétien a anticipé de près d’un demi-siècle le sionisme juif. Avec les conquêtes du peuple anglo-saxon, la métaphore d’Israël et de la Nouvelle Jérusalem passe alors du statut de mythe de libération au mythe d’accomplissement. Se développe la doctrine protestante qu’on appelle l’« anglo-israélisme » (« British-Israël », « le peuple de l’Alliance ») : croyance répandue du temps d’Élisabeth 1ère d’Angleterre, que les Anglo-Saxons seraient les descendants des dix « tribus perdues » d’Israël, donc les véritables israélites (supercherie déjà tentée au Ier siècle de notre ère et rappelée succinctement ci-dessous). Il fallait donc restaurer l’Église « anglo-israélienne » en terre anglo-saxonne, avant la Parousie, et reconnaître en la reine d’Angleterre l’héritière légitime du « Roi David ». La localisation de ces anciens peuples s’étendrait en fait à tout le monde anglo-saxon, en Grande-Bretagne, en Australie, en Nouvelle-Zélande, à ceux des descendants britanniques de l’Afrique du Sud, au Canada et aux Etats-Unis d’Amérique. Faisons remarquer que, suite au développement de la doctrine du « peuple de l’Alliance » en Angleterre, les Etats-Unis d’Amérique seront le lieu de la fondation en 1843, de l’association fraternelle juive « B’nai B’rith » qui signifie, en langue hébreu, « les fils de l’Alliance ». Les Etats-Unis furent dès le début fondés sur les principes du « fondamentalisme protestant » anglo-saxon, et furent vus par leurs fondateurs comme la « terre promise », où l’histoire doit se terminer par le triomphe planétaire des « dix tribus perdues ». Ce mythe est alors mis en parallèle avec l’hégémonie anglo-saxonne sur le monde, confirmée par les succès frappants de l’Angleterre « maîtresse des mers » et la superpuissance américaine, la seule du monde moderne. Les Anglo-Saxons deviennent la « nation élue », « La graine d’or du monde germano-romain, comme dit Alexandre Douguine (Le Paradigme de la Fin), qui doit établir à la fin des temps sa domination sur toutes les autres nations de la Terre. ». Cet Israël « spirituel » « fera carrière » dans le capitalisme et l’empire colonial pendant que le catholicisme « méditerranéen », lui, déclinera. Au XIXe siècle, avec les conceptions racialistes de la science, ce faux Israël spirituel montrera son vrai visage, et prendra progressivement une dimension proprement raciale.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/delisraelismeaujudaisme.html

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  • VALK

    Dans un dernier souffle..Trump et Netanyahu s’accrochent à l’idéologie sioniste et tenteront de COLONISER LE MONDE coute que coute, peu importe le prix et les conséquences à payer. Un vent souffré très dangereux souffle insidieusement sur la planète, et maintenant beaucoup s’en rendent compte, est-il trop tard??

    Israël n’a rien et n’a jamais rien eu de vraiment spirituel, ce sont des FAUSSAIRS combattus par un dénommé Jésus et Mahomet.. La réalité est que depuis très très longtemps ils ont fait alliance, non avec un dieu de bonté, mais avec des forces sombres, ténébreuses, qui se nourrissent de ce qu’il y a de plus pure dans la Vie, et qui n’en n’ont jamais assez. Gaza et le massacre d’innocents enfants en est la pire preuve qui soit..alors que le monde reste impassible et crédule devant ce qui anime autant d’horreurs. Ce massacre sacrificiel ne s’arrêtera pas à Gaza. Lorsque tous les Palestiniens seront éliminés de ce secteur, la COLONISATION va continuer et s’accentuer de plus bel, soyez-en CERTAINS!! La Palestine est un test pour l’ensemble du monde et le tarif exigé par le grand Maître sioniste et ses suppôts n’arrêtera pas d’augmenter, tant que personne ne s’opposera violemment à ces êtres sanguinaires pour les éradiquer de notre monde. Les grands rabbins au service de Netanyahu et de ses radicaux, sont de grands experts magiciens pour illusionner, manipuler et conseiller sur la marche à suivre afin d’obtenir le plus rapidement possible un maximum de victimes et surtout de SOUFFRANCES! Les nazis sont des enfants de coeur au côté des sionistes qui maîtrisent l’art du mensonge et de la torture comme personne…

    Les victimes de l’Holocauste sont d’autant plus victimes de ces bourreaux issus des leurs et qui surpassent en horreurs et rapidité les modes d’élimination nazie.

    Les sionistes sont des experts dans l’art de la victimisation…mais la vérité est que NOUS SOMMES MAINTENANT TOUS COUPABLES du carnage par notre incapacité d’agir contre l’entité sioniste qui n’a rien d’humain. Malheureusement, le Paradigme de la Fin semble un passage obligé.

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